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Un choc un peu mou

Football

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Manchester United et Chelsea se sont neutralisés 0-0 à Old Trafford dans le premier choc de la saison de Premier League.
Mis à jour le 26.08.2013

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Rooney a prouvé qu’il avait encore le coeur à Manchester, abattant un travail considérable tant offensif que défensif.
Image: Keystone
Classement

Hier: Manchester United - Chelsea 0-0.
Classement: 1. Chelsea 3/7. 2. Liverpool 2/6. 2. Tottenham Hotspur 2/6. 4. Manchester United 2/4. 5. West Ham United 2/4. 6. Southampton 2/4. 7. Manchester City 2/3. 8. Arsenal 2/3. 9. Stoke City 2/3. 10. Cardiff City 2/3. 11. Fulham 2/3. 12. Hull City 2/3. 13. Aston Villa 3/3. 14. Everton 2/2. 15. Norwich City 2/1. 16. Sunderland 2/1. 17. West Bromwich Albion 2/1. 18. Newcastle 2/1. 19. Crystal Palace 2/0. 20. Swansea City 2/0.

Le premier choc de la saison de Premier League a accouché d’une souris. Manchester United et Chelsea se sont ainsi quittés sur un terne 0-0 à l’issue du dernier match de la 2e journée.
Devant leur public, les Mancuniens ont certes dominé, mais sans que cela ne se concrétise par de grosses occasions. Les hommes de David Moyes, qui faisait ses débuts à Old Trafford, auraient malgré tout pu emporter la mise si l’arbitre n’avait pas ignoré une main flagrante de Lampard dans la surface sur un tir de Cleverley (62e). La seule véritable satisfaction de la soirée est venue de la prestation de Rooney.
Pressenti pour un transfert à Chelsea, l’attaquant anglais a prouvé qu’il avait encore le coeur à Manchester, abattant un travail considérable tant offensif que défensif. Il s’est également octroyé l’une des rares occasions du match, en armant une belle frappe de plus de 20 mètres, détournée par Cech en corner (77e). Le public d’Old Trafford ne s’y est d’ailleurs pas trompé en acclamant souvent la générosité Rooney. Reste à savoir si cela sera suffisant pour le convaincre de rester à ManU...
De son côté, Chelsea n’a quasiment rien montré en phase offensive. Il faut dire que José Mourinho avait pris une étonnante décision en alignant en attaque Schürrle à la place de Mata. Pour la première fois titularisé avec le club londonien, le transfuge du Bayer Leverkusen a été transparent.
Le coach portugais se satisfera sans doute avec ce point arraché sur la pelouse de son grand rival. Un match nul qui lui permet également d’améliorer ses statistiques à Old Trafford, lui qui n’a perdu que deux fois en désormais huit rencontres sur la pelouse du champion en titre, dont une fois où Chelsea était déjà titré.
Mourinho et Chelsea devront se montrer plus ambitieux vendredi à l’occasion de la Super Coupe d’Europe, que les Londoniens disputeront à Prague face au Bayern Munich.

[Norton]

Roger Federer, une entrée en lice reportée

27.08.2013 06:07 mise à jour à 06:57 Réagir
Premier jour de tournoi à New York et déjà la pluie s'en mêle... [Darron Cummings - Keystone]


Roger Federer (no 7) doit patienter avant de commencer son US Open 2013 et égaler officiellement le record de Wayne Ferreira avec une 56e participation consécutive à un tournoi du Grand Chelem. Les organisateurs ont décidé lundi à 22h15 (heure de New York) de reporter à mardi le match qui doit opposer le Bâlois au Slovène Grega Zemlja (ATP 62), en raison de la pluie.
La première "night session" de la quinzaine n'avait véritablement démarré qu'à 20h20, après une longue cérémonie d'ouverture marquée par une prestation enflammée de Lenny Kravitz. La pluie s'est mise à tomber juste après la fin du match de la tenante du titre Serena Williams (no 1), qui n'avait pourtant mis que 60' pour régler le cas Francesca Schiavone (6-0 6-1).
Les organisateurs décidaient de reporter le match de Roger Federer moins d'une heure plus tard, alors que la pluie avait redoublé d'intensité.
Vers 21h00 heure suisse mardi

