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La Lazio craque, la Juventus n'en profite pas

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La Lazio a perdu à Rome contre le Chievo Vérone (1-0) mais la Juventus n'a pas saisi la perche en concédant le nul à Turin contre le Genoa (1-1), lors des matches avancés de la 22e journée du championnat d'Italie, samedi.
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La Juve porte son avance à six longueurs sur la Lazio, mais Naples pourrait en profiter pour revenir à 3 points du leader s'il s'impose à Parme dimanche (15h00).

Avec Nicolas Anelka, sa nouvelle recrue pour les cinq prochains mois minimum, la Juve se serait-elle imposée? Les hommes d'Antonio Conte ont manqué de punch offensif pour abattre le Genoa, relégable qui étrennait samedi son troisième technicien de la saison, Davide Ballardini, un retour réussi (il a déjà eu le poste en 2010-2011).

Après une seule occasion en première période, pour Fabio Quagliarella, elle a fini par trouver l'ouverture par le Napolitain, sur un tir dévié par Andreas Granqvist (54).

Mais pour la troisième fois en quatre matches en 2013 la Juve s'est laissée remonter, une statistique embêtante pour la machine à gagner de Conte. Il est vrai que Paul Pogba ne peut pas sortir à chaque fois un match comme celui contre l'Udinese la semaine dernière (4-0, les deux premiers buts sur des missiles du jeune Français).

Fin de série pour la Lazio
Marco Borriello a fait le coup de "l'ex" à la Vieille Dame en égalisant de la tête (68). Et malgré le rush final, la Juve a encore lâché des points. Elle a cru obtenir un penalty à la dernière seconde quand Granqvist a touché le ballon de la main dans la surface, après un premier contact du ballon avec son genou, mais les arbitres se sont parlés et ont opté pour la main involontaire, à la grande fureur des "Juventini".

La désillusion est plus grande encore pour la Lazio, qui a interrompu une série de 16 matches sans défaite, coupes et championnat confondus. Le contre conclu par Alberto Paloschi (61) risque de décrocher les "Laziali" dans la course au "scudetto".

Il reste à la Lazio la demi-finale retour de Coupe d'Italie contre la Juve, mardi, où elle reste en positon favorable après le nul de l'aller à Turin (1-1).

Les "coups" de l'entraîneur Vladimir Petkovic, adepte des changements de système, n'ont cette fois pas payé. Toujours privé de son buteur Miroslav Klose, pas remis de sa contracture, le Serbe a commencé le match sans son maître à jouer, Hernanès, ni son capitaine, Stefano Mauri.

Mauri est entré à la pause, puis à 1-0, "Petko" a inséré le Brésilien, et la Lazio s'est procuré plusieurs occasions. Mais économiser les cadres avant le retour contre la Juve s'est révélé présomptueux.

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La Côte d'Ivoire en quarts de finale, l'Algérie éliminée

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La Côte d'Ivoire a assuré son billet pour les quarts de finale de la CAN-2013 en dominant facilement la Tunisie (3-0) alors que l'Algérie de Vahid Halilhodzic est déjà éliminée après avoir subi un second revers face au Togo (2-0), samedi à Rustenburg.
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Les Eléphants n'ont laissé aucune chance aux Aigles de Carthage grâce à une nouvelle grosse performance de Yaya Touré et de Gervinho, auteurs chacun d'un but, leurs 2e depuis le début du tournoi.
Sabri Lamouchi a donc réussi sa première mission: porter la Côte d'Ivoire au prochain tour. Mais avec son équipe de stars, l'ancien international français pourra difficilement se contenter d'une place dans le Top 8 et se sait condamné, comme ses malheureux prédécesseurs, à ramener à Abidjan le trophée suprême qui échappe aux Eléphants depuis 1992.
Lamouchi n'a en tout cas pas hésité à prendre une décision radicale en écartant de son onze de départ l'icône Didier Drogba, entré en jeu en seconde période et qui a assisté impuissant au festival de ses coéquipiers. Une disgrâce assez logique au vu de la prestation inquiétante de l'ancienne vedette des Blues de Chelsea, partie couler une pré-retraite dorée en Chine, lors du premier match contre le Togo (2-1).
La soirée a en revanche été marquée par la renaissance de l'autre star africaine, Emmanuel Adebayor. Après le psychodrame et les incertitudes ayant entouré sa participation à la Coupe d'Afrique, l'attaquant de Tottenham a donné la meilleure des réponses en ouvrant le score pour les Eperviers avant que Wome ne réduise à néant les derniers espoirs de l'Algérie dans les arrêts de jeu.
Avec deux défaites en deux rencontres, les Fennecs peuvent dire adieu à la suite de la compétition, une énorme désillusion pour Vahid Halilhodzic, qui visait ouvertement une demi-finale et ne sera pas parvenu à relancer une sélection absente de la dernière CAN.
La fin de match a été le théâtre d'une scène surréaliste, l'arbitre devant l'interrompre durant près d'un quart d'heure en raison d'un problème avec la structure du but togolais, qui ne tenait pas droit.

