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Athlé - Championnat d'Europe (salle) : Vicaut en or sur 60m

Jimmy Vicaut est champion d'Europe en salle du 60m, s'imposant en 6''48 (MPM), devant le Britannique James Dasaolu (6''48) et l'Italien Michael Tumi (6''52), samedi à Göteborg. Emmanuel Biron a terminé huitième en 6''63.
Jimmy Vicaut est sur un nuage : il vient de remporter l'or mondial sur 60m, samedi, à Göteborg. (L'Equipe)







«Savoure ! Prends ton temps !» Guy Ontanon s’adresse à Jimmy Vicaut qui arrive en zone de presse, la tête dans les nuages, un drapeau tricolore sur les épaules et un sourire grand comme ça sur le visage. A vingt-et-un ans, le sprinter français vient de goûter à l’or international, champion d’Europe en salle du 60m, un titre qui s’accompagne de la meilleure performance mondiale de l’hiver (6’’48) et d’une note historique : c’est la première fois qu’un Français enlève cette discipline. «Je suis loin, là, lance Vicaut. Je ne sais pas ce que je ressens.» Finalement il s’y retrouve : «C’est magnifique, c’est parfait ! Je suis très content». Il n'oublie pas non plus Yves Niaré, le recordman de France du lancer du poids, décédé il y a trois mois dans un accident de la route.

«Je suis loin, là, je ne sais pas ce que je ressens»Mais Jimmy Vicaut a dû attendre un peu avant d’exploser de joie. Le Britannique James Dasaolu a réalisé le même temps que lui. C’est la photo-finish qui les a en fin de compte départagés. «Je bats l’Anglais, confie le jeune homme. Il m’avait battu en demi-finales. J’étais énervé à cause de ça. En finale, j’ai donné tout ce que j’avais. J’ai cassé sur la fin. Et je me suis dit : mais qu’est-ce qu’il s’est passé ?» Guy Ontanon, qui entraîne Vicaut depuis trois ans, apprécie lui aussi la performance de son poulain. «Il a toujours été dans l’ombre de Christophe Lemaitre, glisse-t-il. Mais, là, il a mangé son pain noir. Il construit quelque chose.»

Rendez-vous à Moscou


Vicaut était entré de plein fouet dans la saison en salle, en réalisant 6’’53. Il en est sorti de la même manière. Maintenant «c’est les vacances, lance-t-il toujours aussi enjoué. Ensuite il faudra travailler très dur pour Moscou (où auront lieu les championnats du monde cet été, ndlr). Ma saison est bonne. Je ne me suis pas blessé. Mais Moscou, c’est encore loin.»
Olivier PAQUEREAU, à Göteborg

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Rugby - Top 14 - 20e j. : Le Racing, c'est solide

Le Racing-Métro a conforté sa sixième place, synonyme de qualification pour la phase finale, en s'imposant samedi contre Grenoble (23-3). Les Franciliens reviennent à hauteur de Montpellier, battu par Castres (26-20).
Juan Imhoff a été un véritable poison pour la défense de Grenoble samedi 2 mars 2013. (L'Equipe)







Qui arrêtera le Racing-Métro ? «Ridicules» fin novembre selon les mots d’Antoine Battut, le capitaine, les Franciliens ont changé de visage depuis et ont remporté samedi contre Grenoble (23-3) une septième victoire d'affilée en Top 14. Une série qui permet aux Franciliens de prendre une option sur la phase finale, puisqu’ils sont revenus à hauteur de points de Montpellier, le cinquième, et ont deux points d’avance sur Perpignan, le sixième, qui a gagné à Mont-de-Marsan (31-17). Grosse conquête, grosse défense, les basiques utilisés par les Racingmen ont été une nouvelle fois d’une efficacité redoutable, Grenoble attendant la 47ème minute pour marquer ses trois seuls points de la partie sur une pénalité de Blair Stewart.

