Toutes New sportives autres que la moto

[Norton]

Gattuso rêve d'entraîner Milan

Football

—
Gennaro Gattuso a fait part aux médias italiens de son désir de coacher un jour le Milan AC.
Mis à jour à 16h01 26 Commentaires

• Imprimer

Image: Keystone
Après la lourde défaite du FC Sion vendredi en match amical face au Milan AC à San Siro (0-6), Gennaro Gattuso s'est confié à la Gazzetta dello Sport. «Si je reviens, ça voudra dire que j'ai fait du bon travail, mais à l'heure actuelle, c'est utopique de penser que je peux entraîner le Milan. Ce serait hypocrite de dire que cela ne me plairait pas, même s'il me reste beaucoup de chemin à faire.»
Gattuso a également révélé que Silvio Berlusconi l'avait contacté: «Pas pour entraîner, pour autre chose, car je ne suis pas encore prêt pour m'occuper d'un club comme le Milan, où il faut une sacrée expérience.»

[Norton]

Beckham se vautre

Football

—
David Beckham a beau être parfait, il lui arrive aussi de faire des bourdes. Taper dans un ballon avec des mocassins aux pieds, c'est pas évident.
Mis à jour à 15h36 1 Commentaire

• Imprimer

1/7 Image: AFP




Lors d'une tournée en Chine, David Beckham a voulu faire le malin devant des footballeurs en herbe. Le Spice Boy avait sans doute oublié qu'il n'avait pas de crampons aux pieds.
Plus de peur que de mal. Fidèle à lui-même, Beckham a pris toute cette affaire avec le sourire.

[Norton]

Florian Conz: «C'est encore très loin d'être terminé»

Hockey sur glace

—
Alors que Lausanne HC a fait le break dans la finale de LNB, son capitaine, Florian Conz, calme le jeu. Le Jurassien de Malley n'a pas oublié que l'an dernier, le LHC menait aussi 2-0 contre Langenthal avant de flancher.
Interview: Christian Maillard.

• Imprimer

Image: Keystone
Florian Conz, Lausanne HC monte en puissance dans cette série et mène, depuis vendredi soir, 2 à 0 dans la finale de LNB. C'est plutôt bien parti...
Il est vrai qu'il était important de confirmer notre premier succès du Kleinholz et de remporter ce deuxième acte pour rester dans le rythme. On s'est fait un peu moins peur que mardi à Olten, même si tout n'a pas été parfait. On a malgré tout trouvé la solution pour gagner dans le temps réglementaire. Il y a encore des petites choses à régler. C'est très loin d'être terminé. Il faut encore continuer de monter d'un cran à chaque fois pour remporter d'autres victoires.
Le retour de blessure de Colby Genoway dans votre alignement a mis un peu plus de feu dans votre équipe. On se trompe?
Non. Colby fait vraiment du bien lorsqu'il est sur la glace. Non seulement il calme le jeu, mais il est capable quand il a le puck de réussir quelque chose de bien. C'est un plaisir de le retrouver dans l'équipe.
L'an dernier vous meniez déjà 2-0 contre Langenthal avant de perdre les quatre matches suivants. Pourquoi n'allez-vous pas connaître la même désillusion cette année?
On n'est jamais à l'abri de rien. Mais chaque année est différente. Pour l'instant c'est 2 à 0 et on est confiant. Mais on sait qu'il y a encore beaucoup de choses à améliorer pour être encore meilleurs. C'est sur ces petits détails qu'il faut continuer de travailler pour aller dans le bons sens. Il s'agira de bien récupérer avant d'aller chercher, en conquérant, ce 3e point dimanche à Olten. Mais il ne faudra pas oublier que les deux premier actes ont été serrés. Il s'agira de se montrer bien agressif et leur mettre d'emblée de la pression pour avoir une chance.
Sera-ce avec Christobal Huet dans la cage?
Franchement, je n'en ai aucune idée (il sourit). Maintenant, Christophe (Bays), qui l'a remplacé, a tiré son épingle du jeu. On savait qu'il serait capable de faire le boulot. Dès qu'on a appris que Cristo ne pourrait pas jouer, on n'a pas paniqué. Ce n'est pas une surprise pour nous qu'il nous sorte ces matches-là.

