Toutes New sportives autres que la moto

[Norton]

AHHHHHHHHHHHHHHHH,le retour du king,un de mes sportifs preferés j'etais obligé de le mettre sur mon fofo preferé
Sans deconner,l'année prochaine va etre terrible,on va avoir de nouveau le regard de tueur sur france television,vivement juillet






Je pense que Contador va changer d'équipe, il veut être le patron............................

[Norton]

On sait plus que penser, change vite d'avis Contador..............

ÉQUIPE ASTANA
Armstrong revient le 20 janvier

Image © Keystone
Armstrong a pris la parole à l'ouverture de la quatrième «Initiative mondiale Clinton», qui lutte contre le cancer.

A 37 ans, l'Américain fera sa rentrée en Australie dans la formation de Contador. En filigrane, une tournée mondiale de lutte contre le cancer, qui le mènera jusqu'au Tour de France

- le 24 septembre 2008, 23h02
Le Matin Online & les agences



Lance Armstrong, septuple vainqueur du Tour de France (de 1999 à 2005), a annoncé qu'il ferait son retour à la compétition au Tour Down Under en Australie, du 20 au 25 janvier 2009. L'Américain de 37 ans portera les couleurs de la formation kazakhe Astana pour une tournée qui l'emmènera sur les routes du Tour de France.
Armstrong a réaffirmé qu'il renouait avec la compétition pour promouvoir une campagne mondiale de lutte contre le cancer «de l'Australie à la France», campagne dont le point d'orgue sera un sommet organisé le 28 juillet à Paris après la Grande Boucle. L'accord avec Astana a été annoncé par le vice-président de la Fédération kazakhe, Nikolai Proskurin, puis confirmé par le principal intéressé au cours d'une conférence de presse tenue à New York.
Armstrong, qui avait annoncé son retour le 9 septembre sans en donner les détails, a pris la parole à l'ouverture de la quatrième «Initiative mondiale Clinton», un forum créé en 2005 par l'ancien président pour réfléchir aux grands défis mondiaux dans les domaines de la santé, de l'éducation ou du réchauffement climatique. «22 000 personnes meurent du cancer chaque jour dans le monde, nous pourrions sauver un tiers de ces vies avec les traitements dont nous disposons», a déclaré le Texan.
A la retraite depuis sa victoire dans la Grande Boucle 2005, Armstrong a expliqué que son désir de renouer avec la compétition était apparu durant cette saison 2008. Son programme 2009 ne comprend pour l'heure que le Tour Down Under et le Tour de France. Il discutera des détails au cours des prochaines semaines avec son directeur sportif, Johan Bruyneel, qui le dirigeait chez US Postal et Discovery Channel.
Gagner le Tour? Difficile...
Armstrong a joué la prudence sur ses chances de remporter une huitième victoire sur la Grande Boucle. «Honnêtement, je ne sais pas. Je me suis tenu loin du vélo pendant trois ans. J'aurai presque 38 ans (n.d.l.r.: il a fêté ses 37 ans le 18 septembre). Alors, je ne sais pas. Je vais essayer d'être aussi prêt que possible. Je ne sais pas si cela suffira pour gagner.»
Johan Bruyneel considère - toujours dans le communiqué d'Astana - comme «un honneur» le fait de diriger à nouveau Armstrong. «En 1998, Lance m'avait demandé de diriger son équipe, US Postal, et là, dix ans plus tard, il m'a demandé de faire son retour avec Astana. Je suis vraiment très honoré et il me tarde vraiment de travailler de nouveau à ses côtés».

Contador a changé d'avis
En début de semaine, Alberto Contador déclarait qu'il serait «compliqué» pour lui de cohabiter avec Armstrong. Hier, l'Espagnol - qui vise un deuxième Tour de France - a estimé «logique», quand on considère les sports pros, d'avoir deux ou trois champions dans la même équipe. «Les gens cherchent à créer des controverses mais, honnêtement, je n'ai pas de mauvais sentiments vis-à-vis de Lance», a déclaré Contador... selon un communiqué diffusé par son équipe. «Naturellement, mes objectifs pour 2009 sont clairs. On va en parler avec Lance et la direction de l'équipe. Je comprends sa passion. Il a été un modèle pour moi et d'autres de par le monde. L'avoir dans l'équipe me motivera d'autant plus.»

