Luthi et ses compatriotes

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MOTOCYCLISME
Lüthi-Suzuki, c’est chaud


12. août 2011, 22h58
Jean-Claude Schertenleib | Le Matin


Le Suisse espère rouler dans la catégorie reine dès l’an prochain. Et, même s’il ne le dit pas carrément, son manager, Daniel-M. Epp, laisse entendre que la piste la plus sérieuse est celle d’une collaboration avec Suzuki.
En Moto2, Thomas Lüthi a obtenu hier la 13e position lors des essais. Juste derrière Thomas Aegerter. © Keystone

GP DE LA RÉPUBLIQUE TCHÈQUE

C’est une discussion à bâtons rompus dans le paddock surchauffé de Brno. L’air y est de plus en plus lourd, le climat a viré à l’orage, les mines sont déconfites, rapport, bien sûr, à la situation économique actuelle. On parle devises, du rapport entre le franc devenu trop fort, face à l’euro et au dollar. «Et quid du franc et du yen, y a-t-il là au moins encore une sorte d’équilibre», lance-t-on à Daniel-M. Epp, homme d’affaires averti et, surtout, mentor de Thomas Lüthi. «Si je réponds tout de suite à la question, cela voudra dire que je suis les cours heure après heure, donc que je suis en contact avec une usine japonaise», rigole ce Bâlois qui a fait sa fortune en République tchèque, avant de revenir au pays.

Simple exercice oratoire de sa part? Non, quelque chose d’important se joue ces jours. «Mon but reste de rouler en MotoGP dès l’an prochain. Je suis prêt pour faire le saut.» Même endroit, quelques heures plus tard. Cette fois, c’est Thomas Lüthi qui se lance dans la discussion. Lui, d’habitude si discret quand il s’agit de cacher une information, est décidé, il est sûr de lui, un signe de plus que les négociations qui ont commencé il y a plusieurs mois avancent autour de l’ancien champion du monde.

Le rêve de Thomas Lüthi? «Si je pouvais choisir, ce serait bien sûr un guidon dans le team officiel Honda, mais c’est impossible», rigole le Bernois. Impossible parce que les places sont prises depuis longtemps (Stoner et Pedrosa; même Dovizioso va devoir trouver une autre solution). Impossible aussi d’imaginer convaincre le principal constructeur du monde de confier une machine à celui qui a apporté à Honda le dernier titre mondial 125 cm3 de sa longue histoire. «Il faut 4,5 millions, un budget qu’on ne peut justifier sur un marché aussi exigu que la Suisse, explique Daniel-M. Epp. Aujourd’hui, deux pistes sont encore d’actualité: profiter de la nouvelle réglementation qui permettra à des équipes comme la nôtre d’aligner un châssis prototype avec un moteur dérivé de la série, ou alors conclure avec Suzuki, pour récupérer les machines de cette année. C’est bien sûr ma priorité, puisque c’est autour d’un tel projet que le rapport qualité-prix est le meilleur.»

Un malaise général
Daniel-M. Epp ne veut pas se précipiter. Et pour son pilote, pas question de mettre la pression: «L’ambiance actuelle, dans le paddock, est très particulière. On sent énormément d’incertitudes chez tout le monde, personne ne semble avoir de l’argent. Et si ce sentiment surgit souvent à ce stade de la saison, quand on commence à parler de l’avenir, il est beaucoup plus profond cette année que jamais», reprend Thomas Lüthi. Qui a toujours le même rêve: rouler en MotoGP dès 2012. Mais qui a auparavant une mission: mettre fin à une période de plus de cinq ans sans victoires en GP. Il lui reste quelques occasions avant de faire le grand saut.


:am oureux:

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MOTOCYCLISME
Thomas Lüthi en MotoGP, c’est l’heure


13. août 2011, 22h40
Jean-Claude Schertenleib | Le Matin Dimanche


En 2012, la Suisse devrait être représentée dans la catégorie reine
© Keystone

Désormais aux prises avec de jeunes loups en Moto2 – Bradl et Marquez aujourd’hui, Krummenacher demain –, la star du motocyclisme helvétique a tout intérêt à passer rapidement à l’échelon supérieur. Image sérieuse, un peu de glamour, des soutiens économiques solides, Lüthi est le client idéal pour la nouvelle classe reine.

