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L'AC Milan et Marseille dos à dos à San Siro



Borriello a rapidement ouvert le score à San Siro.

Lucho a catapulté une frappe dans la lucarne de Dida pour le 1-1.

Titulaire à la pointe de l'attaque milanaise, Ronaldiñho a livré un match intéressant.

Brandão a raté le coché à la 66e en tirant sur la barre transversale.

À 33 ans, Clarence Seedorf a encore démontré qu'il a de beaux restes.

Leonardo et l'AC Milan devront assurer leur qualification dans deux semaines à Zurich.

Lucho vient de marquer, l'OM exulte mais au final, les Phocéens ne récolteront qu'un point.


L'AC Milan et l'Olympique de Marseille se sont quittés dos à dos (1-1) mercredi soir à l'issue de la cinquième journée de la Ligue des Champions. L'AC Milan n'a gagné aucun de ses matches à domicile dans la phase de groupes. Tout reste à faire dans le groupe E. Le Real Madrid l'a de son côté emporté 1-0 à domicile contre Zurich grâce à un but inscrit par Higuain (21e).

L'AC rapidement devant
Marseille a rapidement été mené au score à San Siro. Borriello, après seulement 10 minutes, y est allé d'un solo à l'entrée du grand rectangle de Mandanda, avant de se présenter face au gardien phocéen et de placer, calmement et du plat du pied, sous le gardien français (10e, 1-0).

Niang et Lucho répondent
La réaction marseillaise ne se fait pas trop attendre. Six minutes après l'ouverture du score, Niang centre-tire sur la gauche, Dida dévie le ballon dans son rectangle, où se trouve Lucho, qui égalise d'une reprise à bout portant (16e, 1-1). Le score ne bougera plus.

Les Rossoneri dominateurs
Milan a eu les plus belles possibilités par la suite. À la 23e, Borriello est en face à face contre Mandanda, mais Diawara revient en dernière minute et "chipe" le ballon dans les pieds du Milanais. Un quart d'heure plus tard, Pato réalise le geste de la première mi-temps: le joueur de l'AC Milan voit Mandanda avancé, il tente un lob sans contrôle mais ça passe au-dessus. Joliment essayé.

Brandão rate le coche
En seconde mi-temps, c'est Marseille qui va avoir les plus belles occasions. Après l'heure de jeu, Brandão a la balle du 1-2 au bout du pied: sur un service magnifique de Niang, le Brésilien n'a plus qu'à cadrer sa frappe, mais au lieu de cela, elle heurte la barre transversale.

Milan improductif
Milan s'est créé deux belles occasions en fin de match: à la 82e, Borriello est isolé sur un excellent centre de Ronaldiñho, mais l'Italien ne parvient pas à cadrer sa tête. Dans la minute suivante, c'est Borriello qui adresse cette fois un centre pour Pato qui effleure de la tête. Mandanda laisse filer en coup de pied de but.

Diawara touche du bois
À cinq minutes du terme, Marseille va encore toucher du bois: un corner de la gauche trouve la tête de Diawara, qui heurte de plein fouet le piquet de Dida. Manque de chance pour l'OM qui a livré un bon match.

Bordeaux qualifié, Bayern relancé
Dans les autres rencontres de la soirée, Manchester United, déjà, qualifié, a perdu à domicile (la première fois depuis 2005) contre le Besiktas (0-1). Le CSKA Moscou a battu Wolfsburg 2-1, ce qui relance complètement la lutte pour la deuxième place.

Dans le groupe A, Bordeaux a gagné 2-0 contre la Juventus, assurant sa qualification et relançant celle du Bayern Munich, vainqueur contre le Maccabi Haïfa (62e, Olic, 1-0).

Dans le groupe D, Chelsea a été battre Porto 0-1 tandis que l'Apoël Nicosie et l'Atletico Madrid faisait match nul, 1-1. Chelsea et Porto étaient déjà qualifiés pour les 1/8e. L'Atletico et Nicosie se disputent la 3e place.

Fiche technique:

AC Milan: Dida, Pato, Seedorf, Nesta, Zambrotta, Pirlo, Borriello, Ambrosini, Thiago Silva, Oddo (27e Abate), Ronaldinho.

OM: Mandanda, Taiwo, Cissé, Cheyrou (85e Morientes), Lucho (66e Koné), Brandão, Niang (72e Ben Arfa), Abriel, Heinze, Diawara, Bonnart.

Cartes jaunes: Ambrosini, Zambrotta.

Les buts: Borriello (10e, 1-0), Lucho (16e, 1-1).