[Norton]

Matthieu, adepte du vélo: «J'adore voir les flics courir après moi»

Image © GENEVAY YVAIN
Ils s'appellent Matthieu, Vasyl ou Christopher et pratiquent le freeride en milieu urbain. Tous admettent prendre plaisir à narguer la police et les passants. Certains se filment même pour ensuite se montrer sur Internet

Cuirassés et casqués de la tête aux pieds, ils sont les nouveaux caïds du bitume lausannois

Renaud Malik - le 24 septembre 2008, 22h13
Le Matin Bleu



Les adeptes du vélo de descente se multiplient dans la capitale vaudoise, ancien paradis des rollers. Insaisissables, provocateurs, ces cyclistes kamikazes jouent au chat et à la souris avec la police
A Lausanne, les nouveaux guérilleros du bitume, ce sont eux: Matthieu, Vasyl, Christopher, bikers de leur état et adeptes du hors-piste urbain. De vrais kamikazes à vélo, qui s'élancent régulièrement depuis les hauts de la ville jusqu'à Ouchy, avec passage obligé par les escaliers de la Riponne ou de la gare. Rien que dans la capitale vaudoise, ils sont une cinquantaine d'adolescents à pratiquer le freeride en ville. Ce qu'ils recherchent? «Ressentir l'extrême dans le sang», comme le confie Vasyl, un apprenti de 18 ans adepte du vélo de descente.
Pas d'incidents graves jusqu'ici
Encore peu nombreux, ces cyclistes de l'extrême sont dans le collimateur de la police, même si aucun incident grave n'a encore été signalé. «On a tous eu affaire aux flics, prétend Matthieu, 19 ans. Un ami à moi, qui descendait les escaliers de la Riponne, s'est même fait courser un jour par un policier en moto.» Le jeu du chat et de la souris tourne, le plus souvent, à l'avantage des riders: «Ils sont à pied, moi je suis à vélo», rigole Matthieu. Quant au chef remplaçant de la sécurité du trafic, Bernard Sigrist, il admet que la police lausannoise a peu de moyens face à ces cyclistes: «Que voulez-vous qu'on fasse? On ne peut tout de même pas tendre une corde au milieu de la route! De toute façon, le phénomène est trop mineur pour être une vraie priorité.»
En attendant, le nombre de ces freeriders augmente d'année en année. «Même si on ne le tolère pas, il faut admettre que le vélo de descente a bien pris ces derniers temps en ville de Lausanne», observe Patrice Iseli, chef du Service des sports. Le phénomène reste, toutefois, difficile à chiffrer. «On était moins de dix il y a quatre ans, une cinquantaine aujourd'hui, affirme Matthieu. Il y a de plus en plus de gens qui se lancent.»
Roller en déclin
La pratique du hors-piste urbain semblait pourtant sur le déclin depuis le début des années 2000. Emblématique de Lausanne dans les années 1990, le roller de descente a pratiquement disparu du paysage aujourd'hui: les fondus de la roulette qui dévalaient l'avenue d'Ouchy à 80 km/h ou slalomaient entre parcomètres et piétons se sont faits très rares. «La grande euphorie des années 1990 est passée», reconnaît un responsable de l'association La Fièvre, qui s'occupe de la promotion du roller et du skate à Lausanne.
Que s'est-il passé? «A l'époque, le roller était un sport contestataire, une pratique contre-culturelle, explique Christophe Jaccoud, sociologue au Centre international d'études sur le sport (CIES) de Neuchâtel. Mais, progressivement, la Municipalité de Lausanne est parvenue à encadrer ce sport.» En créant un skate-park à Sévelin ou un bowl (cuvette de béton lissé) à Vidy, la Ville a contraint les rollers à donner des gages de bonne conduite. Pas étonnant, dès lors, de voir une association comme La Fièvre, qui administre le skate-park de Sévelin, faire aujourd'hui de la prévention contre le roller hors piste.
Exit le roller. La mode est, aujourd'hui, au vélo de descente. La discipline est encore toute récente: «Les fabricants de vélo ont commencé il y a quelques années à mettre sur le marché des engins beaucoup plus résistants aux chocs, avec des suspensions plus grosses et des freins plus efficaces, explique Vasyl. C'est ce qui a permis l'apparition du vélo de descente, il y a cinq ou six ans.» Evidemment, le progrès technologique a un coût: le vélo de Vasyl vaut dans les 9000 francs, celui de Matthieu 4000 francs environ.
Clandestinité
Fiers des prouesses qu'ils accomplissent avec leurs engins, les bikers lausannois ne tiennent pas à ce que leur sport soit reconnu et encadré par les autorités. Tout juste souhaitent-ils que la commune leur fiche la paix lorsqu'ils s'entraînent dans les bois qui avoisinent la ville: «Dans une forêt au nord de Lausanne, on s'est aménagé un espace pour le jump et la descente, en déplaçant de la terre, explique Matthieu. Tout ce qu'on demande, c'est qu'on nous laisse le droit d'y rester.» Mais, pour ce qui est de la descente en ville de Lausanne, les cyclistes entendent bien rester dans la clandestinité. Pas question de se contenter de quelques parcs qui pourraient être créés à leur intention: on s'éclate bien plus en marge des règlements. «J'adore voir les flics courir après moi, confie Matthieu, ça ajoute du piment.» Christopher, un gymnasien de 19 ans, est du même avis: «C'est sûr que ce serait moins marrant si c'était légal. C'est comme le ski, c'est beaucoup mieux en hors-piste...»