Les courses passent, ne se ressemblent pas toujours. Puis les mois, les années. Les rêves et les ambitions. Depuis le 21 mai 2006 (GP de France 125 cm3, sur le circuit Bugatti au Mans), date de sa dernière victoire au plus haut niveau, Thomas Lüthi a disputé 84 GP. Sans connaître la victoire, le goût si envoûtant non seulement du champagne mais bien de la fierté légitime d’avoir été au bout de soi-même. Un sentiment accompagné de l’hymne de son pays, joué plus ou moins bien, plus ou moins longtemps, sur fond de drapeau rouge à croix blanche.

84 courses sans gagner, c’est beaucoup. C’est trop. Et c’est même unique dans l’histoire, pour un pilote qui a été champion du monde, qui est doté d’un véritable talent et qui a toujours pu s’appuyer sur une structure sérieuse. Alors, quoi? Manque de chance? Economie d’efforts? Carence de volonté? «Si je connaissais la réponse, nous n’aurions même pas besoin de poser la question», concède le principal intéressé. Pas plus de pistes du côté de son mentor de toujours, Daniel-M. Epp, qui n’aime pas évoquer les quelques fois où son poulain a été malchanceux. Mais qui n’est pas plus du genre à vouloir répondre à la place de Lüthi, de crainte, peut-être, de découvrir une partie de la vérité.

Il recherche la perfection
Pas assez agressif, notre champion du monde 2005? Trop respectueux? Trop pointilleux? Trop compliqué quand il s’agit de mettre au point une moto de course qui, par définition, ne peut jamais être parfaite? Il y a un peu de tout cela, bien sûr. Mais il y a surtout des éléments extérieurs, qu’il ne peut contrôler. Parmi eux, désormais, l’arrivée d’une nouvelle génération d’adversaires. En 2010, première année de l’ère Moto2, l’expérience du moteur quatre temps accumulée par l’Espagnol Toni Elias avait nettement fait la différence. En 2011, débarrassé du dominateur de l’exercice précédent, Lüthi a découvert sur son chemin des visages qu’il n’ignorait pas, mais dont on ne pouvait pas deviner (quoique, concernant l’Espagnol Marc Marquez), qu’ils évolueraient aussi rapidement à un niveau si élevé. Ce sont, bien sûr, Marquez, nous l’avons dit, mais aussi l’Allemand Stefan Bradl, passé cet hiver d’une fin d’adolescence pas toujours évidente – ce n’est pas facile d’être le fils d’un ancien pilote de renom – à une maturité absolue.

Une évolution immuable
Ce phénomène de renouvellement des forces, dans la catégorie intermédiaire des GP, va se poursuivre. Il semble donc difficile de s’installer à long terme en Moto2, sans connaître rapidement quelques cruelles désillusions. C’est pour cela que l’heure est venue pour Thomas Lüthi de faire le saut en MotoGP. Ses atouts? Son expérience, d’abord. Son talent naturel, ensuite. Pour les promoteurs du championnat du monde, Lüthi dispose d’autres attraits: il représentera un pays supplémentaire dans la catégorie reine; mieux, un pays à la forte tradition médiatique en matière de sport motocycliste (les courses en direct sur les trois chaînes des trois régions linguistiques de la télévision nationale). Mieux: le côté glamour du couple qu’il forme avec une ancienne Miss, Fabienne Kropf, n’est pas pour déplaire aux spécialistes du marketing. Enfin, dans la situation économique actuelle, la solidité financière et la reconnaissance de sérieux de la structure créée par Daniel-M. Epp est une valeur essentielle.

