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Le cyclisme, bouc émissaire de la lutte anti-dopage?


Le quintuple vainqueur du Tour de France Bernard Hinault a affirmé vendredi que Lance Armstrong n'est "pas le premier coureur" à avoir fait du mal au cyclisme, tout en regrettant que tous les sports ne soient pas traités de la même façon vis à vis du dopage.

"Lance Armstrong n'est pas le premier (coureur) à avoir fait du mal au cyclisme, a déclaré Hinault, qui s'exprimait à Adelaïde (Australie) à l'occasion du Tour Down Under. Nous devons nous battre contre ce problème".

Armstrong, déchu de ses 7 victoires au Tour de France, a reconnu la semaine dernière lors d'une interview qu'il s'était dopé au cours de sa carrière. "On parle beaucoup du cyclisme, mais pourquoi ne parle-t-on pas des autres sports?", s'est-il interrogé. "Le jour où tous les sports seront traités de la même façon, nous ne serons plus le mouton noir", a-t-il dit. "Il y a des problèmes dans chaque sport, mais c'est toujours le cyclisme que l'on égratigne", a ajouté l'ancien champion du monde (58 ans).

Hinault, qui continue à parcourir à vélo environ 200 km chaque semaine, a estimé que c'était aux autres fédérations internationales de s'assurer que leurs sports sont propres. "Les fédérations (internationales) devraient faire leur travail de la même façon en procédant à des contrôles, la même façon dans chaque sport".

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Lyon reprend la tête de la Ligue 1

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Lyon, qui restait sur une contre-performance à domicile, s'est parfaitement repris en dominant de bout en bout une équipe de Valenciennes qui n'avance plus (2-0), vendredi, en ouverture de la 22e journée du Championnat de France de football.
Vainqueur grâce à Fofana (8e) et Gomis (28e), l'OL prend provisoirement le fauteuil de leader avant les autres rencontres de la 22e journée, et notamment le match entre le Paris SG et Lille dimanche.

Vexé après son 0-0 à Gerland contre Evian, Lyon a été très appliqué et très bien organisé dans le Nord. Un, voire deux crans au-dessus de son adversaire, qui a souvent couru désespérément après le ballon.

Les Lyonais ont très vite pris le match à leur compte et ont ouvert la marque par Fofana, qui, à la 8e minute de jeu, a pu s'avancer tranquillement, peu menacé par les défenseurs valenciennois, et battre Penneteau d'une frappe enroulée. Bafétimbi Gomis a aggravé la marque en convertissant une de ses nombreuses occasions en première période (28).

Valenciennes, battu dans tous les secteurs de jeu, a eu peu d'occasions de réduire le score. A la 57e, Le Tallec a toutefois obligé Vercoutre à une belle horizontale. Et à la 75e, le gardien de l'OL a dû boxer une reprise de Dossevi au premier poteau.

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Murray: "Il faudra que je sorte un match incroyable contre Djokovic"

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Le Britannique Andy Murray a rejoint le Serbe Novak Djokovic en finale de l'Open d'Australie en battant le Suisse Roger Federer en cinq sets 6-4, 6-7 (5/7), 6-3, 6-7 (2/7), 6-2 vendredi à Melbourne.
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Murray aurait pu terminer plus tôt, puisqu'il a servi pour le match à 6-5 dans le quatrième set. Mais Federer a alors pris tous les risques au retour pour repousser l'échéance.

"A 6-5, il m'a fait des coups incroyables et ensuite il a été super solide dans le tie-break qui n'était pas le meilleur que j'ai joué", a dit Murray.

