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Rallye de Chypre: Loeb remporte sa 50e victoire

CHAMPIONNAT DU MONDE | Le Français Sébastien Loeb et son copilote monégasque Daniel Elena (Citroën C4) ont remporté à Chypre leur 50e victoire en Championnat du monde des rallyes (WRC), dimanche à Limassol, devant Mikko Hirvonen (Ford Focus) et Petter Solberg (Citroën Xsara).




© AFP | La Citroën de Sébastien Loeb, le 13 mars 2009 lors du rallye de Chypre


AFP | 15.03.2009 | 13:37


C'est la 50e victoire de la carrière du tandem Loeb-Elena, dont quatre d'affilée à Chypre (2004 à 2006, 2009) et quatre consécutives en WRC (Grande-Bretagne fin 2008, puis Irlande, Norvège et Chypre début 2009).
"C'est incroyable et 50 c'est vraiment un joli nombre", a dit Loeb à l'arrivée de la 14e et dernière épreuve spéciale. "Je suis très heureux de ce qu'on est en train de réussir et je n'ai pas l'intention de m'arrêter là.".
Au départ de cette dernière spéciale (Anadiou Dam 2, 11,70 km), Loeb n'avait plus que 26 secondes d'avance sur Hirvonen, auteur du meilleur temps dans les deux premières spéciales de la matinée en reprenant six secondes dans Foini (ES12), puis 17 secondes dans Anadiou (ES13), la plus longue du rallye (40,54 km).
Cette 3e et dernière journée de course a aussi permis à Petter Solberg, dans sa Xsara privée, de prendre la 3e place à Dani Sordo sur l'autre C4 officielle. C'est le premier podium du Norvégien, champion du monde 2003, depuis sa 2e place en Grèce l'an dernier, quand il était encore chez Subaru.

Top fort

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FUN

Crashed Ice: Lausanne dévalée par des fines lames de l'extrême

Petite série de photos (Pas de moi)

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Sanchez a tenu bon

Harcelé par Alberto Contador tout au long de la dernière étape enlevée sur la Promenade des Anglais par Antonio Colom (Katusha), Luis Leon Sanchez ne s'est pas affolé. L'Espagnol de l'équipe Caisse d'Epargne remporte ce Paris-Nice 2009. Frank Schleck et Sylvain Chavanel l'accompagnent sur le podium.

Il a fallu de sacrés nerfs à Luis Leon Sanchez pour ne pas se laisser gagner par la panique dans la montée du Col de Porte. Attaqué par Alberto Contador dont la réaction d'orgueil attendur a tenu toutes ses promesses, le maillot jaune de Paris-Nice a joué de malchance en subissant deux crevaisons en l'espace de moins de 10 kilomètres. Malmené par les faits de courses, mis en danger par le panache et la combativité retrouvée du vainqueur du Tour de France 2007, le nouvel homme fort de la Caisse d'Epargne réintégrait tranquillement le peloton et amorçait la poursuite, bien calé dans le sillage de sa garde noire et rouge, avec un retard sur Contador se chiffrant déjà à plus d'une minute et trente secondes. "Je m'attendais à l'attaque de Contador. (...) Même quand l'écart a dépassé les deux minutes, je n'ai pas été inquiet car j'avais mon équipe autour de moi et je savais aussi que l'équipe de Frank Schleck allait se mettre à rouler", a ainsi expliqué le vainqueur final de la Course au soleil à l'arrivée de cett ultime étape.

A l'avant le coureur de l'équipe Astana, sans doute marqué par les critiques acerbes de son coéquipier Lance Armstrong et de son manager Johan Bruyneel, se démenait pour creuser l'écart sur le groupe maillot jaune. Sa pédalée souple et nerveuse rappelait davantage la démonstration de la Montagne de Lure que la subite défaillance rencontrée samedi sur les routes du Haut-Var. Rattrapant puis dépassant un groupe de 25 coureurs qui avait pris la poudre d'escampette à l'occasion du sprint intermédiaire de Plan du Var, le Castillan imposait un rythme tel que seuls pouvaient l'accompagner Sandy Casar (Française des Jeux), Rein Taaramae (Cofidis), Aitor Hernandez (Euskaltel) et l'envoyé spécial de Sanchez, David Lopez Garcia (Caisse d'Epargne).

