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12e victoire de la saison pour Sven Nys





Le champion de Belgique Sven Nys (Landbouwkrediet), 33 ans, a remporté le cyclo-cross de Zonnebeke devant Dieter Vanthourenhout et Bart Wellens samedi. Il s'agit de sa douzième victoire cette saison.

"Je suis prêt pour le Mondial de Tabor (le 31 janvier en République tchèque, ndlr).", a-t-il commenté sur la ligne d'arrivée, "le compte à rebours peut commencé. Je n'apprendrai plus rien à propos de ma condition dimanche à Hoogerheide. Elle est parfaite..."

- Le classement (38 participants):
1. Sven Nys (Baal/Landbouwkrediet) 1h01.32
2. Dieter Vanthourenhout à 0:50
3. Bart Wellens 0:55
4. Tim Van Nuffel 1:28; 5. Jan Denuwelaere 2:44; 6. Jan Soetens; 7. Jan Verstraeten 2:50; 8. Ben Berden 3:01; 9. Wietse Bosmans 3:07; 10. Tom Van den Bosch 3:34; 11. Stef Boden 3:55; 12. Kay Van den Brande 4:07; 13. Quentin Bertholet 4:26; 14. Pawel Szczepaniak (Pol) 4:46; 15. Stijn Huys 4:53; 16. Kevin Cant 5:00; 17. Marco Bianco (Ita) 5:16; 18. Kevin Eeckhout 5:29; 19. Jelle Brackman 6:00; 20. Stijn Penne 6:18; 21. Kris Lapere 7:12; 22. Sam Gogaert à 1 tours; 23. Dries Pauwels à 2 tours; 24. Steve Gruwier; 25. Gianni Denolf; 26. Danny Lacroix à 3 tours; 27. Ingmar Uytdewilligen; 28. Basankuu Myagmarsuren (Mgl); 29. Naran Khangarid (Mgl); 30. Ariunbold Naranbat (Mgl); 31. Bold-Erdeene Boldbadar (Mgl); 32. Jean-Baptiste Talleux (Fra)

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Un quadruplé de Rooney offre la tête à Manchester





Un quadruplé de Rooney, le premier de sa carrière, a permis à Manchester United d'écraser Hull City 4-0, et de s'emparer de la tête du Championnat d'Angleterre à l'issue du match avancé de la 23-ème journée joué samedi devant 73.933 spectateurs.

MU possède désormais deux longueurs d'avance sur Arsenal et Chelsea, qui comptent néanmoins respectivement un et deux matches de moins.

Après avoir rapidement ouvert la marque (8), Rooney a attendu la fin de la rencontre pour dynamiter la défense de Hull City, à la grande joie d'Old Trafford, alignant trois buts en onze minutes (82, 86, 90+3) qui lui permettent de conforter sa place en tête du classement des buteurs (19 réalisations).

Les deux rivaux des Red Devils disputent ce week-end les 1/16-èmes de finale de la Coupe d'Angleterre. Les Blues se sont qualifiés samedi en allant battre Preston North End 2-0, et les Gunners jouent dimanche à Stoke City.

En Championnat, Chelsea doit attendre mercredi pour recevoir Birmingham, le jour même où Arsenal se déplacera sur le terrain d'Aston Villa.

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open d'Australie

Leyton Hewitt, le guerrier des courts


Image © Keystone
Leyton Hewitt reste sur quatorze revers de rang face à Federer. Mais il y croit toujours

L'Australien a rejoint hier Roger Federer en huitième de finale après son succès face à Marcos Baghdatis. Il se dit confiant, même s'il n'a plus battu le maître depuis 2003
Fabiano Citroni - le 23 janvier 2010,
Le Matin Dimanche



Leyton, faut pas le chauffer. Sinon, il sanctionne. Prenons l'impudent qui lui demande la clé pour battre Federer, qui a remporté leurs quatorze derniers duels. Lleyton le fixe, fronce les sourcils - oui, oui, dans cet ordre - prend une voix encore plus grave que d'habitude et répond d'un ton cassant: «La clé? Gagner trois sets avant lui. C'est ce que je vais m'employer à faire.» Fin de la réponse. Mais pas du combat. Lleyton continue de fixer son interlocuteur quelques secondes, histoire de l'intimider.


