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Entre ça

et ça

pour moi y'a pas photos, je choissit le bombasses. Des fois, ils sont trop c... les ricains.

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REPORTAGE - RETROUVAILLES
Maryam Jamal: «Refouler ma terre natale»

Sébastien Féval
Décors et terrains de rêve pour un entraînement intensif à 2800 m d'altitude

Sept ans après avoir quitté sa famille, et son pays, l'Ethiopie, la championne du monde du 1500 m, Maryam Jamal, retrouve les siens

Sébastien Féval
Le Matin Dimanche

Sept longues années se sont écoulées sans qu'elle revoie les siens. Partie pour un avenir lointain et incertain, la voilà enfin revenue dans son village.
Depuis tout ce temps, la petite princesse des sentiers poussiéreux a bien grandi. Forcée à l'exil, en Suisse, forcée à changer de nom - Maryam Yusuf Jamal - et même forcée à changer de nationalité (Bahreïn), elle est maintenant la reine sur de prestigieuses pistes d'athlétisme du monde. Revenue dans son pays, l'Ethiopie, depuis le début de l'année, et établie jusqu'en février dans la capitale, Addis-Abeba, Maryam en a profité pour retrouver les siens le temps d'une journée.
Maryam Yusuf Jamal redevient alors Zenebech Tola. Les retrouvailles sont simples, mais dignes. Tout comme sa famille qui l'attend. Sa mère, Temebech Tiga, sa grand-mère Nadi Grima, son grand-père Giram Tadasa et ses quatre frères et soeurs la serrent tour à tour dans leurs bras. L'émotion empêche les longs discours, Maryam est très émue: «C'est bon de retrouver mes grands-parents. Malgré le travail aux champs et le bétail à soigner, ils sont en pleine forme. Je suis fière d'eux comme ils sont fiers de moi. Ma petite soeur Daset avait 6 ans et mon petit frère Tasefay 3 ans lorsque je suis partie, ils ont bien grandi, je ne les ai presque pas reconnus. Maintenant, ma mère habite avec mes frères et soeurs dans une petite maison que j'ai pu leur offrir en ville. L'école et les magasins sont proches. Mais maman retourne très souvent dans son village. Mes grands-parents n'ont pas voulu aller en ville, ils ont préféré leur terre à un peu plus de confort.» Puis elle rejoint sa mère et sa grand-mère dans l'une des huttes dévolue à la cuisine; elles s'affairent à la préparation du café, rituel immuable incombant toujours aux femmes et signe de bienvenue envers tout nouvel invité. Les hommes, eux, aiguisent les couteaux qui serviront au sacrifice d'un mouton. Offrande en son honneur.
Arriver dans la famille de Maryam n'est pas simple, il faut d'abord rejoindre la petite ville d'Asala, à 175 km de la capitale Addis-Abeba, puis, par une mauvaise piste, rouler encore 23 km et prendre à travers champs pendant 6 km pour enfin atteindre son petit village nommé Alekasa. Là-bas, la terre est fertile en blé, en orge ou en café. Mais, par-dessus tout, fertile en champions de course à pied. Jugez plutôt: Gebreselassie, Bekele, Tulu ou les soeurs Dibaba viennent tous de la même région; le village de Maryam n'est distant que de quelques kilomètres de celui de Gebreselassie et de celui de Bekele.
Cette terre, perchée à 2800 mètres d'altitude, s'appelle les hauts plateaux d'Arsi.
Sept kilomètres
Sept kilomètres plus loin, là où se rendait Maryam tous les jours en courant, se trouve son école. Elle tenait à y retourner. Et, heureuse, elle y retrouve son professeur Hussein, qui, malgré le nombre incalculable d'élèves ayant usé leur fond de culotte sur de vieux bancs, se souvient parfaitement d'elle: «Zenebech était une élève appliquée, attentive et agréable, je ne suis pas surpris de voir où elle est arrivée. Elle représente un exemple pour tous les enfants de cette école.» Aujourd'hui, cette dernière compte pas moins de neuf cents élèves, répartis dans seize classes de septante écoliers chacune, où des enfants de 6 à 16 ans tentent tant bien que mal d'écouter leur professeur. Le matériel dont dispose l'école manque cruellement.
Fondation Maryam Jamal
C'est pour cette raison que Maryam et son mari, Tarek, ont décidé de créer une fondation d'aide à l'éducation en Ethiopie. Après avoir agrandi de deux bâtiments et équipés de nouveaux matériels scolaires l'école du village de Tarek, ils s'engagent dans leur deuxième projet et, avec le directeur, établissent une longue liste des besoins pour celle qui avait accueilli Maryam.
Mais la raison principale du retour de Maryam en Ethiopie n'est pas seulement de retrouver sa famille. Elle s'est installée avec son mari, Tarek Sabt Yaqoob, et trois autres athlètes de Bahreïn dans la capitale du pays, Addis-Abeba, afin de préparer idéalement une saison 2008 riche en objectifs. En point d'orgue: les Jeux olympiques de Pékin.
Tarek s'occupe de l'entraînement des sportifs ainsi que de ses affaires en Ethiopie, avec notamment la construction d'un hôtel quatre étoiles dans les hauteurs de la ville.
Perchée à 2600 mètres d'altitude, Addis-Abeba, troisième capitale la plus élevée du monde, métropole en pleine expansion, offre des conditions idéales aux coureurs d'endurance. Son altitude, une excellente piste d'athlétisme installée dans l'enceinte de l'école internationale, d'innombrables sentiers aux alentours de la capitale et une nourriture éthiopienne très saine et équilibrée sont les principales raisons qui ont poussé les sportifs d'élite à s'installer plusieurs mois ici. Ils y resteront jusqu'à la fin de février pour rejoindre ensuite Valence, où auront lieu les championnats du monde d'athlétisme en salle, première échéance importante de cette belle année 2008.