Le numéro de Contador

Sans s'affoler, le maillot jaune laissait ses coéquipiers monter le Col de la Porte à leur main. Peu après le sommet, l'écart avec Contador, alors leader virtuel, montait à 2'24" mais Sanchez, passé expert dans la gestion de cette dernière étape de la Course au soleil qu'il avait remportée l'an dernier, savait que les 30 kilomètres séparant le haut du Col de la Porte du pied de la Turbie favoriserait largement le peloton. Comme prévu, l'avantage de Contador se réduisait comme neige au soleil dans l'intervalle. Le travail de sape de la Caisse d'Epargne, rapidement relayée par les coureurs de chez Saxo Bank et Quick Step, portait ses fruits au point qu'au bas de la deuxième ascension du jour, le groupe Contador était en vue (18").

Décidément intenable quant la route s'élève, le vainqueur de l'édition 2007 de Paris-Nice reprenait du champ et continuait d'attiser les passions de supporters qui l'ont vu souffler le chaud et le froid tout au long de cette semaine de course. Dès lors, ne comptant toutefois jamais plus d'une minute de marge sur Sanchez, le Castillan, qui ne pouvait plus espérer reconquérir le maillot jaune, continuait de rêver à une troisième victoire d'étape qui aurait pu ponctuer sa semaine de la plus belle des manières.

Chavanel perd une place

Lâchant un par un ses quatre compagnons d'échappée, Contador y croyait mais, aussi combatif et volontaire fut-il, il ne put endiguer le retour dans la descente du Col d'Eze de Toni Colom (Katusha) et de Frank Schleck (Saxo Bank). Le Luxembourgeois se démenait comme un beau diable, lui qui pouvait voler à Sylvain Chavanel la 2e place au général. Colom, pour sa part, s'estimant sans doute mal servi par cette huitaine de course, voulait sa part du gâteau sur la Promenade des Anglais. A l'arrivée sur le front de mer, c'est lui qui gicla du sillage de Schleck. Résistant au déboulé désespéré d'un Contador qui a sans doute pris une nouvelle dimension dans la défaite, le coureur de l'équipe Katusha signait son troisième succès de l'année après sa gagne à Majorque et son succès d'étape en Algarve.

Frank Schleck, 3e de cette ultime étape, atteignait son objectif en détrônant Chavanel et expliquait sitôt la ligne franchie qu'il ne pouvait guère espérer mieux: "vu la course, c'était impossible pour moi de gagner". Le Poitevin, desservi par une chute dans les premiers lacets de la descente du Col d'Eze sur "une route grasse, comme souvent dans lé région", pouvait regretter sa malchance mais sa belle semaine de course (une étape, trois jours en jaune, une 3e place et le maillot vert au final) confirmait le cap franchi en arrivant à la Quick Step. De son côté, Luis Leon Sanchez faisait un vainqueur heureux. Coureur très intelligent, admirable dans sa gestion de course ce dimanche, il est loin de faire tâche au palmarès de Paris-Nice au terme d'une épreuve haletante jusqu'au bout sur laquelle les Français (2 victoires d'étapes et 5 représentants dans les 15 premiers) ont confirmé leur regain de résultats de début de saison.

Belle victoire grâce à sa magnifique attaque de samedi !

Les porteurs de maillots !

Les 3 premiers du général !

Le sprint !

Contador joue son va-tout en vain !

Sanchez contrôle.

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Jerez – J2 : Barrichello bat le record du tour

Brawn GP enfonce le clou ! Ses 9 rivales du championnat du monde de Formule 1 constatent, impuissantes, que l’écurie de Brackley enregistre des performances inversement proportionnelles à son temps de roulage. Présentée officiellement il y a une semaine, la BGP 001 s’est appropriée le record du tour de Barcelone d’une monoplace 2009. Un véritable pied de nez aux écuries de pointe et à leurs budgets stratosphériques.