[Norton]

Vettel arrache la pole en Malaysie

Formule 1

—
L’Allemand Sebastian Vettel, triple champion du monde en titre, partira en pole position dimanche pour le Grand Prix de Malaisie, devant les Ferrari de Massa et Alonso.
Mis à jour à 10h18

• Imprimer

Image: Keystone
Formel 1: GP Australien

NameTeamZeit1.Kimi RaikkonenLotus1:30:03.2252.Fernando AlonsoFerrari+12.4003.Sebastian VettelRed Bull+22.3004.Felipe MassaFerrari+33.5005.Lewis HamiltonMercedes+45.5006.Mark WebberRed Bull+46.8007.Adrian SutilForce India+1:05.0008.Paul di RestaForce India+1:08.4009.Jenson ButtonMcLaren+1:21.60010.Romain GrosjeanLotus+1:22.70011.Sergio PerezMcLaren+1:23.30012.Jean-Eric VergneToro Rosso+1:23.80013.Esteban GutierrezSauber+ 1 Runde14.Valtteri BottasWilliams+ 1 Runde15.Jules BianchiMarussia+ 1 Runde16.Charles PicCaterham+ 2 Runden17.Max ChiltonMarussia+ 2 Runden18.Giedo van der GardeCaterham+ 2 Runden19.Daniel RicciardoToro Rosso+ 19 Runden20.Nico RosbergMercedes+ 32 Runden21.Pastor MaldonadoWilliams+ 34 Runden22.Nico HülkenbergSauber+ 58 RundenMehr...Weniger...Stand: 17.03.2013 14:30
Formel 1: WM-Stand Fahrer

NameTeamP1.Kimi RaikkonenLotus252.Fernando AlonsoFerrari183.Sebastian VettelRed Bull154.Felipe MassaFerrari125.Lewis HamiltonMercedes106.Mark WebberRed Bull87.Adrian SutilForce India68.Paul di RestaForce India49.Jenson ButtonMcLaren210.Romain GrosjeanLotus111.Nico RosbergMercedes012.Nico HülkenbergSauber013.Pastor MaldonadoWilliams014.Sergio PerezMcLaren015.Daniel RicciardoToro Rosso016.Jean-Eric VergneToro Rosso017.Jules BianchiMarussia018.Valtteri BottasWilliams019.Giedo van der GardeCaterham020.Charles PicCaterham021.Esteban GutierrezSauber022.Max ChiltonMarussia0Mehr...Weniger...



Sebastian Vettel est bien le maître des qualifications. Le pilote allemand a signé en Malaisie la 38e pole position de sa carrière au volant de sa Red Bull-Renault. Il s’élancera devant les Ferrari.
Vettel a établi le meilleur chrono en Q3 en 1’49’’674 lors d’une séance disputée sur une piste mouillée. La pluie s’est en effet mise à tomber sur le circuit de Sepang quelques minutes avant la fin de Q2, et les dix meilleurs ont dû chausser les pneus intermédiaires dans leur chasse à la pole position.
«C’était une séance intéressante, on a eu une approche différente des autres», a déclaré Vettel, très prudent pendant les deux premières parties de la séance (Q1, Q2) pour ne pas abîmer trop de pneus. Le triple champion du monde partagera la première ligne de départ avec Felipe Massa (Brésil), qui a devancé son leader Fernando Alonso.
L’Espagnol, qui disputera dimanche le 200e Grand Prix de sa carrière, s’élancera de la deuxième ligne. Il aura à ses côtés Lewis Hamilton (GB/Mercedes). En troisième ligne, on retrouvera Mark Webber (Aus/Red Bull-Renault) et Nico Rosberg (All/Mercedes). Vainqueur du premier Grand Prix en Australie, Kimi Raikkonen (Fin/Lotus-Renault) a signé le 7e chrono, comme à Melbourne... Il a cependant été rétrogradé en 10e position pour avoir gêné Rosberg.
Les deux pilotes Sauber n’ont pas réussi à se hisser en Q3. Nico Hülkenberg (All) s’élancera en 12e position, soit deux places de mieux que son coéquipier Esteban Gutierrez (Mex). La course s’annonce disputée et indécise, d’une part en raison de la forte usure des pneus sur ce circuit, et de l’autre à cause des perturbations météorologiques probables. Des averses tropicales sont en effet annoncées pour dimanche.