CARTE DE VISITE
Zenebech Tola est née le 16 septembre 1984 dans le petit village d'Alekasa. Dès l'âge de 6 ans, elle parcourt 14 km aller et retour, souvent en courant, pour rejoindre son école. Au retour, elle aide ses frères aînés aux champs ou sa mère à la cuisine pour pallier l'absence de son père, décédé tragiquement alors qu'elle n'avait que 3 ans. Championne de course scolaire, puis championne interscolaire, elle intégrera le Club de police d'Addis-Abeba. En mars 2002, suite à une invitation d'un manager éthiopien pour participer à la course des 15 km de Chiètres, elle se rend en Suisse, où elle demande l'asile politique. Dès lors, l'Ethiopie refuse de lui délivrer un passeport. Apatride, elle essaie d'obtenir une naturalisation helvétique, qu'on lui refuse. En janvier 2005, Zenebech accepte une offre de Bahreïn qui lui donne la nationalité de l'émirat.
Elle peut enfin participer à des courses internationales et se nomme désormais Maryam Yusuf Jamal. Le 2 septembre 2007, lors des championnats du monde d'athlétisme à Osaka, Maryam est devenue la reine du 1500 m et a offert à Bahreïn la première médaille d'or de son histoire.

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F1: Hamilton victime d'injures racistes lors d'une séance d'essais


Lewis Hamilton, premier pilote noir de l'histoire de la F1, a été visé samedi par des propos racistes proférés par des spectateurs lors d'une séance d'essais sur le circuit de Montmelo, rapporte la presse ibérique dimanche.Le pilote McLaren, 23 ans, a essuyé une série de moqueries et d'injures à caractère raciste alors qu'il se rendait sur le bord de la piste.
Le responsable du circuit Ramon Pradera a demandé aux organisateurs d'installer des barrières autour du paddock de l'équipe McLaren afin d'assurer la protection du pilote.


Des banderoles hostiles à Lewis Hamilton et à Ron Dennis, le patron de McLaren, ont également été retirées et les tribunes surplombant le stand de l'écurie complètement vidées.


"Nous appelons les supporters à se comporter décemment", a déclaré Ramon Pradera. "Aucune agression n'est acceptable".


En Espagne, Lewis Hamilton est considéré comme le principal responsable de l'échec de Fernando Alonso dans sa quête sous les couleurs de McLaren d'un troisième titre mondial la saison dernière.