Christophe Durant










25/11/09 22h48

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FOOTBALL

Real Madrid a retrouvé son Dieu


Image © Keystone

Le retour au jeu de Ronaldo a éclipsé la démonstration des Madrilènes. Eliminé, Zurich n’y a vu que du jeu. Après 56 jours d’absence, «CR9» a retrouvé la scène
Nicolas Jacquier - le 25 novembre 2009,
Le Matin


Ligue des champions
REAL MADRID - ZURICH (1-0)
Soudain, une immense clameur a envahi Bernabéu, des ovations sont descendues des gradins, la foule des socios a salué un événement attendu depuis des semaines. Il était 21 h 50, et comme prévu, Ronaldo venait de se lever de son banc pour aller s’échauffer sous les applaudissements. Quelques minutes plus tard, alors que l’on jouait la 70e minute, le Real retrouvait enfin son joyau, le plus cher de la planète. Après 56 jours d’absence, le Portugais était de retour aux affaires. Un retour sur scène en guise d’échauffement, avec dans le rôle parfait du sparring-partner, un visiteur complètement dépassé, spectateur de la démonstration offerte par l’occupant de la Maison-Blanche.
Alors que les Zurichois s’étaient fabriqué des souvenirs en prenant des photos de la «cathédrale» en arrivant au stade, le No 9 allait faire crépiter les flashes et chavirer de bonheur les Madrilènes. Avant cette splendide mise en scène? Sur une autre planète avant d’en redescendre, Real avait essayé, osé, tenté, réussi des enchaînements de haute voltige, donnant le tournis à des Zurichois pris de vitesse et, confrontés à leurs limites, parfois pathétiques dans leur expression. Question de rythme, de différence de classe aussi, le ballon circulant deux fois plus vite au bout des pieds espagnols. Voilà qui tourna souvent à la démonstration. Impressionnant par sa virtuosité technique, Real le fut aussi dans ses prises de risques. Tout y passa, sauf la concrétisation, en partie grâce à Leoni.
Alors même que le Real baissait quelque peu pied, il faudra un revenant pour réveiller le stade. Blessé une première fois le 30 septembre à la cheville droite contre Marseille, puis victime d’une rechute le 10 octobre, à l’occasion d’un match disputé et gagné 3-0 avec le Portugal en Hongrie, Ronaldo aura manqué 10 matches avec les Madrilènes. Durant toute cette période, la cheville droite la plus célèbre du monde a été l’objet de toutes les sollicitations, de toutes les rumeurs aussi, avec l’entrée en scène de plusieurs gourous pour arbitrer le match des toubibs.
Leoni gagne son duel
En 20 minutes, le remplaçant le plus cher du monde a touché 9 ballons, effectué plusieurs passements de jambe, tiré 3 fois au but et gagné 55 357 fr., soit le fruit de son salaire journalier. Comparé aux quelque 20 millions de francs annuels perçus par Ronaldo, un employé fan de la star touchant un salaire moyen de 5674 fr. par mois devrait trimer pendant… 273 ans pour espérer toucher ce que son idole gagne en 12 mois! Moins heureux qu’à Zurich, Ronaldo devait par contre perdre le duel qui l’opposait à Leoni en échouant sur le gardien (90e) avant d’échanger son maillot avec Vonlanthen, un autre revenant.
Sur le plan du jeu, l’Europe du ballon est trop grande pour Zurich, qui l’a quittée hier soir. Et le Real de Ronaldo beaucoup trop fort. Dimanche, Real ira à Barcelone pour le premier clasico de la saison, alors que Zurich en découdra avec Aarau. Deux mondes qui n’auraient peut-être jamais dû se rencontrer…

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Verdasco éliminé: Roger Federer pas encore qualifié!

TENNIS | Seule certitude avant le match Federer-Del Potro: Verdasco est éliminé.


© Keystone | Verdasco a perdu face à Andy Murray


OLIVIER BREISACHER, LONDRES | 26.11.2009 | 18:48


Malgré son parcours sans faute jusqu’à présent (2 victoires en autant de matches), malgré l’assurance de terminer l’année pour la cinquième fois en tant que Numéro 1 mondial, Roger Federer n’aura qu’une faible marge de manœuvre jeudi (21 h 50). Son duel face à l’Argentin Juan Martin Del Potro sera décisif pour décrocher une place en demi-finale.
Le suspense est total depuis la difficile victoire en fin d’après-midi d’Andy Murray face à Fernando Verdasco 6-4 6-7 7-6, qui élimine ce dernier, sans désigner pour autant les deux qualifiés du groupe A.
Pour Roger Federer, plusieurs scénarios sont envisageables. Le plus simple est de gagner face à Del Potro, ce qui le qualifierait pour les demi-finales. Mais en cas de défaite du Bâlois, il faudrait alors recourir à des calculs d’épicier et des subtilités du règlement pour départager Federer, Del Potro et Murray, qui totaliseraient alors chacun deux victoires et une défaite.
Incroyable mais vrai: une défaite par deux sets à zéro de Federer face à Del Potro le qualifierait malgré tout! Alors qu’un faux pas par deux sets à un ouvrirait la voie à un départage raffiné, pour séparer les trois joueurs par le nombre de jeux remportés.

