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[Norton]

tENNIS

John McEnroe: "Ça me plairait bien d'aider Roger"


Image © Keystone

Alors que plusieurs spécialistes exhortent Roger Federer à enfin prendre un entraîneur pour sortir de la crise qu'il traverse depuis quelques mois, John McEnroe a presque fait acte de candidature.
le 04 avril 2009
LeMatin.ch & les agences

L'ancien no 1 mondial américain a en effet indiqué qu'il aimerait bien aider le Bâlois à retrouver son rang au sommet de la hiérarchie mondiale, dans un entretien à paraître dans "Le journal du dimanche".
"Je ne me vois pas accompagner un joueur toute l'année sur le circuit, a déclaré John McEnroe. En revanche, donner un coup de main de temps en temps, ça pourrait être vraiment intéressant. Oui, ça me plairait bien d'aider Roger. D'autant qu'il a besoin de changer de stratégie pour battre Nadal. Et j'ai ma petite idée pour qu'il y parvienne".
Ammené vers les sommets du tennis mondial par Peter Lundgren, Federer a ensuite collaboré avec Tony Roche et Jose Higueras, avant d'essayer, en mars dernier, de travailler avec Darren Cahill. Sans que l'affaire ne se soit concrétisée.

Plus de blé le John? Non je déconne C'est un grand

[medol]

Envoyé par Norton

Medol,

tu bouges avec tes nouvelles............................

Je suis là !
Deux ans pour Valverde ?

Le procureur antidopage du Comité olympique italien, Ettore Torri, a requis mercredi le renvoi devant le tribunal de cette organisation de l'Espagnol Alejandro Valverde, réclamant deux ans de suspension, indique le site internet du Coni.

"Le parquet antidopage du Coni a demandé le renvoi de l'athlète Alejandro Valverde Belmonte devant le tribunal national antidopage du Coni pour violation du code de l'Agence mondiale antidopage avec une requête de suspension de deux ans", indique le communiqué. Le Coni reproche à Valverde la violation de l'article 2.2 du code de l'AMA sur l'utilisation de substances interdites.

Le parquet antidopage du Coni affirme depuis plusieurs semaines avoir des preuves de l'implication du cycliste espagnol dans le scandale de dopage Puerto qui a éclaboussé en 2006 une cinquantaine de coureurs cyclistes et responsables, dont une trentaine d'Espagnols.

Les certitudes du CONI

Vainqueur l'an passé de sa deuxième Liège-Bastogne-Liège ainsi que d'une dizaine de courses, Valverde, 28 ans, est l'un des chefs de file du cyclisme espagnol. Une "poche de sang numéro 18 ", qui contiendrait de l'EPO, avait été recueillie à Madrid dans le cadre de la vaste affaire de dopage sanguin Puerto - qui empoisonne depuis mai 2006 le milieu cycliste - et qui était supposée incriminer Valverde.

Le Coni a vraisemblablement comparé l'ADN de ce sang avec un échantillon de celui du coureur espagnol recueilli l'année dernière lors d'une incursion du Tour de France en territoire italien. "Nous pouvons dire avec certitude que le sang dans la poche numéro 18 est celui de Valverde", avait déclaré à la mi-février M. Torri, après avoir entendu le coureur pendant moins d'une heure. "Je ne suis pas et je n'ai jamais été impliqué dans une affaire contraire à la réglementation antidopage", avait réagi le coureur de la Caisse d'Epargne sur son site internet, se déclarant convaincu que "tous les doutes seront levés" pour prouver son innocence.

J'espère qu'il sera suspendu !

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Buemi dernier sur la grille du GP de Malaisie

COURSE | La pole position est revenue au Britannique Jenson Button, vainqueur la semaine dernière à Melbourne.




© KESYTONE |


ATS | 04.04.2009 | 12:58


Parti à la faute lors des qualifications du Grand Prix de Malaysie, Sébastien Buemi (Toro Ross) s'élancera de la dernière position dimanche, pour sa deuxième course. La pole position est revenue au Britannique Jenson Button, vainqueur la semaine dernière à Melbourne, qui a permis à Brawn GP de conserver l'avantage sur son grand rival du début de saison, Toyota (Trulli 2e et Glock 3e).