"C'était un match avec des hauts et des bas, je suis content d'avoir aussi bien digéré la perte de ce quatrième set. Je ne dirais pas que j'ai dominé le match, ce n'est en tous cas pas le sentiment que j'ai eu sur le court. Mais je suis satisfait de mon jeu et de la manière avec laquelle j'ai fait face aux différentes situations. J'ai perdu des gros matches dans le passé. C'est sympa quand ça tourne dans le bon sens. Il s'est accroché et a élevé son niveau de jeu sur les points importants. Mais je me suis toujours senti à l'aise car j'ai constamment été en tête dans ce match. Novak (Djokovic) joue son meilleur tennis sur ce court, c'est là qu'il a connu le plus de succès. Il a déjà gagné trois fois ici. Il faudra que je sorte un match incroyable contre lui", a-t-il dit.

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Dortmund est en pleine bourre

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Sur la lancée de son festival à Brême (5-0), Dortmund a profité d'un doublé de Jakub Blaszczykowski pour dominer Nuremberg (3-0) et prendre provisoirement la 2e place à neuf points du Bayern Munich, vendredi, en match d'ouverture de la 19e journée du championnat d'Allemagne.
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Avec 36 points, le double champion en titre profite de sa meilleure différence de buts par rapport à Leverkusen (23 contre 13), en déplacement samedi à Fribourg, pour regoûter à une place de dauphin qu'il n'avait plus occupée depuis la 13e journée.

L'équipe de Jürgen Klopp a signé la première victoire de l'année sur sa pelouse où il avait beaucoup pêché durant la phase aller, abandonnant 10 points dont deux défaites contre Schalke puis Wolfsburg.

Maître du jeu d'entrée, le Borussia a profité de deux arrêts réflexes de son gardien Roman Weindefeller (15) puis d'un penalty généreux transformé par Blaszczykowski (1-0, 18e) pour prendre l'avantage sur Nuremberg (15e), sans victoire à Dortmund depuis 1992.

Le deuxième but du milieu polonais, titularisé à la place de Grosskreutz, n'a fait aucun doute. A la reprise d'un centre en retrait de Mario Götze, il a inscrit son 8e but de la saison pour permettre aux Jaune et Noir de mener 2-0 après une vingtaine de minutes comme à Brême la semaine dernière.

Dortmund a monopolisé outrageusement le ballon durant le reste de la partie, cherchant les ouvertures, comme celle de Felipe Santana à la conclusion de laquelle Robert Lewandowski signait son 12e but de la saison (3-0, 88e).

La lutte pour la 2e place connaîtra un sommet la semaine prochaine avec le déplacement de Dortmund à Leverkusen.

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L'Espagne en finale du Mondial de handball

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L'Espagne s'est qualifiée pour la deuxième fois de son histoire pour la finale d'un Mondial messieurs de handball, grâce à sa victoire pleine de maîtrise sur une Slovénie affaiblie et démobilisée (26-22), vendredi à Barcelone.
Les Espagnols avaient remporté leur précédente finale en 2005. Ils tenteront de conquérir un deuxième titre mondial, dimanche (17h15) au Palau Sant Jordi de Barcelone. Ils seront opposés au vainqueur du match opposant la Croatie au Danemark, vendredi en fin de soirée.

L'Espagne, médaillée de bronze en 2011, a archi-dominé cette demi-finale, contre des Slovènes sans doute déjà trop satisfaits d'en être arrivés là pour vraiment opposer de résistance.

La Slovénie n'avait encore jamais fini mieux que 10e d'un Mondial (2007). Mais son équipe jeune et talentueuse, inspirée par le succès des clubs de Celje et Velenje, a démontré durant ce tournoi un vrai potentiel pour l'avenir.

Le Danemark retrouve la finale
Le Danemark, remarquable de maîtrise et de sérénité, s'est hissé comme en 2011 en finale du Mondial messieurs de handball, où il affrontera l'Espagne, animée par une furieuse envie de vaincre, dimanche à Barcelone.

Les Danois, qui s'étaient inclinés il y a deux ans face à la France en prolongation (35-37), tenteront d'offrir à leur pays son premier titre mondial, après avoir ramené deux fois l'argent (1967, 2011).

L'Espagne tentera elle de conquérir son deuxième titre mondial, après celui de 2005. Elle aura l'avantage de bénéficier du soutien du public, dimanche (17h15) au Palau Sant Jordi de Barcelone.