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Tour de San Luis: Contador remporte la 6e étape

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Alberto Contador a enlevé sa première victoire de la saison. L'Espagnol a remporté samedi la 6e et avant-dernière étape du Tour de San Luis (2.1), disputée sur 156,6 km entre Quines et Merlo. Le coureur de Saxo Bank-Tinkoff a devancé au sprint, disputé au sommet du Mirador del Sol, le leader du classement général, l'Argentin Daniel Diaz et le Brésilien Alex Diniz. Jurgen Van den Broeck a franchi la ligne d'arrivée en 10e position 42 secondes après Contador. Il garde la 5e place du classement général

Pieter Weening, Marc de Maar, Adriano Malori, Mauro Finetto et Diego Rosa ont réalisé l'échappée du jour, mais avec à peine une minute d'avance à l'entame de la difficile montée finale, ils n'avaient aucune chance d'aller au bout.
Sur les pentes de Mirador del Sol, Contador a attendu jusqu'à un peu moins de trois minutes de l'arrivée avant de placer son accélération. Seuls Diaz et Diniz ont été en mesure de le suivre. Au sprint, Contador était clairement le plus rapide. Avec seulement une étape finale relativement plate encore à courir, l'Argentin Diaz est très proche de remporter le classement final de cette épreuve.

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Marseille perd du terrain

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Marseille, une nouvelle fois trahi par sa défense, a cédé le nul à Rennes (2-2) malgré deux nouveaux buts des frères Ayew, samedi lors de la 22e journée de Ligue 1, et cédé du terrain à Lyon, vainqueur la veille à Valenciennes (2-0).
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L'OM, qui a mené deux fois au score, compte désormais trois longueurs de retard sur le leader lyonnais, qui pourrait être rejoint en tête de la Ligue 1 par le Paris SG, s'il s'impose dimanche soir à domicile contre Lille.

Le mois de janvier est compliqué en L1 pour les Marseillais, qui s'étaient inclinés à Sochaux (3-1) avant de gagner sur le fil contre Montpellier grâce à un but dans le temps additionnel de Gignac (3-2).

Trois matches, sept buts encaissés: il ne faut pas aller chercher beaucoup plus loin la cause du ralentissement de l'OM, qui avait atteint la trêve à égalité de points avec l'OL et le PSG dans le trio de tête, une place inespérée en début de saison au vu de la rigueur financière annoncée.

Samedi soir, André (37e) et Jordan Ayew (83e), auteurs de six des sept derniers buts marseillais en championnat, ont placé à deux reprises l'OM en tête et l'entraîneur Elie Baup a dû encore remercier le sélectionneur du Ghana, Kwesi Appiah, de ne pas les avoir emmenés à la CAN-2013.

Mais la défense marseillaise a encore lâché deux fois, d'abord sur coup de pied arrêté, son pêché mignon (une tête de Theophile-Catherine sur corner, 59e). La seconde, Mandanda a commis une erreur de main sur un centre de Sane, qui a permis à Alessandrini de marquer de la tête dans le but vide (89e).

Pour Rennes, c'est un point inespéré au vu de l'évolution du score, mais mérité au vu des efforts déployés. Il permet aux hommes de Frédéric Antonetti de se hisser à une précaire 4e place, en attendant le match de Lorient chez la lanterne rouge, Nancy, samedi soir, et de Nice à domicile contre Bordeaux, dimanche.