[Norton]

Eric Cantona: «Aujourd'hui, je ne vais plus au stade»

Football

—
L’ancien génie des pelouses était vendredi à Fribourg pour y présenter le documentaire «Les Rebelles du Foot». Fidèle à lui-même, il évoque son rapport au ballon et son prochain rôle dans un western. Interview.
Interview: Simon Meier. Mis à jour à 10h00 1 Commentaire

• Imprimer

Les projets fourmillent dans la tête d'Eric Cantona.
Image: Keystone
The King Eric débarque, en compagnie des deux co-réalisateurs Gilles Perez et Gilles Rof. Une poignée de journalistes attend à la table, la conversation peut débuter...
Contrairement aux joueurs dont l’histoire est évoquée dans «Les Rebelles du Foot», vous n’avez jamais eu de guerre à stopper. Avez-vous tenu, d’une manière ou d’une autre, un rôle «politique» durant votre carrière sportive?
Ouais mais là, ces gens ont vécu des dictatures, des guerres civiles, tout ce que vous voulez quoi... Moi, je n’ai jamais été dans cette situation-là. Je suis là-dedans juste pour faire le lien, mettre en lumière ce qu’eux ont fait. Moi, je n’ai jamais eu l’occasion de faire quoi que ce soit. Alors j’ai des valeurs, un discours bien sûr... J’ai envie de croire que moi aussi j’aurais pu réagir comme ça dans une telle situation. Mais quoi que j’aie fait ou dit à certains moments, cela n’a absolument rien à voir par rapport à l’engagement de ces gens-là, au péril de leur vie. Eux, ils ont prix des vrais risques, pour eux et pour les membres de leur famille. Donc ça me gêne presque un peu d’être comparé. Ce que j’aime, c’est que ces gens-là redonnent leurs lettres de noblesse au mot «rebelle». Là, ce sont de vraies rébellions, au sens noble du terme. Parce que je trouve que ce mot a perdu de son sens. Il suffit d’aller dans une émission de télé-réalité, avec une petite mèche de côté, bien arrangée avec le gel et puis deux-trois tatouages en plus, et puis tout le monde parle de rebelle. Là, ce sont des vrais gens, engagés, qui ont pris des vrais risques. Nous, on a la chance de vivre dans des pays où, tout ce qu’on peut faire, c’est dire ce qu’on pense du monde qui nous entoure. Il y a des problèmes aussi, hein, c’est clair. Mais rien à voir avec ces destins-là.
Le monde du foot a-t-il réagi à ce documentaire?
Pas à ce que je sache, en tout cas. Mais le peu de gens qui l’ont vu ont été très touchés par ce qui s’y raconte et par le courage que certains ont eu. Je n’ai pas eu beaucoup de réactions du monde du foot mais par contre, j’ai vu beaucoup de gens pleurer pendant le film. Je les ai entendus pleurer. Je les ai sentis pleurer. Ce qu’on trouve important là-dedans, c’est qu’à travers des moments de vie, on raconte des périodes de l’Histoire. Pour leur mémoire, ainsi que celle des leurs, de leur pays, c’est quelque chose d’important. Pour les jeunes d’aujourd’hui aussi, c’est important qu’ils connaissent ça. C’est bien de leur montrer que ça a existé, qu’ils sachent que c’est possible de s’engager comme ça, avec un vrai courage. Aujourd’hui, je trouve qu’on cherche trop facilement des excuses à tout. Ce n’est même plus un manque de courage, c’est qu’on tombe tout de suite dans l’excuse. Les gens se disent «écoute, voilà, c’est le système, c’est comme ça...» Les médias disent un truc et on accepte trop facilement certaines injustices, on leur trouve des excuses et on se complaît là-dedans. Mais les jeunes, il faut qu’ils sachent, quoi. Si on a des exemples à donner, c’est ce genre de gens. Enfin, il me semble.
Allez-vous encore au stade aujourd’hui?
Non, je ne vais plus.
Pourquoi?