Alonso, qui a depuis rejoint l'écurie Renault avec laquelle il a déjà remporté deux titres mondiaux, a terminé troisième du championnat des pilotes, juste derrière son coéquipier Hamilton qui faisait alors ses premiers pas en F1.



AP

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Envoyé par webamanu

F1: Hamilton victime d'injures racistes lors d'une séance d'essais


Lewis Hamilton, premier pilote noir de l'histoire de la F1, a été visé samedi par des propos racistes proférés par des spectateurs lors d'une séance d'essais sur le circuit de Montmelo, rapporte la presse ibérique dimanche.Le pilote McLaren, 23 ans, a essuyé une série de moqueries et d'injures à caractère raciste alors qu'il se rendait sur le bord de la piste.
Le responsable du circuit Ramon Pradera a demandé aux organisateurs d'installer des barrières autour du paddock de l'équipe McLaren afin d'assurer la protection du pilote.


Des banderoles hostiles à Lewis Hamilton et à Ron Dennis, le patron de McLaren, ont également été retirées et les tribunes surplombant le stand de l'écurie complètement vidées.


"Nous appelons les supporters à se comporter décemment", a déclaré Ramon Pradera. "Aucune agression n'est acceptable".


En Espagne, Lewis Hamilton est considéré comme le principal responsable de l'échec de Fernando Alonso dans sa quête sous les couleurs de McLaren d'un troisième titre mondial la saison dernière.


Alonso, qui a depuis rejoint l'écurie Renault avec laquelle il a déjà remporté deux titres mondiaux, a terminé troisième du championnat des pilotes, juste derrière son coéquipier Hamilton qui faisait alors ses premiers pas en F1.



AP

pauvre Alonso.......................

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Coupe du monde de ski à Val-d'Isère: tapis pour Grange, tapis rouge pour Miller

L'Américain Bode Miller lors de la descente du super-combiné, le 3 février 2008 à Val-d'Isère (Savoie)

Franck Fife(AFP)

Val-d'Isère attendait ardemment Jean-Baptiste Grange, elle s'est finalement enthousiasmée pour Bode Miller: l'Américain a enlevé la Coupe du monde de super-combiné en ponctuant son globe d'une belle victoire dans la station qui accueillera les Mondiaux-2009.

Miller, 30 ans, a signé sa 30e victoire en Coupe du monde, sa cinquième cette saison et sa troisième consécutive dans les épreuves combinées après ses succès à Kitzbühel et Chamonix. Le +Kid+ de Franconia creuse aussi l'écart au classement général, avec 122 points d'avance sur l'Autrichien Benni Raich.
L'inclassable Américain a devancé un surprenant duo de Croates, le bien connu Ivica Kostelic (2e) et l'inconnu Natko Zrncic-Dim (3e), 21 ans, "frères" d'entraînement quand Janica, la soeur d'Ivica, était elle aussi de la partie.
Le suspense a tourné court à Val-d'Isère, où des milliers de spectateurs espéraient un beau scénario, si possible bleu-blanc-rouge, pour effacer la déception de l'annulation de la descente, samedi.
Mais Grange, après une descente matinale qu'il avait correctement maîtrisée (17e), avec 2 sec 77/100 de retard sur un Miller absolument intouchable sur la Face de Bellevarde, a craqué dans la manche de slalom en voulant absolument refaire son retard, puisque seul un succès au final -et une défaillance de Miller en slalom- pouvait lui offrir le globe.

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Déjà fini pour les Bleues !

Dechy n'a pas sauvé les Bleues (Panoramic) L’équipe de France a été éliminée par la Chine dès son entrée en lice en Fed Cup après la défaite de Nathalie Dechy et Virginie Razzano contre la paire Jie Zheng-Zi Yan lors du double décisif (7/5 7/6).
par Emmanuel Quintin

