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Troisième record du monde en cinq jours sur 50m nage libre



7S7 flash info L'Australien Eamon Sullivan a battu son record du monde du 50 m nage libre en 21 sec 28/100 lors de la finale des sélections olympiques australiennes, vendredi à Sydney.

Il avait établi le précédent record en 21.41 secondes en demi-finales, jeudi à Sydney, battant de 9 centièmes l'ancien record détenu en 21.50 par le Français Alain Bernard depuis la demi-finale des championnats d'Europe de natation, dimanche dernier (23/03), à Eindhoven (Pays-Bas).

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Décès de Jean-Marie Balestre, homme fort du sport automobile

Jean-Marie Balestre, l'un des hommes forts du sport automobile, à l'origine du formidable essor de la Formule 1, est décédé quelques jours avant son 87e anniversaire, qu'il aurait fêté le 9 avril.

Sa famille n'a pas souhaité communiquer, et aucun détail n'a été donné sur la date ou les causes de son décès. "C'est une perte immense pour le sport automobile. Il avait toujours su porter haut la voix des institutions qu'il a dirigées. Il restera notamment pour son action en faveur de la sécurité des pilotes", a déclaré le président de la Fédération française du sport automobile (FFSA) Nicolas Deschaux en apprenant son décès. Pendant vingt-trois ans de règne, près d'un quart de siècle, Jean-Marie Balestre aura marqué le sport automobile français et mondial d'une formidable empreinte.

Avant de céder peu à peu les commandes au Britannique Max Mosley à la tête de la Fédération internationale (FIA) fin 1991 tout d'abord, puis son poste à la présidence de la FFSA, après un règne ininterrompu de 1973 à 1996. "Il avait été un grand président dans les périodes de grave crise pour le sport automobile", rappelle M. Deschaux, "d'abord en 1973 lorsque le sport automobile s'est arrêté à cause de la crise pétrolière. Il a fait en sorte, grâce à son influence et à son énergie, que les pouvoirs publics acceptent la reprise des compétitions.

Puis une deuxième fois après le vote de la loi Evin (1991), il a réussi à lever un fonds de compensation pour pallier la perte de la publicité pour le tabac". "Je n'ai jamais été un dictateur. Le pouvoir ne sert qu'à appliquer un programme", tenait cependant à souligner cet ancien journaliste qui cumula toute sa vie les postes et les honneurs. Sans lui, le sport automobile, la Formule 1 en particulier, n'aurait pas connu l'essor, l'engouement actuel. Tout le monde en est conscient. Et d'abord Bernie Ecclestone, l'actuel patron de la Formule 1, qui s'opposa violemment à Balestre au début des années 80, avant d'accepter son autorité qui deviendra au fil des ans complicité.

Pour beaucoup toutefois, et notamment les pilotes, Jean-Marie Balestre restera comme le "Monsieur Sécurité". Combien de fois les plus "grands", Nelson Piquet, Nigel Mansell, Alain Prost et même Ayrton Senna rendirent hommage aux décisions du "Président". Combien de vies furent-elles sauvées durant sa présidence (1978 à 1990)... Interdiction des jupes sous les voitures, introduction de la capsule de survie, obligation du crash-test, "JMB" avait fait de la sécurité son cheval de bataille.

Sa plus grande réussite, sa plus grande fierté. "C'est toujours quand les gens s'en vont que l'on prend conscience de l'importance qu'ils avaient, du vide qu'ils vont laisser. Président, je veux vous dire merci du fond du coeur pour tout ce que vous avez fait pour le sport automobile français", lui avait dit Alain Prost, le 10 décembre 1996, lors de la dernière remise des prix de la FFSA présidée par Jean-Marie Balestre. Mais, paradoxalement, le meilleur souvenir du "Président" était un évènement "hors-circuit". "C'est la création de l'Auto-Journal en 1950 avec Robert Hersant, le plus grand patron de presse", disait Balestre qui, tout au long de son parcours à la tête du sport automobile, fut aussi un homme de presse.

Quant à son plus grand regret, pas de doute. "J'ai trop sacrifié ma vie familiale au sport automobile", indiquait-il. Et à ceux qui évoquait des "erreurs de jeunesse" durant la guerre, Jean-Marie Balestre répondait que "tout est réglé depuis belle lurette, toutes mes actions durant la période de 1942 à 1945 ont été contrôlées et prouvent que j'ai oeuvré pour la résistance française".

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Le cycliste Valentino Fois, 34 ans, retrouvé mort


Valentino Fois (centre).