L'apprentissage de la F1 est difficile. Alors qu'il tenait sa qualification pour la deuxième séance, Buemi se voyait bouté hors du top 15 par son coéquipier Sébastien Bourdais, à 3 secondes du terme. Toujours lancé dans un tour très rapide, avec des temps intermédiaires qui devaient lui permettre de passer l'écueil, le Vaudois a commis une petite erreur qui lui a valu une sortie de piste.

«Je suis désolé, j'allais pourtant si vite. Oh, non !», a-t-on pu entendre se lamenter à la radio Buemi, en contact avec son écurie. Dernier des vingt engagés, le pilote Toro Rosso-Ferrari a échoué à six dixièmes de son coéquipier, dernier qualifié pour la Q2.

La hiérarchie de la cuvée 2009 n'a, pour l'heure, pas grand chose à voir avec celle des années passées. Ainsi, Felipe Massa alui aussi vu ses qualifications s'achever après la Q1, tandis que l'autre Ferrari de Kimi Raikkonen a passé de justesse mais a terminé neuvième. McLaren-Mercedes est également relégué, avec les 12e et 14e places de Hamilton et Kovalainen. Les BMW-Sauber ont elles fait bonne figure, Robert Kubica se classant 6e et Nick Heidfeld 10e.

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Wrc - Rallye du Portugal

04/04/2009 - 20:15 Loeb, contrat rempli




From Official Website

Comme il le voulait, Sébastien Loeb (Citroën WRT) a réussi à compter plus de 20 secondes (26.8) d'avance sur Mikko Hirvonen (Ford WRT) à l'issue de la 2e étape du rallye du Portugal. Le Français a signé tous les meilleurs temps se place idéalement pour une 4e victoire consécutive cette saison.
"On ne pouvait pas espérer plus, à la régulière, sans erreur de Mikko. Il a fait une belle journée, on est repassés devant, je suis très content", a dit Loeb à son retour à l'Estadio Algarve, où il avait déjà triomphé en 2007. Au même moment, dans le stade, une Marseillaise retentissait en prévision du podium de dimanche. Dans la spéciale du milieu de chaque boucle (Almodovar 1 et 2, longue de 27,18 km), télévisée en direct sur une chaîne publique portugaise, Loeb, à chaque passage, a infligé une petite correction à Hirvonen: 15 secondes le matin, 11 l'après-midi, soit la quasi-totalité de son avance samedi soir.
"L'écart dans la spéciale du milieu, ça doit être un ensemble de choses: le balayage, une question de feeling personnel -une spéciale où on se sentait bien- et les pneus", a ajouté le quintuple champion du monde. "J'ai beaucoup géré les pneus au deuxième passage, pour ne pas les chauffer et garder une voiture très neutre, ne pas forcer sur le train avant, essayer de rouler très propre." "La différence entre Hirvonen et Loeb se fait sur la voiture, mais aussi sur la façon dont Seb gère ses pneus, en les abîmant moins que Mikko", a résumé Olivier Quesnel, le patron de Citroën Sport, à un journaliste portugais qui l'avait pris pour l'ancien pilote français Guy Fréquelin.
Exit Grönholm

Hirvonen, toujours lucide et motivé, était d'accord avec cette analyse: "Je n'ai pas été bon et dans la dernière spéciale mes pneus avant aussi étaient détruits. J'ai peut-être eu une conduite trop agressive, surtout au freinage. J'ai essayé de préserver les pneus dans la deuxième spéciale de l'après-midi, mais j'y ai quand même perdu du temps". "Dimanche, ce sera un peu différent" , a prévenu Loeb, qui ouvrira à nouveau la route dimanche matin sur les 77 km chronométrés le séparant de la dernière super-spéciale, dans l'Estadio Algarve. "Il y aura des portions plus lentes où on perd plus facilement du temps quand il y a du balayage à faire."
Côté Hirvonen, tout espoir n'est pas encore perdu: "Je vais continuer à essayer, on a peut-être une petite chance de rattraper Seb", a dit le Finlandais. Il n'aura pas besoin de regarder dans son rétroviseur, car Dani Sordo, sur l'autre C4 officielle, pointe désormais à 32 secondes, chargé de rapporter les points de la 3e place. La course avait perdu beaucoup de sel dès la première spéciale (ES8), quand Marcus Grönholm, alors 4e, avait touché un arbre. Sa Subaru Impreza a fait un tonneau, est retombée sur ses roues, puis le moteur a commencé à chauffer et le double champion du monde a arrêté les frais. Sébastien Ogier (Citroën C4), le champion du monde Junior-WRC, a lui aussi été victime de cette spéciale de Santa Clara. Difficile de faire un sans-faute, sauf pour Loeb.

