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Marcel Kittel renonce à l'Eneco Tour

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Le sprinter allemand Marcel Kittel (Argos-Shimano) ne couvrira pas vendredi les 13,2 kilomètres entre Sittard et Geleen, qui composent le contre-la-montre individuel de l'Eneco Tour (WorldTour). Un refroidissement l'empêche en effet de prendre le départ de la 5-ème étape, a-t-il lui même annoncé via twitter.
"C'est triste de devoir m'arrêter ici. Mais continuer ne servirait à rien et serait même stupide", assure-t-il. "J'ai en effet besoin de repos pour être vite remis. Je ne doute d'ailleurs pas que ce sera le cas..."

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Djokovic et Murray à la trappe dès les quarts

16.08.2013 22:03 mise à jour le 17.08.2013 à 06:35 Réagir
Novak Djokovic est sevré de titre depuis ce printemps. [Al Behrman - Keystone]

Novak Djokovic

John Isner



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John Isner (ATP 22) a créé la sensation en quart de finale du Masters 1000 de Cincinnati. L'Américain s'est imposé 7-6 (7/5) 3-6 7-5 en 2h23' face au no 1 mondial Novak Djokovic. Il se frottera samedi à l'Argentin Juan Martin Del Potro (ATP 7).
Novak Djokovic a craqué au plus mauvais moment vendredi. Le Serbe menait pourtant 40/15 sur son engagement à 5-6 dans la manche décisive. Mais il enchaînait alors les imprécisions, notamment sur son revers, pour le plus grand bonheur du public américain.
Une double faute malvenue

Un succès de prestige pour John Isner. [Keystone] Le vainqueur du dernier Open d'Australie parvenait à effacer une première balle de match, en claquant un ace. Il commettait cependant une double faute sur le point suivant, offrant dans la foulée la victoire à son adversaire sur une faute de revers. John Isner avait déjà forcé la décision dans la première manche grâce à une double faute de Novak Djokovic, commise à 3/3 dans le tie-break.
Juan Martin Del Potro avait également dû batailler durant trois sets en début d'après-midi. Manquant de régularité, le vainqueur de l'US Open 2009 s'est imposé 6-4 3-6 6-1 face au russe Dmitry Tursunov (ATP 44).
Une autre surprise a été enregistrée vendredi à Cincinnati. Le no 2 mondial Andy Murray s'est incliné 6-3 6-4 face à un très solide Tomas Berdych (ATP 6). Le Tchèque affrontera samedi Rafael Nadal (ATP 3), tombeur de Roger Federer (ATP 5).

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Et à la fin c'est toujours Nadal qui gagne

17.08.2013 05:52 mise à jour à 06:41 Réagir
Federer n'a rien pu faire face à Nadal. [Mark Lyons - Keystone]

Roger Federer

Rafael Nadal



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Le "classique" Federer-Nadal a encore une fois tourné à l'avantage de l'Espagnol. L'homme fort de cette saison - Nadal a gagné 8 tournois cette année - s'est imposé 5-7 6-4 6-3 en 2h14 en quarts de finale du Masters 1000 de Cincinnati. Du coup, le Bâlois pointera lundi à la 7e place du prochain classement ATP.
Federer a montré un visage de conquérant contre Nadal. [John Sommers II - Reuters] Essayé pas pu pour Roger Federer. Le tenant du titre du Masters 1000 de Cincinnati s'est incliné pour la 21e fois en 31 duels face à Nadal. L'Espagnol, après ses victoires à Indian Wells et à Montréal, reste ainsi invaincu cette année sur dur avec un bilan de 13 succès de rang.
Contrairement à ses dernières sorties, à Hambourg et à Gstaad, Federer a livré un match solide et joué de manière très agressive. Le no5 mondial a su varier son jeu tant au service que pendant les échanges. De quoi se rassurer avant l'US Open (26.08-09.09). Le "hic": Rafael Nadal, qui a gagné au bout de la 5e balle de match, a joué un cran encore au-dessus.
Federer: "Un pas dans la bonne direction"