Juan Imhoff, lui, s’était déjà offert un doublé. L’ailier argentin a marqué son premier essai au terme d’une belle action collective (10e), avant de profiter d’une percée de Chavancy sur le côté gauche pour aplatir entre les poteaux (43e). Autre Argentin en forme, Juan Martin Hernandez a souvent mis au supplice la défense iséroise, mais il a fait quelques fautes de main, notamment sur une passe de Bobo alors que les Grenoblois étaient dépassés (53e). Dommage, car les Racingmen auraient pu attraper le bonus offensif sur cette action et passer devant Montpellier…

Castres retourne Montpellier


Les Montpelliérains ont réalisé un début de match parfait contre les Castrais, mais ils n'ont pas résisté au retour des coéquipiers de Rory Kockott (26-20). Ils menaient pourtant de quatorze points après 27 minutes (20-6), grâce aux essais de l'ailier Yohann Artru (5e) et du talonneur Agustin Creevy (27e), et aux pénalités de Paillaugue (11e, 16e). Les Castrais sont revenus dans le match avant la mi-temps. Brice Mach a inscrit un essai, transformé par Kockott (36e), avant que le demi de mêlée castrais ne marque une pénalité (40e). Castres a ensuite pris l'avantage grâce à un essai de Marc Andreu (47e), avant que Kockott ne donne six points d’avance aux Castrais (59e), ce qui leur a permis de consolider leur quatrième place.
A.D.

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Rugby - Top 14 - 20e j. : Paris prend la marée

Le Stade Français n'a pas résisté à la puissance de Clermont (10-37) et a vécu une après-midi cauchemardesque. Les Auvergnats prennent provisoirement la tête du classement.
Lee Byrne, balle en main, est trop rapide pour la défense parisienne. (02/03/13) (L'Equipe)







Il n'y a pas eu photo dans ce match de gala au Stade de France entre Parisiens et Clermontois. Les coéquipiers de Morgan Parra, auteurs d'une entame parfaite, ont tué d'entrée tout suspense. Sur la première attaque auvergnate, Byrne, intercalé, décalait Rougerie pour le premier essai du match (2e). Parra transformait et Paris était déjà condamnée à une course poursuite, perdue d'avance. Parra, à la manoeuvre, gérait impeccablement le jeu et sur une attaque au large, Cudmore, en position de trois quart centre, doublait la mise (13e). menant 17-0 après un quart d'heure de jeu, Clermont déroulait son jeu et inscrivait son troisième essai, synonyme de bonus offensif, avant la demi heure, sur un décalage de Rougerie pour Sivivatu qui, d'une magistrale feinte de passe, s'ouvrait le chemin de l'en-but parisien (27e).

« Quand Clermont est devant, on voit ce que ça donne. Aujourd'hui, on n'est pas à leur niveau. On en est loin... ». Pierre Rabadan (Stade Français) au micro de Canal +.A la mi-temps, Clermont avait le gain du match dans la poche (24-3). Il le préservera jusqu'au coup de sifflet final, malgré une réaction d'orgueil parisienne par le revenant argentin Rodriguez Gurruchaga (72e) à la conclusion d'un temps fort de son équipe (30-10). Clermont se voyait privé d'un bonus offensif qu'il avait contrôlé parfaitement jusque là. La réaction auvergnate n'était pas longue à venir et sur un coup franc rapidement joué par Senio, Napoleoni Nalaga faisait son petit récital dans la défense parisienne qui explosait (76e), libérant au Fidjien le chemin de son dixième essai personnel en Top 14 cette saison, celui du point de bonus offensif retrouvé pour son équipe (37-10), qui prend provisoirement la tête du classement avant le choc Toulon-Toulouse de ce samedi soir à Mayol.
B.L.

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Biathlon - CM (Hommes) : Fourcade, bien sûr

Martin Fourcade a survolé samedi la poursuite d'Oslo, laissant à près d'une demi-seconde le Norvégien Tarjei Boe pour glaner sa sixième victoire de la saison. Il gagne le globe de la spécialité.
Martin Fourcade a remporté le sprint d'Oslo-Holmenkollen le 2 mars 2013. (L'Equipe)







Il n'y a pas eu de suspense concernant la victoire de la poursuite d'Oslo-Holmenkollen. Martin Fourcade, battu d'un dixième la veille sur le sprint, a survolé les 12,5 km, samedi, s'octroyant même le luxe de savourer son dernier tour, saluant le public norvégien. «C'était cool car je n'avais aucun doute cette fois en franchissant la ligne d'arrivée», s'est réjouit le Catalan en conférence de presse, après avoir «offert mes skis français au roi de Norvège» auquel il avait été présenté. Fourcade, auteur d'un 18/20 au tir, a relégué le Norvégien Tarjei Boe (3 pioches) à 27"7, et le Russe Alexandr Loginov (3) à 55"4.