Le coureur italien Valentino Fois, âgé de 34 ans, qui avait couru aux côtés de Marco Pantani et avait été impliqué dans deux affaires de dopage, a été retrouvé mort vendredi à son domicile près de Bergame, a annoncé La Gazzetta dello Sport.

Professionnel depuis 1996, Fois avait été arrêté en 1998 pour dopage après avoir été contrôlé positif à deux reprises à la DHEA dans le Tour de Suisse et le Tour de Pologne. Il avait été suspendu en conséquence en 2002 pour trois ans alors qu'il courait dans l'équipe de Marco Pantani, la Mercato Uno.

Les causes de la mort de Valentino Fois ne sont pas encore connues. Il a été retrouvé par sa mère avec laquelle il vivait. En novembre dernier, Fois avait effectué son grand retour en signant avec l'équipe "Amore e Vita". Un mois plus tôt, en septembre 2007, le cycliste avait été condamné à 100 jours de prison, transformé en une amende 4.000 euros, pour avoir volé deux ordinateurs portables dans la rédaction d'un journal local.

Dans un entretien à La Gazzetta dello sport du 14 septembre 2007, il avait expliqué son geste par "une confusion" liée au fait qu'il s'était "remis à boire après avoir arrêté depuis longtemps" et qu'il prenait en même temps des anxiolytiques. Il avait indiqué avoir déjà essayé la cocaïne et avoir "des problèmes de dépression et d'anxiété" et être "en traitement dans un centre de toxicologie de Parme".

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Rallye d'Argentine - Loeb tranquille

Eurosport - sam., 29 mars 14:22:00 2008

Débarrassé de Mikko Hirvonen et Jari-Matti Latvala (Ford WRT), fautifs, Sébastien Loeb (Citroën WRT) a patronné la première journée argentine.



Sébastien Loeb (Citroën C4) était solidement installé à la première place du rallye d'Argentine, 4e manche de la saison 2008, à la fin de la 1re journée, grâce aux sorties de route des Ford Focus officielles de Jari-Matti Latvala puis Mikko Hirvonen. Hirvonen, leader du championnat du monde, avait pourtant bien entamé ce rallye très difficile. Il ouvrait la route et en a bien profité vendredi matin, signant trois temps scratch (sur quatre) sur des pistes qui allaient se détériorer très vite -de plus en plus d'ornières- après son passage.
A la pause de la mi-journée, Hirvonen devançait Loeb de 50 secondes, le Français ayant avoué un "petit tête à queue" sans grandes conséquences -"5 secondes"- dans l'ES1, puis "roulé très fort" tout le reste de la matinée pour tenter d'aller chercher Hirvonen, a-t-il expliqué à midi.
Les conditions météo étaient très mauvaises d'abord, pluie et brouillard dans les deux premières spéciales, un peu comme un rallye de Grande-Bretagne en décembre, puis très différentes dans les deux suivantes car la piste était sèche : "On avait l'impression de changer de rallye", a dit Loeb. Le premier à se faire piéger a été Latvala, dès l'ES2. "J'ai fait une erreur, ce sont des choses qui arrivent", a-t-il sobrement commenté au point stop suivant. Le jeune Finlandais a perdu neuf minutes mais les spectateurs argentins l'ont aidé à remettre la Focus sur ses roues et il est sorti de la spéciale.
Malgré un pare-brise cassé, il s'est vengé aussitôt en faisant le meilleur temps dans l'ES3 pour entamer sa remontée au classement. En fin de journée, il était revenu dans le Top 8 mais toujours très loin de Loeb, à neuf minutes, malgré deux autres temps scratch (ES6, ES8).
Deux Subaru en embuscade
Plus grave pour Ford, Hirvonen aussi est parti à la faute, en début d'après-midi, dans l'ES5. La course de sa Focus s'est arrêtée contre un rocher, et avec elle le suspense. Loeb a fait le temps scratch dans cette spéciale, puis levé le pied dans les suivantes, laissant Latvala et Galli (ES7) signer les autres meilleurs temps de la deuxième boucle.
Deuxième au Mexique, derrière Loeb, Chris Atkinson s'est installé d'emblée sur le podium provisoire, suivi par Petter Solberg sur l'autre Subaru Impreza. Les deux larrons ont profité au mieux des déboires des Ford officielles, et comme souvent ces derniers mois l'Australien a été plus performant que le champion du monde 2003, ralenti par un amortisseur cassé dans l'ES7.
Les deux autres grands perdants de la journée, en plus d'Hirvonen et Latvala, ont été les pilotes Suzuki. Per Gunnar Andersson n'est même pas arrivé jusqu'au départ de la première spéciale, sa SX4 refusant d'avancer normalement, alors que Toni Gardemeister s'est sorti dans l'ES8, perdant tout le bénéfice d'une journée plutôt consistante.
Le dernier chrono du jour, une super-spéciale de 1,78 km à l'ombre du stade de football de Cordoba, devant des milliers de spectateurs enthousiastes, n'a rien changé à l'affaire. Atkinson a fait le meilleur temps, pour le plaisir, et Loeb est rentré au parc d'assistance très satisfait de la tournure prise par cette première journée.
Invaincu en Argentine depuis 2005, le quadruple champion du monde savait aussi qu'il lui restait encore plus de 1000 km de course, dont 200 km chronométrés et bien piégeux, avant de monter peut-être sur le podium de dimanche à Cordoba.

