Motocyclisme
Moto: Stoner et Lorenzo disent non au GP du Japon, par peur des radiations
17. juillet 2011, 17h03
LeMatin.ch & les agences
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Jorge Lorenzo et Casey Stoner ne participeront pas au prochain Grand Prix de moto au Japon. Les pilotes espagnol et australien ont peur des radiations.
Le dernier Grand Prix du Japon en 2010, avec Casey Stoner en tête. © KEYSTONE (archives)
Le champion du monde de MotoGP, Jorge Lorenzo, et l’actuel leader du classement général, Casey Stoner, ont annoncé qu’ils ne participeraient pas au prochain Grand Prix du Japon. Les deux pilotes ont peur des radiations.
Le circuit Twin Ring Motegi se trouve à quelques 130 km de la centrale nucléaire de Fukushima frappée par un tremblement de terre et un tsunami au mois de mars. Il devait accueillir le Grand Prix moto du Japon le 24 avril mais celui-ci a été reporté au 2 octobre.
"Je n’irai pas et la plupart des pilotes sont du même avis", a dit Stoner, champion du monde 2007. "C’est mon opinion depuis déjà quelque temps, pas aussi longtemps que Jorge. J’ai pris plus de temps à prendre ma décision, mais je n’irai pas là-bas. C’est maintenant aux organisateurs d’envisager ce qui va se passer".
Aider le Japon autrement
Quant à Lorenzo, salarié lui aussi d’un constructeur japonais, il a affirmé qu’il avait "pris cette décision il y a longtemps de ne pas aller au Japon. Donc je ne suis pas actif dans les négociations sur le fait d’y aller ou pas. Je pense que si nous pouvons aider le Japon autrement, nous le ferons, mais que ce n’est pas en y allant qu’on les soutiendra vraiment", a ajouté le champion du monde espagnol.
Lors d’une conférence de presse sur un autre sujet, la question japonaise est bien sûr revenue sur le tapis, en présence des principaux responsables du championnat du monde de moto de vitesse.
"C’est aussi une question de respect pour les Japonais, qui ont beaucoup apporté au sport moto. Il ne suffit pas d’avoir sur sa moto un autocollant: +nous soutenons le Japon+ et de vendre des tee-shirts aux enchères", a dit le Français Hervé Poncharal, président de l’association des écuries de moto de vitesse (IRTA).
Le rapport commandé à une agence européenne indépendante est attendu avant le 31 juillet.