[Norton]

f1

Un orage tropical a volé la vedette du GP de Malaisie

Image © Keystone
Sous les trombes d'eau et les éclairs, la course a été arrêtée après 32 des 56 tours. En tête à cet instant, le Britannique Jenson Button (Brawn GP) a été désigné vainqueur.
le 05 avril 2009


Quant à Sébastien Buemi, sa deuxième course en F1 s'est achevée après 30 tours, alors qu'il pointait à la 11e place. Sous le déluge, le Vaudois a participé, bien malgré lui, à un véritable festival de têtes à queue. L'épreuve étant interrompue quelques minutes plus tard, le pilote aiglon a tout de même été classé au 16e rang. Sébastien Bourdais, son coéquipier français chez Toro Rosso, a terminé 10e.
Les pilotes avaient parcouru 32 tours lorsque les organisateurs décidaient enfin de sortir le drapeau rouge et de renvoyer aux stands des F1 devenues offshore. Plus de 50 minutes de confusion suivaient cette interruption, le temps pour la FIA de trancher et d'arrêter définitivement la course.
Corollaire de ce Grand Prix amputé, seulement la moitié des points seront attribués, soit cinq pour le vainqueur, car les 75 % des tours n'ont pas été couverts.
A noter encore le premier podium de l'année pour l'écurie germano-suisse BMW-Sauber, grâce à la deuxième place de Nick Heidfeld. Les Ferrari n'ont, elles, toujours pas débloqué leur compteur en 2009. En revanche, pour Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes), c'est chose faite. Le champion du monde en titre s'est classé au 7e rang.
GP de Malaisie. 1. Jenson Button (GB/Brawn GP). 2. Nick Heidfeld (All/BMW-Sauber). 3. Timo Glock (All/Toyota). 4. Jarno Trulli (It/Toyota). 5. Rubens Barrichello (Bré/Brawn GP). 6. Mark Webber (Red Bull Renault). 7. Lewis Hamilton (GB/McLaren-Mercedes). 8. .Nico Rosberg (Williams-Toyota). Puis: 16. Sébastien Buemi (S/Toro Rosso), victime d'un tête à queue au 30e tour.

Roupille le matou?

[Norton]

Rallye, Portugal, Etape 3

Loeb sans concurrence

Sébastien Loeb réalise un sans faute avec quatre victoire en quatre épreuve en 2009 (DPPI) Sébastien Loeb a remporté au Portugal un quatrième succès en autant d’épreuves cette saison en assurant sa victoire dimanche. Mikko Hirvonen et Dani Sordo complètent le podium.
par Gilles Festor, le 05-04-2009