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RALLYE D'ARGENTINE
Loeb gère bien son avance

Image © Keystone
Sébastien Loeb n'a pas eu peur de se mouiller pour conserver la tête du Rallye d'Argentine

Débarrassé des Ford, le Français est toujours en tête. Dans des conditions météo difficiles, Sébastien Loeb occupait toujours la tête de la course à la mi-journée. Troisième victoire de la saison en vue

- le 29 mars 2008, 22h18
Le Matin Dimanche



Sébastien Loeb (Citroën C4) était toujours en tête du rallye d'Argentine, 4e manche de la saison 2008, hier à midi, suivi à distance respectable par quatre rivaux groupés deux par deux, les Subaru de Solberg et Atkinson, puis la Ford de Galli et la C4 de Sordo.
Débarrassé depuis vendredi des Focus officielles de Mikko Hirvonen et Jari-Matti Latvala, le quadruple champion du monde a parfaitement géré le début de cette 2e journée, dans des conditions météo toujours aussi délicates, signant au passage deux meilleurs temps d'affilée, dans l'ES11 et l'ES12.
Les Subaru au coude-à-coude
Les deux autres temps scratch de la matinée ont été l'oeuvre de Petter Solberg (ES10) et Chris Atkinson (ES13), les deux pilotes Subaru se disputant la 2e place et étant séparés seulement de quatre secondes à midi.
Pour l'instant, le «vieux» Petter, 33 ans, champion du monde 2003, a repris l'ascendant sur le «jeune» Chris, 28 ans, toujours en quête d'une première victoire en Mondial, mais tout peut changer d'une minute à l'autre, les conditions de route restant très délicates.
A la pause de la mi-journée, au parc d'assistance de Villa Carlos Paz, Loeb avait toujours une minute et demie d'avance sur Atkinson et Solberg. Il avait aussi augmenté d'une minute son capital par rapport à Gigi Galli, sur la Ford Stobart de pointe, lâché à 2 minutes 45 et toujours dans le viseur - moins de 3 secondes - de Dani Sordo, au volant de l'autre C4 officielle.
Il restait encore une boucle complète de quatre spéciales hier après-midi, puis un nouveau passage dans la super-spéciale de Cordoba, comme vendredi, pour finir cette deuxième journée bien arrosée.
LE POINT
Cordoba. Rallye d'Argentine. Championnat du monde WRC.
Classement après 13 spéciales: 1. Loeb-Elena (Fr-Mon/Citroën C4) 2h41'05''4. 2. Solberg-Mills (Nor-GB/Subaru Impreza) à 1'32''4. 3. Atkinson- Prévot (Aus-Bel/Subaru Impreza) 1'36''5. 4. Galli-Bernacchini (It/Ford Focus RS) à 2'46''8. 5. Sordo-Marti (Esp/Citroën C4) 2'49''5. 6. Wilson-Scott (GB/Ford Focus RS) à 9'01''1. 7. Villagra-Perez-Companc (Arg/Ford Focus RS) à 9'59''5. 8. Latvala-Anttila (Fin/Ford Focus RS) 10'10''3. Puis: 16. Gardemeister - Tuominen (Fin/Suzuki SX4) à 23'59''8. 17. Hirvonen-Lehtinen (Fin/Ford Focus RS) à 24'25''8. 19. Solberg-Menkerud (Nor/Ford Focus RS) à 29'43''2.
Vainqueurs des spéciales: Hirvonen (ES1, ES2, ES4), Latvala (ES3, ES6, ES8), Loeb (ES5, ES11, ES12), Galli (ES7), Atkinson (ES9, ES13), P. Solberg (ES10)
Note: le rallye continuait hier après-midi avec quatre autres passages dans les mêmes spéciales que le matin (ES14 à ES17), puis un passage dans la super-spéciale de Cordoba (ES18), à partir de 18h45 locales, pour clôturer cette 2e journée. En raison du décalage horaire, vous retrouverez le compte-rendu dans notre édition de demain.