Mais c'est bien le Danemark qui aura les faveurs du pronostic. Le champion d'Europe en titre a complètement démoli vendredi la Croatie (30-24), qui sortait pourtant d'une prestation de choix en quart contre la France (30-23), double tenante du titre.

Toujours placée, la Croatie devra attendre avant de remporter un nouveau titre, le dernier remontant aux JO-2004. Les Croates n'ont jamais trouvé les clés de la défense danoise.

Victorieux d'une Slovénie affaiblie et démobilisée (26-22), les Espagnols savent qu'ils auront fort à faire dimanche. Ils présentent un ensemble a priori moins complet que les Danois, mais miseront sur leur détermination et la ferveur populaire.

Médaillée de bronze en 2011, l'Espagne a archi-dominé sa demi-finale, contre des Slovènes sans doute déjà trop satisfaits d'en être arrivés là pour vraiment opposer de résistance. La Slovénie n'avait encore jamais fini mieux que 10e d'un Mondial (2007).

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Timo Glock (ex-Marussia) pilotera une BMW M3

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L'Allemand Timo Glock, 30 ans, qui n'a plus de volant en Formule 1, pilotera en 2013 une BMW M3 dans le Championnat d'Allemagne des voitures de tourisme (DTM), après une séance d'essais concluante jeudi sur le circuit de Valence (Espagne), a annoncé vendredi le constructeur allemand.
Glock (ex-Jordan F1, en 2004, puis Toyota F1, de 2008 à 2009), courait encore en F1 de 2010 à fin 2012 chez Marussia (ex-Virgin). Il a rompu son contrat avec l'écurie russe la semaine dernière, sans avoir marqué un seul point lors des trois dernières saisons, avec comme bilan final 91 Grands Prix disputés pour trois podiums chez Toyota.

Glock connaît bien BMW Motorsport pour avoir décroché un titre en Formula BMW Junior, en 2000, au début de sa carrière, puis un autre titre en Formula BMW ADAC, en 2001. Il a aussi été pilote d'essai en 2007 au sein de l'écurie BMW-Sauber, avant de devenir titulaire chez Toyota.

Il rejoint chez BMW le Canadien Bruno Spengler, champion 2012, ainsi que le Brésilien Augusto Farfus, l'Américain Joey Hand, le Britannique Andy Priaulx, les Allemands Martin Tomczyk, Dirk Werner et Marco Wittmann, pour affronter Audi et Mercedes.

"Je suis très impatient de courir à nouveau pour BMW", a réagi Glock, "surtout dans une catégorie aussi relevée que le DTM. Je suis conscient que je devrai m'adapter dans certains domaines car tous les anciens pilotes de F1 n'ont pas immédiatement trouvé leurs repères en DTM".

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Rugby - Top 14 - 16e j. : Toulouse de justesse

Pas sereins, les Toulousains ont failli se faire coiffer sur le fil par un BO tonique et sans complexe. Ils ont gagné de justesse (19-14).
Toulouse s'est appuyé sur la puissance de Louis Picamoles pour s'en sortir face au BO. (L'Equipe)







Malmenés par les critiques après leur élimination en Coupe d’Europe, secoués en interne par la polémique autour de Servat, entraîneur-joueur, décidé à retrouver le terrain, les Toulousains, fébriles, ne se sont pas rassurés devant leur public par ce succès étriqué sur Biarritz (19-14), émaillé d’offensives sporadiques, de tirs manqués et de multiples fautes de mains, comme face au Leicester. Quant aux Biarrots, venus à Ernest-Wallon pour valider leur travail effectué par le duo Faugeron-Rodriguez, ils méritent mieux qu’un bonus défensif.