C'est la 20e victoire du Français en Coupe du monde, la 6e cette saison. Il s'est assuré le petit globe de la poursuite et pris une très belle option sur un deuxième Grand Globe de rang avec plus de 200 points d'avance sur le rival norvégien Emil Hegle Svendsen, absent pour maladie. A 24 ans, il pourrait être le premier à porter le maillot jaune d'un bout à l'autre de la saison. Voire réussir un grand chelem de globes pour rejoindre dans l'histoire son illustre prédécesseur Raphael Poirée (2004). Son frère aîné Simon (5 pioches) a terminé à la 9e place, à 1'35"9.
Avec AFP

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L'argent vient récompenser les efforts de Cologna

03.03.2013 14:47 mise à jour à 17:44
Cologna obtient un magnifique flocon d'argent sur la distance reine. [PETER KLAUNZER - Keystone]


Dario Cologna a décroché une très belle médaille d'argent aux Mondiaux de Val di Fiemme lors du 50 km en style classique. Le Grison n'a rien pu faire face à Johan Olsson qui a réalisé une incroyable performance. Le Suédois s'est imposé en solitaire avec 12 secondes d'avance sur Cologna.
Dario Cologna a fini ses Mondiaux en beauté à Val di Fiemme, conquérant de haute lutte cette médaille d'argent. Derrière le Suédois Johan Olsson, vainqueur au terme d'un cavalier seul, il a été l'homme le plus actif tout au long de la course. "Johan mérite sa victoire, il était le plus fort aujourd'hui", a admis Cologna.
Johan Olsson a réussi une course qui restera dans les annales. [SRDJAN SUKI - Keystone]Une chute qui prive Cologna de l'or ?

Que se serait-il passé si Cologna n'avait pas chuté, autour du 20e km? Il avait pris le large à ce moment-là en compagnie d'Olsson, les deux hommes comptant alors une vingtaine de secondes d'avance sur le peloton. Le Grison est tombé dans un virage en descente, alors qu'il luttait pour rester au contact du Suédois, qui menait un train d'enfer.
Le temps de reprendre ses esprits et de se relever, il était rattrapé par le groupe de chasse. Cologna s'est ensuite refait une santé en restant légèrement en retrait, caché, au sein de ce peloton, pendant qu'Olsson menait toujours un grand train.
Une attaque qui met Northug hors course

Mais sur les 15 derniers kilomètres, l'athlète du Val Müstair a remis le nez à la fenêtre pour essorer le peloton de chasse, qui s'est progressivement effilé. Ce fut notamment fatal au double tenant du titre, le Norvégien Petter Northug, qui a fini 21e à 2 minutes.
Dans les 4 derniers kilomètres, Cologna a trouvé les ressources pour lâcher les Russes et le Norvégien Eldar Roenning, remportant la médaille d'argent, à 12''9 d'Olsson, le bronze revenant au Kazakh Alexeï Poltoranin, à 16''8. Olsson aura réussi le superbe exploit d'effectuer 40 km en tête, en solitaire, à l'exception des 7 km où il a été accompagné de Cologna.
Cologna a effectué une fin d'épreuve très solide. [Armando Trovati - Keystone]"Je suis très satisfait de cette deuxième médaille"