Les sceptiques, bien sûr, vont s’empresser de répondre qu’un pilote qui ne gagne pas en Moto2 n’a rien à espérer en MotoGP. C’est à la fois vrai et totalement faux. C’est vrai sportivement, parce que, à moins de forcer les portes d’une usine japonaise (Honda ou Yamaha), jamais plus Thomas Lüthi ne gagnera un GP. Mais c’est aussi totalement faux sur le plan économique, parce que dans cette catégorie qui se veut élitaire, le seul fait d’appartenance est suffisant pour justifier les sacrifices nécessaires. La vie de Thomas Lüthi va donc changer, et on n’est pas persuadé que cela lui est foncièrement déplaisant, au contraire, le champion bernois s’étant toujours montré plus à l’aise dans le rôle de l’outsider que dans celui de l’homme à battre. Donc il devra – et le public suisse avec lui – savoir apprécier la valeur d’une dixième place acquise à la régulière; il devra aussi – et ses partenaires financiers à ses côtés – accepter qu’au niveau médiatique national, sa position de numéro un soit parfois remise en question par les gourmands que deviennent Randy Krummenacher et Dominique Aegerter. Sur un plan global, en revanche, la situation sera différente: il sera parmi les plus grands, puisque l’un des rares élus de la classe MotoGP.

Pas confortable pour autant Le défi sportif étant naturellement limité – à cause des différents statuts qui régiront désormais la catégorie –, le passage en MotoGP est-il pour autant un billet pour un certain confort de vie? Oui et non. Oui, parce qu’on exigera moins de résultats chiffrés de sa part, mais non, parce que le marché suisse restant ce qu’il est, soit limité en regard de sa taille, jamais Thomas Lüthi ne pourra prétendre à un salaire et à un train de vie qu’ont adopté depuis quelques années la plupart de ses futurs concurrents.

En motocross, il y a une semaine, on a constaté que le Genevois Julien Bill avait bien fait de reculer, pour mieux sauter (il est devenu champion du monde MX3, la troisième catégorie du cross). Pour Thomas Lüthi, c’est exactement le contraire: il faut sauter (en MotoGP), pour ne plus reculer (face à la concurrence sans cesse renouvelée de la classe Moto2).

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moto
Lüthi a flirté avec la première ligne


13. août 2011, 16h11
LeMatin.ch


Thomas Lüthi s'élancera, dimanche à 12 h 15, de la quatrième place de la grille de départ du GP de la République tchèque Moto2, sur le circuit de Brno. Il aura en point de mire l'Espagnol Marc Marquez, auteur de la pole position.
© Keystone

Une séance très solide: Thomas Lüthi, perfectionniste jusqu'au bout des ongles, a bien préparé son coup sur le circuit de Brno. Après des essais libres où il a beaucoup travaillé, le champion du monde 125 cm3 de 2005 a pu totalement se libérer lors de la séance qualificative de l'après-midi. Aux avant-postes dès les premières minutes - à un moment de l'histoire, deux Suisses, Lüthi deuxième et Krummenacher troisième, figuraient en première ligne provisoire -, Tom échoue finalement à trois dixièmes de la pole. Mais son rythme, avec ceux de Marquez et de Bradl, est très élevé.

Chute de Krummenacher

Randy Krummenacher, lui, n'a pas terminé la séance, victime d'une chute (sans conséquences physiques) dans l'emballage final; le Zurichois se retrouve dixième, Dominique Aegerter douzième.
En MotoGP - victime d'une chute ce matin lors des essais libres, l'Américain John Hopkins, qui disposait d'une seconde Suzuki à Brno, est contraint de déclarer forfait en raison d'une blessure à la main droite - la pole revient à un très bon Dani Pedrosa (Honda). Valentino Rossi (Ducati), sixième, s'élancera de la deuxième ligne de la grille.
En 125, enfin (pole pour Nicolas Teról, le leader du mondial), le Neuchâtelois Giulian Pedone est 29e.

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GP de Rép. tchèque: Lüthi 5e