D’entrée de jeu, Toulouse met pourtant les choses au(x) point(s). Un but de Lionel Beauxis (3e) et un groupé-pénétrant dynamique pour l’essai en force de Louis Picamoles (5e), donnent des couleurs au jeu toulousain. Le manager Guy Novès, d’une petite tape amicale sur le sommet du crâne de son adjoint, William Servat, salue le travail bien fait, vite fait, comme s’il n’y avait plus aucun problème au sein du club.

L'échappée de Lesgourgues

Mené 13-0 (9e) sous les yeux de son président, Serge Blanco, qui doit penser à ce qu’une sélection basque pourrait donner face à la plus belle armada du rugby français, Biarritz subit les impacts. Comme Trinh-Duc (Montpelier) et Parra (Clermont) avant eux, Lauret (Biarritz) et Picamoles (Toulouse) sont au sol, touchés. Alerte pour les Bleus après le forfait de Brice Dulin. L’ouragan rouge et noir passé, Biarritz ouvre son compteur (27e, 13-3) par un but de Julien Peyrelongue. La mêlée basque met Toulouse en difficulté, les avants s’engouffrent dans l’axe, Harinordoquy perce, Lesgourgues récupère un ballon perdu par Dusautoir en touche, s’évade sur 80m le long de la ligne de touche mais trébuche devant l’en-but, ralenti par Poitrenaud. Heureusement, Barcella veille et décale Peyrelongue pour l’essai en coin (33e, 13-8). Le match est relancé.

Médard remplace Clerc, claqué


Piqués au vif et certainement recadrés par Guy Novès dans le vestiaire, les Toulousains repartent plein d’allant. Beauxis manque un drop face aux poteaux (45e) au moment où le flanker biarrot Wencelas Lauret quitte le terrain, groggy. Une superbe relance toulousaine faite de passes au cordeau place Beauxis en position de but (52e, 16-8) pour récolter le bonus défensif. Claqué à la cuisse droite, l’ailier droit toulousain Vincent Clerc rejoint le vestiaire à l’heure de jeu et laisse Maxime Médard, appelé le matin par le staff bleu pour remplacer Dulin dans les 33, jouer sa carte à l’aile. L’ailier biarrot Brew vendange dans l’en-but l’essai immanquable (64e) au moment où la mêlée basque fait reculer l’imposant pack toulousain. Peyrelongue puis Yachvili passent chacun un but au plus fort de la domination biarrote (16-14) tandis que Médard reçoit un carton jaune. McAlister conclut au pied un match débridé, que les Toulousains n’ont jamais maitrisé.
Richard ESCOT

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Rugby- Top 14- 16e j. : L'USAP relance le suspense

Grâce à sa victoire sur Clermont (26-19), Perpignan se relance pour la qualification en barrages et maintien le suspense en tête du Championnat.
Perpignan ne fait pas de complexe face à Clermont et bouscule les Auvergnats. (L'Equipe)







K.-O., l’ASM. A l’image de Morgan Parra, sorti sonné à la 63e, Clermont a fini la rencontre qui l’opposait à l’USAP en chancelant (26-19). Après avoir si brillamment dominé la phase de poule en Coupe d’Europe, les Auvergnats ont comme accusé le contrecoup de leurs efforts. Malgré une nette volonté de créer du jeu, ils ont commis trop de fautes pour faire douter les Catalans. «C’est la preuve qu’il faut encore continuer à travailler. On a manqué l’entame de la deuxième période et ça les a remis dans le match», confiait Aurélien Rougerie au micro de Canal +. Effectivement, le tournant du match a bien eu lieu au retour des vestiaires.

Clermont démarre bien...

Auparavant, dans un match heurté mais plaisant, les deux équipes avaient tenté d’emballer la partie sans y parvenir, par précipitation. Mais les intentions étaient là et les Clermontois étaient finalement les premiers à se montrer menaçants en parvenant à mettre de la continuité dans leur jeu. Petit à petit, Perpignan était privé de ballon et réduit au rôle de spectateur. Même réduite à quatorze après le jaune de Sivivatu, l’ASM avait la maîtrise du jeu, notamment en renonçant à chercher la largeur pour faire jouer la force de son pack. Mais toujours pas de break en vue cependant.

