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Le Bayern sans trop trembler



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Les Bavarois se sont imposés 2-0 à Turin contre la Juve pour s'assurer leur qualification pour les demi-finales de la Ligue des champions.

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Mandzukic reprend victorieusement de la tête le ballon repoussé par Buffon.
Image: AFP
État: 29.08.2012 23:13


Remarquable de maîtrise, le Bayern Munich s’est qualifié pour les demi-finales de la Ligue des champions. A Turin, les Bavarois ont battu la Juventus 2-0, comme à l’aller. Parfois malmené durant la première demi-heure, le Bayern a ensuite peu à peu pris le contrôle des opérations. Après un poteau trouvé par Robben (57e), le nouveau champion d’Allemagne frappait par Mandzukic (64e), qui enterrait tout espoir de retour de la Juve. L’attaquant croate, sévèrement averti à la 7e, sera suspendu pour la demi-finale aller: un coup dur pour les Bavarois. Pizarro, qui avait remplacé Mandzukic, ajoutait un deuxième but anecdotique dans les arrêts de jeu.
La Juventus s’est d’emblée montrée plus agressive qu’au match aller, pressant son adversaire bien plus haut et entrant dans les duels avec une conviction décuplée. Les Allemands ont fait le gros dos, tentant d’enrayer les attaques adverses grâce à l’activité défensive du duo Schweinsteiger-Javi Martinez. Le Bayern peinait souvent à sortir proprement de son camp, perdant le ballon rapidement.
En première période, chaque équipe a bénéficié d’une grosse occasion. Sur coup franc, Pirlo expédiait un véritable missile que Neuer parvenait à dévier avec brio (23e). En face, Buffon devait lui aussi sortir le grand jeu sur une frappe puissante d’Alaba (39e). Mais sinon, les émotions demeuraient rares dans un match serré et intense.
La Juventus ne parvenait plus à tenir le même rythme après la pause. Cela profitait évidemment aux visiteurs, qui pouvaient dès lors évoluer plus loin de la cage de Neuer, et aller progressivement menacer celle de Buffon. Ils prenaient l’avantage sur un coup franc de Schweinsteiger repris acrobatiquement par Javi Martinez: Buffon ne pouvait que repousser sur Mandzukic, qui marquait de la tête. Deux minutes après cette réussite, Müller manquait le numéro deux au terme d’un contre fulgurant en ne cadrant pas son essai seul devant le gardien de la Juventus.
Xherdan Shaqiri est resté sur le banc des remplaçants. Dans l’autre camp, l’absence de Stephan Lichtsteiner, suspendu, a sans doute coûté cher aux hommes de Conte, tout comme d’ailleurs celle de Vidal. La Juve a aussi manqué d’un attaquant percutant en pointe, malgré les efforts de Vucinic. (SI/Le Matin)

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Et soudain, Messi est arrivé

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Sur le banc pendant une heure, Lionel Messi a assisté impuissant à la prestation de Barcelone contre le PSG (1-1). Menés logiquement au score après un but de Pastore (50e), les Catalans s'en sont encore remis à l'immense talent de l'Argentin. Le quadruple Ballon d'Or a fait basculer le match en étant à l'origine de l'égalisation de Pedro (71e). Le Barça se qualifie donc pour sa sixième demi-finale de C1 consécutive, un record, mais par la toute petite porte. Le Bayern sera aussi dans le dernier carré, après sa victoire sur le terrain de la Juventus (0-2).
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1. Messi dépendance
"Barcelone, ce n'est pas la même chose avec ou sans Messi." Comme le quadruple Ballon d'Or n'est quasiment jamais blessé, personne n'a jamais vraiment pu vérifier cette affirmation. Sur le banc pendant 60 minutes, l'Argentin a assisté, très nerveux, à la prestation de son équipe qui pataugeait. Une prestation qui a donné de l'eau au moulin à ceux qui estiment que les futurs champions d'Espagne n'ont pas le même rendement en l'absence de leur star. Sans pénétration, sans génie et sans rythme, Barcelone n'a que très rarement réussi à inquiéter des Parisiens souverains. Le but inscrit par Pastore en début de seconde période n'était finalement que logique. Et puis, tout a basculé. Monté à l'heure de jeu en remplacement de Fabregas, Messi a fait basculer la rencontre à lui tout seul. D'un coup de rein, c'est lui qui est à l'origine de l'égalisation barcelonaise, en servant Villa qui remisait pour Pedro. Comme par enchantement, les Catalans ont retrouvé leur football et leur maîtrise. Sur une jambe, Messi a une nouvelle fois démontré qu'il n'avait pas d'égal.