Le Grison s'est réjoui de sa médaille d'argent à l'heure de l'interview et ne nourrissait aucun regret, malgré sa chute:
"Au moment de ma chute, l'écart avec les poursuivants était faible, et je ne crois pas qu'ils nous auraient laissé partir comme ça, car ils auraient eu trop de respect (pour laisser filer deux ténors). Mais quand j'ai été repris, le tempo du peloton a immédiatement ralenti et Johan a pu en profiter. Finalement, je pense que c'était mieux pour moi de me retrouver dans le groupe. J'ai pu finir très fort et je suis très satisfait de cette deuxième médaille."
Cologna s'est dit en outre "déçu" de l'échec de la candidature de St-Moritz pour les JO de 2022. "Cela aurait été une chance pour le sport".
Dario Cologna peut maintenant s'attacher à la conquête d'un quatrième gros globe de cristal en Coupe du monde - il est en tête du général à trois semaines du terme - l'esprit serein.
si/scho :am oureux:

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Servette fait douter Bâle mais finit par s'incliner

03.03.2013 15:48 mise à jour à 18:04
Aleksandar Dragovic inscrit le deuxième but pour Bâle à la 63e minute. [Marc Schumacher - Keystone]


Bâle s'est imposé difficilement 2-1 à Genève contre Servette au cours de la 22e journée de Super League. Les joueurs de Murat Yakin maintiennent ainsi la pression sur GC qui a dû se contenter d'un 0-0 à Lausanne. A Berne, Saint-Gall a perdu 2-0 face aux Young Boys.
L'homme du match a sans conteste été Aleksandar Dragovic, auteur des deux buts rhénans et expulsé dans la foulée pour un des dérapages dont il a le secret. Car, en guise de célébration de sa seconde réussite, à la 63e à la réception d'un corner d'Alexander Frei, l'Autrichien s'est fendu d'un incompréhensible bras d'honneur. Deuxième avertissement et retour aux vestiaires pour le défenseur!
Dragovic a montré qu'il était capable du meilleur comme du pire. [Marc Schumacher - Keystone]Un petit peu dominé sans que cela ne soit flagrant non plus, Servette a concédé l'ouverture du score juste avant la demi-heure de jeu. Stocker a abusé Pasche pour servir Dragovic dans les six mètres et le défenseur autrichien n'a laissé aucune chance à Barroca. Mais les Grenat ont réussi à recoller à la marque dans le temps additionnel de la première période, sur un centre de Diallo repris victorieusement de la tête par Karanovic, qui n'avait marqué qu'une fois cette saison, le... 5 août contre YB sur penalty (4e journée).
Kossoko voit aussi rouge

Servette n'a lui non plus pas terminé le match à onze, la faute à Omar Kossoko qui, comme Dragovic, a reçu deux cartons jaunes, le deuxième deux minutes avant le 2-1 bâlois. Le SFC a donc perdu un point par rapport à Lucerne - qui a fait match nul 0-0 la veille contre Thoune -, à qui il concède désormais cinq longueurs.
Match de petite cuvée à Berne

Jocelyn Roux et ses coéquipiers de Lausanne récoltent un précieux point face au leader. [Pascal Muller - Keystone]A Berne, le spectacle s'est longtemps avéré être bien maigre entre les Young Boys et St-Gall. Disputée parfois dans un silence de cathédrale, la rencontre a souri aux joueurs de la capitale, qui ont passé l'épaule grâce à Frey (55e) et Nuzzolo (magnifique volée à la 78e).
Un bon point pour le LS

Lausanne a réalisé sa prestation la plus aboutie depuis le début de l'année face à GC. Hélas pour les Vaudois, cela n'a rapporté qu'un petit point (0-0). Les hommes de Roussey ont présenté un visage séduisant, se procurant les plus grosses occasions de but. Le leader, qui ne compte du coup plus que 2 points d'avance sur Bâle, peut s'estimer heureux de ce résultat nul. Sa performance à la Pontaise a été assez décevante.