La rencontre entre le Bâlois et Grega Zemlja devrait débuter vers 21h heure suisse, après deux rencontres du simple dames.
Carlos Berlocq (ATP 48) et Santiago Giraldo (ATP 85), qui luttent pour gagner le droit d'affronter le vainqueur de ce duel, ont également vu leur face-à-face interrompu par la pluie lundi soir.
si/dbu

[Norton]

Vögele pourra s'en mordre les doigts

26.08.2013 22:01 mise à jour le 27.08.2013 à 07:08 Réagir
Stefanie Vögele ne gardera pas un souvenir impérissable de sa tournée américaine. [Justin Lane - Keystone]

Stefanie Voegele

Anna Karol Schmiedlov



1 6
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6477
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Stefanie Vögele (WTA 49) a subi un revers mortifiant au 1er tour de l'US Open. L'Argovienne de 23 ans s'est inclinée 6-1 5-7 7-6 (7/4) sur le court no 8 face à la Slovaque Anna Schmiedlova (WTA 105), après avoir pourtant servi pour le gain du match à 5-3 dans la manche décisive.
La no 2 helvétique était pourtant revenu de nulle part dans cette rencontre, disputée sous un ciel lourd et conclue juste avant les premières gouttes de pluie. Auteur d'un début de match catastrophique - elle n'a inscrit que 9 points dans le premier set -, Stefanie Vögele a en effet menée 6-1 3-0, puis 6-1 4-2. Plus entreprenante lorsqu'elle s'est retrouvée dos au mur, elle a inversé cependant la tendance pour prendre le large dans la manche initiale (3-0).
L'Argovienne a certes vu son adversaire recoller à 3-3 dans l'ultime set, mais a repris alors les devants. Incapable de porter l'estocade à 5-3, elle a résisté jusqu'à 4/4 dans le jeu décisif, mais a perdu les trois derniers points du match.
Ce revers vient ponctuer un été très difficile pour Stefanie Vögele. L'Argovienne n'a ainsi remporté que deux matches dans un tableau final dans les sept tournois qu'elle a disputés depuis son accession au 3e tour à Roland-Garros. Un bilan indigne d'une membre du top-50.
si/adav

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Chammartin se blesse... juste avant de combattre

26.08.2013 Réagir
Ludovic Chammartin quitte Rio sans même avoir combattu. [Laurent Gillieron - Keystone]


Les Mondiaux de Rio ont mal commencé pour les Suisses. Dans la catégorie des moins de 60 kg, le Fribourgeois Ludovic Chammartin s'est fait mal à un genou à l'échauffement, ce qui l'a contraint à déclarer forfait avant même de disputer son premier combat.
Ludovic Chammartin n'était pas arrivé au Brésil dans les meilleures dispositions, lui qui s'était déchiré le ménisque au genou gauche il y a une dizaine de jours.
En moins de cinq mois, le Romontois aura ainsi tout connu: l'euphorie avec une inattendue médaille d'argent aux Européens de Budapest en avril, et l'amertume après ce forfait aux Mondiaux. Reste maintenant à savoir si le judoka de 28 ans va prendre sa retraite sportive, comme il l'avait laissé entendre avant son départ pour le Brésil.
Grossklaus, ultime espoir

Toujours dans la catégorie des moins de 60 kg, le Zougois Michael Iten a été éliminé dès son entrée en lice. Il a été battu par ippon par le Finlandais Juho Reinvall.
Les derniers espoirs helvétiques à Rio reposent dorénavant sur Ciril Grossklaus. L'Argovien sera en lice vendredi chez les moins de 90 kg.