2. Le PSG sort la tête haute
Sur l'ensemble de sa rencontre, le PSG ne méritait peut-être pas une élimination pareille. Très bien en place pendant une bonne partie du match, ils ont embêté des Barcelonais peu inspirés. La vitesse de Lucas Moura a fait des ravages, Ibrahimovic, auteur de la passe décisive pour Pastore, a joué les bons coups quand il le fallait, Thiago Silva a tenu la baraque en défense, Motta et Verratti ont couru comme jamais. Les futurs champions de France sortent la tête haute et pourront se vanter de ne pas avoir été battus par les Catalans sur deux matches. Construite à coups de millions, l'équipe parisienne est déjà devenue une équipe qui compte en Europe. Et elle ne voudra certainement pas en rester là.

3. Attention au Bayern
Comme à l'aller, le Bayern s'est avéré être un morceau beaucoup trop dur à croquer pour la Juventus (0-2). Champions d'Allemagne depuis ce week-end, les Bavarois sont allés s'imposer sans forcer à Turin, grâce à deux buts inscrits en deuxième mi-temps par Mandzukic et Pizzaro. Et si le Bayern était le grand favori de la compétition ? Vu son niveau actuel, il va falloir être très costaud pour aller le chercher.

Bon vais pas enfoncer le clou............. et Bonne nuit

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Bâle est aux portes d’un exploit historique

Football

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Un club suisse en demi-finale d’une Coupe d’Europe? L’exploit ne serait pas banal. La preuve, la chose ne s’est produite que quatre fois en plus de soixante ans...
Par Simon Meier. Mis à jour à 17h41 2 Commentaires