Dechy et Razzano encore en piste
Après avoir joué et remporté leur simple respectif un peu plus tôt dans la journée, Nathalie Dechy et Virginie Razzano avaient la lourde tâche d’essayer de remporter le 5e et dernier point à la France. Le choix de l’expérience pour Georges Goven qui préférait aligner une paire peut-être un peu fatiguée plutôt qu’un duo novice à ce niveau de compétition (Alizé Cornet-Pauline Parmentier). Le pari commençait mal pour les Tricolores, breakées d’entrée par la doublette Jie Zheng-Zi Yan. Les Françaises rétablissaient l’équilibre (1/1 puis 2/2) avant que cette première manche ne prenne un tour étrange. Sur les sept jeux suivants, aucune des quatre joueuses ne parvenait ainsi à remporter sa mise en jeu. Malheureusement pour les Françaises, lorsque Zi Yan parvenait enfin à conserver son engagement, c’était pour boucler la première manche.(7/5).
Zheng décisive
Le deuxième acte démarrait sous de meilleurs auspices pour les Bleues. Nathalie Dechy remportait ainsi son service sur un jeu blanc (1/0). Mais la paire asiatique, qui joue ensemble depuis 2004, ne laissait pas les Françaises prendre confiance. Au contraire, elle signait le premier break du set (1/2) et faisait la course en tête (1/3 puis 3/5). Au dixième jeu, alors que Jie Zheng était au service, Dechy et Razzano sauvaient même une balle de match. Les Tricolores alignaient ensuite trois jeux de rang, Virginie Razzano empochant même pour la première du match son jeu de service pour mener 6 jeux à 5. Les Chinoises revenaient alors pour s’offrir un tie-break. Un jeu décisif au cours duquel Jie Zheng allait faire la différence. L’ancienne numéro 27 mondiale offrait deux balles de match à son pays d’un superbe passing de revers long de ligne (6-4) puis scellait la victoire des siens à la volée deux points plus tard (7/5 7/6, 7 points à 5). Un succès historique pour la Chine qui accède pour la première fois de son histoire aux demi-finales de la Fed Cup. Quant aux Françaises, diminuées par les absences (Mauresmo, Golovin et Bartoli), elles n’auront pas démérité mais devront désormais sauver leur place dans le groupe mondial lors d’un match de barrage au mois d’avril.
Résultats :
Samedi
Li (Chi) - Cornet (Fra) 6/3 6/1
Peng (Chi) - Razzano (Fra) 4/6 6/3 6/4
Dimanche
Razzano (Fra) - Li (Chi) 4/6 6/2 6/4
Dechy (Fra) - Yan (Chi) 6/3 6/2
Yan/Zheng (Chi) - Razzano/Dechy (Fra) 7/5 7/6
La Chine se qualifie 3 à 2

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Arsenal nouveau leader

Arsenal, vainqueur de Manchester City (3-1) a repris la tête de la Premier League en profitant du match nul du leader Manchester United à Tottenham (1-1), tandis que Chelsea perdait également deux points à Portsmouth (1-1) lors d'une palpitante 25e journée.

La course au titre de champion d'Angleterre avec le match à trois entre Arsenal, Manchester United et Chelsea, est toujours aussi intense, avec son lot de surprises et de retournements de situation.
Arsenal, brillant vainqueur de Manchester City (3-1) en début d'après midi, pourtant jusque là invaincu à domicile en championnat cette saison, avait mis la pression sur Manchester United.

Dans le sillage d'un excellent Emmanuel Adebayor, auteur d'un nouveau doublé qui porte son total à 18 buts cette saison, les joueurs d'Arsène Wenger ont imposé la qualité de leur jeu collectif.
Et pour reprendre la tête du championnat, MU se devait donc de l'emporter à White Hart Lane, une semaine après avoir déjà battu les Spurs en Coupe d'Angleterre (3-1).

Mais cette fois, la rencontre a été bien différente. United n'a jamais trouvé cette force de frappe qui le rend irrésistible depuis plusieurs mois. Bien organisé et solidaire, Tottenham a ouvert le score grâce à Dimitar Berbatov (21) avant de défendre chèrement cet avantage. Mais un but de Michael Dawson contre son camp sous la menace de Carlos Tevez, dans les dernières secondes du match, a permis à Manchester United de ramener un point très important.

Les Reds Devils pointent désormais à deux longueur d'Arsenal qui possède surtout six points d'avance sur Chelsea. Car les Blues ont manqué l'occasion de rester au contact et surtout de revenir sur les talons de Manchester United.