...mais ne parvient pas à conclure


Dans les vestiaires, Marc Delpoux a dû trouver les bons mots car l’USAP reprenait le jeu transfigurée. Dix minutes durant, les Clermontois ne voyaient pas le ballon et la punition arrivait sous la forme d’un essai en force de Taofifenua (50e, 14-12). L’ASM n’allait pas perdre de temps pour réagir par Bardy (57e, 17-19), mais il s’agissait plus d’un simple sursaut. Peut-être perturbés par un énorme turn over, les Auvergnats cherchaient leur rugby et offraient des pénalités faciles à James Hook (18 points) pour permettre à l’USAP de rester devant. Un drop de David Mélé parachevait l’œuvre à trois minutes de la fin. «Il faut retenir notre état d’esprit ce soir. On avait besoin de l’emporter et on a montré que l’on avait ce qu’il fallait pour y arriver», déclarait ce dernier après la rencontre. Ce qui est sûr, c’est que ce résultat relance beaucoup de choses.
Bertrand LAGACHERIE

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Foot - Ligue 2 - 22e j. : Nantes retrouve des couleurs

Nantes, qui n'avait plus gagné depuis trois journées, a repris la tête de la Ligue 2 en s'imposant vendredi contre Tours (3-1). Nîmes a enchaîné une quatrième victoire de suite en Championnat face à Sedan (2-1).
Filip Djordjevic, le point rageur, a retrouvé le chemin des filets. (L'Equipe)







L’élimination mardi en Coupe de France contre Epinal (N) aura été sans conséquence pour les Nantais. Alors qu’ils restaient sur trois matches sans victoire en Championnat, ils en ont retrouvé le goût lors de la 22e journée : ils se sont imposés ce vendredi contre Tours (3-1). Filip Djordjevic a lui aussi retrouvé des couleurs pendant cette rencontre. L’attaquant serbe, qui n’avait plus marqué depuis neuf journées, a enfin réussi à inscrire son quatorzième but en Championnat. Sur le coup, il a fait preuve de roublardise, profitant d’une passe trop molle d’un défenseur pour tromper Benjamin Leroy (54e). Il s’était procuré deux autres occasions précédemment (17e, 52e), mais il avait buté sur le gardien tourangeau.

Djordjevic a ensuite raté l’immanquable, tirant à côté alors qu’il était seul devant le but (79e). La titularisation de Fernando Aristeguieta, qui l’a épaulé en attaque, n’a pas été étrangère à sa réussite. Le Serbe a pu décrocher et a été moins surveillé par la défense adverse. Celle de Karim Djellabi, autre recrue hivernale, a permis à Gabriel Cichero de retrouver sa place dans l’axe et de stabiliser l’arrière-garde. Le Vénézuélien s’est également illustré devant, marquant de la tête le premier but de la partie (25e). Bryan Bergougnoux a réduit le score sur penalty (62e), puis Fabrice Pancrate a scellé la victoire (90e+1). Ce succès permet aux hommes de Michel Der Zakarian de récupérer provisoirement la tête de la Ligue 2, avec un point d’avance sur Monaco, qui reçoit Guingamp samedi (14h00).

Angers et Nîmes, les bonnes opérations


Battu par Clermont il y a quinze jours (1-2), Angers s’est ressaisi contre Arles-Avignon (2-0). Dominateurs, les Angevins ont longtemps buté sur la défense arlésienne, avant d’ouvrir le score avec l’aide involontaire de Damien Plessis, qui a marqué contre son camp (60e). Claudiu Keserü n’a pas perdu de temps pour doubler la mise (64e) et permettre au SCO de revenir à un point deCaen, le troisième, tenu en échec par Clermont (0-0). Nîmes est à trois points de Caen, mais il devrait rapidement se mêler à la lutte pour la montée en L1. Les Crocodiles ont remporté contre Sedan (2-1) leur quatrième succès d’affilée, grâce à deux buts des recrues hivernales (Fanchone et Nouri). Ils ont pris seize points lors des six dernières journées, ce qui leur a permis de passer de la quatorzième à la sixième place en deux mois.
A.D.