Font chier Servette maintenant Bâle est à 1 point de C et là j'ai un pari con(séquent)

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Aksel Lund Svindal enfin couronné dans sa patrie

03.03.2013 12:03 mise à jour à 18:20
Grâce à sa victoire du jour, Svindal revient au contact de Marcel Hirscher dans la course au globe du Général. [Christopher Kelemen - Keystone]


Aksel Lund Svindal s'est imposé pour la première fois dans une épreuve de Coupe du monde à Kvitfjell. Le géant d'Oslo a livré une véritable démonstration lors du super-G pour s'assurer définitivement le globe de la spécialité. Le meilleur représentant suisse prend la 14e place avec Didier Défago.
Svindal a dû attendre son huitième podium dans son pays pour monter sur la plus haute marche. Dauphin samedi du Français Adrien Théaux en descente, le champion scandinave n'a laissé personne lui voler la vedette dimanche. Malgré un déséquilibre dans les derniers hectomètres, il a raflé la mise avec brio en reléguant l'Autrichien Georg Streitberger (2e à 0''52) et l'Italien Werner Heel (3e à 0''57) au rang de faire-valoir.
Un bonheur ne venant jamais seul, Svindal s'est assuré devant son public du globe du super-G. Vainqueur pour la quatrième fois de ce trophée (après 2006, 2009 et 2012), il ne peut plus être rejoint au classement de la discipline alors qu'il ne reste qu'une course au programme. Il faut dire qu'il est quasiment intouchable cet hiver dans sa discipline de coeur: cinq épreuves, quatre victoires et une 2e place.
Kjetil Andre Aamodt égalé

Pour la 21e fois victorieux en Coupe du monde - ce qui lui permet d'égaler le record de Norvège de Kjetil Andre Aamodt -, Svindal a aussi fait une excellente opération au classement général. Le temps d'un week-end, il est revenu à 29 points de l'Autrichien Marcel Hirscher. De quoi relancer le suspense en cette fin de saison.
Patrick Küng sera le seul skieur suisse aligné en super-G lors des finales. [CORNELIUS POPPE - Keystone]Côté suisse, Didier Défago a été le meilleur du jour avec une 14e place. Le Valaisan aurait toutefois pu prétendre à mieux. Hormis un gros écart à la mi-course, il a livré une prestation correcte. Ce petit couac a été d'autant plus regrettable qu'il a empêché le coureur de Morgins d'intégrer le top 25 en Coupe du monde de super-G, qualificatif pour les finales de Lenzerheide.
Küng valide in extremis son ticket pour les finales

Seul Patrick Küng disputera ces finales en super-G. Malgré une course ratée dimanche (hors du top-20), le Glaronais a pu conserver de justesse sa place dans le top-25. Comme Défago, Silvan Zurbriggen et Carlo Janka ne seront pas alignés en vitesse à Lenzerheide.
Janka dit stop pour la fin de saison

Carlo Janka ne participera pas le week-end prochain au géant de Kranjska Gora (Sln). Le Grison met ainsi un terme prématuré à sa saison puisqu'il n'était pas qualifié pour les finales de la Coupe du monde à Lenzerheide.
"Je ne me sens pas au mieux physiquement pour disputer une autre course en Coupe du monde, a expliqué Janka, via un communiqué de Swiss-Ski. Dans les prochaines semaines, je vais me soumettre à des examens. Il est important pour moi d'écouter les signaux de mon corps. Ensuite, il sera temps d'analyser le déroulement de la saison et de tirer les bonnes conclusions."
Janka est monté à une reprise sur un podium de la Coupe du monde avec sa troisième place dans le super-combiné de Wengen.
si/scho

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Fenninger skie sur une voie royale pour un 1er bouquet en super-G

03.03.2013 13:25 mise à jour à 16:36
Fenninger s'offre la 3e victoire de sa carrière sur le circuit de la Coupe du monde. [STEPHAN JANSEN - Keystone]


Anna Fenninger a remporté le super-G de Garmisch. L'Autrichienne de 23 ans a devancé toutes les favorites pour s'offrir un premier succès dans la discipline. Lara Gut termine meilleure Suissesse en obtenant le 7e rang alors que Fabienne Suter finit à la 9e place.
Mission ratée pour les Suissesses à Garmisch. Alors qu'elles visaient le podium en Bavière, elles ont dû se contenter des places d'honneur.
Déjà 4e samedi en descente, la Tessinoise a prouvé une nouvelle fois qu'elle faisait partie de l'élite en vitesse. Dimanche, la fille de Comano a malheureusement tout perdu dans les dernières courbes. Alors qu'elle tutoyait les meilleures, elle s'est montrée trop gourmande en choisissant des trajectoires osées.
Le bilan des courses de Garmisch est mitigé pour Gut. [Thomas Bachun - Keystone]"Il faut absolument que j'arrive à livrer une course propre de la première à la dernière porte. Si j'y parviens, je pourrai peut-être remonter sur le podium d'ici la fin de l'hiver", a précisé Lara Gut.
De son côté, Anna Fenninger a glané le troisième succès dans sa carrière, le premier en super-G. Elle a, surtout, commis un crime de lèse-majesté en évinçant Maria Höfl-Riesch, qui pensait bien tenir la victoire dans sa ville de Garmisch.
Un week-end qui n'a pas répondu aux attentes