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Le PSG remporte la Coupe de la Ligue



Le Paris Saint-Germain a remporté la Coupe de la Ligue en battant Lens 2 à 1 (mi-temps: 1-0), ce samedi en finale, au Stade de France à Paris, grâce à un penalty transformé par Bernard Mendy à quelques secondes du coup de sifflet final.

Les deux équipes sont à la lutte pour le maintien, et le Paris SG (18e et relégable) s'est offert un peu de répit, alors que Lens (17e) risque d'accuser le coup psychologiquement. Le Paris SG est également qualifié pour le prochaine coupe de l'UEFA.

Une chevauchée de Peguy Luyindula dans la dernière minute du temps additionnel a été stoppée dans la surface par Hilton, le capitaine brésilien de Lens, faute sanctionnée d'un penalty. Bernard Mendy, joueur formé au club, quelque fois sifflé par son public, a eu le sang-froid de tirer doucement son penalty pour prendre à contre-pied Renan Le Crom.

Pauleta, buteur pas toujours titulaire, avait ouvert le score pour Paris d'un lob astucieux. Eric Carrière, 35 ans comme Pauleta, avait égalisé en début de seconde période (59).

Le Paris SG gagne la Coupe de la Ligue pour la troisième fois, après 1995 et 1998, un record. L'an dernier, Bordeaux avait également remporté la finale de la Coupe de la Ligue à la dernière minute, avec un but d'Henrique.

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Loeb s'adjuge le rallye d'Argentine

Le Français Sébastien Loeb et le Monégasque Daniel Elena (Citroën C4) ont remporté le rallye d'Argentine, 4e manche du Championnat du monde WRC, dimanche à Cordoba, devant l'Australien Chris Atkinson (Subaru Impreza) et l'Espagnol Dani Sordo (Citroën C4).

Loeb, en tête depuis vendredi après-midi, a finalement devancé Atkinson de 2 minutes 33 secondes et Sordo de 4 minutes 4 secondes, après trois jours de course dans des conditions d'adhérence très délicates et près de 350 km chronométrés en 21 épreuves spéciales.

Cette 39e victoire en WRC, record absolu, permet à Loeb de reprendre la tête du championnat pilotes au Finlandais Mikko Hirvonen (Ford Focus), 5e de ce rallye à cause d'une sortie de route vendredi après-midi, alors qu'il était en tête.

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Rallye d'Argentine : déclarations

Sébastien Loeb (Fra/Citroën C4), vainqueur: "Les trois jours de course se sont très bien déroulés pour moi. Le premier jour, on avait perdu pas mal de temps sur Hirvonen, mais on a peut-être trouvé l'explication ce matin, dans la 20e spéciale: j'étais le premier sur la route, sans prendre aucun risque, et j'ai fait le temps scratch, parce que derrière le premier concurrent, les conditions se dégradaient très vite. Hirvonen nous a bien aidés, en faisant une faute, et après il a fallu gérer. Les conditions étaient très difficiles, beaucoup de boue, et on a dû se concentrer pour rester sur la route. On a de très bons pneus, le problème c'est qu'ils doivent faire toutes les surfaces. Alors quand il fait 12 degrés, dans le brouillard et dans la boue, ça ne nous aide pas. Ce n'est pas bon pour la sécurité, c'est dangereux, mais on s'en est sortis. On fait une belle opération aux championnats pilotes et constructeurs. Trois victoires en quatre courses, c'est un bon début de saison, mais on gagne deux rallyes sur terre sans avoir vraiment dominé. Ca veut dire qu'il faut continuer à bosser sinon ça va devenir dur à un moment donné. En Jordanie, je ne sais pas à quoi m'attendre".

Chris Atkinson (Aus/Subaru Impreza), 2e: "C'était un week-end de course tellement difficile que je suis surtout soulagé d'avoir fini le rallye. Encore un podium, c'est fantastique pour nous et pour l'équipe. Il n'y a rien qui peut motiver les gars plus qu'un super résultat grâce à tout le travail effectué. Les sensations dans la voiture étaient beaucoup plus constantes ce week-end et c'était plus facile de piloter, donc j'ai pu attaquer sans faire de grosse faute. Il est évident qu'on a bien progressé cette année avec la voiture et je suis quand même surpris de me retrouver 3e du championnat. C'est vraiment dommage pour Petter (Solberg, qui a abandonné dimanche matin alors qu'il était 2e, ndlr), parce qu'il marchait vraiment fort et qu'on aurait pu avoir deux voitures sur le podium, mais ça montre qu'on est vraiment sur la bonne voie".