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Federer excepté, les héros se disent fatigués…

TENNIS - MASTERS | Plusieurs joueurs se plaignent d’un calendrier surchargé. Pas le Bâlois, qualifié pour les demi-finales malgré sa défaite 2 sets à 1 contre Del Potro.


© AFP | Il s’en est fallu de peu que Federer soit écarté des demi-finales. Mais grâce à une belle réaction dans le 2e set, il a pu renverser la situation.


Olivier Breisacher / Londres | 27.11.2009 | 00:16


Calendrier rempli, peu de pauses, blessures freinant les meilleurs: chaque année, le discours revient à la mode, relayé au Masters par ceux qui tirent la langue.
Mais pas par Federer, qualifié hier pour les demi-finales malgré sa défaite, dont la gestion minutieuse des tournois lui permet de répondre présent aux plus grands rendez-vous. Et pas non plus par Soderling avec sa fraîcheur physique, l’absence de pression (il doit sa présence au forfait de Roddick) et le nombre de matches assez faible disputés cette saison.
«Je suis littéralement épuisé, je n’ai plus d’énergie, je ne ressens plus de plaisir.» Novak Djokovic n’a pas attendu sa déroute contre Soderling pour crier son désarroi. Il en avait déjà fait part après avoir maté Nikolay Davydenko le premier jour. Et pourtant, jusqu’à la semaine dernière, le Serbe (96 matches en 2009!) était présenté comme «l’homme en forme du moment.»
Hier soir, après avoir entretenu la flamme en disposant en trois sets de Verdasco, Andy Murray soupirait à son tour, avant de subir la désillusion de l’élimination. «Quelle longue saison, et quelle fatigue.» Cet après-midi, l’affiche entre le No 2 mondial, Nadal, déjà éliminé, et le No 3, Djokovic, prendra des allures de combat de vieux combattants. «J’aurais bien aimé offrir une meilleure résistance, mais j’ai fait ce que j’ai pu, se justifiait, dépité, Rafael Nadal après sa cinglante défaite face à Nikolay Davydenko (6-1 7-6). Je suis satisfait de mon jeu, mais il n’est pas excellent.»
Depuis son retour aux affaires en août à Montréal, le Majorquin n’a pas gagné le moindre tournoi… Si bien entamée, son année 2009 a pris une tournure différente avec ses blessures au genou, puis ses douleurs abdominales. «Contrairement à Federer, Rafa a besoin de disposer de tous ses moyens physiques pour dominer les meilleurs», relevait l’ex-tennisman Tim Henman sur la BBC. Et son jeu, justement, est terriblement exigeant.
D’autres membres du top 10 ont aussi connu des ennuis de santé. Del Potro et Murray, touchés au poignet, sont longtemps restés sur la touche depuis l’US Open, alors que Roddick (genou) est toujours hors course.
Mesure préventive
Chez Federer, rien n’est laissé au hasard, avec une planification qui varie peu d’un an à l’autre, basée sur les Grands Chelems et les Masters 1000. Dernier exemple: son renoncement à la tournée asiatique, qualifié de «mesure préventive pour son corps». Qui pourrait lui donner tort, après sa mononucléose et ses problèmes de dos de l’an passé?
«J’ai joué tous les tournois qu’il fallait», clame Novak Djokovic. Clin d’œil déguisé à… Federer, mais correct seulement en partie. Rappel: les joueurs du top 30 doivent disputer les 4 Grands Chelems et 8 Masters 1000. Quatre tournois «ATP 500» et deux «ATP 250» sont aussi pris en considération. Pour un total maximal de 18 tournois. Rien n’oblige Djokovic, Nadal et autres stakhanovistes des courts à enchaîner les tournois comme des perles sur un collier.



Federer, battu mais qualifié!
Quel suspense! Quelle tension! En raison de la victoire de Murray 6-4 6-7 7-6 dans l’après-midi sur Verdasco, Federer devait à tout prix éviter une défaite en deux sets face à Juan Martin Del Potro dans la soirée. Sous peine de se voir privé des demi-finales.
Le scénario catastrophe a failli se produire. Longtemps impérial, Del Potro a mené 6-2 6-6 et 5-4 dans le tie-break, avec deux services à suivre. A deux points près, Federer était donc éliminé. Mais le Bâlois n’est pas No 1 pour rien et a remporté la 2e manche. Avant, de s’incliner dans la 3e (6-2 6-7 6-3), mais en terminant 1er de son groupe, devant Del Potro. Murray est éliminé.