Il est comme ça, Lleyton Hewitt. C'est un guerrier. Qui ne s'avoue jamais vaincu. Alors, laisser entendre qu'il est mal pris pour épingler le No 1 mondial, ça l'énerve. L'Australien se veut positif: «Nous nous sommes affrontés à l'US Open. Même s'il a été meilleur dans le quatrième set, je lui ai tenu tête avant. J'ai eu mes chances. Lundi, ce ne sera pas facile, mais je serai là.»
Un deuxième impudent, au ton plus pondéré, se jette à l'eau: «Sur quoi vous basez-vous pour croire que vous pourrez le battre un jour?» Le meilleur joueur du pays tente l'explication en douceur cette fois: «Je crois que j'ai une marge de progression dans mon jeu. C'est pour ça que je bosse dur tous les jours à l'entraînement. Et puis ce qui porte un joueur, c'est ce genre de matches, ceux contre les plus grands. Et Roger en est un. Si tu n'es pas capable de te motiver pour de tels matches, autant poser la raquette.»
Vingt-trois combats
Jouer dans un stade plein - qu'il soit ou pas acquis à sa cause -, défier les membres du top 5, c'est ce qui décuple les forces de l'ancien numéro un mondial - de 2001 à 2003. «Lleyton se transcende dans ces moments-là, remarque son ancien coach, Roger Rasheed. Il est capable de tout.» En Grand Chelem, Hewitt et Federer ont joué l'un contre l'autre à sept reprises (23 en tout, un record pour les joueurs en activité). Sans grand succès cependant pour l'Australien, toujours défait dans les Majors. «Federer est quand même le plus grand joueur de tous les temps», rappelle-t-il.
Un journaliste tente une approche plus lèche-bottes: «Federer est encore No 1 mondial mais il reste sur un échec au Masters et à Doha. Vous avez un coup à jouer...» Approche ratée, Hewitt fronce de nouveau les sourcils. Mais répond calmement. «Federer ne perd pas beaucoup de matches, et encore moins de grands matches en Grand Chelem. L'an dernier, il ne s'est incliné que devant Nadal en Australie et Del Potro à l'US Open, les deux fois en cinq sets. Ça montre à quel point il est présent dans les tournois majeurs.»
Comme Davydenko?
Abattu, en réalité, Hewitt? Vous n'y êtes pas. Simplement respectueux du Bâlois. A qui il ne fera cependant aucun cadeau demain. «Je frappe la balle comme je ne l'ai pas frappée depuis longtemps, assure-t-il. Prenez mon match d'aujourd'hui contre Marcos Baghdatis: même s'il était un peu blessé et qu'il a abandonné au milieu du deuxième set, il n'a pas réussi à inscrire un seul point gagnant dans la première manche. La raison? Je bouge bien et j'ai mis beaucoup de pression sur lui. Je suis en confiance.»

De la confiance, il en faudra. Car Hewitt court après un succès face au maître depuis 2003. Sept longues années. Mais l'Australien a sûrement à l'esprit que Nikolay Davydenko a lui aussi dû attendre sept ans et son treizième duel face à Federer pour enfin triompher...

EN SETS
Melbourne. Open d'Australie. 1er tournoi du Grand Chelem de l'année doté de 24 millions de francs (dur).
Simple messieurs. Seizièmes de finale: Federer (S/1) bat Montanes (Esp/31) 6-3 6-4 6-4. Djokovic (Ser/3) bat Istomin (Ouz) 6-1 6-1 6-2. Davydenko (Rus/6) bat Monaco (Arg) 6-0 6-3 6-4. Verdasco (Esp/9) bat Koubek (Aut) 6-1 abandon. Tsonga (Fr/10) bat Haas (All/18) 6-4 3-6 6-1 7-5. Kubot (Pol) bat Youzhny (Rus/20) w.o. Hewitt (Aus/22) bat Baghdatis (Chypre) 6-0 4-2 abandon. Almagro (Esp/26) bat Falla (Cl) 6-4 6-3 6-4.
Simple dames. Seizièmes de finale: S. Williams (EU/1) bat Suarez Navarro (Esp/32) 6-0 6-3. Wozniacki (Da/3) bat Peer (Isr/29) 6-4 6-0. V. Williams (EU/6) bat Dellacqua (Aus) 6-1 7-6 (7/4). Azarenka (Bié/7) bat Garbin (It) 6-0 6-2. Zvonareva (Rus/9) bat Dulko (Arg) 6-1 7-5. Schiavone (It/17) bat Radwanska (Pol/10) 6-2 6-2. Stosur (Aus/13) bat Brianti (It) 6-4 6-1. Li (Chine/16) bat Hantuchova (Slq/22) 7-5 3-6 6-2.