Lundi, "RF" reculera de 2 places pour se retrouver 7e au classement ATP, derrière Berdych et Del Potro. "Je suis satisfait de ma progression cette semaine. Aurais-je pu gagner, aurais-je dû gagner? Qui sait? Au bout du compte, je pense que Rafa joue à un tel niveau et avec un telle confiance que c'est ce qui lui a permis de faire la différence. De mon côté, je pense avoir fait un pas dans la bonne direction", a déclaré Federer à l'issue de cette rencontre spectaculaire.

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Sharapova vire Jimmy Connors après un match

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La collaboration entre Maria Sharapova et la légende du tennis, Jimmy Connors, n'aura pas duré longtemps. La Russe a décidé de mettre un terme à la collaboration avec son nouvel entraîneur suite à la défaite contre Sloane Stephens. Connors aura été le coach de Sharapova au cours d'un seul match officiel.
© getty. © reuters. © getty.
Sharapova a été éliminée au deuxième tour du tournoi WTA de Cincinnati contre l'Américaine Sloane Stephens, numéro 17 mondiale. Sharapova a joué un bon premier set, qu'elle a remporté 6-2 avant de perdre les deux autres 7-6, 6-3.

Connors a secoué la tête à plusieurs reprises pendant la rencontre en signe de mécontentement et est parti très vite après avoir acté la défaite de sa joueuse.

Une attitude qui n'a visiblement pas plu à la belle du tennis russe. Quelques heures plus tard, Connors recevait un appel pour mettre fin à son contrat de coach avec Sharapova.

Jimmy Connors avait travaillé auparavant avec Andy Roddick.

• Lire aussi
  
• Maria Sharapova éliminée d'entrée à Cincinnati

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Foot Ligue 1 2e j. Lyon, la belle confirmation
Rapidement mené par Sochaux, Lyon n'a pas paniqué et s'est finalement imposé (3-1). Mené par le jeune Benzia, le quatuor offensif a été étincelant.
Avec un but et deux passes décisives, le jeune Benzia a régalé avec Lyon contre Sochaux. (L'Equipe)









Hormis en 2010 (18e fin septembre), Lyon a toujours bien débuté ses saisons. Vainqueur 4-0 de Nice lors de la première journée, l'OL a confirmé ce vendredi soir à Sochaux (3-1). Encore une fois, il est physiquement au top dès le mois d’août, notamment parce qu’il a été contraint de disputer un tour préliminaire (élimination du Grasshopper Zürich) et un barrage (à venir dès mardi face à la Real Sociedad) de Ligue des champions. «On a réussi à être prêt rapidement», se réjouissait Rémi Garde il y a quelques jours. Les Sochaliens peuvent le confirmer…

Benzia : Un but et deux passes décisives !

A Bonal, Lyon a fait le jeu. Et le spectacle. Benzia s’est notamment montré. Préférée à Bahlouli sur l’aile droite de l’attaque, la dernière perle du centre de formation lyonnais a égalisé d’un tir du gauche dans la lucarne (35e) avant d’offrir deux passes décisives à Lacazette (43e) et à un Gourcuff encore très bon (48e). Grenier n’a pas été en reste puisque c’est lui qui avait permis à Benzia de marquer et qu’il a été dans tous les bons coups de l’OL.




Solide lors de ses derniers matches, la défense de l’OL a montré des signes de faiblesse. En l’absence d’Umtiti, c’est Fofana (et non Koné) qui a été aligné dans l’axe aux côtés de Bisevac. Mis en difficulté par le duel perdu par M.Lopes face à Bakambu, le Serbe a concédé un penalty. Ce dernier a été transformé par Boudebouz dès la 4e. Bien rentrés dans leur match, les Lionceaux agressifs ont rapidement baissé pavillon même si Contout (32e), Faussurier (59e) et Boudebouz (70e, 90e) auraient pu marquer sans un bon Anthony Lopes.