«Narguer les adultes et obtenir de la reconnaissance»
S'approprier l'espace urbain pour narguer les adultes: une manière pour les ados de se construire identitairement, explique David Le Breton, sociologue à l'Université de Strasbourg.
Pourquoi les adeptes du vélo de descente privilégient-ils la ville comme terrain de jeu?
Les jeunes qui s'adonnent à ce genre de pratiques jouent sur plusieurs tableaux: ils cherchent à la fois à narguer les adultes et à obtenir de la reconnaissance. Car on a affaire ici à des pratiques qui sont à la fois dissidentes et socialement très valorisées.
Pourquoi les conduites à risque sont-elles aussi valorisées aujourd'hui?
Les adolescents ont une autonomie impensable il y a encore dix ou quinze ans: livrés à eux-mêmes, ils doivent se débrouiller seuls pour se construire une identité, en expérimentant tous les chemins possibles. Les pratiques extrêmes, à la limite de la clandestinité, sont valorisées car elles permettent à l'adolescent de se prouver sa valeur et de passer à l'âge adulte.»

[Norton]

Lance Armstrong en selle dès janvier

cyclisme | Lance Armstrong fera son retour à la compétition dans l'équipe Astana. Sa première épreuve sera le Tour Down Under, en Australie.




© AP | Lance Armstrong fêtant sa septième victoire sur le Tour de France, lors de la dernière étape, le 24 juillet 2005.