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TENNIS

L'invité qui ne veut pas partir


Image © Keystone
Robin Söderling se sent bien sur les courts londoniens et il ne compte pas rentrer en Suède tout de suite.
Söderling doit sa présence au forfait de Roddick. Le Suédois a été le premier à se qualifier pour les demi-finales.
Fabiano Citroni - le 26 novembre 2009,
Le Matin



Il est l'invité de dernière minute. Celui à qui on fait signe lorsqu'une personne originellement conviée fait défaut. Robin Söderling, matricule 9 au classement ATP, doit sa présence à Londres au forfait d'Andy Roddick. Et le Suédois se sent tellement bien au milieu des meilleurs joueurs du monde qu'il n'a pas du tout envie de quitter la table. Mercredi après-midi, il a ainsi été le premier à se qualifier pour les demi-finales en battant Novak Djokovic en deux sets.
Söderling est-il gêné par le fait de figurer dans le dernier carré alors qu'il n'aurait pas dû avoir sa place au Masters? Pas le moins du monde. «Je me moque de savoir si je suis ici en tant que numéro un mondial ou premier remplaçant. Je veux juste gagner un maximum de matches, c'est tout.»
Cette réponse, qui ne s'embarrasse pas de circonvolutions, ne surprend pas. Söderling, 25 ans, n'est pas un grand parleur. Absence de charisme selon certains, timidité selon d'autres. Après sa finale à Roland-Garros, et avant le début de Wimbledon, l'homme qui a fait tomber Nadal à Paris en a dit un peu plus - ce qui est rare, il n'est pas du style à s'épancher - sur son mode de fonctionnement.
«Je me fiche de ce que les gens pensent. Je n'écoute pas ni ne lis ce que l'on dit sur moi. En Suède, les gens me connaissent. Or je me soucie seulement des gens que j'apprécie et qui me connaissent réellement», a-t-il confié à L'Equipe Magazine.
Pas un mauvais mec
Ce n'est pas tout: «Je sais que les autres joueurs disent que je ne dis pas bonjour. Mais on voit les mêmes joueurs chaque semaine et je ne me souviens pas si j'ai dit bonjour ou pas. Avant les matches, je suis très concentré. Peut-être que j'oublie ce qui se passe autour de moi. Mais ce n'est pas parce que je suis arrogant ou autre chose.»
Son compatriote Mats Wilander est un de ses principaux défenseurs. Pour lui, Söderling n'est pas «un mauvais mec, il est simplement différent. Il ne fera pas semblant d'être cool avec la terre entière.»
A Londres, avant le tournoi, Söderling a redit, mais de manière plus soft cette fois, qu'il ne ressent pas le besoin d'être aimé ou apprécié. «Etre reconnu ne m'intéresse pas. Mon objectif est autre: toujours essayer de devenir un meilleur joueur et gagner de grands titres.»
S'il n'a pas encore remporté de grands tournois, Söderling s'est montré beaucoup plus constant depuis son succès parisien face à Nadal: quarts de finale à l'US Open, Shanghai et Paris-Bercy, demi-finale à Pékin. «J'ai disputé beaucoup de gros matches cette année et je ne m'en suis pas trop mal tiré. J'ai même battu de très bons joueurs. Cela me donne confiance et me permet surtout de mieux gérer les points cruciaux d'un match. Ce qui est indispensable si tu veux battre les meilleurs.»
«Il n'a rien à perdre»
Vainqueur en deux sets, s'il vous plaît, des numéros 2 et 3 mondiaux, Nadal et Djokovic, Robin Söderling force l'admiration, sportive s'entend, de ses adversaires. Nikolay Davydenko: «Quand on voit comme Söderling a battu Nadal, on peut dire que c'est le gars le plus solide du groupe.» Novak Djokovic: «Söderling n'a rien à perdre. C'est son premier Masters. Il a gagné ses deux premiers matches en deux sets, il mérite absolument sa place en demi-finale. Jusqu'à ce jour, c'est le meilleur joueur du tournoi.»
Alors, l'invité de dernière minute, aussi peu popu soit-il, sera-t-il, dimanche, le dernier à quitter la table?