Derrière Lara Gut, la Suisse a décroché un autre top-10 grâce à Fabienne Suter (9e). Même si elle n'a pas skié à son meilleur niveau, la Schwytzoise a montré une belle réaction, elle qui avait inexistante depuis vendredi à Garmisch (25e et 31e).
Les Suissesses quittent toutefois la Bavière sur un sentiment d'échec. Et notamment leur entraîneur Hans Flatscher, lui qui avait affirmé qu'il voulait au moins un podium durant ces trois jours de course.
Un duel Maze-Mancuso pour le petit globe

La performance d'Anna Fenninger a aussi éjecté Tina Maze du podium, un événement rare cet hiver. La Slovène (4e dimanche) a toutefois conservé la tête en Coupe du monde du super-G, où seule l'Américaine Julia Mancuso (3e) peut encore la menacer (à 55 points).
Maze reçoit des menaces de mort

Tina Maze a reçu des menaces de mort à Garmisch. "Ce qui m'arrive est vraiment horrible, mais je suppose que ça fait partie du jeu. Je ne trouve pas les mots pour dire ce que je ressens", a-t-elle dit.
Les menaces anonymes ont été adressées au ski-club de Garmisch et la Slovène a été placée sous la protection de gardes du corps. "C'est une honte que des choses comme ça arrivent", a commenté le président du comité organisateur, Peter Fischer.
si/scho

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Rafael Nadal redevient un ogre

03.03.2013 09:42 mise à jour à 11:43
Nadal a revêtu le sombrero de circonstance lors de la remise du trophée. [José Mendez - Keystone]


Rafael Nadal (ATP 5) est bel et bien revenu à son niveau d'ogre de la terre battue. L'Espagnol a dévoré 6-0 6-2 en seulement 1h06 son compatriote David Ferrer (ATP 4) pour remporter le tournoi ATP d'Acapulco (Mexique).
Lors de cette finale, le Majorquin a livré son match le plus convaincant depuis son retour sur les courts début février, après sept mois d'absence pour soigner une blessure au genou gauche. "Je crois que c'est un de mes meilleurs matches depuis longtemps", a-t-il reconnu, très ému en recevant son trophée. "J'ai vécu des moments très difficiles ces derniers mois, mais je suis très heureux maintenant", a-t-il ajouté.
Ferrer inexistant

Ferrer, qui a fait son entrée dans le top-4 mondial pendant la blessure de Nadal, n'a quasiment pas existé en finale, perdant notamment les huit premiers jeux de la rencontre. Triple tenant du titre à Acapulco, le Valencien a été réduit à un rôle de figurant jusqu'au troisième jeu de la seconde manche, où, plus agressif il a enfin pu gagner son service. Mais Nadal n'a pas sourcillé et a empoché facilement le 52e titre de sa carrière, son 38e sur terre battue.
Depuis son "come-back", Nadal a désormais disputé trois tournois. Il a d'abord été finaliste à Vina del Mar (Chili), avant d'être sacré à Sao Paulo (Brésil) et Acapulco.
agences/tai

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Fribourg-Gottéron gagne avec peine, Genève-Servette battu

02.03.2013 22:34 mise à jour le 03.03.2013 à 10:43
Adrien Lauper laisse éclater sa joie après avoir inscrit le premier but fribourgeois. [SANDRO CAMPARDO - Keystone]