AP | 24.09.2008 | 14:24


Lance Armstrong, septuple vainqueur du Tour de France, fera son retour à la compétition au Tour Down Under en Australie, du 20 au 25 janvier 2009, sous les couleurs de la formation kazakhe Astana.
L'accord avec Astana a été annoncé par le vice-président de la Fédération kazakhe Nikolai Proskurin. «Mercredi, Armstrong va annoncer sa décision de rejoindre notre équipe lors d'une conférence de presse», a déclaré Proskurin. «Ce dossier est un dossier résolu.»
L'information quant à son retour à la compétition au Tour Down Under, dans la région d'Adelaïde, émane de l'agence «Australian Associated Press».
Nikolai Proskurin a également précisé que le Texan de 37 ans partagerait le leadership
de l’équipe avec l’Espagnol Alberto Contador, vainqueur du dernier Tour
d’Espagne. "Actuellement, il y a une certaine tension dans l’équipe, mais j’espère que nous
pourrons garder la situation sous contrôle", a-t-il souligné. "Armstrong ne sera pas la seule star, il sera l’un des
leaders de l’équipe."
Armstrong a été accusé de dopage à plusieurs
reprises. Le quotidien sportif français L’Equipe avait publié en 2005 une
enquête dans laquelle il révélait que six échantillons d’urine d’Armstrong datant du Tour de France 1999, son premier
succès, contenaient de l’EPO. L’Américain a toujours nié s’être dopé et l’UCI
l’avait blanchi en 2006.

Bon assez de vélo pour aujourd'hui

[Norton]

Allez encore une petite nouvelle pour Pierminator qui aime le vélo

VTT
Les Mondiaux en 2011

Image © Keystone
En juin 2007, le succès avait été au rendez-vous lorsque les meilleurs vététistes du monde - ici Christoph Sauser - étaient venus à Champéry.

La station des Portes-du-Soleil a été désignée hier à Varèse par l'UCI pour organiser les championnats du monde de mountain bike dans trois ans. Un travail de cinq ans a été récompensé

Bernard Morel - le 24 septembre 2008, 23h19
Le Matin



A Champéry, on jubile. Hier matin à Varèse, l'Union cycliste internationale a désigné la station des Portes-du- Soleil pour organiser les championnats du monde de VTT en 2011. C'est une belle victoire pour Jean-Christophe Guinchard et ses amis qui n'ont cessé, depuis quelques années, de miser sur le vélo de montagne.
Début de l'aventure en 2003
Au bout du fil, Jean-Christophe Guinchard avait la voix heureuse. «Notre voyage de retour est évidemment joyeux, mais, à l'aller, nous n'étions pas trop confiants, explique l'ancien triathlète. Nous savions notre dossier solide, mais en face de nous il y avait une bonne candidature italienne. Et, la malheureuse candidature de Sion 2006 nous l'avait bien appris, il ne faut jamais être trop sûr avant une désignation.»
L'idée de présenter une candidature est née à la suite du week-end de Coupe du monde - cross-country, descente et four-cross - organisé à Champéry en juin 2007. «Mais le véritable début de l'aventure date de 2003, précise Jean-Christophe Guinchard. La société des remontées mécaniques de Champéry-Les Crosets a alors décidé de jouer la carte du VTT. Avec, comme objectif final, la volonté de pouvoir organiser un jour les championnats du monde.»
On sait déjà que les épreuves se dérouleront toutes au Grand-Paradis, comme ce fut le cas en juin 2007. L'année prochaine, Champéry accueillera une épreuve de Coupe du monde de cross-country alors qu'en 2010 une répétition générale avec les trois disciplines est d'ores et déjà prévue.

[Norton]

Coupe de l’America: Oracle propose sous condition de clore le litige

VOILE | Le syndicat américain BMW Oracle a annoncé mercredi avoir proposé de mettre un terme au litige qui l’oppose au défendeur suisse Alinghi sur l’organisation de la prochaine Coupe de l’America, à condition de suivre des règles comparables à celles de l’édition 2007.




© | Oracle, suivi d'Alinghi, lors de l'America’s Cup 2007.


AP | 24.09.2008 | 12:00


Le syndicat américain a "formellement réitéré son offre d’abandonner l’action en justice en cours au sujet de la prochaine America’s Cup à condition que (le défendeur suisse) s’engage immédiatement à organiser la 33e America’s Cup sur les bases d’une coupe conventionnelle, ouverte à tous les challengers et basée sur des règles comparables à celles de la dernière coupe en 2007".
A ces conditions, "nous nous engageons à abandonner l’action en justice et à éviter un match en multicoques" explique Marcus Young, responsable du défi américain dans une lettre envoyée à Alinghi.