Si - 14. août 2011, 14h49


Thomas Lüthi (Suter) a pris la cinquième place du Grand Prix de République tchèque des Moto2. Le Bernois conserve son sixième rang dans la hiérarchie mondiale.
Thomas Lüthi était plein d'espoirs après des essais réussis (quatrième sur la grille) et, surtout, un départ idéal. Le Bernois a bouclé en tête la première ronde sur le circuit de Brno, mais il a ensuite dû se contenter d'observer de loin les meilleurs se disputer la victoire. L'épreuve a été remportée par l'Italien Andrea Iannone (Suter). Troisième, Stefan Bradl (All/Kalex) a conforté son trône.
Randy Krummenacher (Kalex) a connu un coup d'arrêt dans son impressionnante saison 2011. Toujours dans les points depuis sa 27e place du GP d'Espagne en avril dernier, le Zurichois a chuté dès le premier tour à Brno. Malgré cet abandon, son compatriote Dominique Aegerter a complété de belle manière le bilan helvétique. Le Bernois a arraché de haute lutte la huitième place, son second meilleur classement de l'exercice.
L'apprentissage du Championnat du monde des 125 cm3 est toujours aussi compliqué pour Giulian Pedone (Aprilia). Le pilote neuchâtelois a terminé 24e et antépénultième du classement de la classe biberon à plus d'une minute et demi de Cortese.
Casey Stoner (Honda) a pris une belle option sur le titre de Champion du monde des MotoGP. Grâce à sa victoire sur le circuit tchèque, l'Australien compte désormais 32 longueurs sur le tenant du titre Jorge Lorenzo. L'Espagnol et sa Yamaha ont terminé quatrièmes, derrière Andrea Dovizioso (2e/It/Honda) et le fantasque Marco Simoncelli (It/Honda). Ce dernier est monté sur le premier podium de sa carrière dans la catégorie reine.

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motocyclisme
Krummenacher fait fort à Indianapolis


26. août 2011, 18h13
Jean-Claude Schertenleib/Indianapolis | LeMatin.ch


Le Zurichois signe le troisième meilleur temps de la première séance d'essais libres, en Moto2. Lüthi et Aegerter en difficultés, Sofuoglu au centre médical.
© Keystone

Pas facile, ce matin, de trouver la bonne solution sur le circuit si particulier d'Indianapolis: le tracé routier, dessiné au coeur du plus fameux des anneaux de vitesse au monde, a en effet reçu un nouveau revêtement et la mise au point y est particulièrement ardue. En Moto2, un seul Suisse est parvenu jusqu'à présent à trouver une solution: Randy Krummenacher, longtemps détenteur du meilleur chrono de la matinée, termine troisième, malgré une chute sans conséquences physiques.

Tom Lüthi et Dominique Aegerter, respectivement 20e et 21e, sont eux loin du compte sur ce tracé jugé extrêmement glissant par tous. D'ailleurs, les chutes ont été nombreuses (dont celle de Marc Marquez, qui ne s'est pas fait mal). La plus sérieuse est celle du Turc Kenan Sofuoglu, l'équipier de Dominique Aegerter dans le team Technomag-CIP; Sofuoglu, conscient, est en ce moment au centre médical du circuit.
En MotoGP, le meilleur chrono de la matinée est pour l'Américain Ben Spies (Yamaha), devant Stoner et Colin Edwards. Les Ducati officielles de Nicky Hayden et de Valentino Rossi (5e et 6e) perdent pour l'instant une seconde sur le meilleur temps.

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Motocyclisme
GP d'Indianapolis: Lüthi en deuxième ligne


27. août 2011, 22h18
LeMatin.ch & les agences


Thomas Lüthi s'élancera en deuxième ligne au Grand Prix d'Indianapolis de Moto2. Le Bernois a réussi le 5e temps des essais qualificatifs.
Thomas Lüthi © Keystone

Thomas Lüthi a redressé la barre lors des qualifications du GP d’Indianapolis en Moto2. Le Bernois a signé le 5e temps et s’élancera demain de la deuxième ligne de départ.

Dans une catégorie caractérisée par une hiérarchie très serrée, à l’image de la pole position remportée par Marc Marquez (Esp) avec un millième de seconde d’avance sur Simone Corsi (It), Thomas Lüthi a longtemps figuré aux alentours de la 20e place, avant de progresser dans les dernières minutes de la séance. Le sportif suisse de l’année 2005 a concédé 0’’585 à Marquez.

Pas moins de onze pilotes figurent dans la même seconde. Parmi eux, Dominique Aegerter a obtenu un bon 8e chrono, à 0’’758. Par contre, c’est la déception pour Randy Krummenacher, seulement 23e à 1’’410.