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Bâle réussira-t-il l'exploit?
Image: Steffen Schmidt/Keystone
Pour mesurer la portée que revêtirait une qualification du FC Bâle contre Tottenham, ce soir en quart de finale retour de l’Europa League (aller: 2-2), il suffit de feuilleter un brin les livres d’histoire. On a beau ratisser large, fouiner un max, guetter la perle oubliée... Rares, très rares sont les occurrences d’un club suisse dans le dernier carré d’une compétition continentale. En près de soixante ans de joutes, c’est arrivé quatre fois, dont la dernière il y a trente-cinq ans. En attendant de voir si le FCB de Murat Yakin rejoindra ce cercle fermé dans un Parc Saint-Jacques en liesse, ce soir sur le coup de 23 heures, remémorons-nous ici les plus glorieux chapitres écrits par les clubs suisses en Coupe d’Europe.
Young Boys - Stade de Reims, demi-finale de la Coupe des champions 1958/59
Archi-dominateurs sur la scène nationale (4 titres de 1957 à 60), les Young Boys de l’entraîneur Albert Sing partent à l’assaut de l’Europe. Le sort leur donne un petit coup de pouce puisque Manchester United, adversaire réservé aux Bernois lors du tour préliminaire, se retire de la compétition - le club anglais vient d’être décimé par la tragédie aérienne de Munich. Qualifié sans jouer, YB élimine les Hongrois du MTK Budapest (2-1 4-1) et les Est-Allemands de Wismut Karl-Marx-Stadt (2-2, 0-0 puis 2-1 lors d’un match d’appui). La porte du dernier carré s’est ouverte et, le 15 avril 1959, devant 64 000 spectateurs ce qui constitue aujourd’hui encore un record pour un match de foot en Suisse, YB s’impose 1-0 devant le grand Stade de Reims (but d’Eugen Meier au quart d’heure). Le 13 mai lors du match retour, les Bernois ne résisteront pas au tourbillon champenois. Reims l’emporte 3-0, notamment grâce à un doublé de Piantoni, et se qualifie pour la finale, perdue 2-0 contre le Real Madrid.
Zurich - Real Madrid, demi-finale de la Coupe des champions 1963/64
Il faut attendre quinze ans pour retrouver un club helvétique à tel niveau de compétition. C’est logiquement le FC Zurich, fleuron des années 1960 et 70, qui s’y colle. Après avoir disposé des Irlandais de Dundalk (3-0 1-2) au 1er tour, Köbi Kuhn et ses coéquipiers viennent à bout des Turcs de Galatasaray grâce au... tirage au sort qui fut effectué pour départager les deux équipes (2-0 0-2 puis 2-2 lors d’un match d’appui à Rome), à une époque où Dieu n’avait pas encore inventé les pénos. En quart, le FCZ élimine le PSV Eindhoven (0-1 3-1). De quoi gagner le droit d’affronter le Real Madrid en demi-finale. Le 24 avril 1964, les Zurichois s’inclinent (1-2) devant 29 000 spectateurs au Letzigrund. La déculottée du retour à Santiago-Bernabeu sera des plus sévères (6-0). Les Madrilènes perdront la finale contre l’Inter Milan (3-1).
Zurich - Liverpool, demi-finale de la Coupe des champions 1976/77
Treize ans plus tard, au crépuscule de sa domination domestique (6 titres entre 1963 et 76)u printemps 1977, Zurich remet le couvert. Après avoir écarté les Glasgow Rangers (1-1 1-0), les Finlandais du TPS Turku (2-0 1-0) et le Dynamo Dresde grâce à la récente règle du but à l’extérieur qui compte double (2-1 2-3), les joueurs de Timo Koniezka se retrouvent en demi-finale de la plus prestigieuse des compétitions; face à Liverpool cette fois. Là encore, la marche sera trop haute à franchir. Défaits 1-3 à l’aller à domicile (doublé de Phil Neal), les Zurichois s’inclineront aussi à Anfield Road au retour (3-0). Les Reds remporteront le trophée dans la foulée après leur victoire en finale contre le Borussia Mönchengladbach (3-1).
Grasshopper - Bastia, demi-finale de la Coupe de l’UEFA 1977/78
Dès la saison suivante, c’est l’autre club zurichois qui s’illustre. Les Grasshoppers, coachés par l’Allemand Helmuth Johannsen, entament la Coupe de l’UEFA avec un certain appétit, dont sont victimes les Danois du BK Frem (2-0 6-1). Puis les Sauterelles passent à la moulinette les Slovaques de l’Inter Bratislava (0-1 5-1), avant de dominer (0-1 4-0) les Géorgiens du Dinamo Tiflis (aujourd’hui Tbilissi). En quart de finale, le gardien Roger Berbig, le buteur Claudio Sulser et leurs coéquipiers réussissent l’exploit de sortir l’Eintracht Francfort (2-3 1-0), grâce à un penalty de Raimondo Ponte à la 33e du match retour. Face à Bastia en demi-finale, GC s’impose de justesse au Hardturm lors du match aller (3-2). Il suffira pourtant d’un but, un petit but inscrit par Papi à la 67e, pour que les Corses renversent la vapeur au retour dans la ferveur de Furiani.

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Schumi, le «Monsieur Sécurité» de Mercedes

Automobilisme

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Le septuple champion du monde de Formule 1 va oeuvrer «pour améliorer la sécurité routière».