Samedi soir, Montpellier avait l'occasion de prendre sa revanche sur Sochaux, qui l'a battu (3-2) mercredi en Coupe de France. Troyes (19e) abattait de son côte une de ses dernières cartes contre Brest, tandis que Evian/Thonon (17e) - Ajaccio (16e) sentait aussi bon le maintien.

Dimanche, Saint-Etienne ouvre le bal contre Bastia avec l'objectif de se rapprocher des places européennes, avant le duel d'autres prétendants à l'Europe entre Nice et Bordeaux puis le match du PSG contre un Losc moribond (10e).

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Tipsarevic forfait pour Belgique - Serbie

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Janko Tipsarevic ne pourra pas défendre les couleurs de la Serbie face à la Belgique du 1er au 3 février au Spiroudôme de Charleroi. Le numéro 9 mondial s'est blessé au pied à l'Open d'Australie et doit déclarer forfait pour cette rencontre du 1er tour du Groupe mondial de la Coupe Davis. Le joueur a annoncé la nouvelle lui-même samedi via sa page Facebook.
"C'est une des décisions les plus difficiles de ma carrière. Croyez-moi quand je dis que ce n'était pas mon premier choix. J'ai toujours fait partie de l'équipe serbe pour les quatorze dernières rencontres. Je suis déçu car je me sens émotionnellement lié à cette épreuve. Remporter la Coupe Davis (en 2010) a été un des moments les plus importants de ma carrière. Nous avons une équipe fantastique. Encourageons-là face à la Belgique", déclare Janko Tipsarevic.

Tipsarevic a été contraint à l'abandon lors de son 8e de finale de l'Open d'Australie face à l'Esapgnol Nicolas Almagro dimanche dernier à Melbourne.

Le numéro un mondial Novak Djokovic, qui disputera dimanche face à Andy Murray la finale de l'Open d'Australie dont il est le double tenant du titre, emmènera l'équipe serbe sur la terre battue du Spiroudôme. Viktor Troicki (ATP 37) et Nenad Zimonjic (ATP 21 en double) défendront aussi les couleurs serbes.

L'équipe belge se compose de David Goffin (ATP 49), Steve Darcis (ATP 98), Olivier Rochus (ATP 126) et Ruben Bemelmans (ATP 114).

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Simon Gerrans s'adjuge l'étape-reine du Tour Down Under

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L'Australien Simon Gerrans s'est imposé samedi lors de la 5e et avant-dernière étape du Tour Down Under (WorldTour) en Australie.
Le coureur de l'équipe australienne Orica-GreenEdge a battu au sprint le Néerlandais Tom Jelte Slagter (Blanco) au terme des 151,5 km parcourus entre McLaren Vale et Old Wilunga Hill. L'Espagnol Javier Moreno Bazan s'est classé 3e. Le meilleur Belge fut Ben Hermans qui a franchi la ligne en 10e position. Slagter est le nouveau leader du classement général.

Thomas De Gendt a été le premier à se lancer à l'offensive, bientôt aidé par son équipier polonais Tomasz Marczynski. Le duo a ensuite reçu le renfort de Klaas Lodewyck, de l'Italien Manuele Boaro, de l'Australien Calvin Watson et des Néerlandais Jens Mouris et Koen de Kort.

Le peloton ne les laissa pas filer et juste avant la première ascension de la Willunga Hill, à 65 km de l'arrivée, le regroupement était général. Dès lors la course fut très animée. Les attaques se sont succédé. Javier Moreno Bazan a attaqué dans les derniers kilomètres. Simon Gerrans l'a contré et a finalement réussi à battre au sprint Tom Jelte Slagter. Dimanche, le Tour Down Under s'achève par un critérium de 90 km dans les rues d'Adelaïde

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Tennis - AUS (Hommes) : Un miroir à double face

Novak Djokovic et Andy Murray se suivent depuis l'enfance. Ce dimanche (9h30 en France), ils s'affrontent lors d'une finale qui préfigure peut-être une nouvelle ère.
Novak Djokovic et Andy Murray se retrouvent en finale, comme à l'US Open. (L'Equipe)







Cette finale entre Novak Djokovic et Andy Murray est-elle le symbole d’une passation de pouvoir ? Peut-être. Est-elle le symbole d’un jeu de plus en plus athlétique ? Sans aucun doute. Entre le Serbe et l’Ecossais, l’effet miroir n’est pas un leurre. Leur destin est aussi lié que leur jeu. «Nous avons seulement une semaine d’écart (15 mai 1987 pour Murray, 22 mai pour Djokovic). Nous nous connaissons depuis que nous avons 11 ou 12 ans. Nous avons grandi ensemble comme joueurs et comme hommes. (…) Messi est né en 87, Vettel est né en 87. C’est une bonne année de naissance», raconte en souriant le numéro 1 mondial, plus précoce que son rival avec cinq titres du Grand Chelem contre un.