Leader du championnat du monde, l’Australien Casey Stoner (Honda) a signé la pole position en MotoGP. Il a devancé les Yamaha de Ben Spies (EU) et Jorge Lorenzo (Esp). Pour sa part, toujours aux prises avec une machine récalcitrante, Valentino Rossi (It/Ducati) n’a pas pu faire mieux que 14e.

En 125 cm3, le Neuchâtelois Giulian Pedone (Aprilia) a dû se contenter du 28e chrono. Le néophyte suisse a concédé près de six secondes au plus rapide, l’Espagnol Nicolas Terol.

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Motocyclisme
Grand Prix de St-Marin: Lüthi huitième, Aegerter remonte


04. septembre 2011, 15h17
LeMatin.ch & les agences


A Misano, Thomas Lüthi a dû se contenter d’une modeste 8e place finale. Dominique Aegerter (Suter) a fait honneur à la mémoire de son ancien coéquipier Shoya Tomizawa, mort sur cette même piste il y a tout juste un an.
Dominique Aegerter (Suter). © KEYSTONE

Thomas Lüthi (Suter) ne gardera pas un souvenir impérissable du Grand Prix de St-Marin. A Misano, le Bernois a dû se contenter d’une modeste 8e place finale.
La saison mitigée qu’il est en train de réaliser, ainsi que l’incertitude quant à un éventuel futur en MotoGP, semblent peser sur le moral de Lüthi.
Sur le circuit italien, le pilote Suter n’a jamais paru en mesure d’améliorer vraiment son piètre résultat des qualifications (10e). Son 8e rang final lui permet tout juste de rester parmi le peloton de tête au classement des pilotes (7e avec 96 points).
Malgré des essais manqués, Dominique Aegerter (Suter) a fait honneur à la mémoire de son ancien coéquipier Shoya Tomizawa, mort sur cette même piste il y a tout juste un an.
Le Bernois, parti 29e, a effectué une superbe remontée en effaçant 16 pilotes et se classant finalement 13e. Encore un peu malade, Randy Krummenacher (Kalex) était trop faible pour se battre pour les points. Le Zurichois n’a pu faire mieux que la 19e place.
Aux avant-postes, le très jeune Marc Marquez (Suter) a accentué la pression sur le leader du Championnat du monde Stefan Bradl (All/Kalex). L’Espagnol, Champion du monde en titre des 125 cm3, a fêté son 6e succès de la saison et est revenu à 23 points de l’Allemand.
Du mieux pour Pedone
Giulian Pedone (Aprilia) s’est bien repris à la suite d’un début de week-end compliqué. Après avoir réalisé le dernier temps des essais libres de vendredi et l’antépénultième chrono des essais qualificatifs de samedi, le Neuchâtelois est revenu à un meilleur niveau. Il a pris un 23e rang plus en adéquation avec ses ambitions.
Johann Zarco (Derbi) n’arrivera décidément pas à s’imposer cette saison. Le Cannois est monté pour la septième fois de la saison sur le podium (cinq deuxièmes places !), non sans avoir mené jusqu’à quelques mètres de la ligne d’arrivée. Il a bien tenté de bluffer en gesticulant le vainqueur Nicolas Terol (Aprilia), bien plus rapide sur la dernière ligne droite, mais rien n’y a fait. L’Espagnol s’est en prime envolé en tête du Championnat.
Lorenzo relance le suspense
Jorge Lorenzo a quelque peu relancé l’intérêt du Championnat du monde des MotoGP. Le tenant du titre s’est facilement imposé, remportant ainsi son 3e succès de l’exercice. Au guidon de sa Yamaha, il a devancé les Honda de Dani Pedrosa (Esp) et de Casey Stoner. Il ne compte désormais plus que 35 points de débours sur l’Australien dans la hiérarchie planétaire.
Valentino Rossi a tout tenté, pour son Grand Prix à domicile - il habite à Tavulia, à une quinzaine de kilomètres de Misano.
Le nonuple Champion du monde a effectué un récital en début de course, pointant en 5e position après quelques rondes. Mais la froide réalité du niveau de sa Ducati l’a obligé à déchanter bien vite et à rétrograder dans la hiérarchie. Au final, le Transalpin n’a pu faire mieux que 7e.