L’auteur du méfait, Rubens Barrichello, a doublé la mise ce matin à Jerez de la Frontera. Dans la dernière ligne droite de sa préparation à la saison 2009 – il passera le relais à son équipier, Jenson Button, à la mi-journée – le Brésilien a fracturé la porte des 1:19 dont il s’était approché hier au point de menacer le record détenu par Sebastian Vettel (1:19.236 contre 1:19.055 pour l’Allemand). Les statistiques du pilote Red Bull Racing appartiennent bien au passé après un tour stupéfiant du Pauliste, à l’issue duquel il a arrêté le chronomètre sur 1:18.398.

Barrichello devance Alonso d’une seconde pleine. L’Espagnol se positionne devant Lewis Hamilton qui a entamé les derniers essais McLaren Mercedes avec un nouvel aileron dont l’écurie de Woking attend beaucoup pour corriger les défauts de son aérodynamique – le maillon faible de la MP4-24.

A noter que moins de 5 pilotes étaient en piste !

Grande incertitude : Brawn GP sera-t-il dans les premières places en début de saison ?

Une Williams F1 un poil modifié comme le démontre ce nouveau nez avant !

Tout comme la Renault R29...

...Et la McLaren MP4-24 !

L'aileron arrière tant attendu par McLaren !

Alonso...

...contre Barrichello : quel est le plus beau casque ? Alonso pour moi !

La Williams.

La Renault.

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Toyota doit gagner !

Toyota, le dernier constructeur japonais encore en lice en F1 et toujours en quête d'un premier succès, sera amené à "réduire encore son budget" en 2010 si ses résultats sportifs ne s'améliorent pas, a déclaré lundi son directeur d'écurie, Tadashi Yamashina.

"Nous subissons une pression, non pas parce que nous sommes la dernière équipe nippone mais surtout parce que nous n'avons jamais décroché une victoire" en Grand Prix, a-t-il ajouté.

"Si les résultats demeurent ce qu'ils sont, notre engagement en Grand Prix n'aura plus de valeur", a-t-il ajouté.

Présent en Formule 1 depuis 2002, le constructeur japonais n'a jamais réussi à engranger le moindre succès sur piste. Au championnat constructeur 2008, Toyota a terminé à la 5e place sur 11 écuries engagées tandis que Jarno Trulli et Timo Glock occupaient respectivement en fin de saison les 9e et 10e place du classement pilotes.

"Si la situation n'évolue pas l'an prochain, nous aurons à réduire encore un peu plus notre budget, mais, en tant qu'entrepreneur, je suis déterminé à poursuivre l'expérience en F1 quelle qu'en soit sa taille", a-t-il ajouté sans précisé la hauteur des coupes budgétaires déjà réalisées pour la saison 2009.

Chez les constructeurs japonais, la crise économique et financière a obligé Honda à vendre son écurie de F1 à son ancien directeur technique, Ross Brawn, et Super Aguri, en grosses difficultés financière, a renoncé à la compétition faute de moyens financiers cette saison.

Ce n'est pas près de se terminer, cette histoire !

[medol]

Bon y'a quelqu'un ? plus personne répond ici !
Jerez – J2 : Alonso détrône Brawn GP !

La 2è journée d’essais de Jerez de la Frontera – la dernière avant que la Formule Un n’écrive le 1er chapitre de son 60è championnat du monde, le 29 Mars prochain à Melbourne – s’est achevée sur une prise de pouvoir de Fernando Alonso et de Renault, au détriment de Brawn GP et de ses deux duettistes, Rubens Barrichello et Jenson Button. C’est au terme d’un traditionnel ultime run court, en fin d’après-midi, que le double champion du monde a dépossédé Barrichello (qui a cédé la place à Button à la mi-journée) du record du tour 2009 de Jerez de la Frontera.