Nadal: «Je ne joue pas assez bien pour être numéro un»
Rafael Nadal, il y a encore quelques jours, vous pouviez viser la place de numéro un. Aujourd'hui, vous êtes éliminé du tournoi et vous savez que vous ne reprendrez pas la première place au terme de la saison. Est-ce dur à accepter?
Je ne suis pas venu ici pour reprendre la place de numéro un. Ce n'est pas mon but car je ne joue pas assez bien pour cela. Dès lors, je ne peux pas être déçu de rester numéro deux. Pour ce qui est de mon élimination, je suis déçu, bien sûr, même si je ne suis pas arrivé ici avec le plein de confiance.
Comment regagner la confiance?
J'ai eu mes chances contre les meilleurs joueurs du monde, je pense donc que la confiance va revenir rapidement. Et je commencerai la saison prochaine sur des surfaces qui me conviennent mieux. Je me sentirai donc mieux sur le court. En fait, je dois continuer de faire ce que j'ai fait toute ma vie: travailler.
Comment qualifiez-vous vos six derniers mois?
Beaucoup de moments difficiles. Mais des bons moments aussi. A Cincinnati, par exemple, je me sentais bien. Mais je me suis blessé après. C'est ce qui m'a pesé ces derniers mois. J'ai d'abord été blessé aux genoux puis aux abdominaux. Or il faut du temps pour retrouver son jeu et la confiance, il faut de la continuité. Et je n'en ai pas eu.
En fin de semaine prochaine, vous disputerez la finale de la Coupe Davis contre la République tchèque. Dans quel état d'esprit aborderez-vous cette rencontre?
Dès demain, je vais commencer à m'entraîner durement sur terre battue. Et je peux vous garantir que je ferai tout pour être au top vendredi prochain.

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Rallye du Var: le couple Loeb et Robert Kubica en têtes d'affiche
De Daniel ORTELLI (AFP) –

SAINTE-MAXIME — Sébastien Loeb, six fois champion du monde des rallyes, avec sa femme Séverine comme co-pilote, et Robert Kubica, futur pilote de Renault F1, sont les têtes d'affiche incontestables du 55e rallye du Var qui débute vendredi à Sainte-Maxime (Var).
Contrairement à l'an dernier, quand il avait grimpé avec une petite C2 sur la 3e marche du podium, Loeb sera le grand favori de cette dernière manche du championnat de France. Il pilotera une C4 WRC identique à celle qui lui a permis de coiffer fin octobre sa sixième couronne mondiale.
Pendant que Séverine lira les notes, Daniel Elena, six fois champion du monde des co-pilotes, reviendra à ses premières amours, le pilotage, au volant d'une modeste C2 R2, avec l'espoir de faire encore mieux que l'an dernier: 43e sur 192 engagés.


Grand amateur de rallyes, comme Kimi Raikkonen et Valentino Rossi, Kubica pilotera une Renault Clio R3 qu'il a découverte la semaine dernière à Alès, pour une séance d'essais bien utile. Il avait déjà participé début novembre à un petit rallye en Sicile, en guise de préparation.
"Je m?intéresse à toutes les formes de sports mécaniques et j?aime tout particulièrement le rallye", a expliqué le Polonais. "C'est une discipline exigeante et très spectaculaire. J?avais l?idée de participer à un rallye et mon arrivée prochaine au sein de Renault F1 a créé cette opportunité".
Les organisateurs de cette 55e édition annoncent un plateau exceptionnel de 180 voitures, dont une dizaine de grosses WRC (C4, Ford Focus, Subaru, 307) ou Super2000 (Peugeot 207, Fiat Abarth), reines des rallyes mondiaux, mais aussi des flopées de Renault Clio (37), Citroën C2 (15) et autres 206 ou 207 RC (22), sans compter la Porsche de Romain Dumas, pilote Audi au Mans.
Côté français, Stéphane Sarrazin, 2e des 24 Heures du Mans dans une 908, retrouvera le volant d'une Peugeot 207 S2000, comme au dernier Monte-Carlo, et le Varois Brice Tirabassi (Subaru Impreza), champion du monde Junior-WRC 2003 exilé en Espagne, jouera à domicile.
Quant au champion de France en titre, Dany Snobeck (Peugeot 307 WRC), vainqueur à Sainte-Maxime l'an dernier, il sera aux premières loges pour assister à la bagarre entre Guillaume Canivenq (207 S2000), Emmanuel Guigou (Clio R3) et Patrick Henry (307 WRC) pour lui succéder.
Enfin, deux excellents pilotes belges ont fait le déplacement, Pieter Tsjoen (Ford Focus), vainqueur du dernier rallye du Touquet, et Freddy Loix (Clio R3), vice-champion IRC 2008. Ils auront plus de 200 km chronométrés, en 11 épreuves spéciales, pour montrer l'étendue de leur talent et surtout se faire plaisir... comme le couple Loeb et Robert Kubica.
Programme du 55e Rallye du Var (départ de la première voiture):
Vendredi: 3 épreuves spéciales entre 14h46 (ES1) et 16h55 (ES3)
Samedi: 5 épreuves spéciales entre 09h00 (ES4) et 15h55 (ES8)
Dimanche: 3 épreuves spéciales entre 07h05 (ES9) et 09h55 (ES11)