Depuis six mois, ces deux trajectoires parallèles se croisent à armes égales. Avec sa médaille d’or olympique et son titre à l’US Open, le Britannique a effacé un grand nombre de doutes. «Peut-être qu’il croit un peu plus en lui et il est plus calme», note Roger Federer, qui donne malgré tout «un léger avantage» au Serbe pour le titre. Le n°3 mondial a tellement entendu le refrain qu’il se met presque sur pilote automatique pour répondre au «blabla, blabla» habituel : «Ma victoire contre Novak en finale de Grand Chelem m’aidera mentalement ». Sans minimiser le succès de son adversaire, Novak Djokovic glisse tout de même que le vent était très fort lors de cette finale à New York. Mental ou pas, Murray, lui, pense surtout à son physique.

«Novak bouge incroyablement bien, il y aura de longs rallyes, mais je suis prêt à souffrir. J'espère que ce sera un combat âpre, ça voudra dire que c'est un bon match.» MurrayAprès quatre heures de match en demi-finale et un jour de repos en moins, Andy Murray s’interroge sur sa récupération : «On ne sait jamais comment on se sentira. (…) Si je suis réaliste, je dirais qu’on ne peut pas se sentir parfaitement bien, mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas assez bien récupérer pour jouer mon meilleur tennis.» Pour cette 18e confrontation (10-7 pour le Serbe), Novak Djokovic ne compte pas sur une baisse physique de son adversaire : «Il a joué en cinq sets contre Roger mais il n’a pas été vraiment testé sur tout le tournoi. Et c’est un des meilleurs athlètes du circuit. Je suis sûr qu’il sera en forme pour la finale.»

Au-delà du physique et du mental, les deux joueurs ont atteint un niveau de jeu impressionnant. En quête d’un troisième titre d’affilée à l’Open d’Australie, ce qui serait une première dans l’ère open, Djokovic a haché menu David Ferrer en demi-finale (6-2, 6-2, 6-1). De son côté, le numéro 3 mondial a montré tous ses progrès au service et en coup droit face à Federer. Et les deux ne décollent pas de leur ligne pour dicter le jeu. La finale s’annonce donc comme une bataille de gagne-terrain où le plus agressif pourrait éteindre les velléités de son rival. «Novak bouge incroyablement bien, il y aura de longs rallyes, mais je suis prêt à souffrir, prévient l’Ecossais. J’espère que ce sera un combat âpre, ça voudra dire que c’est un bon match.» A New York, ça avait duré 4h50’…
S.D. à Melbourne

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Foot - Ligue 1 - 22e j. : Nancy, fin de pénitence

Après vingt matches sans victoire, Nancy a remporté face à Lorient sa deuxième victoire de la saison (2-1), grâce à un but de Sébastien Puygrenier.
Nancy a battu Lorient, pour obtenir sa deuxième victoire de la saison seulement. (AFP)







Sébastien Puygrenier a définitivement prouvé qu’il était toujours « investi dans le projet de Nancy », qui consiste essentiellement à tenter d’arracher le maintien en Ligue 1. Il l’avait assuré la semaine dernière à la presse locale, histoire d’atténuer la portée de la sentence énoncée quelques secondes après la défaite de l’ASNL à Toulouse le 19 janvier (1-2), assurant que l’équipe était « condamnée à la Ligue 2 ». Il l’a prouvé samedi soir en marquant son troisième but de la saison face à Lorient. Mais celui-ci a une saveur toute particulière, puisqu’il a permis à Nancy de s’imposer face aux Merlus (2-1), une habitude perdue depuis la première journée et un succès inaugural contre Brest (1-0).

Alo'o Efoulou, le buteur attendu ?