Nicolas Anelka (55), pour son 2e but en 2 matches, avait pourtant mis les siens sur le chemin d'une importante victoire à Portsmouth. Mais Jermaine Defoe, pour ses débuts sous son nouveau maillot (64), a égalisé.

Avram Grant ne battra donc pas le record de José Morinho. Comme son prédécesseur, le manageur israélien s'est arrêté à neuf victoires consécutives, toutes compétitions confondues. Surtout, Chelsea perd du terrain sur Arsenal. Six points, c'est à la fois peu et beaucoup dans une course au titre. Cette 25e journée a peut être marqué un tournant très important cette saison.

Enfin, Liverpool a facilement battu Sunderland (3-0) grâce à des buts de Crouch, Torres et Gerrard. Mais les Reds se traînent toujours à la 5e place du classement, à 17 points du leader Arsenal.

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Résultats des 16e de la Coupe de France

Résultats des 16e de finale de la Coupe de France de football disputés de vendredi à dimanche:

Vendredi:
Boulogne-sur-Mer (D2) - Tours (D3) 1 - 2 a.p.
Strasbourg (D1) - Metz (D1) 0 - 3

Samedi:
Arles (D3) - Niort (D2) 0 - 0 a.p.
Arles qualifié aux tirs au but (9-8)
Lyon-Duchère (amateur) - Lille (D1) 0 - 1
Sedan (D2) - Nantes (D2) 0 - 0 a.p.
Sedan qualifié aux tirs au but (4-2)
Sochaux (D1) - Montpellier (D2) 1 - 1 a.p.
Sochaux qualifié aux tirs au but (4-3)
Le Poiré-sur-Vie (ama.) - Paris SG (D1) 1 - 3
Paris FC (D3) - Dijon (D2) 0 - 0 a.p.
Dijon qualifié aux tirs au but (6-5)
Amiens (D2) - Ajaccio GFCO (ama.) 1 - 0
Angers (D2) - Nice (D1) 3 - 1
Bastia (D2) - Auxerre (D1) 3 - 0
Lorient (D1) - Rennes (D1) 0 - 0 a.p.
Lorient qualifié aux tirs au but (3-1)
Bordeaux (D1) - Le Mans (D1) 1 - 0

Dimanche:
(15h00) Carquefou (ama.) - Nancy (D1)
(16h00) Croix de Savoie (ama.) - Lyon (D1)
(21h00) Marseille (D1) - Monaco (D1)

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SKI ALPIN - COUPE DU MONDE DAMES
Lara Gut est un pur-sang

Keystone
Après sa troisième place en descente samedi, Lara Gut a réussi un nouvel exploit en terminant cinquième d'un super-G remporté par la Canadienne Emily Brydon

Lara Gut a confirmé son podium de la veille en prenant la cinquième place du Super-G. Le prodige de 16 ans n'a raté le podium que pour 9 centièmes. Brydon (vainqueur) et Götschl sont impressionnées