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Flipkens expulsée de l'US Open par Venus Williams

© afp.
Kirsten Flipkens a été éliminée au 1er tour du simple dames de l'US Open, le 4e tournoi du Grand Chelem de tennis de la saison, lundi à New York. La Campinoise, 14e mondiale et tête de série N.12, s'est inclinée 6-1, 6-2 en 1 heure et 24 minutes face à l'Américaine Venus Williams, 60e au classement WTA et ancienne double lauréate de l'épreuve, sur le court Arthur Ashe, le court central de Flushing Meadows.
La numéro un belge était dominée en début de match. Venus Williams menait rapidement 4-0, Flipkens prit alors un jeu mais ne put empêcher l'Américaine de s'adjuger la 1ère manche 6-1 en 27 minutes.

Menée 2-0 dans le 2e set, Flipkens recollait à 2-2. Le 5e jeu de cette seconde manche fut très disputé et dura plusieurs longues minutes. Ce fut Williams qui mena 3-2. L'ancienne numéro un mondiale alignait ensuite les jeux gagnants pour s'imposer 6-1, 6-2 sur sa seconde balle de match.

Demi-finaliste de Wimbleon, Kirsten Flipkens s'était blessée au genou à Londres, et n'avait pu reprendre la compétition que début août au tournoi de Toronto, où elle avait battu Venus Williams au 1er tour. La Californienne, qui avait battu Flipkens en 2007 en Fed Cup à Delray Beach, mène désormais 2-1 dans ses confrontations face à la Belge.

Kirsten Flipkens disputait son 5e US Open. Elle avait atteint le 3e tour du dernier Grand Chelem de la saison en 2009. Il reste une Belge en simple dames à New York: Yanina Wickmayer (WTA 57), dont la première adversaire sera la Russe Maria Kirilenko (WTA 17).

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Malisse annonce sa retraite

Le Courtraisien pourrait faire ses adieux au public belge lors de l'Ethias Trophy (28 septembre au 6 octobre prochain). © photo news.
Xavier Malisse, 33 ans, a annoncé qu'il prendra sa retraite après le prochain Australian Open (janvier 2014).
Xavier Malisse arrêtera sa carrière à l'issue de l'Open d'Australie. Il a débuté sa carrière professionnelle en 1998. Actuellement classé à la 113e position à l'ATP, le natif de Courtrai compte à son palmarès une demi-finale à Wimbledon et il a remporté trois tournois ATP.

"Il est temps de passer à autre chose"
Xavier Malisse, qui se dit "fatigué", veut passer à autre chose. "Il est temps de tourner la page", a annoncé le sportif âgé de 33 ans devant les caméras de la VRT.

Ethias Trophy
Le Courtraisien pourrait faire ses adieux au public belge lors de l'Ethias Trophy (28 septembre au 6 octobre prochain). Steve Darcis et Olivier Rochus seront également de la partie.

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Chelsea tient MU en échec et conserve la tête


Par: rédaction
27/08/13 - 06h18 Source: Belga © ap.
Chelsea, avec Kevin De Bruyne et Eden Hazard dans le onze de base, a pris un point à Old Trafford lundi contre Manchester United (0-0) dans le choc de la 2e journée du championnat d'Angleterre et conserve ainsi la tête de la Premier League après avoir joué un match de plus que ses adversaires.
© epa. © epa. © afp.
José Mourinho n'a donc toujours pas perdu dans sa carrière contre David Moyes et ce dernier n'a pas perdu pour son premier match à domicile à la tête de Manchester United. Au final, tout le monde était content lundi soir à Old Trafford.

La première place des Blues au classement avec un point d'avance sur Liverpool et Tottenham, grâce à leur victoire mercredi dernier contre Aston Villa (2-1) en match avancé de la 3e journée, reste assez anecdotique à ce stade de la compétition, même s'il vaut toujours mieux être premier.