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Jacquet sur Domenech: "Quatre ans, ça suffit"
(AFP) – Il y a 3 heures
PARIS — Aimé Jacquet, sélectionneur de l'équipe de France championne du monde en 1998, estime que Raymond Domenech, à la tête des Bleus depuis 2004, aurait dû quitter le poste après l'échec de l'Euro-2008 car "quatre ans, ça suffit", a-t-il dit dans le France Football de vendredi.
"Lorsqu'on occupe un poste comme le sien (Domenech), qui fut aussi le mien (1994-98), quatre ans, ça suffit! Car, après, c'est trop dur. Il y a trop de paramètres qui vous empêchent de bien travailler", a dit Aimé Jacquet.
"C'est ça que je reproche à la FFF (Fédération française de football): elle n'a pas compris le fond même du boulot d'un sélectionneur et aurait dû le protéger par-delà lui-même, a-t-il poursuivi. Donc vous saisissez, après l'Euro-2008..."
Raymond Domenech avait été maintenu à son poste par la FFF en juillet 2008 après l'élimination de la France au premier tour de l'Euro-2008. L'actuel sélectionneur est régulièrement conspué par le public français dans les stades lors des matches des Bleus.
"Je suis tout à fait conscient qu'un sélectionneur est jugé sur ses résultats et que s'il les obtient, s'il se qualifie, il doit continuer", a développé Jacquet, qui a toujours soutenu Domenech, évoquant la qualification pour le Mondial-2010 après le barrage contre l'Eire. "Mais cela ne doit pas nous empêcher de parler du jeu ou, en l'occurrence, du non-jeu", a-t-il ajouté.
"Un patron doit fournir des explications (...) en interne, mais également en externe, aux médias", a ajouté l'ancien sélectionneur, en évoquant les rapports tendus de Domenech avec la presse. "Il faudrait que Raymond fournisse des explications sur ce qui s'est passé et sur ce qui se passe depuis l'Euro-2008 (...) On se doit aussi de parler foot. Il le fait si bien. Il va le faire, j'espère."
Sa critique rejoint celle de joueurs champions du monde avec lui en 1998, Bixente Lizarazu ou Christophe Dugarry, consultants dans les médias.
Henry "va traîner ça comme une chape de plomb"
Jacquet a également évoqué la main de Thierry Henry quelques instants avant son centre décisif pour William Gallas sur le but qui a permis à la France d'égaliser contre l'Eire (1-1 a.p.) et de se qualifier pour la Coupe du monde.
"Sur cent joueurs, combien à sa place (Henry) auraient fait la même chose? Cent, évidemment", a-t-il dit, mais "il y a quelque chose qui me gêne, malgré tout (...) il y a vraiment intention chez +Titi+ de contrôler de la main et ça, c'est répréhensible, avec quelques circonstances atténuantes (...) l'équipe de France était à la limite de la rupture".
Jacquet a également évoqué l'ouragan médiatique qui a suivi: "il vaut mieux entourer les joueurs, quels qu'ils soient, a-t-il dit. Il ne l'a pas été assez, à mon avis. A l'arrivée, je connais le gamin. Il va traîner ça comme une chape de plomb".
A propos de cette main, le sélectionneur de 1998 estime qu'il faut réformer l'arbitrage. "Peu importe la solution (vidéo ou cinq arbitres, ndlr), il faut aider le jeu, les joueurs et les arbitres", a-t-il dit.
Les présidents de la Fédération internationale (Fifa), Joseph Blatter, et de l'union européenne (UEFA), Michel Platini, sont farouchement opposés à l'aide de la vidéo. "J'ai presque envie de vous dire qu'on s'en fiche, a ajouté Jacquet. Les techniciens, les entraîneurs, les sélectionneurs et les arbitres doivent s'emparer du sujet, imposer leur volonté aux dirigeants (...) Tout le reste est rétrograde."

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Athlé - Dopage

Montgomery : «Je me suis détruit»

Tim Montgomery a été un temps l'homme le plus rapide de la planète avec un record du monde du 100m (9''78) établi le 14 septembre 2002 à Paris. Depuis son implication dans le scandale BALCO, cette marque référence a été retirée des tablettes de l'athlétisme. Et le sprinter américain est aujourd'hui est prison. Il purge une peine de neuf ans pour vente d'héroïne et fraude bancaire. De sa cellule à... Montgomery (Alabama), il a accordé un entretien au Times.

«Je ne parvenais pas à me sortir Maurice de la tête»

«J'aurais tout donné pour être l'homme le plus rapide du monde, a-t-il ainsi confié. Je n'aurais rien laissé se mettre en travers de mon chemin. Est-ce que j'avais conscience de franchir la ligne jaune quand je me dopais ? Non, pas quand on vient de la rue. Ce n'était même pas en arrière-plan de mes pensées. Je ne vais pas enjoliver les choses : il n'y avait même pas l'arrière-pensée que je trichais.»