Dani Sordo (Esp/Citroën C4), 3e: "Les routes étaient très glissantes et il aurait été facile de se faire piéger. On a eu de la chance aussi, parce que Solberg a abandonné, mais on avait pas eu beaucoup de chance sur les trois premiers rallyes de la saison, à cause de certains problèmes de fiabilité. C'est rare que les deux Ford soient derrière, et quand c'est le cas il faut en profiter, c'est ce qu'on a fait. Tout le travail de l'équipe et la possibilité pour Citroën de revenir sur nos adversaires pouvaient être remis en cause à chaque virage, tant ce rallye a été difficile, à cause de la boue. Je suis très content de cette troisième place, j'ai fait une course intelligente et c'est un résultat conforme à ce que j'espérais ici."

Olivier Quesnel, (patron de Citroën Sport): "Le bilan est excellent. Lorsque l'on regarde le déroulement de la course, on s'aperçoit que le rallye a été très difficile et que nos deux équipages figurent parmi les rares à ne pas avoir commis de fautes. Ils n'ont pas connu de problèmes mécaniques non plus, mis à part le souci de crémaillère (de direction) qui a ralenti Dani (Sordo). On a démontré que nos C4 étaient des voitures très solides et performantes, dans des conditions dantesques. C'était une véritable loterie, et on ne s'attendait pas à un tel résultat. Notre équipe a su gérer mieux que les autres les pneus qui nous ont été imposés et des conditions d'adhérence très précaires. Nous sommes tous pour la réduction des coûts, mais sans pénaliser la sécurité. Il suffirait de peu de choses pour que les pilotes puissent s'amuser au volant. Le bon sens devrait l'emporter, car le manufacturier de pneus (Pirelli), lui aussi, a tout intérêt à trouver une solution le plus rapidement possible. Nos pilotes sont des acrobates, ils ont été d'une fiabilité exemplaire. Avec Loeb premier et Sordo troisième, qui a su attendre son heure, cela nous permet de mener le championnat pilotes et de combler une grande partie de notre retard chez les constructeurs. Il ne faut pas oublier non plus la 4e place de Conrad Rautenbach sur une C4 privée. A nous de continuer à travailler pour ne rien laisser au hasard et reproduire la même prestation lors du prochain rendez-vous, en Jordanie".

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Serena donne une leçon à Henin


En quarts de finale du tournoi de Miami, Serena Williams a infligé une véritable raclée à Justine Henin, numéro un mondiale (6-2 6-0). La tenante du titre n'a abandonné que 2 jeux face à la Rochfortoise, qui a été surclassé de bout en bout de la rencontre. Williams a livré un match quasi parfait enchaînant les points gagnants du fond de court.

L'Américaine, impressionnante de régularité et montant régulièrement à la volée, mène désormais 7 victoires à 6 contre notre compatriote, visiblement dans un jour 'sans' mardi. La dernière défaite de la Famennoise contre Serena Williams remonte justement à la finale 2007 du tournoi floridien. Les deux joueuses s'étaient retrouvées depuis lors à trois reprises, à chaque fois en quarts de finale d'un tournoi du Grand Chelem (Roland-Garros, Wimbledon et US Open, et avec à la clé trois victoires de Justine Henin.

En 2008, avant ce tournoi floridien, Henin avait joué quatre tournois, en ajoutant deux titres à son palmarès (Sydney et Anvers). Mais elle restait sur une élimination prématurée à Dubaï, le 28 février, battue par l'Italienne Francesca Schiavone. Cette sévère défaite devant l'Américaine ne remettra par contre nullement sa place de numéro un mondiale en doute, possédant plus de 2.000 points d'avance sur la Serbe Ana Ivanovic, 2ème au classement devant sa compatriote Jelena Jankovic.

Serena Williams dispute pour sa part son troisième tournoi de l'année. Elle avait été éliminée en quarts de finale de l'Open d'Australie en janvier et avait remporté le tournoi de Bangalore au début du mois. En demi-finales elle trouvera sur sa route soit la Russe Svetlana Kuznetsova (WTA 3/N.3), soit sa soeur Venus (WTA 6/N.6), qui s'affronteront cette nuit.