Dans un communiqué diffusé par le Golden Gate Yacht Club (GGYC) de San Francisco qui représente le défi américain, Tom Ehman, porte-parole de GGYC estime que cette offre représente "une solution simple" qui "permettrait de remettre l’America’s Cup sur les rails".
Alinghi, après sa victoire en juillet 2007 à Valence (est) dans la 32e édition de l’épreuve contre les "Kiwis" de Team New Zealand, avait programmé la 33e édition en 2009 toujours à Valence, mais a dû la reporter sine die suite à une action en justice entreprise par Oracle.
Les Américains contestent en effet le nouveau règlement de la Coupe fixé par Alinghi, qu’ils jugent bien trop favorable au défenseur suisse et un duel en multicoques pourrait avoir lieu en 2009 à Valence si cet interminable litige tournait à l’avantage des Américains.

Pourvu qu'Alinghi accepte............

[Norton]

CHÂTEAU-D'ŒX (VD)
Mike Horn: L'ultime épreuve avant l' Antarctique

Image © Sébastien Féval
L'une des épreuves de ce raid de deux jours: la traversée du lac de Rossinière sur un radeau fait maison. Pas facile pour Clémence (à dr.) dont le tonneau prend l'eau.

Pour clore leur formation, les protégés de Mike Horn ont effectué un périple de 50 km. Les sélectionnés seront connus ce matin

Gaëlle Cajeux - le 24 septembre 2008, 22h41
Le Matin



A pied, à vélo, ou en radeau, ils ont sué, grelotté et encore sué durant plus de 27 heures, engrangeant seulement quelques miettes de sommeil. Pour les douze protégés de Mike Horn, ce raid de 50 km (30-40 kilomètres/effort) dans les alentours de Châteaux-d'Œx était l'ultime épreuve de leur formation d'aventurier/ère. Avant l'annonce, ce matin, des jeunes sélectionnés pour partir avec l'explorateur sud-africain en Antarctique, la première étape de son expédition «Pangaea».
Répartis en deux groupes, Nora, Vincent, Clémence et les autres ont commencé leur périple mardi à la mi-journée. Les premiers kilomètres se sont révélés particulièrement difficiles. «Ils ont peiné et perdu beaucoup de temps dans la montée, très raide, des Diablerets», explique Mike Horn. Cette difficulté passée, ils ont enchaîné avec une via ferrata, du canoë-kayak et un bivouac de quelques heures.
Et c'est en partie amputé - trois candidats épuisés ayant dû arrêter - que les deux groupes ont atteint hier à midi le lac de Rossinière. Pour une traversée épique sur un radeau «fabrication maison», sous l'oeil amusé de Mike Horn. «Ils la rotent maintenant. Regardez Clémence, elle ne pagaie plus. Elle tient juste, juste sur le tonneau. Il prend l'eau!» Une fois sur la berge, à peine le temps d'une anecdote - «On a perdu notre carte dans l'eau au départ. On a dû faire demi-tour pour aller la chercher», rigolait Nora (19 ans, Lully) - et les jeunes sont repartis pour une dernière marche de 2 h 30'. Direction l'Hôtel de Ville de Château-d'Œx et une douche bien méritée.
«On est un peu cassés de partout, c'était épuisant, confiait hier soir Vincent (20 ans, Lutry). Mais si on devait, on repartirait.» Car, comme l'explique Henri (19 ans, USA), «ce raid était dur, mais tout le monde se soutenait, alors finalement, c'est devenu amusant». Nora a eu des douleurs aux genoux. Malgré cela, elle n'a cessé de donner de la voix pour encourager ses coéquipiers. «J'ai essayé de bien les motiver, car eux, en retour, m'ont aussi beaucoup soutenue.»
Ce qui réjouit Mike Horn. «Après dix jours de formation, il y a l'émotion, ils ne veulent pas lâcher le groupe, remarque-t-il. L'équipe est vraiment soudée, ce sera très important en Antarctique.» Justement, qu'est-ce qui va faire la différence lors de la sélection pour cette aventure au pôle Sud? «Pour nous, l'un des critères fondamentaux c'est de se demander: «Qu'est-ce que ces jeunes vont faire pour notre planète après cette expédition?» Alors même celui qui n'a pas terminé le raid peut être sélectionné, car il a peut-être plus cette envie de transmettre un message qu'un autre.»Super..........