- 03/02/2008
Le Matin & agences

Lara Gut a continué de brûler les étapes à Saint-Moritz. Après sa troisième place en descente samedi, la Tessinoise a pris hier le cinquième rang d'un super-G remporté par la Canadienne Emily Brydon. Du haut de ses 16 ans, le prodige de Comano n'avait goûté à la Coupe du monde qu'à trois reprises avant de débarquer dans les Grisons (aucun point marqué). La voilà deux fois dans le top 5. Un exploit renversant que même la principale intéressée ne réalise pas: «Je savais que je pouvais skier vite, mais je n'avais jamais imaginé me mêler aux meilleures si rapidement.»
Si le soleil avait favorisé certaines skieuses en descente, il n'en a rien été hier. Toutes ont bénéficié des mêmes conditions. De quoi donner encore plus de valeur à la performance de la Tessinoise. «Je rate un deuxième podium pour 9 centièmes. Mais ce n'est pas grave. L'important était de confirmer», a-t-elle relevé.
Encore du travail
Outre ses prouesses sur les skis, Lara Gut a amené une belle fraîcheur sur le Cirque blanc. «C'était très cool comme super-G, je me suis bien marrée!» s'est-elle ainsi exclamée, hilare, avant de multiplier les interviews avec une aisance incroyable en italien, suisse allemand, français et anglais.
Pas question toutefois de s'enflammer. «On construit gentiment. En slalom et géant, j'ai besoin d'encore beaucoup d'entraînement», a-t-elle confié. Avant d'ajouter, pleine de culot: «Laissez-moi juste du temps en technique, les résultats vont aussi venir!»
Pour le moment, la destinée de Lara Gut est entre les mains de Swiss-Ski, mais aussi de son père, Pauli (épaulé par Mauro Pini). «Lara s'entraîne à 80% avec Swiss-Ski. Pour le reste, nous lui offrons une préparation personnalisée», a expliqué Pauli Gut. «La relation est bonne avec la fédération. Nous verrons en fin de saison comment organiser la suite», a continué le père de la championne.
Cet hiver, Lara Gut jouait jusqu'ici les terreurs en Coupe d'Europe, avec notamment quatre victoires et une première place provisoire au général, en descente et en super-G. Le temps d'un week-end, c'est chez les «grandes» de la Coupe du monde qu'elle s'est fait un nom.
Louanges
Une éclosion remarquée par toutes. A commencer par Emily Brydon, la gagnante du super-G. «En arrivant ici, je ne la connaissais pas. Mais après sa performance en descente, j'ai attendu qu'elle soit en bas pour commencer à croire à un succès. Dans l'aire d'arrivée, nous avions toutes peur qu'elle nous passe devant», a déclaré la Canadienne, pour la première fois sacrée sur le circuit. Même la reine de la vitesse, Renate Götschl, y est allée de son compliment: «Cette fille est un pur-sang. Elle est fougueuse et capable de se transcender les jours de course. Elle me rappelle ma jeunesse», a lâché l'Autrichienne, troisième du super-G et pour la 108e fois sur un podium.
Les prouesses de la Tessinoise ont aussi complètement éclipsé la faillite des autres Suissesses. Nadia Styger, Fränzi Aufdenblatten ou Martina Schild devaient se reprendre dans les Grisons après plusieurs courses ratées. Il n'en a rien été. Et aucune d'entre elles n'a intégré le moindre top 10.


AU PROGRAMME
Samedi
10.00/13.00 Slalom messieurs à Garmisch
11.30 Descente dames à Sestrières
Dimanche
11.00 Super-G dames à Sestrières
CLASSEMENTS
Saint-Moritz. Coupe du monde dames. Super-G 1. Brydon (Can) 1'17''39. 2. Görgl (Aut) à 0''25. 3. Götschl (Aut) à 0''29. 4. Vonn (EU) à 0''30. 5. Gut (S) à 0''38. 6. Hosp (Aut) à 0''41. 7. Riesch (All) à 0''54. 8. Fischbacher (Aut) à 0''70. 9. Vanderbeek (Can) à 0''76. 10. Pärson (Su) à 0''80. 11. Meissnitzer (Aut) à 0''82. 12. Schild (S) à 0''86. 13. Marchand-Arvier (Fr) à 0''92. 14. Styger (S) à 0''96. 15. Janyk (Can) et Siorpaes (It) à 1''00. 17. Holaus (Aut) à 1''03. 18. Maze (Sln) à 1''04. 19. Dumermuth (S) à 1''06. 20. Aufdenblatten (S) à 1''07. 21. Sponring (Aut) à 1''19. 22. Fenninger (Aut) à 1''20. 23. Berger (Aut) à 1''31. 24. Zettel (Aut) à 1''35. 25. Kamer (S) à 1''41. 26. Suter (S) à 1''49. Puis: 31. Dettling (S) à 1''64. 56 skieuses au départs, 55 classées. Eliminée: Gisin (S).
Données techniques de la piste Corviglia: 1921 m, 550 m de dénivelé, 37 portes piquetées par Stephan Kurz (Su).
Coupe du monde
Général (25/38): 1. Hosp (Aut) 957. 2. Vonn (EU) 868. 3. Riesch (All) 781. 4. Görgl (Aut) 776. 5. Schild (Aut) 759. 6. Mancuso (EU) 709. 7. Pärson (Su) 642. 8. Karbon (It) 619. 9. Poutiainen (Fin) 604. 10. Götschl (Aut) 489. 11. Brydon (Can) 447. 12. Janyk (Can) 422. 13. Jacquemod (Fr) et Zettel (Aut) 395. 15. Zahrobska (Tch) 387. 16. Zuzulova (Slq) 371. 17. Mölgg (It) 337. Puis: 20. Schild (S) 290. 25. Aufdenblatten (S) 238. 28. Styger (S) 214. 34. Suter 157. 37. Dumermuth 134. 43. Gut 105. 45. Gini 96. 47. Camastral 91. 67. Gisin 53. 69. Bonjour 47. 75. Grand 37. 78. Hangl 33. 83. Borghi 27. 87. Berthod 23. 91. Kamer 21. 97. Pünchera 16. 116. Berthod 3.
Super-G (5/7): 1. Riesch (All) 274. 2. Brydon (Can) 254. 3. Görgl (Aut) 241. 4. Götschl (Aut) 216. 5. Pärson (Su) 199. 6. Schild (S) 181. 7. Hosp (Aut) 180. 8. Mancuso (EU) 170. 9. Vonn (EU) 167. 10. Janyk (Can) 156. 11. Holaus (Aut) 132. 12. Meissnitzer (Aut) 116. Puis: 14. Aufdenblatten (S) 111. 15. Suter (S) 105. 17. Styger 85. 22. Gut 45. 27. Dumermuth 34. 31. Kamer 21. 42. Gisin 6.