Un plan B pas plus efficace
Le plan de jeu de Mourinho, qui s'était privé de véritable avant centre au coup d'envoi, était d'utiliser la vitesse de Schurrle en pointe et de jouer long en première intention dans le dos de la défense vers l'Allemand. Mourinho a misé sur la mobilité mais ses choix n'ont pas été gagnants. Schurrle a rarement vu le ballon et quand il l'a eu en bonne position, il était légèrement hors jeu (60). Chelsea n'a donc été dangereux que sur des frappes d'Oscar (10 et 44), Hazard (51) ou Cahill (59), toutes captées par De Gea.

A l'heure de jeu, Mourinho a lancé son plan B avec l'entrée en jeu de Torres en pointe. La différence ne fut pas flagrante mais, dans l'ensemble, les Londoniens n'ont jamais eu assez de poids et d'impact offensivement pour pouvoir l'emporter. D'un autre coté, Chelsea a très bien défendu, en jouant assez bas et très regroupé pour couper la relation entre Van Persie et ses milieux de terrain. Le Néerlandais a été très peu servi et n'a frappé qu'une fois au but, à coté (23), malgré tous les efforts de Wayne Rooney.

Rooney irréprochable
A la surprise générale, l'attaquant anglais, qui veut quitter son club pour rejoindre Chelsea, était titulaire. Irréprochable, il a tenu 90 minutes et il a été le meilleur joueur de son équipe! Si ses premiers tirs n'ont pas été assez appuyés (29 et 65), son magnifique ballon pour Welbeck aurait du être une passe décisive mais ce dernier a gâché la meilleure action du match (55).

Rooney, comme la rencontre d'ailleurs, a continué sur un rythme assez élevé malgré le manque d'occasions franches. Sa frappe a inquiété Cech (77) et le stade a scandé son nom à plusieurs reprises. Dans la dernière demi-heure, on s'est approché des surfaces d'un but à l'autre et il n'a manqué qu'un peu de précision dans les dernières passes et United aurait pu avoir un penalty pour une main de Lampard (62).


Au final, le 0-0 est logique, arrange un peu tout le monde mais frappe par sa rareté. Cela faisait 77 matches de Premier League que MU n'avait pas concédé un 0-0 à Old Trafford ! C'était en mai 2009 contre Arsenal.

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© anp.

Bon suffit grosse journée...

[Norton]

Après le silence, le sourire

09.09.2013 Réagir
A l'image d'Inler, la Suisse semble avoir retrouvé le sourire. [Hakon Mosvold Larsen - Keystone]


La tension palpable la veille encore à l'aéroport de Kloten semble s'être évanouie. "Retranchés" au calme au nord d'Oslo, loin du "Sentrum", des rues piétonnes où fleurissent quelques maillots rouges à croix blanche, les joueurs suisses ont retrouvé le sourire.
Sans doute n'était-il pas caché bien loin. Il lui aura simplement fallu le temps que soit digéré le nul amer servi par les Islandais pour poindre à nouveau. Une digestion agrémentée d'une séance vidéo et d'une discussion entre équipiers sans Ottmar Hitzfeld. "La réunion a été demandée par Inler et Benaglio. Que les joueurs se retrouvent entre eux pour parler me réjouit", explique le sélectionneur allemand.
Le très probable retour d'Inler

Le technicien de 64 ans pense que "les leçons ont été tirées" et se refuse toujours à pointer du doigt. "La défaillance n'a pas été individuelle. C'est l'ensemble défensif qui n'a pas marché face à l'Islande".
Moins tendu que la veille à Kloten, Hitzfeld sait que son équipe a les armes pour gagner. [Laurent Gilliéron - Keystone] Une manière de dire qu'il laissera aux quatre défenseurs, dont Fabian Schaer et Ricardo Rodriguez, pas forcément convaincants vendredi, une chance de se racheter? Probable. L'équipe de Suisse ne devrait subir aucun bouleversement majeur, à l'exception du retour de son capitaine Goekhan Inler. Tout porte à croire que l'expérimenté Soleurois de 29 ans devrait prendre la place de son coéquipier sous le maillot de Naples Blerim Dzemaili.
Un capitaine important