Résultats:
Simple dames
Quarts de finale:
Serena Williams (USA/N.8) bat Justine Henin (BEL/N.1) 6-2, 6-0

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Pour la première fois, un sportif refuse de porter la flamme olympique


"Je suis un sympathisant de la cause tibétaine. J'ai écrit au comité olympique indien pour leur signifier que je refusais de porter la flamme", a déclaré dans un communiqué Bhaichung Bhutia, un bouddhiste de l'Etat du Sikkim niché dans le nord-est de l'Inde, entre le Tibet, le Népal et le Bhoutan.


Le capitaine de l'équipe d'Inde de football a été mardi le premier sportif au monde à boycotter le périple de la flamme olympique pour protester contre la répression chinoise au Tibet, annonçant son refus de porter la torche qui arrivera dans son pays dans deux semaines.

"Je suis un sympathisant de la cause tibétaine. J'ai écrit au comité olympique indien pour leur signifier que je refusais de porter la flamme", a déclaré dans un communiqué Bhaichung Bhutia, un bouddhiste --comme le sont les Tibétains-- de l'Etat du Sikkim niché dans le nord-est de l'Inde, entre le Tibet, le Népal et le Bhoutan. C'est ma façon de soutenir le peuple du Tibet et leur lutte", a lancé le footballeur de 31 ans. Cette décision spectaculaire de décliner l'invitation à servir de relais à la flamme olympique est "absolument personnelle" afin de marquer sa "solidarité" avec les Tibétains, dont plus de 100.000 vivent en exil en Inde aux côtés du dalaï lama réfugié à Dharamsala depuis 1959.

Le secrétaire général du comité olympique indien, Randhir Singh, a dit n'avoir pas été informé directement par le sportif de son désistement. M. Bhutia, qui a joué en Angleterre et en Malaisie, est une vedette en Inde où il a été décoré pour avoir promu le football dans cette ancienne colonie britannique folle de cricket. L'équipe nationale n'est pas qualifiée pour les jeux Olympiques de Pékin et se traîne dans les profondeurs des classements internationaux, systématiquement battue par ses concurrents asiatiques, même les plus modestes. Le geste fort de M. Bhutia n'a pas non plus été suivi par les trois autres athlètes indiens censés participer au relais de la flamme en Inde le 17 avril.

"Il ne faut pas mélanger le sport et la politique", a déclaré le sprinter Milkha Singh, donnant écho à la position de la communauté sportive mondiale déterminée à participer complètement aux JO. Néanmoins, des sportifs allemands de haut niveau, dont plusieurs anciens médaillés olympiques, avaient proposé jeudi de porter des bracelets verts et bleus lors des jeux pour dénoncer la situation au Tibet. Du côté de la diplomatie, l'Union européenne a jugé samedi prématuré d'appeler à un quelconque boycott des JO, plaidant simplement pour un "dialogue constructif" entre Pékin et le dalaï lama.

Appelant lui aussi à des pourparlers entre la Chine et le chef des Tibétains en exil, le président américain George W. Bush a tout de même bien l'intention de se rendre aux Jeux. La flamme olympique est arrivée mardi en provenance de Pékin à Almaty, au Kazakhstan, première étape d'un voyage de 137.000 km autour du monde, qui la conduira dans 19 pays. Son parcours en Inde se fera sous haute sécurité avec une seule étape à New Delhi, et non plus à Bombay, compte tenu des risques de manifestations d'exilés tibétains, a prévenu un fonctionnaire du ministère de l'Intérieur.

Pour l'Inde, le Tibet fait partie intégrante de la Chine et New Delhi a demandé aux exilés tibétains de s'abstenir de toute campagne anti-chinoise sur son territoire. Les manifestations sont pourtant quotidiennes depuis trois semaines à Dharamsala et dans la capitale indienne. Le gouvernement tibétain en exil, par la voix de son porte-parole Thubten Samphel, a d'ailleurs dit à l'AFP "saluer" et "apprécier" le "geste" du footballeur, mais s'est bien gardé de pousser trop loin les athlètes, réaffirmant que le dalaï lama était contre le boycott des jeux que Pékin "mérite". Partisan, lui, d'un boycott, le président indépendantiste du Congrès de la jeunesse tibétaine, Tsewang Rigzin, a félicité "M. Bhutia, une icône pour les jeunes Indiens" se déclarant "fier qu'il se soit désisté pour le sort des Tibétains".