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Envoyé par Norton

12e victoire de la saison pour Sven Nys

Les championnats du monde s'annoncent passionnants !

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Ski alpin - CM (H)

Neureuther première, Lizeroux 2e

L'Allemand Felix Neureuther a remporté dimanche le slalom de Kitzbühel devant Julien Lizeroux et l'Italien Giuliano Razzoli. Il s'agit de sa première victoire en Coupe du monde.



La complicité de Julien Lizeroux et Felix Neureuther. (EQ)


Une première, des chutes et beaucoup de promesses. Une première pour Felix Neureuther, 25 ans, que l'on n'avait jamais vu à pareille fête. Troisième de la première manche derrière l'Autrichien Reinfried Herbst, leader de la Coupe du monde de la spécialité, et l'Italien Manfred Moelgg, il a fait le travail sur le second tracé - sous les yeux de son père Christian, lauréat sur cette même piste en 1979 - avant de voir chuter ces deux-là. Seulement septième après la première manche, Julien Lizeroux en a également profité et a une nouvelle fois fait montre d'énormes qualités de compétiteur pour récolter la deuxième place et, cerise sur le gâteau, le dossard rouge de leader de la discipline, enlevé des épaules d'un Herbst trop friable mentalement.



A seulement dix-neuf jours des Jeux Olympiques, Lizeroux a (une nouvelle fois) pris ses responsabilités, confirmant qu'il faudrait compter sur lui à Vancouver. Derrière, un autre Français, Steve Missillier, meilleur chrono de la seconde manche, décroche sa place dans le Top 10 (9e). Thomas Mermillod Blondin et Alexandre Anselmet sont plus loin, respectivement 24e et 25e. Quatrième, l'Autrichien Benjamin Raich reprend la tête du classement général, ex-aequo avec le Suisse Carlo Janka, éliminé après la première manche. Septième de la descente de la veille et septième de ce slalom, le Croate Ivica Kostelic remporte le combiné.

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Ski: victoire de Tanja Poutiainen en slalom géant à Cortina d'Ampezzo
De Stéphanie PERTUISET (AFP) – Il y a 3 heures
CORTINA D'AMPEZZO — La Finlandaise Tanja Poutiainen a remporté le dernier slalom géant de Coupe du monde avant les jeux Olympiques, dimanche à Cortina d'Ampezzo, où l'Allemande Kathrin Hölzl, troisième, a pris une option sur le globe de cristal de la spécialité.
La Finlandaise, sacrée meilleure géantiste l'an passé, avait démarré en trombe la saison en enlevant le géant d'ouverture à Sölden, en Autriche, suivi d'une troisième place en slalom à Levi, devant son public, mi-novembre.
Puis la médaillée de bronze des Mondiaux-2009 (slalom et géant) s'était bloquée le dos aux Etats-Unis, ce qui l'avait forcée à manquer plusieurs courses en décembre. "En janvier, j'espèrais reprendre au niveau où j'étais en début de saison mais ce ne fut pas si facile. Enfin, je suis de retour!", a déclaré la vice-championne olympique de Turin, qui devance sur le podium deux Allemandes, Viktoria Rebensburg et Hölzl.
Tanja Poutiainen franchit ainsi la barre des dix victoires en Coupe du monde. "Je dois accepter l'idée de n'avoir pas de globe de cristal cette année mais chaque victoire me rend heureuse, je veux en compter autant que possible", a souligné la Lapone de 29 ans.
Cette collectionneuse de médailles (quatre mondiales, une olympique) et de globes (trois) sera encore une fois l'une des grandes prétendantes le mois prochain aux JO de Vancouver, au Canada.
L'Autrichienne Kathrin Zettel, qui restait sur un doublé à Maribor en Slovénie le week-end dernier, a fait la plus mauvaise opération de la journée en sortant en seconde manche alors qu'elle était la plus rapide sur le premier tracé.
Ce faux pas permet à Hölzl, la championne du monde en titre, d'entrevoir le globe de la spécialité qui se jouera entre les deux Kathrin lors des finales à Garmisch-Partenkirchen (Allemagne) en mars.
"J'aurais préféré que ce soit elle qui ait la pression lors des finales, et moi l'outsider", a souligné l'Allemande, qui récupère le dossard rouge de leader. A Garmisch, Zettel tentera d'éviter de revivre la même mésaventure que l'an dernier où Poutiainen l'avait privée de cristal dans l'ultime épreuve.
L'Américaine Lindsey Vonn, moins radieuse (19e) que lors de ses victoires en super-G vendredi et en descente samedi, conserve la tête du classement général de la Coupe du monde, avec 56 points d'avance sur l'Allemande Maria Riesch, 8e dimanche.
Déjà orpheline de Lara Gut, sa double vice-championne du monde, la Suisse a perdu dimanche un autre élément clé de l'équipe de vitesse avant les jeux Olympiques: Fränzi Aufdenblatten s'est déchirée le ligament croisé antérieur au genou droit à la suite d'une chute dans la première manche.