Départ réussi en playoff pour Fribourg-Gottéron, qui s'est imposé 4-2 contre Bienne. Mais tout n'a pas été facile pour les Dragons, qui ont vu les Seelandais revenir de 3-0 à 3-2 dans la seconde période. De son côté, Genève-Servette a connu une défaite indiscutable contre Berne (4-0).
Les Fribourgeois se sont finalement imposés mais ils sont passés près de subir l'égalisation au cours d'une deuxième période largement dominée par les Seelandais (20 tirs à 5!).
Heureusement pour eux, les hommes de Hans Kossmann avaient pris un bon départ au cours de la première période. Lauper, revenu de Bienne quelques semaines auparavant, a ouvert le score sur un bon service de Dubé et une glissade du futur Fribourgeois Huguenin (7e).
Gamache libère Fribourg

Vauclair a doublé la mise (15e) avant que l'attaquant canadien de Bienne, Micflikier se blesse assez sérieusement à la cheville. La chance de Fribourg au cours du deuxième tiers-temps est d'avoir pu marquer sur un tir puissant de Heins au plus fort de la pression seelandaise.
Peu après le 3-0, Pouliot à 5 contre 4 et Peter ont ramené Bienne à une longueur. C'est finalement Gamache d'un impressionnant tir du poignet qui a trompé un excellent Reto Berra pour le but de la délivrance (53e) sous les yeux du coach biennois, Kevin Schläpfer, qui avait finalement décidé de diriger son équipe à la bande.
Berne fait parler sa supériorité

Dure soirée pour Stephan et Genève-Servette. [Marcel Bieri - Keystone]Rien à redire sur le succès des Bernois. Ils ont été supérieurs aux Genevois dans tous les domaines. Bien sûr, ces derniers ont affiché une volonté de tous les instants mais cela n'était pas suffisant pour peser sur la cage de Bührer.
Les hommes de Chris McSorley ont tenu jusqu'à la mi-match avant que Byron Ritchie puisse ouvrir le score à la faveur d'un rebond favorable de la bande derrière la cage de Stephan (33e).
Ensuite, les Genevois ont réussi à accumuler trois pénalités en moins de 2 minutes! Deux pour dégagements du puck au-dessus des plexis dans leur propre zone (!) et une faute grossière de Carle sur Gardner. Une aubaine que les joueurs de la capitale n'ont pas laissé passer. Le Tchèque Bednar doublait la mise à 5 contre 3 à la 38e.
Les Genevois bénéficièrent à leur tour de situations de supériorité numérique. Mais ils se montrèrent incapables de les exploiter sans que cela ne soit une surprise vu leurs dernières sorties. McSorley tentait son va-tout à 5 contre 4 à 4 minutes du terme de la partie. Il sortait Stephan mais ce fut finalement Gardner qui a pu inscrire le 3-0 en contre dans le but vide (58e). Bednar scellait le score 48'' plus tard pour un sec 4-0.
Von Arx en grande forme

Devant près de 10'000 spectateurs, Davos a créé la surprise au Hallenstadion. Les hommes de Del Curto ont pris un avantage sur les Zurichois avec un Reto von Arx des grands soirs.Wieser et Bürgler peuvent célébrer la victoire de Davos. [Steffen Schmidt - Keystone]
Le parfum des play-off a motivé l'ancien joueur des Chicago Blackhawks. Il permettait à Bürgler d'ouvrir la marque au terme d'une action de manuel avec un une-deux (13e). Ensuite, Reto von Arx se muait en buteur pour le 2-1 (24e).
Les Lions égalisaient par l'intermédiaire de Bastl mais Dino Wieser donnait la victoires aux Davosiens à la 46e minute. Ainsi comme l'an dernier, c'est l'équipe qui évoluait à l'extérieur qui s'est imposé dans cette série.
Courte victoire de Zoug

Zoug et Lugano alignaient les deux meilleurs compteurs du Championnat avec Omark (Zoug) et Metropolit (Lugano). Mais cela n'a pas suffi pour provoquer une avalanche de buts.
Les Tessinois ont pris l'avantage grâce à Julien Vauclair (17e). Les Zougois sont revenus au score avant la fin de la première période par Suri avant que Fabian Lüthi n'inscrive le but de la victoire (38e).
si/jbla