C’est un scénario auquel il va visiblement falloir s’habituer cette saison. Victoire de Sébastien Loeb et deuxième place de Mikko Hirvonen. Pour la troisième fois de suite et après les manches norvégienne et chypriote, le Français s’est imposé dimanche après-midi devant son dauphin 2008. Un succès logique et attendu même si le début d’épreuve, vendredi, avait laissé croire à un duel serré jusqu’au bout avec Marcus Grönholm en arbitre. Malheureusement, l’ancien double champion du monde a faussé compagnie aux hommes de tête samedi sur sortie de piste et Loeb a entamé son irrésistible cavalier seul dans la deuxième étape pour signer son 51e succès en WRC.
Loeb gère tranquillement
Dimanche, l’Alsacien parti avec 26’’8 d’avance sur le Finlandais n’a donc pas eu à forcer son talent pour récolter dix points. «Tout s’est bien passé, nous avons effectué une belle spéciale. Je me suis contenté de piloter proprement sans trop attaquer», confiait le champion du monde après ses deux temps scratch de la matinée dans l’ES 14 et ES15. Deux performances qui ont fini d’écœurer son plus sérieux rival, définitivement résigné pour la gagne : «Je ne souhaitais pas risquer de tout perdre sur une erreur à cause d’une mauvaise visibilité. Il ne reste que trois spéciales et réduire mon écart à la régulière est désormais impossible. Je dois me contenter de la seconde place dans ces conditions.» Grâce à ce nouveau week-end triomphal, Loeb dispose de 10 points d’avance sur Hirvonen au classement du championnat. L’équivalent d’un joker à utiliser en cas d’abandon dans les mois à venir.
Solberg au pied du podium
Autant dire que les ES16 et 17, remportées par Hirvonen, et la courte super spéciales (ES18), n’ont pas apporté plus de suspense à la course. Tout était plié, même la troisième place de Dani Sordo qui a terminé l’épreuve en roue libre, apportant son écot de points à Citroën dans le championnat Constructeurs. L’Espagnol termine devant Petter Solberg au sourire ultra-bright. Le Norvégien, déjà quatrième à Chypre, signe une performance identique sur les pistes sèches portugaises. Le tout après une belle frayeur puisque les attaches de son capot ont lâché dans l’ES15 provoquant son soulèvement dans certaines portions ! Et tout cela au volant d’une Xsara version 2006. «Hollywood» doit à peine regretter sa médiocre Subaru d’usine de l’an passé… Il pourrait bien refaire le même coup en Argentine, terre où il s’est déjà imposé, à partir du 24 avril prochain.
Le film des spéciales :
Classement ES14 :
1. Loeb (Fra, Citroën) en 15’46’’6
2. Hirvonen (Fin, Ford) + 1’’5
3. Sordo (Esp, Citroën) + 17’’0
4. Ostberg (Nor, Subaru) + 17’’3
5. Wilson (GB, Ford) + 18’’8
Classement ES15 :
1. Loeb (Fra, Citroën) en 11’40’’1
2. Hirvonen (Fin, Ford) + 2’’8
3. Ogier (Fra, Citroën) + 11’’9
4. Sordo (Esp, Citroën) + 19’’4
5. P.Solberg (Nor, Citroën) + 25’’8
Classement ES16 :
1. Hirvonen (Fin, Ford) en 15’34’’9
2. P.Solberg (Nor, Citroën) + 4’’2
3. Loeb (Fra, Citroën) +4’’7
4. Sordo (Esp, Citroën) + 11’’
5. Wilson (GB, Ford) + 21’’
Classement ES17 :
1. Hirvonen (Fin, Ford) en 11’36’’0
2. Loeb (Fra, Citroën) + 2’’4
3. P.Solberg (Nor, Citroën) + 8’’1
4. Sordo (Esp, Citroën) + 11’’ 4
5. Ostberg (Nor, Subaru) + 20’’2
Classement de l’ES18 :
1. H.Solberg (Nor, Ford) en 2’08’’8
2. Sordo (Esp, Citroën) +1’’3
3. Loeb (Fra, Citroën) +4’’
4. Hirvonen (Fin, Ford) +4’’3
5. P.Solberg (Nor, Citroën) +4’’9
Classement général :
1. Loeb (Fra, Citroën) en 3h53’13’’1
2. Hirvonen (Fin, Ford) +24’’3
3. Sordo (Esp, Citroën) + 1’45’’4
4. P.Solberg (Nor, Citroën) + 2’44’’6
5. H. Solberg (Nor, Ford) + 5’46’’2

[Pasky]

Envoyé par Norton

...Roupille le matou?

, mais je ne peux pas être partout, et si je fais trop de remarque, on va dire que je suis de mauvaise foi et ceci et cela...........
Reste que ce GP était tout pourri.
N'aurait il pas été plus équitable d'annuler le résultat ?


EDIT: La F1 m'a fait oublier de saluer la performance de Loeb !!

[Norton]

[quote=Pasky;317569]
Reste que ce GP était tout pourri.
N'aurait il pas été plus équitable d'annuler le résultat ?

D'accord avec toi Pasky..........

[Norton]

Button vrai vainqueur d’une demi-course et d’une vraie farce

FORMULE 1 | Interrompu par un orage tropical, le GP de Malaisie s’est terminé en eau de boudin. La course a été arrêtée après 32 des 56 tours sur une nouvelle victoire de la sensationnelle Brawn-Mercedes.




© AP | ​Piste sèche ou détrempée, rien ne change: Jenson Button et la Brawn-Mercedes sont devant. Hier leurs adversaires n’ont vu que le feu arrière de signalisation de la Brawn, qui clignote en cas de pluie.