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Image: Keystone
L’Allemand Michael Schumacher, septuple champion du monde de Formule 1, est désormais le «Monsieur Sécurité» de Mercedes. Il s’est engagé dans le cadre d’un «partenariat à long terme», après sa retraite de pilote professionnel.
Ce nouveau partenariat «va s’étendre bien au-delà du sport automobile et de la F1», explique Mercedes dans un communiqué. Schumacher «sera principalement impliqué dans des sujets liés à l’avenir, en particulier le développement des systèmes Mercedes-Benz de sécurité et de confort», baptisés «Conduite Intelligente», dont il sera «un ambassadeur», ajoute la marque à l’étoile.
Mercedes souligne que «Schumi» a déjà beaucoup travaillé ces dernières années «pour améliorer la sécurité routière» et va désormais «mettre son expertise au service des usagers de la route en cherchant les meilleures solutions pour la sécurité, avec Mercedes-Benz».
Schumacher explique dans ce texte qu’il s’est «toujours servi de la technologie» et a toujours été «partisan des systèmes d’aide à la conduite ou au pilotage, dans les voitures de course ou de série».
«Schumi» a disputé en 2012 sa dernière saison de pilote de F1, à 43 ans, chez Mercedes-AMG, marquée par une pole position à Monaco et un podium à Valence. Il a été remplacé cet hiver par le Britannique Lewis Hamilton, champion du monde 2008, en provenance de McLaren.

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Quatre semaines d’arrêt pour Eren Derdiyok

Football

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L’attaquant suisse va être opéré à l’aine et il devrait être absent des pelouses durant quatre semaines.
Mis à jour à 17h09 3 Commentaires

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La saison semble d'ores et déjà terminée pour Eren Derdiyok.
Image: Walter Bieri/Keystone
Eren Derdiyok (24 ans) risque de manquer la fin de saison avec Hoffenheim. L'attaquant de l'équipe de Suisse passera sur le billard demain à Munich pour être opéré à l'aine. Il n’a qu’une petite chance d’être remis d’ici la fin de la saison. Son club, actuellement 17e de Bundesliga, lutte contre la relégation.
Transféré en début de saison du Bayer Leverkusen, Eren Derdiyok n’a pas fait son trou à Hoffenheim, où il n’a joué que trois matches en intégralité, pour un total de 19 apparitions et un seul but. Le Suisse ne figurait pas sur la feuille de match lors des quatre dernières journées de championnat. Il a du coup perdu sa place de titulaire en équipe nationale.

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Xavi: 100% de réussite!

FOOTBALL

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Le milieu de terrain catalan a établi un nouveau record en Ligue des champions: 96 ballons touchés, 96 passes arrivées à destination! Il déloge Javier Zanetti, détenteur de l'ancien record avec 72 passes réussies sur 72.
Par Renaud Tschoumy. Mis à jour à 13h38 2 Commentaires

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Xavi s'est fait l'auteur de statistiques incroyables mercredi soir.
Image: AFP
Xavi a réussi ce geste à 96 reprises mercredi soir contre le PSG. (Image: AFP )

Si Barcelone a, dans son ensemble, perdu plus de ballons qu'à l'accoutumée mercredi soir contre le PSG, il est un homme qui a rendu une copie parfaite: Xavi.
Le capitaine catalan a en effet réussi l'exploit de réussir 96 passes sur... les 96 ballons qu'il a touchés! Oui, 100% de réussite! Inutile de préciser qu'il s'agit d'un record en Ligue des champions.
Le précédent record était la propriété de Javier Zanetti (Inter), avec 72 passes réussies en 2010 contre Tottenham. Désormais troisième de ce classement particulier, Emmanuel Eboué (Arsenal) avait réussi 54 passes en 2006 contre Porto.
Si l'on ne tient compte que de la présente saison de Ligue des champions, Xavi est également clairement en tête, avec 1005 passes arrivées à destination sur 1143 tentées (taux de réussite: 88%). Le milieu de terrain de Barcelone précède Inan Selcuk (Galatasaray), dont 535 passes sur 722 ont abouti (74%).