Je n’y vais plus parce que quand j’ai arrêté le football, j’ai voulu couper complètement. Je ne voulais pas avoir cette attirance, comme ça... Le football c’est très intense, avec les doses d’adrénaline qu’on prend, c’est une forme de drogue quoi. Comme un drogué qui veut décrocher, il vaut mieux aller loin de ses dealers.
Donc vous n’allez plus jamais au stade, de peur de replonger?
Nooon, quand même. A une époque, j’ai vraiment coupé, quand je venais d’arrêter - j’ai arrêté jeune. Celui qui arrête à 36 ou 37 ans, quand son corps ne suit plus, même s’il a envie de revenir, il ne peut plus. Mais moi j’ai arrêté à 30 ans. Donc j’aurais pu revenir. Mais je ne voulais pas. Si c’était juste regarder les matches et puis se dire qu’on pourrait aussi les jouer, non. J’avais pris une décision et je voulais m’y tenir. Et avec le temps... Aujourd’hui, au stade, j’y vais pas...
Pour tourner les épisodes de vos documentaires «Looking For...», quand même...
Ouais mais ça, c’est le travail - enfin c’est une passion aussi. Mais on raconte quelque chose. Juste regarder un match... Ouais, si je tombe sur un qui m’intéresse, je vais le regarder, je ne le fuis pas non plus. Mais je regarde peut-être 3% des matches qui sont diffusés, ceux qui m’intéressent.
Ceux du Barça, peut-être?
Oui le Barça fait partie des équipes qui m’intéressent, Manchester évidemment. Je suis les résultats, mais je ne vois de loin pas tout. Le Real, aussi, parce qu’il y a un entraîneur comme Mourinho, parce que c’est quelqu’un. Ce n’est pas le jeu que j’aurais envie de développer mais c’est une personnalité, quelqu’un de très intelligent, avec un charisme incroyable, une façon de diriger très particulière... Il dit «l’entraîneur doit être un acteur», et j’y crois. Ce qui est important, ce n’est pas d’exprimer ses émotions quand on est entouré de joueurs. C’est de faire ce qu’ils ont besoin de voir et dire ce qu’ils ont besoin d’entendre. Donc si l’entraîneur rentre frustré dans son vestiaire et qu’il a envie d’envoyer les tasses de thé, machin, est-ce que c’est bon ou pas bon pour les joueurs? Mourinho gère ça parfaitement. C’est aussi quelqu’un qui se met en danger. Il attire l’attention sur lui, pas seulement par ego. Je pense qu’il le fait sciemment, il prend toute la pression sur lui pour permettre à ses joueurs d’évoluer sans pression. Au Real, on parle de Mourinho, alors qu’il y a des champions du monde. J’admire beaucoup la façon qu’il a de gérer un groupe de ce niveau.
Les deux co-réalisateurs du film, Gilles Perez et Gilles Rof, ont évoqué dans la conversation leur amour de base pour le jeu, le plaisir qu’ils ont à donner l’accolade à quelqu’un qu’ils ne connaissent pas après un but. Ça vous parle?
J’ai déjà connu ça, hein... J’allais au stade quand j’étais gamin.
Ça ne vous manque pas?
Non, parce qu’après, je l’ai vécu de l’intérieur. Quand on est gamin, on rêve d’être à la place des autres. Et puis un jour on est à la place des autres, donc après on ne retourne pas dans la position de celui qui rêve d’être à la place des autres. Ceci dit, il m’arrive de sauter de joie ou d’être très peiné après certains matches, ouais.
L’adrénaline du foot, la retrouvez-vous au cinéma? Quand on est dirigé par Ken Loach et qu’il dit «moteur!», cela équivaut-il au début d’un match?
Oui, j’ai eu envie de ça, de retrouver un truc... Mais non, ça ne veut pas dire que j’ai fait acteur pour retrouver l’adrénaline du football. C’est juste que ma vie, c’est un jeu. Le football, c’est un jeu, le cinéma c’est un jeu, le théâtre aussi... C’est un moyen de s’exprimer. Je suis en recherche de tout ça et voilà, c’est tout.