Au soir de leur vingt-deuxième match de l’exercice 2012-2013, les Nancéiens sont toujours derniers, puisque Troyes s’est imposé face à Brest (2-1), mais ils sont toujours en vie. Comme contre Lille (2-2, le 12 janvier), au soir du premier match sur le banc de Patrick Gabriel, l’ASNL s’est lâchée, sans jamais calculer, et parfois en se faisant peur. Comme souvent cette saison, Nancy a ouvert le score, grâce à une jolie frappe d’Alo’o Efoulou (1-0, 36e), déjà auteur d’un doublé mercredi dernier à Nice en Coupe de France (2-2, 4-2 aux t.a.b).


Comme souvent, les Lorrains ont été rejoints à cause d’une passivité défensive qu’Aliadière a immédiatement mis à profit pour tromper Grégorini (1-1, 50e). Mais cette fois-ci, Nancy ne s’est pas contenté d’un nouveau match nul. Puygrenier a changé la fin d’un scénario qui semblait figé (2-1, 70e), et les supporters nancéiens ont bruyamment évacué six mois de frustration. On peut les comprendre…
A.Bi., à Nancy

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Rugby - XV de France : Médard :«Profiter de tout»

L'arrière-ailier toulousain a appris avant le match contre Biarritz, vendredi soir, qu'il était convoqué à Marcoussis à la place du Castrais Brice Dulin, forfait.Rugby - XV de France : Médard :«Profiter de tout»

L'arrière-ailier toulousain a appris avant le match contre Biarritz, vendredi soir, qu'il était convoqué à Marcoussis à la place du Castrais Brice Dulin, forfait.


«Maxime Médard, quand avez-vous été averti de votre convocation ?
Vendredi, vers 17 heures, quand nous allions partir pour le réveil athlétique (avant le match contre Biarritz à 21 heures). Ç’a été une belle surprise !

Aviez-vous prévu de partir cette semaine en vacances au soleil ?
Non, pas du tout. J’allais prendre deux ou trois jours de repos et, ensuite, je voulais utiliser cette semaine sans match pour suivre un programme individuel de préparation physique. Des vacances, j’en ai eues assez pendant ma blessure…

Votre retour a été un peu précipité, selon Guy Novès, dans les rangs toulousains. N’est-ce pas également le cas pour revenir chez les Bleus ?
C’est aux entraîneurs qu’il faut le demander. Bon, ça fait quand même presque un an que je me suis blessé (rupture du ligament interne du genou droit contre l’Ecosse, le 26 février dernier). Moi, j’ai travaillé dur pour revenir le plus vite possible. J’ai beaucoup joué au début (après son retour le 9 novembre contre Montpellier). Un peu moins maintenant mais je reste dans le groupe, titulaire ou remplaçant. J’essaye de bien le vivre. Je ne me prends plus la tête comme avant. Cette longue absence m’a fait mûrir…

«Je sais que mon heure va arriver»

Cette convocation a-t-elle décuplé votre envie de bien jouer contre Biarritz ?
Non, j’essaye de profiter de tout ce qu’on me donne, de grappiller quelques minutes par ci par là. C’est pour ça que je suis très déçu ; contre Biarritz, j’aurais dû jouer vingt minutes (entré à la 60e pour remplacer Vincent Clerc) mais je n’en ai jouées que dix (carton jaune dans un regroupement).

Vous serez plus frais pour rejoindre les Bleus…
Je ne suis pas forcément à 100% de mon potentiel mais je travaille dur pour y parvenir. J’ai confiance, je sais que mon heure va arriver.»
C.J., à Toulouse

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Natation - Golden Lanes : MPM pour Agnel et Muffat

Yannick Agnel et Camille Muffat ont assuré sur 200m samedi au meeting Golden Lanes de Nice. A Montpellier, Florent Manaudou et Camille Lacourt ont connu des échecs.
Yannick Agnel, à l'aise à domicile. (L'Equipe)







Yannick Agnel (1'46"11) et Camille Muffat (1'57"55) ont réalisé les MPM du début d'année sur 200m nage libre ce samedi au meeting de Nice, la deuxième des trois étapes du nouveau circuit Golden Lanes. «Je voulais faire un peu mieux mais je pense que ce n'est pas trop mal non plus, a estimé Agnel. On fait un peu comme l'année dernière, peu importe ces compétitions. On sait qu'on s'entraîne bien et que ça paiera sur la fin. C'est bien de gagner quelques trucs entre temps mais il ne faut pas y accorder trop d'importance.»