[Norton]

GP DE SINGAPOUR
Folles nuits à Singapour

Image © Jad Sherif
Le circuit de Singapour va accueillir le premier GP en nocturne.

Un éclairage digne des plus grands stades de football a été installé au long des 5 km du circuit

Luc Domenjoz - le 25 septembre 2008, 22h05
Le Matin



Histoire de se poser sur la carte du monde sportif, Singapour a choisi d'innover en organisant le premier grand prix nocturne de l'histoire.
Dimanche, le départ de la course sera donné de nuit, à 20 heures, heure locale, soit à 14 heures en Suisse, respectant ainsi l'horaire traditionnel d'un GP pour les téléspectateurs européens. Samedi, en revanche, les qualifications auront lieu à 22 heures, soit 16 heures en Suisse.
Pour éclairer leur piste, les organisateurs ont fait appel à une société italienne, Valerio Maioli Technologies, qui a déjà été responsable de l'éclairage nocturne des Jeux olympiques de Turin. Celle-ci a disposé 1500 projecteurs de 2000 watts chacun autour du tracé de 5,067 km, soit environ un projecteur tous les 3 mètres.

«S'il se mettait à pleuvoir, cela pourrait devenir très délicat»
David Coulthard

De puissants projecteurs qui diffusent une lumière très blanche, proche de celle des patinoires, qui sont soutenus par 240 pylônes et alimentés par 12 génératrices doubles - chacune sécurisée par un moteur de secours. Aucun problème ne devrait donc menacer le déroulement du week-end.
Longue procession?
«C'est ce que je crains le plus, admet Lewis Hamilton. Au football, quand il y a une panne d'éclairage, ils arrêtent de jouer. Mais pour nous, si on est en piste, ça pourrait être très dangereux.»
L'autre risque menaçant les pilotes, c'est la pluie. Situé à 130 km de l'équateur, le climat de Singapour est composé d'averses tropicales presque quotidiennes. «S'il se mettait à pleuvoir pendant qu'on tourne, cela pourrait devenir très délicat en raison de la réflexion lumineuse dans le spray soulevé par les voitures, prévient David Coulthard. Je ne vois pas comment nous pourrions courir dans de telles conditions.»
En attendant, tous les pilotes ont effectué un tour de reconnaissance hier. A pied, à vélo ou en voiture, chacun a parcouru les 23 virages du circuit, pour la plupart à angle droit. «Il n'y a strictement aucun endroit pour doubler, regrette Fernando Alonso. La course devrait être une vraie procession.»
A l'en croire, et malgré le puissant éclairage artificiel, ce GP, sportivement parlant, pourrait être la nuit complète...

[Norton]

Grabsch champion du monde du contre-la-montre

cyclisme | L’Allemand Bert Grabsch est devenu champion du monde du contre-la-montre, jeudi après-midi, sur le circuit italien de Varèse, en battant le Canadien Svein Tuft et l’Américain David Zabriskie.




© AP | Bert Grabsch lors du départ de l'épreuve, à Varèse.