Vous avez maintenant passé plus d’années dans le rôle d’acteur que dans celui de joueur pro. Etes-vous plus heureux aujourd’hui?
Non. J’étais très heureux quand je jouais au football et je suis très heureux aujourd’hui. C’est juste la vie qui continue. Quand on arrête le football, c’est une façon d’assister à sa propre mort - à un moment donné, on croit ça en tous les cas. Mais j’avais envie de croire à autre chose. Pendant ma carrière déjà, j’étais passionné par d’autres choses. En fait, je suis passionné par le fait de trouver le moyen de m’exprimer. Quand on arrête le foot, c’est aussi sa propre mort dans l’imaginaire des autres. On quitte un milieu très médiatisé, avec des images très fortes. Ça prend du temps pour que les gens oublient ce que vous avez été et acceptent ce que vous êtes en train de devenir.
Vos différents reportages à Istanbul, Manchester ou Buenos Aires rappellent à quel point le foot peut compter dans la vie des gens. En étiez-vous conscient lorsque vous jouiez?
Je pense avoir la chance d’avoir été conscient de ça. Parce que ça permet d’avoir une relation particulière aux fans, d’être simplement un des leurs. C’est pour ça que je refuse le truc de l’exemple. On est tous les mêmes et chacun son rôle. Il faut partager quelque chose, comme dans un film, un orchestre, avec chacun sa partition. Donc j’avais conscience de ça et je crois avoir été quelqu’un d’accessible pour les fans. Quelqu’un de respectueux, très flatté aussi... Parce que la plupart des gens qui refusent les sollicitations sont les premiers qui vont se suicider quand on ne leur demandera plus rien. J’ai toujours eu conscience de ça. Et puis j’ai toujours eu la chance que les gens soient très respectueux avec moi. Très polis, très gentils. En même temps, il faut savoir que tout ça n’est pas éternel, quitte à amplifier le truc et à se dire qu’on retombe complètement dans l’anonymat - pour que ça reste une bonne surprise après. Je trouve qu’il y a des joueurs qu’on devrait préparer davantage à ça. Ce qui est vrai pendant dix ans ne va pas forcément durer toute une vie. Moi, je reste au contact des gens. Mais ceux qui ne font plus rien, c’est très dur, surtout avec le côté physiologique, le manque d’injection d’adrénaline, le shoot qu’on prend quand on prépare un match...
Quels sont vos projets d’avenir?
Là on va continuer les documentaires «Looking For...», on part la semaine prochaine à Athènes - ce sera la sixième ville. En octobre on ira au Brésil pour un long-métrage. Et puis moi je pars en avril pour faire un western.
Où?
On tourne en Afrique du Sud. C’est un très beau film, une très belle histoire.
Vous êtes dans quel rôle?
A votre avis? Ben il n’y avait pas beaucoup de gentils à l’époque... C’est Lars Van Trier qui produit. C’est mon premier western et ça c’est vraiment le truc: jouer, j’ai toujours dit, c’est être comme quand on était gamin. Gamin, on s’imagine plein d’histoires, plein de trucs, on se met toujours dans la peau de tout le monde, tout le temps. Comme quand on s’amuse, quoi...
Vous allez devoir monter à cheval...
J’ai déjà fait du cheval. J’avais un cheval andalou, quand je jouais, et je le montais. C’était interdit le cheval, comme tous les sports à risques: le delta-plane, le parachute ascensionnel, le ski... Moi j’ai tout fait. En fait, c’est pas que c’était interdit, mais on n’était pas remboursé par les assurances en cas d’accident - ils avaient raison, hein... Bon, pour le ski, il ne faut pas mettre de lunettes pour ne pas revenir avec la marque du bronzage.