Le calendrier plutôt aisé des Lyonnais en ce début de saison pourrait les aider à rivaliser avec le PSG et Monaco. Derrière un Lacazette qui a déjà marqué autant de buts que lors de toute la saison dernière (trois), les hommes de Rémi Garde ont pris du plaisir et prouvé qu’il faudrait compter sur eux en 2013-2014. « On veut se qualifier directement pour la prochaine Ligue des champions (NDLR : terminer dans les deux premiers), assurait carrément Anthony Lopes dans Le Parisien de ce vendredi. On a un effectif pour rivaliser avec Paris et Monaco.» Le calendrier plutôt aisé des Lyonnais en ce début de saison pourrait en plus les y aider.
Cyril OLIVÈS-BERTHET

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Sochaux - Lyon : 1-3...

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Rugby Top 14 MHR-RCT Toulon, la bonne opération
En décrochant dans les dernières minutes un résultat nul, 22-22, grâce à un essai de Mermoz, cinq buts et une transformation de Wilkinson, les Varois, qui furent longtemps menés au score, peuvent s'avouer satisfaits. Montpellier, lui, a manqué une belle occasion de marquer d'entrée son territoire.
Une passe trop téléphonée de François Trinh-Duc, interceptée en fin de match, offre un résultat nul aux Toulonnais, qui n'en demandaient pas tant. (L'Equipe)









Et d’une interception, Maxime Mermoz, spécialiste du genre, a permis au RCT de décrocher, à l’extérieur, son premier résultat nul, 22-22, de la saison après avoir été mené de bout en bout, jusqu’à cette 71e minute, fatidique pour les Héraultais. On attendait beaucoup de ce premier match du Top 14, entre deux prétendants au titre. Même en l’absence de René Ranger, côté héraultais, de Bryan Habana, Drew Mitchell et Ali Williams chez les Varois. Les équipes ne fermèrent jamais les extérieurs. D’ailleurs, dès la 3e minute, l’ailier Yoan Audrin inscrivait le premier essai du Championnat, suite à une belle passe de Trinh-Duc et une longue séquence offensive.

Toulon allait être mené 10-0, le demi de mêlée héraultais Jonathan Pélissié réussissant un but (23e) qui ouvrait l’échange de politesse au pied entre les réalisateurs des deux équipes, Wilkinson pour le RCT, Trinh-Duc, Pélissié puis Paillaugue pour Montpellier. A l’heure de jeu, les coéquipiers de Fulgence Ouedraogo conservaient l’avantage au score, 19-9, mais pas de quoi être sereins…

Vidéo, mêlée et en-avant

A la 79e, le but de pénalité de la dernière chance, frappé par Paillaugue, échoue d'un rien, trop court. On a surtout vu l’arbitre vidéo invalider un essai du Toulonnais Delon Armitage (38e) pour une passe très légèrement en-avant entre Wilkinson et Giteau, soulignant l’importance qu’aura, désormais et bien plus qu’avant, le quatrième arbitre. Cette rencontre d’ouverture fut aussi l’occasion de constater que les trois commandements de l’arbitre (flexion, lier, jeu) sensés améliorer la tenue de la mêlée sont encore loin de l’objectif visé, à savoir stabiliser cette phase de jeu.

On a trouvé Toulon assez fragile dans ce secteur de combat, plusieurs fois pénalisé à la poussée. Match saccadé, sans grandes séquences de jeu, haché par de trop nombreuses pénalités, en particulier au sol. A dix minutes de la fin, Toulon, champion d’Europe, n’était mené que 22 à 15 grâce à cinq buts de capitaine Wilko. Et sur une passe trop à plat de François Trinh-Duc bien anticipée par Maxime Mermoz en embuscade aux 40 m, les Montpelliérains, qui avaient fait l’essentiel du jeu, se firent cueillir, à domicile, 22-22, comme des bleus. A la toute dernière minute, Paillaugue avait un but à tenter des 53 m, mais son tir était trop court. Et c’est Toulon qui fait la bonne opération…
Richard ESCOT


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Le Canada va savoir...