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Justine Henin victorieuse du duel belgo-belge






Une Belge en 1/4 de finale, mais laquelle? Ce sera finalement Justine Henin, qui a terrassé Yanina Wickmayer (20 ans) en trois sets, 7-6 (7/3), 1-6, 6-3, dimanche en 1/8e de finale du simple dames de l'Open d'Australie, sur le court Rod Laver, à Melbourne. Il s'agissait du premier duel entre nos deux compatriotes sur le circuit WTA. Il s'est prolongé pendant 2 heures et 13 minutes.

Henin, 27 ans, qui a sauvé 3 balles de set dans le 11e jeu de la partie, où elle a été menée 15-40, avant de recoller grâce à un revers fantastique et un coup droit de rêve, a nettement fait la différence au tie-break, exploitant la première opportunité à 6-3 grâce à un enchaînement service-volée parfait.

Baisse de régime
Changement de décor total au 2e set, survolé en 29 minutes par la cadette: 6-1. Henin s'est aussitôt reprise pour mener 2-0 dans la manche décisive. Wickmayer n'allait jamais être en mesure de revenir au score, et concéda même un 2e break, fatal, dans le 9e et dernier jeu, conclu au filet à la première balle de match (40/30) par l'aînée.

"C'est encore un grand moment, ce fut un gros combat, c'est tellement bon d'être de retour", a commenté Henin à chaud. "Ce n'était pas un match facile, Yanina a pris sa chance, elle a été très agressive. Physiquement c'est dur pour moi après deux ans d'absence (et deux matches très éprouvants face à Dementieva et Kleybanova)".

Combat de haute qualité
Wickmayer peut se vanter d'avoir posé de gros problèmes à Henin jusqu'au bout, sans jamais renoncer. Mais l'ancienne N.1 mondiale a, dans les moments importants, réussi à contrôler la fougue de son adversaire pour s'imposer au métier et au courage.

Cette capacité à jouer son meilleur tennis dans les instants capitaux, illustrée à maintes reprises dans le passé, lui a surtout servi dans le premier set, où elle était mal embarquée face à une adversaire qui dégageait la meilleure impression.

"Je suis évidemment déçue car j'avais mes chances dans le premier set et j'aurais pu mieux servir au troisième. Mais je suis très contente de la façon dont j'ai géré la pression, je n'ai pas été nerveuse. Je pense avoir fait un bon match. C'était spécial de jouer sur le Central face à une grande championne comme Justine. C'est de bon augure pour l'avenir. Je sais ce qu'il me reste à travailler. C'est une bonne motivation d'être passée aussi près aujourd'hui. Elle a joué beaucoup plus de matches comme ça que moi. Elle a beaucoup plus d'expérience. Elle a bien joué sur les occasions que j'ai eues. Elle a vraiment montré qu'elle était de retour."

Petrova
Justine Henin rencontrera en 1/4 de finale la Russe Nadia Petrova, 19e joueuse mondiale et tête de série n°19, le bourreau de Kim Clijsters (WTA 15/N.15), 6-0, 6-1, en 1/16e de finale, avant de poursuivre sa route aux dépens de sa compatriote Svetlana Kuznetsova (WTA 3/N.3), qu'elle a battue en trois sets 6-3, 3-6, 6-1, dimanche.