Le retour en jeu d'Inler semble d'autant plus probable que celui-ci a joué son rôle d'aîné dans la discussion de groupe. "Ce 4-4 était un résultat rageant, c'était important que les joueurs plus expérimentés parlent avec les jeunes et analysent avec eux ce qui n'a pas fonctionné", souligne Inler. Xherdan Shaqiri abonde. "Goeki a disputé beaucoup de matches capitaux, sa présence est importante pour le groupe".
Suspendu face à l'Islande, le capitaine sera, sauf surprise du chef, aligné dès le coup d'envoi fixé à 19h au stade Ullevaal (RTS deux). Moins créatif que Dzemaili, le dur au mal devrait apporter une meilleure assise défensive par son abattage à la récupération.
La page prête à être tournée

L'état d'esprit affiché par les intervenants de cette habituelle conférence de presse de la veille du match est à la confiance. Tout comme Shaqiri ou Inler, Stephan Lichtsteiner reste "positif". "Nous avons toutes les qualités pour faire un bon match et je suis sûr que nous allons faire un grand match".
Von Bergen reste confiant, il rappelle que "la Suisse est invaincue dans ce groupe". [Daniel Christen - EQ] Le Turinois refuse par ailleurs de revenir sur le match de vendredi: "nous sommes concentrés sur la Norvège". Si le possible traumatisme est sans doute encore bien prégnant dans les têtes, la page semble prête à être tournée. "Nous avons pu bénéficier d'une journée pour nous couper du reste, où nos familles sont venues nous rendre visite", détaille Steve Von Bergen.
Von Bergen: "Une chance de nous refaire"

Le silence radio, le jour en famille, la longue séance de visionnage, la discussion interne: tout a été fait pour que l'équipe de Suisse puisse repartir du bon pied en Norvège. "J'espère que nous allons entrer dans la partie avec de la concentration, de la conviction, mais aussi un peu de cette rage que nous avons après le match face à l'Islande", raconte Von Bergen. "Le calendrier nous est favorable, nous avons une chance de nous refaire directement, de montrer que le 4-4 n'était qu'une erreur".
Il reste à espérer que la route jusqu'au Brésil soit pavée de ces bonnes intentions et non l'enfer des doutes qu'engendrerait un nouveau faux pas.

Oslo, Ludovic Perruchoud

[Norton]

Denis Oswald place ses pions

09.09.2013 12:26 mise à jour à 18:46
Denis Oswald (à gauche) est dans la course pour succéder à Jacques Rogge. [Mathieu Belanger - Reuters]


Personne n'accorde de grandes chances à Denis Oswald d'être élu à la présidence du CIO lors de l'élection qui se tiendra mardi à Buenos Aires. Mais l'avocat et professeur de droit neuchâtelois est bien déterminé à jouer sa carte jusqu'au bout.
"Même si l'on ne peut être sûr de rien, je pense avoir déjà une bonne vingtaine de voix de mon côté, de la part de membres qui m'ont promis de voter pour moi", a déclaré l'ancien rameur et actuel président de la Fédération international d'aviron. "A cela peut s'ajouter une quinzaine de voix venant d'autres membres qui, entre quatre yeux, ont refusé d'exprimer clairement leur préférence."
"Un professeur appliqué"