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Athlé Championnats du Monde (Femmes) Fraser en or, Felix K.-O.
Shelly-Ann Fraser-Pryce, déjà en or sur 100m, a remporté le 200m des Championnats du monde de Moscou vendredi. Allyson Felix s'est blessée dans le virage et n'a pas terminé.
Shelly-Ann Fraser-Pryce, reine du sprint (AFP)









Shelly-Ann Fraser-Pryce a une nouvelle corde à son arc. Jusqu'à présent, la petite Jamaïcaine était la reine de la ligne droite (deux titres olympiques et autant de couronnes mondiales). On savait qu'elle avait également des ambitions sur le demi-tour de piste, en témoigne sa meilleure performance mondiale de l'année (22''13) réalisée fin juin à Kingston. C'est devenu réalité avec une finale parfaitement maîtrisée sur la piste du Loujniki vendredi soir.

Evidemment on ne saura jamais ce qu'aurait donné un affrontement avec Allyson Felix, championne olympique et déjà titrée à trois reprises au niveau mondial sur la distance. L'Américaine chassait trois médailles d'or à Moscou. Si elle y était parvenue, elle aurait été l'athlète la plus titrée de l'histoire des Championnats du monde. Mais le rêve s'est brisé après quelques mètres sur la finale du 200m. Felix s'est blessée à une cuisse et a dû abandonner. Elle souffre d'une déchirure aux ischio-jambiers droits. Fraser-Pryce, elle, était déjà loin.

Personne n'a pu inquiéter la Jamaïcaine. Un peu comme sur 100m cinq jours auparavant où elle avait terminé en solitaire. En 22''17, Shelly-Ann Fraser-Pryce a décroché un nouveau titre. Derrière elle, l'Ivoirienne Murielle Ahouré avait toujours le sourire. Déjà argentée sur la ligne droite, elle goûtera à nouveau au même métal (22''32). La Nigériane Blessing Okagbaré a pris la médaille de bronze (22''32). C'est un autre podium pour elle également. Elle avait déjà fini deuxième à la longueur.
O.P. à Moscou

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Athlé Championnats du Monde (Hommes) Menkov s'est envolé
Devant son public, Aleksandr Menkov est devenu champion du monde du saut en longueur, vendredi à Moscou. Le Russe a atterri à 8,56m, nouvelle meilleure performance mondiale de l'année.
Aleksandr Menkov, le grand saut. (Reuters)









Il a fait chavirer de bonheur le stade Loujniki. Aleksandr Menkov a réussi un concours de haute volée au saut en longueur, améliorant à deux reprises la meilleure performance mondiale de l'année pour finalement décrocher la médaille d'or. Jamais dans l'histoire de la spécialité, un Russe n'était monté sur la plus haute marche du podium d'un Championnat du monde (ni même des Jeux Olympiques). L'Allemand Christian Reif et l'Espagnol Eusebio Caceres ont brièvement mené la finale. Puis, à son troisième essai, Menkov a décollé à 8,52m, prenant, pour ne plus la rendre, la tête du concours et battant la MPM de six centimètres.

Le jeune homme (22 ans), sixième à Daegu en 2011 et médaillé de bronze l'année dernière aux Mondiaux en salle, n'a pas voulu s'arrêter là. Après un 8,43m de très bonne facture, il est allé bondir jusqu'à 8,56m, établissant ainsi une deuxième marque de référence pour l'année en cours. Loujniki, si calme lors des premières journées, a, à nouveau, rugi de bonheur et réservé un triomphe à son champion. Derrière, le Néerlandais Ignisious Gaisah, ancien champion du monde en salle (en 2006), mais dans les profondeurs du bilan mondial cette saison, s'est paré d'argent (8,29m). Le Mexicain Luis Rivera a, lui, pris le bronze (8,27m).