MARIO LUINI SEPANG | 06.04.2009 | 00:02


Une heure! Une heure de course, puis une autre heure d’indécision. Et un vainqueur heureux et trempé qui monte sur le podium alors que la nuit est en train de tomber sur Sepang: tel est le résumé d’un GP de Malaisie qui n’ajoutera rien à la grande légende de la F1. Il était de notoriété publique qu’en faisant partir la course à 17 heures, heure locale, pour le sacro-saint audimat européen, les organisateurs prenaient le risque de voir leur course faussée par le traditionnel orage tropical vespéral, qui tombe ici avec une précision digne des trains suisses (de la belle époque, il s’entend).
HUÉES
Orage? Déluge serait plutôt le mot juste. Au point que la direction de course ne put faire autrement qu’arrêter l’épreuve au drapeau rouge. En attendant des jours meilleurs. Qui ne vinrent jamais: La pluie cessa, et il aurait été possible de redonner un départ au bout d’une demi-heure. Mais il n’en fut rien, le directeur de course jouait la montre, et lorsqu’il apparut qu’il faisait trop sombre pour que la course puisse repartir, le classement établi un tour avant l’interruption devenait définitif. Sous les huées d’un public clairsemé, mais pas content d’être ainsi (mal) traité.
LOTERIE
Mais l’interruption faisait aussi des heureux: Jenson Button, pour commencer, le splendide vainqueur de Melbourne, dimanche dernier, qui engrangeait ainsi sa 2e victoire consécutive: bien que parti en pole position, l’Anglais avait été surpris au départ par la Williams de Rosberg et la Toyota de Trulli. Mais, roulant avec davantage d’essence que ses rivaux, Button reprenait son bien lors des premiers ravitaillements. Et il tenait bon, alors que les prémices de l’orage venaient compliquer la tâche des pilotes, mais dans une portion du circuit seulement. Derrière l’Anglais et son intouchable Brawn-Mercedes, tout était question de s’arrêter au bon moment pour passer les pneus «pluie». A ce petit jeu – qui a dit «loterie»? – Nick Heidfeld, avec un seul arrêt, tirait le gros lot, décrochant une splendide 2e place. Qui, à un tour près, serait revenue à son compatriote de Toyota Timo Glock.
MOITIÉ
Pour tous les autres, les favoris «habituels», c’était la bérésina façon Melbourne qui continuait: le champion du monde Lewis Hamilton seulement 7e, le vice-champion Felipe Massa lointain 9e, l’ex-double champion Fernando Alonso 11e. Seule consolation pour McLaren, Ferrari, Renault et consorts: Brawn-Mercedes, BMW Sauber et Toyota, les héros du jour, ne marquent que la moitié des points, les 75% de la distance n’ayant pas été atteints. C’est toujours ça de pris!

[Norton]

Cyclisme - Paris-Roubaix

09/04/2009 - 11:00 Les héros de l'enfer (1)