«Il faut serrer les dents dans ce genre de course, en essyant de s'en servir et que ça reste positif. »Muffat a, elle, devancé sa compatriote Charlotte Bonnet (1'58''86), mais est apparue fatiguée après sa course. «C'est très difficile à l'entraînement en ce moment. Moi qui suis habituée à ce que malgré la fatigue, ce soit assez facile, là ce n'est vraiment pas le cas. J'ai vraiment du mal à récupérer, c'est bien aussi d'être dans la difficulté. Il faut serrer les dents dans ce genre de course, en essyant de s'en servir et que ça reste positif. Quand on est obligée de s'entraîner dur, parfois on arrive quand même à nager vite, parfois moins. J'ai hâte de retrouver (dimanche) le 400m que je n'ai pas nagé depuis mon titre olympique. il est vraiment temps de s'y remettre.»

Sur 100 m dos, Jérémy Stravius (54''21) l'a emporté mais n'est pas parvenu à améliorer sa performance de Sarcelles (54''04). «J'ai fait des petites erreurs de récupération ce matin et un virage catastrophique, a-t-il reconnu. J'ai fait un coup de bras de moins que ce qu'il fallait et je suis vraiment arrivé arrêté sur le mur aux 50m. ça fait des dizièmes qui s'en vont mais je ne suis pas déçu parce que je me sentais quand même bien dans l'eau, je pense que techniquement c'était en place. C'est quand même pas dégueulasse. Je suis toujours en lice pour le jackpot des Golden Lanes (60 000 euros à partager entre ceux qui auront gagné la même course à Sarcelles, Nice et Amiens du 15 au 17 mars), mais je viens pour bien nager techniquement, pas pour ça.»

Manaudou et Lacourt battus


Le champion olympique Florent Manaudou a, lui, essuyé deux échecs, sur 50 m papillon et sur 50 m brasse, au meeting de Montpellier. Frédérick Bousquet et le Marseillais Giacomo Perez Dortona l'ont battu chacun à leur tour. Camille Lacourt n'a de son côté pris que la huitième place au 50 m papillon.

Résultats

Nice

200 m nage libre:
1. Yannick Agnel (FRA) 1'46''11
2. Luca Leonardi (ITA) 1'50''53
3. Marco Belotti (ITA) 1'51''60
100 m dos:
1. Jérémy Stravius (FRA) 54''21
2. Mirco Di Tora (ITA) 55''54
3. Juan Miguel Rando Galvez (ESP) 56''37
800 m nage libre:
1. Anthony Pannier (FRA) 8'01''86
2. Damien Joly (FRA) 8'07''48
3. Benoît Debast (FRA) 8'11''94

200 m nage libre:
1. Camille Muffat (FRA) 1'57''55
2. Charlotte Bonnet (FRA) 1'58''86
3. Alice Mizzau (ITA) 1'59''36
1500 m nage libre:
1. Lotte Friis (DAN) 16'17''34
2. Julie Berthier (FRA) 17'19''67
3. Anais Desplanches (SUI) 17'26''52

Montpellier
50 m papillon
1. Frédérick Bousquet (FRA) 23''65
2. Florent Manaudou (FRA) 23''68
3. Rafael Munoz Perez (ESP) 23''91
...
6. Fabien Gilot (FRA) 25''23
7. William Meynard (FRA) 25''34
8. Camille Lacourt (FRA) 25''55
50 m brasse
1. Giacomo Perez Dortona (FRA) 28''04
2. Florent Manaudou (FRA) 28''64
3. Maxime Bussiere (FRA) 29''40
100 m nage libre
1. Jasper Aerents (BEL) 49''72
2. Emmanuel Vanluchene (BEL) 49''97
3. Grégory Mallet (FRA) 50''32
. William Meynard (FRA) 50''32
8. Fabien Gilot (FRA) 52''10
200 m papillon
1. Louis Croenen (BEL) 2'01''96
2. Marvin Maisonneuve (FRA) 2'05''15
3. Alexis Mellinas (FRA) 2'07''87

Avec C.Bl., à Nice