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Maurice Greene met fin à sa carrière à 33 ans


Champion olympique et ex-recordman du monde du 100m, Maurice Greene a décidé de raccrocher les spikes. Le sprinter américain, 33 ans, a annoncé officiellement sa retraite lundi à Pékin (Chine) ne s'estimant pas suffisamment armé mentalement et physiquement pour poursuivre sa carrière jusqu'aux jeux Olympiques de Pékin.

Record du monde à 9.79
Premier athlète à descendre sous la barre des 9.80, le 16 juin 1999 à Athènes (Grèce), il avait porté le record du monde du 100m à 9.79. Une marque qui tiendra finalement jusqu'en 2005 lorsque le Jamaïcain Asafa Powell fixait les chiffres à 9.77 en 2005 (il le portera ensuite à 9.74 le 9 septembre dernier). Entre temps, le chrono de 9.78 réussi par son compatriote Tim Montgomery à Paris (France) en 2002 a été depuis invalidé pour dopage.

Premier doublé 100-200 à Séville
Disciple de John Smith dès 1996 au sein de la célèbre équipe du HSI, Maurice Greene a grandi dans les faubourgs de Kansas City où il est né le 23 juillet 1974. Il fut le premier aussi à réussir le doublé 100-200m lors d'un même championnat du monde, c'était à Séville (Espagne) en 1999 (décrochant aussi l'or sur le 4x100m). Il aura disputé sa dernière course le 20 mai 2007 lors des Trials américains à Carson échouant dans sa quête d'une qualification pour les Mondiaux à Osaka (Japon). Il aura couru 52 fois le 100m en dessous des 10 secondes.

"Plus l'esprit de combat"
"Je ne pense pas que j'ai encore l'esprit de combat nécessaire pour me battre et revenir une nouvelle fois de blessure", a expliqué l'ancien champion olympique à Sydney (Australie) en 2000 où il décrochait l'or sur 100m et sur le 4x100m. Quatre ans plus tard à Athènes (Grèce), il remportait la médaille de bronze sur le 100m et l'argent sur le 4x100m. Greene a conquis trois titres mondiaux sur 100m: à Athènes (Grè) en 1997, à Séville (Esp) en 1999 (avec l'or en 4x100m) et à Edmonton (Can) en 2001 (avec l'or en 4x100m). Maurice Greene détient toujours le record du monde en salle du 60m avec un temps de 6.39 réalisé le 3 février 1998 à Madrid (Espagne) et égalé le 3 mars 2001 à Atlanta (Etats-Unis).