AP | 25.09.2008 | 15:53


L’Allemand Bert Grabsch a remporté jeudi le contre-la-montre des championnats du monde de cyclisme sur route devant le Canadien Svein Tuft. ’Américain David Zabriskie a été médaillé de bronze.
Sur le parcours ensoleillé de 43,7 kilomètres, Grabsch a roulé à
plus de 50 km/h de moyenne pour devancer de 42 secondes l’inattendu Tuft, un
Canadien de 31 ans qui s’était fait remarquer aux JO de Pékin en prenant la 7e
place.
L’Allemand a donné à son pays son premier titre dans le
contre-la-montre depuis Jan Ullrich, à Lisbonne (2001).
Le favori de la course, l’Américain Levi Leipheimer, s’est classé
quatrième, à 1'05'' du vainqueur, dans la même seconde que le Suédois
Gustav Larsson, le médaillé d’argent des JO.

Le tenant du titre mondial et champion olympique, le Suisse Fabian
Cancellara, n’était pas engagé.
Si le Belge Stijn Devolder (6e) et l’Allemand Tony Martin (7e) se
sont approchés du podium, à moins de 30 secondes de Zabriskie, l’Espagnol Ivan
Gutierrez a lâché prise, à près de deux minutes du vainqueur.

Agé de 33 ans, Bert Grabsch compte notamment à son palmarès un
contre-la-montre de la Vuelta en 2007. Membre de l’équipe Columbia, le cadet des frères Grabsch (l’aîné,
Ralf, court pour l’équipe Milram) a enlevé les deux dernières éditions du
Championnat d’Allemagne du contre-la-montre (2007 et 2008). Quatrième du Mondial l’année passée, il s’était classé 14e du
chrono des JO de Pékin.

[Norton]

Les meilleurs archers tirent leurs dernières flèches à Lausanne

TIR À L’ARC | L’esplanade de Montbenon accueille demain la finale de la Coupe du monde avec les 16 meilleurs tireurs du moment, dont cinq champions olympiques sacrés à Pékin.




© VANESSA CARDOSO | CHAMPIONNE OLYMPIQUE​ La Chinoise Zhang Juan Juan a offert au Musée olympique l’arc qui l’a sacrée à Pékin. Elle fera figure de favorite demain sur l’esplanade de Montbenon. LAUSANNE, LE 25 SEPTEMBRE 2008


PIERRE-ALAIN SCHLOSSER | 26.09.2008 | 00:01


Si vous avez choisi de faire vos courses demain à Lausanne, prenez garde! Les flèches vont voler bas du côté du Casino de Montbenon. Les seize meilleurs archers du monde assureront le spectacle dès 10 h. Et, croyez-le ou pas, un Suisse sera de la partie. L’Argovien Patrizio Hofer tentera de décrocher la Coupe du monde de la catégorie «Poulies hommes».

Mais que rapporterait une couronne mondiale à l’archer alémanique? «Il empocherait un chèque de 20 000 francs, répond Nathalie Dielen, participante suisse aux derniers JO. Ce qui ne couvrira qu’une partie de ses frais.» Même en comptabilisant les primes de ses sponsors, le brave Fabrizio ne roulera pas sur l’or. «La saison actuelle m’a coûté quelque 50 000 francs, poursuit Nathalie Dielen. En plus des voyages, il y a aussi le matériel. Un arc de compétition tel que ceux que nous utilisons coûte 2500 francs. Sans parler des flèches qui peuvent valoir jusqu’à 80 francs la pièce.» Sur les 16 archers présents à Lausanne, ils sont plusieurs à travailler à mi-temps ou à plein-temps. Dure dure, la vie d’archer, même quand on est au sommet.

Pourtant la visibilité des JO a permis de faire connaître ce sport. «Il y a eu un impact important, confirme Tom Dielen, secrétaire général de la FITA, la fédération internationale de tir à l’arc. La France a conquis sa première médaille: du coup le tir à l’arc a été sport national… au moins pendant une demi-journée!»

Un sport abordable

En Suisse, cette discipline compte 1600 licenciés. Demain, 800 personnes sont attendues sur l’esplanade de Montbenon pour voir ce sport qui attire de plus en plus d’adeptes. «On peut le pratiquer dès 10 ans, explique Nathalie Dielen. La cotisation est abordable (180 francs pour les enfants) et un arc de débutant coûte 120 francs. Avis aux amateurs.