La progression d’Alonso – 1 seconde pleine par rapport à son meilleur temps précédent – démontre qu’en ce début d’année les packages 2009 peuvent être très hétérogènes en performance et que les pilotes peuvent faire des pas de géant plus que des sauts de puce comme c’était le cas l’année dernière. Avec des spécifications Bridgestone plus tranchées dans leurs plages d’exploitation, l’interdiction de couvertures chauffantes, le KERS et la nouvelle aérodynamique (qui comprend notamment un aileron avant réglable), les pilotes disposent d’une grande marge de manœuvre en essais privés – ce sera probablement moins le cas en compétition lorsque chacun aura pris ses marques.

Jenson Button, qui a été victime d’un problème nécessitant la sortie des drapeaux rouges, enregistre le premier revers de Brawn GP depuis le baptême de la piste de la BGP 001, il y a une semaine. Un problème de boîte de vitesses à mis un terme brutal à son programme. Le Britannique s’est emparé de la 3è meilleure performance du jour en l’espace d’une dizaine de tours seulement, mais échoue à 0,5 seconde de son équipier. Il n’en devance pas moins le champion du monde en titre, Lewis Hamilton, qui s’est concentré sur les réglages du nouveau package aérodynamique McLaren Mercedes (l'écurie qualifie ses retouches de "subtiles" et non radicales), censé combler les lacunes de la MP4-24. L'Anglais a procédé par longs runs et concède au final plus d’une seconde à Alonso. Nico Rosberg, qui s’est offert le record de l’assiduité, ferme la marche.

Brawn GP, Renault et Williams termineront leurs préparatifs demain, McLaren Mercedes les prolongera jusqu’à Mercredi soir.

[medol]

Officiel: Les victoires décideront du Champion

Le Champion du Monde 2009 sera le pilote ayant totalisé le plus de victoire au cours de la saison : telle est la décision de la Fédération Internationale de l'Automobile, réunie aujourd'hui à Paris.
Le Conseil Mondial du Sport Automobile a retenu l'idée de la FOM (donc de Bernie Ecclestone) : le nombre de victoires décidera du lauréat 2009. Néanmoins, contrairement au souhait de Bernie Ecclestone, les pilotes ne se verront pas remettre des médailles. En cas d'égalité, la régularité primera en se référant... au barème de points actuel ! Ce nouveau système concerne uniquement la lutte pour le titre. Les autres pilotes se départageront aux points.

Le championnat des constructeurs ne sera pas touché par cette révolution et continuera à se jouer selon l'ancien système. 10 pour une victoire, 8 pour une seconde place, 6 pour la troisième, puis 5-4-3-2-1 jusqu'au huitième.

La FOTA (Association des écuries de F1) avait proposé le 5 mars dernier un nouveau système d'attribution des points (12 pts pour le 1er, 9 pour le 2nd, 7 pour le 3ème) : la FIA ne l'a finalement pas choisi.

je pense que c'est une bonne nouvelle, les pilotes vont attaquer encore plus !

[medol]

Button reprend le commandement à Jerez

C'est la Brawn de Jenson Button qui a signé le meilleur chrono de la journée, aujourd'hui à Jerez. Le Britannique est le seul aujourd'hui à avoir bouclé un tour en moins de 78 secondes.

La Williams de Nico Rosberg, deuxième aujourd'hui, semble aussi très compétitive, il faudra encore qu'elle confirme cela à Melbourne, comme la Brawn.

Mais comme ce fut le cas hier pour Alonso, Rosberg est sorti dans le virage nº 8, provoquant le seul et unique drapeau rouge de la journée. Rosberg a touché le mur de protection latéralement, mais il n'est heureusement pas blessé.

Chez McLaren, on a poursuivi les évaluations aérodynamiques grâce au fameux fluide vert qui sert à visualiser l'écoulement de l'air sur la monoplace et en particulier au niveau du diffuseur arrière. Cela semble aller un peu mieux cette semaine pour la MP4-24 qui a un diffuseur modifié, mais elle est encore assez loin de la concurrence.