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La technologie sur la ligne de but en Premier League la saison prochaine

Le système Hawk Eye a été choisi pour être implanté dans les stades de Premier League et à Wembley pour permettre de vérifier que le ballon a franchi la ligne ou pas. © getty.
La technologie sur la ligne de but sera utilisée dès la saison prochaine dans le championnat d'Angleterre de 1e division, a annoncé jeudi un dirigeant de club de Premier League.
© ap. © ap. © afp.
"J'y suis favorable et tous les autres clubs y sont favorables, nous avons voir comment cela va marcher", a déclaré le président du club de Stoke City, Peter Coates, interrogé jeudi à Londres par la chaîne SkySports au sortir d'une réunion des clubs de Premier League, lors de laquelle la décision a été prise.

Le système Hawk Eye a été choisi pour être implanté dans les stades de Premier League et à Wembley pour permettre de vérifier que le ballon a franchi la ligne ou pas.

Hawk Eye
Hawk Eye "est le candidat préféré et je suis sûr que c'est le bon choix", a commenté Peter Coates. Le Hawk Eye, fabriqué par une entreprise britannique, équipe déjà notamment le circuit de tennis.

La FIFA a fait appel le 2 avril à l'entreprise allemande GoalControl GmbH afin de mettre en place une technologie similaire, appelée GoalControl-4D, à l'occasion de la Coupe des Conéfédérations au Brésil en 2013.

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Le cyclo qui a irrité Philippe Gilbert

La tête du coureur remoucastrien vaut le détour. © (capture d'écran).
vidéo Un cyclo visiblement très heureux de passer à la télévision.

Vous êtes tendu et puis quelqu'un arrive pour faire le clown. Je n'ai rien dit. Je me suis juste retourné vers lui en lui faisant comprendre: "Ça va, tout va bien?"

Philippe Gilbert


S'il s'est classé en seconde position de la Flèche brabançonne hier, Philippe Gilbert a mené un véritable combat à Peter Sagan.

A 42 km de la ligne d'arrivée, le champion du monde en titre a pourtant connu un souci mécanique. Philippe Gilbert n'en a pas perdu son calme pour autant. Enfin, dans un premier temps...

"Coucou, je suis là"
Pendant que Philippe Gilbert perdait de précieuses secondes, un cyclo a tout fait pour passer à la télévision. Coucou, je suis là, semble-t-il vouloir dire face à la caméra.

La tête du coureur remoucastrien vaut le détour. "Ah ce gars. Il a commencé à me donner une petite tape sur l'épaule, à un moment critique. Vous êtes tendu et puis quelqu'un arrive pour faire le clown. Je n'ai rien dit. Je me suis juste retourné vers lui en lui faisant comprendre: "Ça va, tout va bien?", a souligné Philippe Gilbert.

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Les Diables meilleurs que le Brésil et la France

Cette 16e place égale la meilleure performance belge de l'histoire depuis la création du classement par la Fédération internationale de football. Ils avaient déjà occupé cette place entre janvier et mai 2003, puis encore de septembre 2003 à avril 2004. Voilà donc neuf ans que l'équipe nationale n'avait plus figuré aussi haut dans la hiérarchie mondiale. © belga.
Comme prévu après ses deux succès contre la Macédoine, la Belgique est passée de la 19e à la 16e place au classement mondial FIFA paru jeudi. Les Diables Rouges ont dépassé trois pays champions du monde: le Brésil, le France et l'Uruguay.
Cette 16e place égale la meilleure performance belge de l'histoire depuis la création du classement par la Fédération internationale de football. Ils avaient déjà occupé cette place entre janvier et mai 2003, puis encore de septembre 2003 à avril 2004. Voilà donc neuf ans que l'équipe nationale n'avait plus figuré aussi haut dans la hiérarchie mondiale.