[Norton]

Messi met l'Argentine sur les rails du succès

23.03.2013 11:43 mise à jour à 16:29
Les Argentins ont fait le spectacle pour le plus grand plaisir des 60'000 spectateurs du Stade Monumental. [Victor R. Caivano - Keystone]


L'Argentine a facilement dominé le Venezuela 3-0 grâce à un Lionel Messi des grands soirs, vendredi à Buenos Aires dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde.
L'attaquant du FC Barcelone s'est fait l'auteur d'un penalty et de deux passes décisives pour Gonzalo Higuain. Grâce à ce duo, l'Argentine consolide donc sa place de leader de la zone Amsud avec 23 points, devant la Colombie (19) et l'Equateur (17), qui comptent un match de moins.
L'Albiceleste au-dessus du lot

Privée de Di Maria (suspendu), Aguero (blessé) et Tevez (non retenu), la sélection argentine a eu la maîtrise du jeu tout au long de la rencontre. Lavezzi aurait pu ouvrir la marque d'un tir à bout portant stoppé par le gardien Hernandez (14e). L'Albiceleste trouvait la faille à la 31e minute: Montilla servait Messi, qui remettait pour Higuain. L'avant-centre du Real Madrid crucifiait alors le gardien Hernandez. Le Monumental de Buenos Aires chavirait et scandait "Pipa, Pipa", le surnom d'Higuain.
L'Argentine doublait la mise dans les arrêts de jeu de la première période. Pressé par Messi, le défenseur vénézuélien Cichero touchait le ballon du bras dans la surface. Le patron de l'équipe argentine se chargeait du penalty: puissant, sous la barre, imparable. Les Argentins scellaient le score avant l'heure de jeu. Messi s'engouffrait dans la défense adverse et adressait en profondeur une passe du gauche millimétrée pour Higuain, qui trouvait la faille du pied droit (58e).
L'Uruguay fait du surplace

La Colombie a également frappé fort vendredi, écrasant la Bolivie (prochain adversaire de l'Argentine) 5-0. Quatrième du classement avec 13 points, l'Uruguay a en revanche connu une nouvelle désillusion. La Celeste a dû se contenter d'un nul 1-1 face à la "lanterne rouge" paraguayenne. Heureusement pour elle, ses adversaires directs, le Venezuela (5e avec 12 points) et le Chili (6e avec 12 unités également), ont été battus vendredi. Le Chili s'est incliné 1-0 à Lima face au Pérou.

[Norton]

Objectif manqué à Nicosie: l'équipe de Suisse a été tenue en échec face à Chypre (0-0)

23.03.2013 19:25 mise à jour à 19:33

Objectif manqué pour l'équipe de Suisse à Nicosie! Au lendemain des défaites conjuguées de la Norvège et de la Slovénie, l'équipe de Ottmar Hitzfeld n'a pu faire mieux qu'un pâle et rageant 0-0 face à Chypre.Les Helvètes, qui ont manqué une kyrielle d'occasions, autant en première qu'en seconde mi-temps, sont en tête du groupe C avec 2 points d'avance sur l'Islande et l'Albanie, au lieu de 4 comme espéré avant ce match.

[Norton]

L'équipe de Suisse en mode crise à Chypre

23.03.2013 19:24 mise à jour à 19:34
Gökhan Inler (8) et sa bande n'ont pas réussi à s'imposer face aux Chypriotes de Vincent Laban (21). [Intime Sports - EQ]


"Switzerland, one point, Suisse un point!" Cette phrase, rendue célèbre grâce au concours Eurovision de la chanson, s'applique à merveille à l'équipe de Suisse, qui ne ramène qu'un nul de son déplacement à Chypre (0-0), malgré une domination constante en deuxième mi-temps et 6-7 énormes occasions. La formation d'Ottmar Hitzfeld - qui purgeait son premier match de suspension suite à son doigt d'honneur - conserve néanmoins la tête du groupe E des qualifications pour le Mondial 2014 mais ne rassure pas ses fans.
A Nicosie, la Suisse s'est pris les pieds dans le tapis. Le 0-0 concédé face à Chypre sonne comme sa première fausse note dans la campagne de la Coupe du monde 2014. Incapables de trouver l'ouverture dans un stade à moitié vide, les Suisses ont galvaudé une chance en or de consolider leur première place dans ce groupe E marqué par les errements de la Norvège.
Même si leur situation demeure confortable, ils se retrouvent désormais sous la menace directe de l'Albanie et l'Islande. Ces deux formations n'accusent plus que deux points de retard à mi-parcours de cette campagne.
Les déceptions furent nombreuses dans le camp suisse. Un Lichtsteiner incapable de porter vraiment le danger sur son flanc droit, un duo Inler-Behrami guère inspiré et un Shaqiri transparent: les leaders ont failli pour la première fois dans cette campagne.