Sachant que les délégués issus des pays dont proviennent les candidats n'auront pas le droit de vote, quelque 85 délégués sont appelés à choisir. Plusieurs tours de scrutin sont prévus, ce qui peut laisser la place à des manoeuvres avec des retraits de candidature et des reports de voix. Sera Thomas Bach (au centre) fait figure de favori selon les spécialistes. [MICHAEL KAPPELER - Keystone] élu le premier candidat à obtenir la majorité absolue. Le nouveau président succédera à Jacques Rogge, qui se retire après douze ans.
Oswald estime être en position de franchir les premiers tours et espère ensuite pouvoir bénéficier de reports de voix. Son image est celle d'un homme intègre, sérieux - un peu trop aux yeux de certains -, "un professeur appliqué" comme on le surnomme en Allemagne. Denis Oswald lui-même se voit plutôt comme un "serviteur du sport".
Thomas Bach en pole position

La grande majorité des observateurs voient l'Allemand Thomas Bach (59 ans) favori. Cet ancien champion olympique d'escrime et avocat d'affaires dispose de puissants appuis dans le monde de l'économie et oeuvre beaucoup en coulisses, à l'opposé d'un Oswald qui rechigne à faire du lobbyisme au sens strict. Ce qui n'empêche pas le Neuchâtelois de nouer des contacts pour tenter de séduire les membres avec son programme des "cinq anneaux" axé autour de la défense des valeurs du sport.
agences/scho

Election du président du CIO: le mode d'emploi

- Electeurs: ce sont les membres du CIO présents à Buenos Aires, le vote par procuration n'étant pas admis. Le CIO compte actuellement 103 membres, en incluant son président sortant qui s'abstient généralement de prendre part à toute élection. Les six candidats peuvent voter. En revanche, les membres du CIO ressortissants d'un des pays concernés par cette élection (4 Suisses, 1 Allemande, 1 Ukrainien) doivent s'abstenir tant que leur compatriote demeure en lice.
- Scrutin: le vote, par bulletin secret, se fait par voie électronique. Le candidat qui obtient la majorité absolue des suffrages exprimés (les abstentions et bulletins blancs ou nuls ne sont pas pris en compte) est élu. Si aucun candidat n'obtient la majorité absolue au premier tour, le candidat ayant recueilli le moins de votes est automatiquement éliminé et un deuxième tour est organisé, et ainsi de suite. En cas d'égalité de nombre de voix entre deux candidats ou plusieurs arrivés en dernière position, un scrutin entre ceux-ci est organisé pour les départager.

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Kevin Lötscher poursuit son long combat

09.09.2013 Réagir
Lötscher avait fêté au mois d'avril le titre de champion de Suisse avec Berne. [PETER KLAUNZER - Keystone]


Deux ans et demi après son terrible accident, Kevin Lötscher travaille d'arrache-pied pour effectuer son retour en LNA sous les couleurs du HC Bienne. L'attaquant valaisan sort d'une bonne préparation estivale, source d'espoirs.
"Il s'est entraîné comme un fou cet été", déclare Kevin Schläpfer, l'entraîneur de Bienne, en parlant de l'ex-grand espoir du hockey suisse. Le coach se dit très content des progrès de son joueur, mais la route est longue. Lötscher est actuellement peut-être "le 13e ou 14e attaquant" du club dans la hiérarchie, estime-t-il. "Ce n'est pas si mal."
Etre revenu aux portes du haut niveau constitue déjà un petit exploit en soi pour Kevin Lötscher. Au printemps 2011, il avait dû être plongé pendant neuf jours dans le coma artificiel après avoir été renversé par une voiture à Sierre, alors qu'il venait de descendre du même véhicule et qu'il marchait sur la chaussée.
Encore du travail

Le fait est que Lötscher se trouve actuellement dans un creux, après sa bonne préparation des derniers mois. Il manifeste des sautes de concentration. Son entraîneur attribue ces problèmes à la fatigue engendrée par son intensive préparation estivale. "Il faudra voir quand et comment il se sortira de ce trou."
Lötscher lui-même tire un bilan favorable: "Je ne me situe pas encore là où j'aimerais, mais je suis content", dit-il.