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Motocyclisme

Lüthi encore ejecté du top-10 en Aragon

17 septembre 2011 16:57 Thomas Lüthi n'en finit pas de décevoir ses fans. [Paul White - Keystone]

Thomas Lüthi a encore une fois fini hors du top-10 lors du GP d'Aragon. Le Bernois partira de la 4e ligne en Moto2 dimanche. En MotoGP, c'est l'Australien Casey Stoner qui a signé la pole position. Valentino Rossi 13e.

Thomas Lüthi (Suter) n'a pu faire mieux que 11e dans les qualifications du Grand Prix d'Aragon. Le Bernois se contentera donc d'une place sur la quatrième ligne de la grille de départ.
Le champion du monde 2005 des 125 cm3 a concédé 1''117 à l'Espagnol Marc Marquez (Suter), auteur du meilleur chrono. Il se retrouve cependant à moins d'une demi-seconde de la 2e place occupée par un autre Espagnol, Julian Simon (Suter).
C'est la 4e fois en 13 Grands Prix cette saison que Thomas Lüthi est éjecté du top-10 des qualifications. Sa 24e place sur la grille en Italie le 3 juillet ne l'avait cependant pas empêché de terminer la course au 6e rang. Les deux autres pilotes Suisses en lice dans cette catégorie, Dominique Aegerter (Suter/23e) et Randy Krummenacher (Kalex/25e), n'ont pas non plus signé d'exploit samedi.
Stoner impressionnant

Casey Stoner s'élancera en pole position chez les MotoGP. Il a réussi cette performance pour la 9e fois de la saison, en 14 séances. Le pilote Honda tentera dimanche de reprendre le large dans le championnat du monde, où son avance sur son dauphin espagnol Jorge Lorenzo (Yamaha) est de 35 points à cinq courses de la fin de la saison.
L'Australien de 25 ans a dominé les débats samedi sur le circuit d'Alcaniz. Le champion du monde 2007 a devancé de 0''296 l'Espagnol Dani Pedrosa (Honda) et de 0''704 l'Américain Ben Spies (Yamaha). Jorge Lorenzo, 4e à 0''819 de l'Australien, ne figurera donc pas en première ligne.
Triplé espagnol en 125 cm3

L'Espagne a réussi un nouveau triplé dans les qualifications des 125 cm3. L'expérimenté Hector Faubel (28 ans) a soufflé la pole position au jeune Maverick Vinales (16 ans) pour 9 millièmes de seconde, alors que le drapeau à damiers venait d'être abaissé. La première ligne sera complétée dimanche par le leader du championnat du monde Nicolas Terol (Aprilia).
Le Neuchâtelois Giulian Pedone (Aprilia) a réalisé le 24e chrono de la séance, à 3''574 de Hector Faubel. David Raemy, qui n'avait jusqu'ici disputé qu'un seul Grand Prix en juillet 2009 en Allemagne (22e), n'a pas pu éviter la dernière place. Le Fribourgeois de 17 ans a concédé près de 6'' à Hector Faubel, qui a signé "seulement" la troisième position de pointe après les deux réalisées en 2007 en Italie et en Malaisie.
si/tai

commence à m'énerver Luthi....

[Norton]

MOTOCYCLISME
Exclusif: Lüthi reste en Moto2


17. septembre 2011, 17h39



Le passage de Thomas Lüthi en MotoGP l'an prochain ne se fera pas. "Nous n'avons pas, et de loin, réuni le budget nécessaire", explique Daniel M. Epp, le mentor du champion du monde 125 cm3 de l'an 2005.
En 2012, Thomas Lüthi évoluera encore en Moto2. Il restera fidèle, pour la fourniture du châssis, à l'entreprise zurichoise Suter Engineering. On ne sait pas encore si des changements de personnes seront effectuées dans l'entourage technique du pilote bernois. Les premiers tests avec un prototype 2012 sont d'ores et déjà programmés au lendemain du GP de Valencia, le 7 novembre.

Ben voilà, pas de ronds pas de changement....

[Psyduck]

bahh vu ce qu'il a montré depuis son titre, c'est à dire pas grand chose, fallait pas s'attendre a ce que des investisseur s'empressent de lui financer une saison au plus haut niveau alors qu'il est pas foutu de gagner depuis 5 ans