C'était la dernière journée d'essais privés pour les équipes Brawn GP et Renault. Quant à Williams et McLaren, elles devraient encore tourner mercredi et jeudi.

Jerez 17/03/09
1 . J. Button - Brawn Mercedes GP 001 - 1'17"844 - 114 tours
2 . N. Rosberg - Williams Toyota FW31 - 1'18"041 (+ 0"197 ) - 66 tours
3 . N. Piquet - Renault R29 - 1'18"382 (+ 0"538 ) - 128 tours
4 . L. Hamilton - McLaren Mercedes MP4-24 - 1'19"121 (+ 1"277 ) - 118 tours


Notez qu'à côté de Hamilton il y a marqué MBE (Member of the British Empire) car Lewis a été reçu par la reine il y pas longtemps !

La nouvelle déco du casque à Jenson !


Et celle de Barrichello !

[medol]

Un casting sans grande surprise

Les organisateurs du Tour de France ont retenu 20 équipes pour disputer la prochaine Grande Boucle. 17 des 18 formations du Pro Tour ont été sélectionnées. Comme prévu, seule Fuji-Servetto est recalée. Les trois formations invitées sont Cervelo (avec Carlos Sastre), Agritubel et Skil-Shimano.

Comme en 2008, il y aura cette année 20 équipes au départ du Tour de France au mois de juillet. La liste définitive des formations retenues pour la grand messe estivale n'a pas réservé de très grosse surprise. Sur les 187 équipes estampillées Pro Tour, 17 ont obtenu leur billet, règlement oblige. Seule Fuji-Servetto a été recalée après avoir porté préjudice à l'épreuve l'an dernier sous les couleurs de Saunier Duval. Fuji s'était déjà vu écartée de paris-Nice la semaine dernière, pour les mêmes raisons. "Nous ne voulons pas de la présence de l'ex-équipe Saunier Duval sur nos épreuves", a déclaré le directeur du Tour, Christian Prudhomme. "Notre discours n'a pas changé et ne changera pas ". Autre grande absente, l'équipe Barloworld, qui avait brillé en 2007 avec le grimpeur Mauricio Soler, lauréat du maillot à pois.

Outre les équipes du Pro Tour, il restait donc trois invitations à décerner. La première est revenue à Agritubel. C'est tout sauf surprenant puisque la formation poitevine fait désormais partie des meubles sur la Grande Boucle, les hommes de Manu Hubert ont d'ailleurs pris la bonne habitude de justifier amplement leur sélection, comme avec la victoire d'étape de Juan Miguel Mercado en 2006 ou le maillot jaune porté pendant une journée par Romain Feillu l'année passée. Agritubel porte donc à cinq le contingent des équieps français, rejoignant Bbox Bouygues Telecom, Cofidis, Française des Jeux et AG2R La Mondiale.

Skil-Shimano, merci Hivert ?

Le tenant du titre, Carlos Sastre, sera bien présent lui aussi avec les hommes en noir de Cervelo, qui n'ont pas tardé à s'imposer en ce début de saison comme une des formations phare du peloton. Avec Sastre en leader pour le général, Thor Hushovd et Heinrich Haussler pour les étapes et le maillot vert et des hommes rompus aux grands tours comme Cuesta, Klier, Gustov ou Gerrans, Cervelo, équipe à la fois expérimentée et capable de briller sur tous les terrains, a les moyens de jouer un rôle majeur dès sa participation. "C'est très rare de prendre une équipe tout juste constituée ", a relevé Christian Prudhomme en remarquant que le groupe suisse avait été "maître du vent" au Tour du Qatar en début de saison. "Peut-être fera-t-il de même du côté de la Grande-Motte", dans l'étape camarguaise de la première semaine du Tour.