«Dès les premiers essais, j'ai su que je pouvais sauter loin, a déclaré Aleksandr Menkov. Je me suis intentionnellement élancé loin de la planche pour être sûr d'avoir trois essais supplémentaires. Ensuite j'ai couru et décollé plus vite. Je savais que le record national serait un jour à moi. Mais c'est encore plus impressionnant de le battre à la maison lors de Championnats du monde.»
O.P. à Moscou

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Farah réussit le doublé...

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Athlé Championnats du Monde (Femmes) Lysenko, reine du marteau
En réalisant le deuxième lancer le plus long de l'histoire (78,80m), Tatyana Lysenko reste la n°1 au lancer du marteau, vendredi à Moscou.
Tatyana Lysenko a offert au public russe un magnifique concours au lancer du marteau, ce vendredi à Moscou. (Reuters)









Tatyana Lysenko a conservé son titre de championne du monde de lancer du marteau, vendredi à Moscou. La Russe l'a emporté avec un jet à 78,80m, qui constitue le deuxième plus long lancer de l'histoire de la discipline (à 62 centimètres du record du monde de Betty Heidler). Lysenko a réussi son geste lors de son quatrième essai. Elle était à ce moment-là deuxième de la finale, devancée par la Polonaise Anita Wlodarczyk. Cette dernière a finalement pris la médaille d'argent (78,46m). Le bronze est revenu à la Chinoise Wenxiu Zhang (75,58m).

«J'ai seulement compris que j'étais championne du monde, après qu'Anita ait effectué son dernier lancer, a confié Tatyana Lysenko. La compétition et mes essais n'ont pas été faciles, contrairement à ce qui a pu être perçu. Cela a été difficile pour Anita et pour moi. Etant à la maison, j'ai eu le soutien du public. C'est une pression supplémentaire mais également une source de motivation. Je voudrai remercier les spectateurs pour leur appui. La marque des 80 mètres, je n'y pense pas trop. La médaille est meilleure.»
O.P. à Moscou

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Menkov s'est envolé...

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Athlé Championnats du Monde (Hommes) Farah réussit le doublé
Mo Farah a encore démontré sa supériorité sur le fond mondial, vendredi à Moscou. Après avoir remporté le 10 000m il s'est adjugé le 5 000m.
Un doublé 5 000 - 10 000, un classique ou presque pour Mo Farah. (Reuters)









Depuis que les Championnats ont été crées il y a maintenant trente ans, deux coureurs seulement ont réussi à signer un doublé aux Jeux Olympiques puis, dans la foulée, un autre aux Mondiaux. Le premier a été Kenenisa Bekele. L'Ethiopien avait triomphé aux JO en 2008 puis à Berlin l'année d'après. Il a été rejoint dans la légende par Mo Farah. Le fondeur britannique avait régné sur les Jeux de Londres il y a un an. Dans l'enceinte du Loujniki, il n'a laissé à personne le soin de l'emporter sur 5 000m. La première manche avait été empochée samedi dernier sur 10 000m. Vendredi, Farah a relevé son défi.

Le champion olympique a attendu son heure, laissant ses rivaux kenyans et éthiopiens animer le début de la finale. Puis, à six tours de la fin, son maillot frappé de l'Union Jack s'est retrouvé aux avant-postes. Et, à la cloche, le train s'est emballé. Les favoris sont restés au contact. Mo Farah a placé une accélération mais ses poursuivants ne l'ont pas lâché. La foulée du Britannique était néanmoins impeccable, ne donnant aucun signe de faiblesse. Farah s'est imposé en 13'26''98, devançant l'Ethiopien Hagos Gebrhiwet (13'27''26) et le Kenyan Isiah Koech (13'27''26). Il reste le roi d'un 5 000m où il s'était déjà imposé à Daegu il y a deux ans. Le début de l'histoire.
O.P. à Moscou

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