Lauréate du tournoi en 2004, Henin a déjà joué 14 fois contre Petrova, qu'elle a battue douze fois, notamment à Brisbane cette année (7-5, 7-5). Mais il s'agira cette fois de venger Kim Clijsters... (belga)






24/01/10 11h32

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Nadal face à Murray pour un quart de finale explosif





Rafael Nadal et Andy Murray, deuxième et quatrième joueur mondial, se retrouveront lors d'un quart de finale explosif mardi à l'Open d'Australie après leurs victoires respectives sur Ivo Karlovic (ATP 39)et John Isner (ATP 28), dimanche à Melbourne.

Opposés tous deux à des géants, Murray a battu l'Américain de 2,06m avec plus de facilité (7-6, 6-3, 6-2) que Nadal a dominé le Croate de 2,08m, qui a pris à l'Espagnol son deuxième set du tournoi (6-4, 4-6, 6-4, 6-4).

Nouveau duel
Si la rencontre entre Nadal, tenant du titre, et Murray est possible dès les quarts de finale c'est parce que l'Ecossais a hérité de la tête de série N.5, ce qui était son classement mondial la semaine précédent le tournoi, avant qu'il ne repasse devant Juan Martin Del Potro lundi.

Ce sera leur neuvième duel. Murray doit se contenter jusque-là de deux victoires, dont une en demi-finale de l'US Open en 2008. Les deux hommes s'étaient rencontrés pour la première fois en huitièmes de finale à Melbourne en 2007 pour une victoire en cinq sets de Nadal, "une grande expérience" pour Murray qui a beaucoup progressé depuis.

Tactique
"J'ai la stratégie pour le battre. Ce sera difficile mais je peux le faire si je joue à mon meilleur niveau", a commenté l'Ecossais de 22 ans qui a été impressionnant face à Isner pour atteindre son premier quart à Melbourne.

Joueur de relance et de contre hors-pair, Murray, qui aspire à devenir le premier Britannique à s'imposer en Grand Chelem depuis Fred Perry en 1936, a enrayé la puissance de feu d'Isner au service et tiré quelques passings d'un autre monde, dont deux de suite pour faire le break au début du troisième set.

Difficultés
Son adversaire a seulement réussi 14 aces, moitié moins que sa moyenne dans le tournoi jusque-là, et a commis 41 fautes directes, 33 de plus que Murray, qui n'a toujours pas perdu un set à Melbourne mais ayant dû défendre une balle de première manche face à Isner, à 6-5 sur son service.

Nadal a lui cédé son deuxième set du tournoi en se faisant surprendre par un Karlovic opportuniste. Mais il a réussi à ravir le service du Croate dans chacun des trois autres sets. Une performance rare face à celui qui a remporté 92% de ses engagements en 2009 et servi 28 aces dimanche. Nadal, tenant du titre à Melbourne, avait déjà eu du mal à battre l'Allemand Philipp Kohlschreiber (6-4, 6-2, 2-6, 7-5) au tour précédent.

Simple messieurs 4e tour (1/8es de finale):
Andy Murray (G-B/N.5) bat John Isner (USA) 7-6 (7/4), 6-3, 6-2
Rafael Nadal (Esp/N.2) bat Ivo Karlovic (Cro) 6-4, 4-6, 6-4, 6-4

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OPEN D'AUSTRALIe

Federer-Nadal, le duo qui agace


Image © Keystone

Roger Federer, qui joue ce matin contre Hewitt, et Rafael Nadal dominent le classement depuis quatre ans et demi. Mais il y a du putsch dans l'air.
Fabiano Citroni - le 25 janvier 2010,
Le Matin