Finalement, la seule petite surprise vient de la désignation de la dernière wild-card, la plus ouverte il est vrai, attribuée par ASO à la petite formation néerlandaise Skil-Shimano. Déjà candidate l'année dernière, elle avait été recalée. Cette fois, c'est donc la bonne. Le fort contingent français de l'effectif batave a sans doute pesé dans la décision des organisateurs. On songe notamment à Jonathan Hivert, billant sur Paris-Nice, dont il a pris la huitième place. Un résultat qui a peut-être pesé chez ASO à l'heure du choix... "Sportivement, elle a sa place dans le Tour de France", estime Prudhomme en citant plusieurs coureurs (Veelers, Hivert, Lemoine, Rooijakkers).

LES 20 EQUIPES DU TOUR 2009

France: Agritubel, AG2R La Mondiale, Bbox Bouygues Telecom, Cofidis, Française des Jeux
Pays-Bas: Rabobank, Skil-Shimano
Belgique: Quick Step,Silence-Lotto
Espagne: Caisse d'Epargne, Euskaltel-Euskadi
Etats-Unis: Columbia, Garmin-Slipstream
Italie: Lampre, Liquigas
Kazakhstan: Astana
Allemagne: Milram
Danemark: Saxo Bank
Russie: Katusha
Suisse: Cervelo

Bonne nouvelle donc pour la petite équipe Skill-Shimano !

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Cavendish finit fort

Mark Cavendish (Columbia) était venu sur Tirreno-Adriatico pour remporter une étape. Le Britannique a rempli son contrat in extremis en enlevant la dernière étape mardi à San Benedetto del Tronto, au terme d'un sprint sans accroc. L'Italien Michele Scarponi remporte le classement final.

Mark Cavendish commençait à s'impatienter. Souverain au Qatar comme en Californie, il n'était toujours parvenu à faire mouche depuis sur les routes de Tirreno-Adriatico. Après deux premières étapes trop difficiles sur lui, le Britannique avait du s'incliner jeudi face à l'Américain Tyler Farrar (Garmin) sur la chaussée de Santa Croce sull'Arno. Sans doute trop optimiste face au vent ce jour là, le quadruple vainqueur d'étape sur le dernier Tour de France avait juré qu'on ne l'y reprendrait pas et avait dès lors tourné son entière attention vers l'ultime journée de course à San Benedetto del Tronto.

Dans cette élégante station balnéaire de l'Adriatique, la bombe de l'île de Man a remis les pendules à l'heure. Au bout de la longue droite finale, il n'y a d'ailleurs pas eu besoin de photo finish pour désigner le vainqueur de cette dernière étape de la Course des Deux Mers. Parfaitement lancé par ses coéquipiers, le sprinter du Team Columbia a pris sa revanche sur Farrar qu'il a laissé à plusieurs longueurs. Encore derrière, l'Australien Baden Cooke (Vacansoleil), 3e, était déjà content de s'inviter à pareil fête et de devancer un garçon comme Daniele Bennati (Liquigas).

En pensant à la Classissima

Pour Cavendish, cette 5e victoire de la saison arrive à point nommée. A trois jours de Milan-San Remo dont il a fait son premier objectif de la saison, le Britannique a ainsi fait le plein de confiance. Dans la perspective de la Prilmavera. Toutefois, pour enlever samedi la Classissima, le sculptural coureur du Team Columbia sait qu'il lui faudra franchir non loin des meilleurs le difficile enchaînement Cipressa, Poggio.

Capable sur ce qu'il a montré durant cette semaine de course d'utiliser ces capi comme tremplin, Michele Scarponi, lauréat de cette 44e édition de Tirreno-Adriatico, ne suscite pas l'enthousiasme habituel en cas de victoire italienne sur le premier grand rendez-vous de l'année dans la botte. Les tifosi savent assurément que ce coureur, naguère sous les ordres de Manolo Sainz chez Liberty Seguros, sort à peine d'une suspension de 18 mois pour son implication dans l'affaire Puerto. Gêné par tant de pudeurs à son égard, le coureur de Serramenti jure à qui veut l'entendre qu'il a tiré les leçons de ses errements. Vraiment ?