Tim Montgomery a également insisté sur sa rivalité avec Maurice Greene : «Je ne parvenais pas à me sortir Maurice de la tête. Je voulais tout ce qu'il avait. Les organisateurs de meetings, les équipementiers, ils disaient : Si tu ne peux pas battre ces gars (Greene et Ato Boldon, ndlr), on ne peut pas te payer comme eux. C'était déjà assez dur de le voir sur la ligne, faire rouler ses muscles comme il avait l'habitude de le faire, sortant sa langue. C'était gênant de le voir se moquer des autres athlètes. Ce n'était pas les chronos qui comptaient dans nos courses. Pour moi, c'était personnel. Tout ce que je voulais, c'était le gros contrat Nike, les publicités. Je voulais être la star.»

«J'avais le meilleur boulot du monde»

Après sa suspension pour dopage, Tim Montgomery s'est mis à vendre de la drogue, alors qu'il était déjà condamné pour une affaire de faux chèques. «J'avais besoin d'argent et le seul moyen que je connaissais pour en faire, c'était la drogue», a-t-il expliqué. Il a aussi évoqué sa liaison avec Marion Jones. L'ancienne sprinteuse américaine a également été impliquée dans le scandale BALCO et a purgé une peine de prison pour parjure. «Si je suis quelqu'un de froid, Marion est encore plus froide. Marion se foutait de tout, a affirmé Montgomery. Nous étions trop semblables. Nous voulions réussir à tout prix et il ne faut pas que deux personnes comme ça soient ensemble. Je me suis détruit. J'avais le meilleur boulot du monde et maintenant je suis en prison à ramasser des feuilles.»

Ben il a les couilles de le dire..........

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Rugby: France/Nouvelle-Zélande, un nouveau sommet de dramaturgie
De Baptiste PACE (AFP) – il y a 1 heure
MARSEILLE — Le XV de France, déjà vainqueur de l'Afrique du Sud, défie samedi (20h45) à Marseille la Nouvelle-Zélande revancharde après sa défaite en juin à Dunedin, pour une sorte de "finale" des tournées de novembre, ultime confrontation entre ces deux "meilleurs ennemis" avant le Mondial-2011.
Tous les ingrédients semblent réunis pour ajouter un nouvel épisode dramatique à la si spéciale relation franco/néo-zélandaise, dont les multiples rebondissements ont contribué à façonner l'histoire du rugby mondial.
Les Français? Regonflés par leurs succès automnaux, le premier de très belle facture (20-13) contre l'Afrique du Sud championne du monde en titre et le second, certes facile, mais soigné (43-5) contre une faible équipe des Samoa, signe d'une force mentale nouvelle. Avec, en ligne de mire, la perspective de remporter une première série de test-matches depuis l'automne 2005.
Les All Blacks? Revigorés par les retours au plus haut niveau de leur capitaine Richie McCaw, docteur ès "grattage" de ballons dans les zones d'affrontement, et de l'ouvreur Dan Carter, remis de sa blessure contractée en janvier lors de son court passage à Perpignan et désormais meilleur buteur de l'histoire néo-zélandaise devant le glorieux aîné Andrew Mehrtens.
Ajoutez à cela, pêle-mêle, l'affront (22-27) subi par la Nouvelle-Zélande sur son sol, le 13 juin à Dunedin face à un XV de France décomplexé, sur les traces encore fraîches du quart de finale du Mondial-2007 (20-18), et l'ambiance bouillonnante du stade Vélodrome de Marseille. Et l'affiche revêt des allures de finale.
Jamais, depuis l'intronisation de l'entraîneur Marc Lièvremont en janvier 2008, le XV de France n'a remporté trois succès d'affilée. A l'heure de tenter de franchir cette nouvelle marche, le camp tricolore affiche une sérénité nouvelle, presque provocante.
"Terminer invaincu en novembre en ayant battu les deux meilleures nations du monde serait exceptionnel pour ce groupe, a déclaré Lièvremont. Ce le serait d'autant plus que j'ai vraiment le sentiment que parmi les plus grandes nations de ce sport, c'est l'équipe de France qui tient la marge de progression la plus importante."
Pour être sûr d'avoir bien été compris, Lièvremont a fait remarquer que le rendez-vous de Marseille était "le dernier de la saison (pour les All Blacks), celui sur lequel leur saison sera jugée". On ne saurait être plus clair.
Car les All Blacks ont payé très cher pour savoir de quoi les Français sont capables. En demi-finale du Mondial-1999, en quart de finale du Mondial-2007 et plus récemment, à Dunedin. Sans oublier Marseille en 2000, ou plus loin encore les deux tests remportés en Nouvelle-Zélande en 1994, voire la victoire à Auckland en 1979!
Mais avec le retour de leurs cadres, les Néo-Zélandais présentent un visage autrement plus conquérant. Et malgré la domination sud-africaine sans partage dans le Tri-Nations, ils semblent retrouver progressivement leur aura, faite de puissance, d'engagement et de ces légendaires et fulgurantes inspirations offensives.
Et leur entraîneur, Graham Henry, ne s'est pas fait prier pour confirmer le décor planté par son homologue français: "c'est le dernier gros match de l'année. Les Français proposeront une équipe passionnée, physique et invaincue à domicile en novembre. Ca va donc être un nouveau gros défi pour les All Blacks", a-t-il déclaré.
Pour contrer des All Blacks au XV de départ classique, quoique tout de blanc vêtu, le XV de France devra composer avec les blessures des 3e lignes Imanol Harinordoquy et Louis Picamoles, artisans de la victoire contre les Springboks. Entre un cinq de devant en pleine ascension, où Chabal a été préféré à Nallet, et une charnière Trinh-Duc/Dupuy réinstaurée, les revenants, Julien Bonnaire et Fulgence Ouedraogo, devront montrer leur sens du devoir. Et s'inscrire dans la dynamique victorieuse.
Composition des équipes de France et de Nouvelle-Zélande, qui s'affrontent samedi (20h45) à Marseille:
France: Traille - Clerc, Marty, Jauzion, Médard - (o) Trinh-Duc, (m) Dupuy - Ouedraogo, Bonnaire, Dusautoir (cap.) - Millo-Chluski, Chabal - Marconnet, Servat, Barcella
Nouvelle-Zélande: Muliaina - Jane, C. Smith, Nonu, Sivivatu - (o) Carter, (m) Cowan - McCaw (cap.) Read, Kaino - Donnelly, Thorn - Tialata, Hore, Woodcock
Remplaçants:
France: Szarzewski, Mas, Nallet, Puricelli, Parra, David, Heymans, (Domingo)
Nouvelle-Zélande: Flynn, Franks, Boric, Latimer, Ellis, Donald, McAlister.
Arbitre: Alain Rolland (IRL)