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Ski alpin - CM (Hommes) : «Il faut du courage»

Meilleur descendeur français cet hiver, Johan Clarey sera un des candidats au podium samedi (11h30) à Kitzbühel. Il explique ce qui a façonné le mythe de la course.
Après sa belle performance lors du super-G, vendredi, Johan Clarey va à nouveau tenter de briller à Kitzbühel, samedi, dans "sa" discipline cette fois : la descente. (L'Equipe)







Wengen contre Kitzbühel

«En deux semaines, on enchaîne les deux plus grosses descentes du circuit : Wengen est la plus longue du circuit, 30 secondes de plus que partout ailleurs. Physiquement, c’est la plus dure, et deux minutes trente de course, ça nous met de l’appréhension mentalement. Kitzbuhel, physiquement, ça va. On en bave un peu à la fin mais la différence, c’est qu’on est toujours dans l’action. En terme d’engagement, c’est la plus exigeante et elle peut vraiment faire peur.»

La peur

« Pour moi, aujourd’hui, je dirais que c’est de l’appréhension. Les premières années, tu as la trouille au départ, c’est sûr. Une année, Hans Grugger partait juste devant moi à l’entraînement. Je l’ai vu disparaître dans la Mausefalle («souricière»). Je me suis dit : ‘’C’est sûr, il s’est éclaté.’’ J’ai vu l’hélicoptère arriver, il est parti dans le coma. il y a eu trois quarts d'heure d’interruption. Je revenais de blessure. J’ai vraiment pris sur moi pour y aller. »

Le départ


«A la cabane de départ, tu as vue sur les deux premières courbes et le saut (Mausefalle, 80 m, ndlr). A ce moment, tu vois le mec disparaître devant toi dans le saut, à l’horizontale, au bout de dix secondes. On a trente secondes sur le sommet de la piste où c’est très raide, très glacé. On ne voit rien, ça va vite, très vite. Il faut être tout de suite dans le bain. Le départ est très impressionnant.»

La portion de glisse

«Au milieu de la piste, c’est plutôt classique. Il n’y a pas de grosse difficulté pendant 40 secondes. On a un chemin assez long, presque plat et assez facile à skier, on a le temps de souffler mentalement et physiquement. Il faut arriver avec le maximum de vitesse car on ne peut pas la récupérer. C’est cette entrée qui est compliquée : on sort d’un gros dévers, d’un énorme mur et on tombe sur le chemin, cerné par les bâches, là où Bode Miller est monté dessus il y a quatre-cinq ans.»

La vitesse

«Avant, c’était tracé tout droit. La descente durait six secondes de moins. Aujourd’hui, on fait beaucoup plus de virages, beaucoup de courbes. Dans le Lärchenschuss (partie intermédiaire), c’est tracé très serré, avec des courbes de Super-G. Ils essaient de nous ralentir un maximum avant l’Hausberg, qui est une grosse cassure dans la pente. Dans la même logique, on n’a plus de dernier saut, c’est dommage mais je ne peux pas le critiquer : deux mecs ont arrêté leur carrière dans ce saut. C’était trop dangereux de se retrouver à 140 km/h sur le saut, sans savoir comment on le prend.»

«La traverse»

«Dans le final, on passe d’un plat à un énorme mur (Hausberg) et à un gros saut. Le dévers est sacrément impressionnant : pas mal de mecs ont fini leur carrière là-bas. On prend beaucoup de pression dans les jambes car on prend une grosse compression à l’entrée du dévers (la "Traverse"). On se fait secouer dans tous les sens. Si on refuse le combat, on se fait descendre et on perd énormément de temps. C’est là qu’il faut avoir du courage.»
A. T.-C., à Kitzbühel