[Norton]

Gasquet prive Rochus d'un 3e tour à Miami

© epa.
Après avoir réussi à s'extirper des qualifications, Olivier Rochus a vu son parcours s'arrêter au 2e tour du tournoi de tennis de Miami, en Floride, épreuve ATP sur surface dure dotée de 4.330.625 dollars (3.334.365 euros), samedi.
© epa.
Le Namurois, 145e mondial, a été battu en deux manches - 7-5, 6-2 en 1h28 minutes de jeu - par le Français Richard Gasquet, 8e tête de série du tournoi américain et 10e joueur du monde.

David Goffin (ATP-47) affronte de son côté l'Allemand Philipp Kohlschreiber, 21e mondial et 18e tête de série.

Vendredi, Xavier Malisse (ATP-53) s'était qualifié pour le 3e tour en prenant la mesure en deux sets du Français Jérémy Chardy (N.22), 25e mondial, 6-3, 6-2 en 1h13 minutes de jeu.

Au 3e tour, soit en 16es de finale, le Courtraisien sera opposé au Japonais Kei Nishikori (N.13), 15e mondial. C'est la première fois que Xavier Malisse, 32 ans, croisera le jeune Japonais, 23 ans, sur le circuit.

[Norton]

Ballon d'or 2012 : Mourinho maintient ses accusations

© epa.
L'entraîneur du Real Madrid José Mourinho a maintenu samedi à Setubal ses accusations d'irrégularités dans l'attribution du Ballon d'or 2012 au meilleur entraîneur mondial et remercié Goran Pandev, capitaine de Macédoine, d'avoir "assumé publiquement" sa version des faits.
"Je ne suis pas allé à la cérémonie, non pas parce que je n'ai pas gagné, je n'y suis pas allé parce qu'on m'a dit que les choses n'étaient pas claires", a déclaré José Mourinho lors d'une conférence de presse dans sa ville natale, se référant à son absence au gala du Ballon d'or 2012.

Une absence remarquée lors de cette remise de prix en janvier dernier, organisée par la Fédération internationale de football association (FIFA), qui récompense les meilleurs joueurs et entraîneurs de la planète.

José Mourinho a enfoncé le clou en tenant à remercier le capitaine de la sélection macédonienne, Goran Pandev qui lui avait apporté son soutien jeudi.

"Je remercie simplement une personne parmi les nombreuses autres qui m'ont téléphoné pour m'avertir [des supposées irrégularités de vote], parce que ce n'est pas facile", a-t-il dit.

"Cette personne qui a eu la l'honneur et la force d'assumer publiquement quand d'autres m'ont demandé l'anonymat, un anonymat respectable que je ne critique pas", a-t-il conclu, confirmant aux journalistes qu'il remerciait "le capitaine de la sélection de Macédoine".

"Irrégularités"
Mardi, Mourinho avait dénoncé dans une interview à la Télévision publique portugaise (RTP) des "irrégularités" dans l'élection du meilleur entraîneur de l'année 2012 organisé par la FIFA.

Des propos auxquels la FIFA avait répondu immédiatement, par un communiqué à la RTP, insistant au contraire sur la régularité du vote.

La polémique enflait jeudi avec une interview de Goran Pandev, à la chaîne espagnole La Sexta, qui affirmait avoir voté Mourinho mais que sa voix avait été donnée à Vicente del Bosque, sélectionneur espagnol et vainqueur du Ballon d'or 2012.

La FIFA a alors publié vendredi sur son site le fax du vote de la Fédération macédonienne de football attestant du vote signé de Goran Pandev pour del Bosque.

Malgré la preuve apportée par la FIFA, Goran Pandev soutient toujours que cette signature n'est pas la sienne.