Depuis l'arrivée de Marc Wilmots au poste de sélectionneur national, en juin 2012, les Diables Rouges sont passés de la 54e à la 16e position, un gain de 38 positions en dix mois. L'Espagne a conservé sa première place devant l'Allemagne et l'Argentine.

La Croatie 4e
La Croatie réalise la meilleure opération. Ses succès contre la Serbie et au Pays de Galles l'ont propulsée au 4e rang. Le plus redoutable adversaire de la Belgique dans la course au Mondial 2014 a déjà occupé la 3e place en janvier 1999.

Les autres nations du Groupe A de la Zone Europe des qualifications pour le Mondial 2014 ont connu des sorts divers: la Serbie a reculé au 40e rang (-5), le Pays de Galles a bondi en 49e position (+22), l'Ecosse 77e (-11) et la Macédoine 83e (-10) ont nettement cédé du terrain. Le prochain classement sera publié le jeudi 9 mai.

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Europa League: Chelsea serein, Tottenham tremble

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Les trois clubs anglais engagés jeudi en quarts de finale retour de l'Europa League ne sont pas logés à la même enseigne, Chelsea ayant assuré à l'aller (3-1 contre Rubin Kazan), contrairement à Tottenham (2-2 contre Bâle) et surtout Newcastle, battu 3-1 par Benfica. Dans la dernière affiche, celle sans club anglais, Fenerbahçe se déplace à Rome sur le terrain de la Lazio, fort de sa victoire à l'aller (2-0).
© afp. © afp. © afp. © afp. © epa. © afp. © afp.
Fenerbahçe défendra l'honneur de la Turquie qui a perdu mardi soir son dernier représentant en Ligue des champions, Galatasaray, tombé chez lui avec les honneurs en battant 3 à 2 le Real Madrid, un score insuffisant pour remonter le 3-0 encaissé à l'aller à Santiago Bernabeu.

En ce qui concerne les trois clubs anglais engagés, pour Chelsea, tenant du titre en Ligue des champions reversé en C3, la qualification paraît bien engagée. Les Blues ne devront gérer que les aléas d'un déplacement en Russie et se montrer sérieux.

Chelsea peut compter sur des joueurs d'expérience. S'il joue, ce sera le 100e match européen en club pour John Terry, lancé à la poursuite, en la matière, de ses partenaires Frank Lampard (113 matches joués), Petr Cech (103) et Ashley Cole (102).

Pour Tottenham, le déplacement à Bâle sent le casse-tête. Les "Spurs" sont privés de trois joueurs sur blessure, Aaron Lennon, William Gallas et surtout leur attaquant vedette Gareth Bale. En face, il y aura Alexander Frei, le buteur le plus prolifique en compétition européenne de club encore en lice (32 buts en 59 rencontres). Il aimerait forcément briller avant de raccrocher, car il deviendra dirigeant de Lucerne mi-avril.

Newcastle peut se faire du souci. Dans l'histoire de la jeune Europa League, seuls deux clubs ont surmonté au retour un retard de deux buts dans une phase à élimination directe: Fulham contre Juventus en 8e de finale en 2010 (1-3, 4-1) et le Steaua Bucarest cette saison en 16e de finale contre l'Ajax Amsterdam (0-2, 2-0, 4-2 aux t.a.b).

Programme du jeudi 11 avril
(16h00 GMT) Rubin Kazan (RUS) - Chelsea (ENG) (Aller:1-3)
(19h05) FC Bâle (SUI) - Tottenham (ENG) (Aller:2-2)
(19h05) Lazio Rome (ITA) - Fenerbahçe (TUR) (Aller: 0-2)
(19h05) Newcastle (ENG) - Benfica Lisbonne (POR) (Aller:1-3)

Calendrier
Tirage au sort des demi-finales: vendredi
Demi-finales: aller 25 avril, retour 2 mai
Finale: à Amsterdam le 15 mai