AFP

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La 107e édition de Paris-Roubaix s’élancera dimanche matin de Compiègne. Le vainqueur, quel qu’il soit, rejoindra dans le gotha du cyclisme mondial les immenses champions qui l’ont précédé en plus d’un siècle d’histoire. Retour sur quelques unes des plus grandes pages de l’Enfer du Nord.
1911 - LE HAT-TRICK DE LAPIZE
A l'heure où le Tour de France commence à écrire sa légende, Paris-Roubaix fait déjà figure de Reine des classiques. Contrairement à beaucoup de ses contemporains, c'est d'ailleurs dans les classiques, et non dans la Grande boucle, qu'Octave Lapize bâtit sa réputation. Le "frisé" aime la pluie, le froid, le vent. Bref, il est fait pour Paris-Roubaix dont il est le premier héros. Déjà vainqueur en 1909 et 1910, il réussit un triplé historique l'année suivante, confirmant qu'il est quasiment imbattable sur les courses d'un jour. Mais en 1910, sa victoire sur le Tour de France qui franchissait pour la première fois les Pyrénées, l'a consacré comme un coureur complet. Près d'un siècle plus tard, seul Francesco Moser a égalé, mais jamais dépassé, son fabuleux triptyque roubaisien.
1950 - COPPI DANS UN AUTRE MONDE
Le Campionissimo débarque dans le Nord avec des envies de revanche. L'année précédente, son frère Serse n'a été déclaré que vainqueur ex-aequo avec le Français Mahé. Fausto n'a pas oublié. Alors il va écraser la course comme personne n'a jamais osé dominer Paris-Roubaix. Répondant à l'attaque du duo Viot-Sciardis, l'Italien va les rejoindre avant de les déposer à 50 kilomètres de l'arrivée. A Roubaix, il s'impose avec 2'40'' d'avance sur un Diot héroïque. La légende attribue à ce dernier une phrase qui résume à elle seule la supériorité de Coppi : "J'ai gagné Paris-Roubaix , clame Diort, car Coppi était hors-concours". Par sa manière, sa puissance, sa méthode (il avait étudié le parcours sur le bout des doigts) et sa stratégie sans faille, la victoire de Coppi le magnifique fait entrer de plain pied le cyclisme dans l'ère moderne.
1973 - MERCKX, PLUS CANNIBALE QUE JAMAIS
De son propre aveu, Eddy Merckx n'était pas fait pour les pavés. Heureusement pour la concurrence, car il s'est tout de même imposé à trois reprises à Roubaix. Lors de sa première victoire, en 1968, Eddy Merckx a inauguré le nouveau parcours de l'épreuve, jugé plus difficile avec notamment l'apparition de la fameuse et terrible tranchée de Vallers-Arenberg. Il a récidivé deux ans plus tard, et lorsque débute l'édition 73, tout le monde attend le duel royal entre le Cannibale et son grand rival Roger De Vlaeminck, vainqueur pour la première fois en 1972. Dans des conditions épouvantables (il pleut, il vente et fait quasiment nuit en plein après-midi !), la course tourne au Super championnat de Belgique. De Vlaeminck n'est pas dans le coup, mais le podium est 100% belge. Maculé de boue, Merckx s'impose devant Godefroot et Rosiers. Il accroche son troisième Paris-Roubaix, juste après avoir gagné le Het Volk, Milan San Remo et l'Amstel, et juste avant un quatrième succès dans Liège-Bastogne-Liège. Plus cannibale que jamais.
1977 - RECORD POUR DE VLAEMINCK
Roger De Vlaeminck est le prototype du coureur taillé pour Paris-Roubaix. Formé à la dure école du cyclocross, le Belge n'a peur ni de la boue ni des pavés. Au contraire. Il trouve sur ces routes un lieu d'expression idéal. Sa maîtrise des terrains impraticables, ou réputés comme tels, lui permet de glisser sur les pavés comme personne. Déjà vainqueur à trois reprises, il dompte l'enfer une quatrième et dernière fois en 1977, en s'envolant à 30 kilomètres de l'arrivée. Malgré les efforts conjugués de Merckx, Raas ou Kuiper, ses rivaux ne le reverront plus. Avec quatre victoires, mais aussi quatre deuxièmes places (dont deux derrière Francesco Moser en 1978 et 1979) et un total de neuf podiums, le "gitan" reste aujourd'hui encore le maître absolu des pavés. Ce n'est pas pour rien qu'il fut surnommé "Monsieur Paris-Roubaix, l'unique surnom qu'il accepta jamais.
1981 - HINAULT REGLE SES COMPTES
Hinault, c'est l'anti-De Vlaeminck. Le Français abhorre les pavés. Il peine même à concevoir l'intérêt de courir dans de telles conditions, de risquer une chute et donc une blessure qui pourrait compromettre la suite de sa saison. Mais le Blaireau, maillot arc-en-ciel sur les épaules, est aussi un monstre d'orgueil. Alors, par défi, il va relever le gant roubaisien. Année après année, il se rapproche de la victoire : 13e en 1978, 11e en 79 et 4e en 80. La suivante sera la bonne. Et pourtant, le succès semble une fois encore se refuser à lui. Hinault crève deux fois, chute à quatre reprises, la dernière à 11 kilomètres de l'arrivée mais, au courage, il revient. Comme un symbole, il entre dans le Vélodrome en compagnie des plus grands spécialistes de l'épreuve, dont Francesco Moser, triple tenant du titre, et De Vlaeminck, quadruple vainqueur. Mais Hinault le phénomène, fier et enragé, les règle tous au sprint. Lorsque Louison Bobet, dernier vainqueur français avant lui, 25 ans plus tôt, lui remet le trophée, l'orgueil ne l'a pas quitté: "On ne m'enlèvera pas de l'idée que cette course, c'est une belle cochonnerie. " Mais en triomphant de cette course qu'il détestait, Hinault a contribué à la sublimer.