[Norton]

Nouvelle défaite

Rafael Nadal rentre bredouille des Masters


Image © Keystone


Novak Djokovic a fait le premier pas vers les demi-finales du Masters en battant Rafael Nadal en deux sets 7-6 (7/5), 6-3, et compte désormais sur Robin Soderling pour éliminer son rival Nikolay Davydenko dans le dernier match de poule vendredi soir à Londres.
le 27 novembre 2009,
LeMatin.ch & les agences


En revanche, si le Russe s’impose, il accompagnera en demi-finale le Suédois, assuré de son avenir depuis mercredi.
Djokovic avait l’avantage d’affronter un adversaire déjà éliminé depuis ses deux défaites en deux sets contre Soderling et Davydenko. Mais fidèle à lui-même, le Majorquin a joué le jeu et s’est accroché.
Dans le premier set, il a débreaké deux fois, puis est revenu de 6-2 à 6-5 dans le tie-break avant de céder. Même dans la seconde manche, alors qu’il s’était fait masser le dos, Nadal s’est encore procuré une balle de débreak dans le dernier jeu.
Dans l’ensemble, le spectacle a cependant été d’un niveau médiocre pour un choc entre les N.2 et 3 mondiaux, un des tubes du circuit puisque les deux hommes s’affrontaient pour la 21e fois depuis 2006 (14 à 7 pour Nadal, mais 7 à 3 pour Djokovic sur dur).
Les spectateurs de la O2 Arena ont surtout assisté à un festival de fautes directes des deux côtés (35 pour Nadal, 37 pour Djokovic) et à fort peu de coups gagnants.
Apparu usé contre Soderling, Djokovic n’a pas réellement rassuré ces supporteurs. Il a surtout profité des faiblesses de Nadal, décidément très décevant à Londres, où il n’a pas réussi à gagner le moindre set en trois matches.
Encore une fois, le Majorquin a joué trop court et a été incapable de faire mal du fond du court. Avec son fameux coup droit, naguère dévastateur, il n’a réussi que deux points gagnants pendant tout le match.
A une semaine de la finale de la Coupe Davis, les deux titulaires espagnols en simple, Nadal et Fernando Verdasco, repartent avec un bilan de six défaites et pas la moindre victoire, beaucoup de fatigue et quelques "bobos", le Madrilène souffrant des pieds.
Mais la finale aura lieu à Barcelone sur terre battue et les adversaires, les Tchèques Radek Stepanek et Tomas Berdych, ne seront pas du même calibre que ceux de Londres.
A condition que Soderling batte Davydenko, Djokovic peut encore ravir au Majorquin la deuxième place mondiale. Il faudrait pour cela qu’il remporte le Masters pour la deuxième année consécutive. Mais vu le tennis qu’il a montré depuis une semaine, il ne serait pas favori d’une éventuelle demi-finale face au N.1 Roger Federer.