Federer-Nadal, Nadal-Federer. Le classement ATP, qui ne tient compte que des résultats et non pas des palabres, est catégorique: depuis que l'Espagnol a accédé à la place de numéro deux mondial, le 25 juillet 2005, les deux hommes ont squatté sans interruption les deux premières places. Cela fait donc exactement quatre ans et demi qu'ils font régner la loi sur la planète tennis.
Mais en ce début d'année, à Melbourne, il y a du putsch dans l'air. «Marre d'entendre toujours parler de Federer et de Nadal», a lancé l'autre jour Nikolay Davydenko, le moins pondéré des insurgés. Le Russe, vainqueur du Masters londonien et du premier tournoi de la saison, à Doha, a la cote en Australie. Après avoir concédé moins de deux jeux par set lors de ses trois premiers matches, il disputait cette nuit son huitième de finale face à Fernando Verdasco. «Davydenko est le joueur le plus sous-estimé de la compétition», affirmait samedi Novak Djokovic.
Le Djoker, numéro trois mondial, jouait, lui aussi, cette nuit son huitième de finale. «Il me semble que ce Grand Chelem est un des plus excitants de ces dernières années. La victoire de Del Potro à l'US Open a dopé la confiance de tous les joueurs qui talonnent le duo Federer-Nadal. Nous croyons plus en nous. Les choses commencent à bouger.»
Murray fanfaronne
Ce qui est sûr, c'est qu'à l'appel des huitièmes de finale, favoris et outsiders étaient encore tous en lice. «C'est la cinquième fois seulement en vingt-cinq ans que les sept premières têtes de série sont toujours dans le tournoi en huitièmes de finale d'un Grand Chelem», précisent les statisticiens de l'ATP. Andy Murray, qui s'est qualifié hier pour son premier quart de finale à l'Open d'Australie, rappelle qu'il y a «toujours des surprises dans ce tournoi». Et l'Ecossais, qui n'a pas encore perdu un seul set, se voit bien enfin décrocher un sacre en Grand Chelem. «Je sens que j'ai le jeu pour gagner», fanfaronne-t-il.
Sans vouloir doucher les espoirs du Britannique, on lui signalera qu'il avait déjà fait le malin à Wimbledon, l'an dernier, avant d'être sorti en demi par l'autre Andy, Roddick. «D'accord. Mais Murray a gagné en maturité. Il est prêt pour le grand saut», assure l'ancien joueur Pat Cash.
Prêt à tout casser, Murray a rendez-vous avec Rafael Nadal pour le quart de finale le plus alléchant du tournoi. Les histoires de putsch et de favoris, Rafa, lui, s'en moque. Même s'il sait qu'en cas de revers contre Murray, il perdra sa place de numéro deux mondial. «Est-ce que je me vois comme le favori? Non, et ça me va très bien, sourit l'Espagnol. Mais je fais partie de ceux qui peuvent réussir un truc ici. On peut dire et écrire tout ce qu'on veut. Pour moi, le favori, c'est celui qui gagne le tournoi.»
Roger Federer, lui, porte un regard amusé sur ce vent de rébellion. «Le tournoi est très ouvert, reconnaît le maître, en lice ce matin face à Hewitt. Tant mieux, j'aime les challenges.» Et le numéro un mondial de «provoquer» les rebelles: «Je pense que sur les matches en cinq sets, Rafa et moi avons une expérience qui est précieuse.»
Anomalie à corriger
Les chiffres - car on en revient toujours aux chiffres - lui donnent raison: depuis que le tandem Federer-Nadal se partage les deux premières places du classement, 17 tournois du Grand Chelem ont été joués et les deux ogres en ont gagné 15. «Je veux bien, lâche Davydenko. Reste que le dernier vainqueur en Grand Chelem s'appelle Del Potro.»
Nadal et Federer entendent corriger cette anomalie...

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Monaco élimine Lyon en Coupe de France







Lyon, multiple champion de France, a été éliminé en 16e de finale de la Coupe de France par Monaco, vainqueur 2 à 1 dimanche au stade Louis II, Bordeaux, le champion en titre et leader du Championnat, s'est lui qualifié pour les 8e de finale.

Outre Lyon, Lille, 3e du Championnat, a aussi quitté l'épreuve, éliminé par les pensionnaires de D4, Colmar, aux tirs au but. Montpellier, deuxième, a été battu en 32e, à Grenoble (D1), vainqueur 3 à 2 après prolongation.Monaco retrouvera Bordeaux en 8e de finale.

Les principaux résultats
16e de finale:
Vendredi:
Saumur (ama) - Rennes (D1) 0 - 4
Samedi:
Bordeaux (D1) - Ajaccio (D2) 5 - 1
Dimanche:
Paris SG (D1) - Evian-Thonon-Gaillard (D3) 3 - 1
Monaco (D1) - Lyon (D1) 2

32e de finale en retard:
Samedi:
Colmar (D4) - Lille (D1) 0 - 0 a.p.
Colmar qualifié aux tirs au but (10-9)
Grenoble (D1) - Montpellier (D1) 3 - 2 a.p.
Compiègne (D4) - Lens (D1) 0 - 1
Saint-Louis Neuweg (ama) - Sochaux (D1) 0 - 1
Dimanche:
Thiers (ama) - Nancy (D1) 1 - 1 a.p.
Nancy qualifié aux tirs au but (3-2)
Saint-Etienne (D1) - Lorient (D1) 4 - 1