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saut à skis

Simon Ammann: «C'est fantastique»


Image © Keystone
Ses deux nouvelles médailles d'or au cou, Simon Ammann est conduit en héros à la Maison suisse, où il savourera sa victoire au grand tremplin en revoyant les images à la télévision

Le génie du saut à skis savoure son exploit: une quatrième médaille d'or olympique!
Patrick Testuz - le 21 février 2010,
Le Matin


Il plane encore, Simon Ammann. Difficile de revenir complètement sur terre quand on a conquis une quatrième médaille d'or olympique. Au lendemain de son vol historique sur le grand tremplin de Vancouver, le Saint-Gallois a pris hier le temps de nous accorder une interview. Juste avant, il a croisé le conseiller fédéral Ueli Maurer, qui lui a promis un envol d'un autre genre: prendre place dans un F/A-18. «J'ai vraiment envie d'y aller, a-t-il glissé. De nombreux hommes en rêvent.» Mais, dans l'immédiat, le sauteur à skis a manifestement besoin d'un peu de calme pour réaliser l'incroyable ampleur de son exploit.
Simon, vous vous êtes imposé, une fois encore, au nez et à la barbe, à la moustache plus exactement, d'Adam Malysz. Mais vous n'avez pas jubilé comme après votre succès au petit tremplin. Pourquoi?
Je n'ai pas pris tout de suite conscience de ce que je venais d'accomplir. J'ai entendu le public hurler, mais je ne savais pas si c'était pour Adam qui avait sauté juste avant moi. J'ai savouré le moment en revoyant les images, le soir à la Maison suisse. Les multiples demandes d'interviews m'aident à réaliser la portée de ce double doublé olympique. C'est fantastique, incroyable, super. Il y a tout un répertoire de mots du même genre qui me viennent à l'esprit alors j'ajoute bip, bip, bip (éclats de rire).
Le jour d'après, le jour d'après un exploit historique, comment vous sentez-vous? Que ressentez-vous? On vous désigne comme une légende?
Je me suis réveillé assez tôt à cause du jet lag. Maintenant, je vais laisser retomber les émotions. Quand le calme sera revenu, je m'interrogerai sur les domaines encore à explorer, plus globalement sur les valeurs qui seront les miennes. Pour la légende, je suis un peu emprunté. Il n'y a pas de directives précises à suivre (sourire espiègle). Et il y a beaucoup de légendes qui ne sont plus là pour dire quoi faire, quel est le comportement à adopter...
Comment faire maintenant pour conserver votre motivation, pour vous fixer de nouveaux objectifs?
Je ne vais pas pouvoir me relâcher. Le programme des festivités sera copieux à mon retour (ndlr: Simi prendra l'avion de retour le 26, il sera de retour en Suisse le 27). Plus sérieusement, la suite de la Coupe du monde est là qui se profile. Sur la lancée, sur ma forme, je peux la gagner.
La suite de votre carrière, les prochains Jeux?
L'an prochain, je participerai aux Mondiaux d'Oslo (du 26 février au 6 mars). J'adore Holmenkollen. En revanche, je suis bien incapable de voir aussi loin qu'en 2014. Pour Sotchi, je laisse la porte ouverte. Beaucoup de choses peuvent se passer, d'événements intervenir d'ici là.


Sylvain Freiholz: «Simon est soulagé»
La star de l'équipe suisse de saut à skis à la retraite (36 ans), a vécu ce record chez lui au Sentier (VD). Il connaît bien Simon Ammann. Tellement bien que cet ex-compétiteur à l'impression d'avoir vécu ce moment dans la tête du quadruple médaillé d'or. «Simon avait 17 ans quand il est arrivé dans l'équipe. Il ne connaissait rien du circuit. Mais il a rapidement démontré que c'est un skieur de l'exploit. Personne ne parvient à expliquer comment il arrive à faire ce qu'il fait. C'est un sportif exceptionnel.
De 1998 à 2003, nous avons vécu ensemble 250 jours par année. Je le connais tellement bien que je suis capable de savoir ce qu'il pense (rires). Aujourd'hui, Simon est surtout heureux d'avoir atteint son objectif: prouver qu'il est toujours performant. Vancouver, pour lui, c'est sa revanche. Il a montré que ses résultats aux JO de Turin ne sont qu'une parenthèse. Simon Ammann est aussi soulagé. En 2007 déjà, il pensait à sa préparation pour le jour J. Pas forcément au doublé, chose inimaginable à l'époque. Avec quatre médailles d'or, Simon est désormais le meilleur sauteur de tous les temps. Devant l'idole de sa jeunesse, le sauteur finlandais Matty Nykänen qui en a gagné trois dans les compétitions individuelles.
Le saut à skis est comparable à la formule 1. Rien n'est dû au hasard. Pendant trois ans, il a vécu pour être prêt le jour J . Tout doit être parfait au bon moment: psychique, physique, matériel. Simon sait ce dont il a besoin pour gagner. Il axe ainsi beaucoup son travail sur les cuisses. Acupuncture, massage: tout est fait pour avoir un bon ressenti de son corps au moment du saut. Il est aussi hypermaniaque, notamment avec son hygiène de vie. Depuis douze ans, il suit un régime alimentaire très strict. Alors Simon est un être un peu spécial dans la vie de tous les jours. Qui reste concentré sur son objectif. Mais il sait que ces victoires sont d'abord des victoires d'équipe. Il sait aussi s'amuser et partager des moments de détente avec ses proches. Je fais confiance à Simon et à l'équipe suisse: ils se sont autorisé une bonne petite bringue après ces exploits.»

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Janka c'est fait !!!!!!!

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ski alpin

Géant: Janka champion olympique!


Image © KEYSTONE


En remportant le géant, Carlo Janka a permis à son pays d'engranger une sixième médaille d'or aux JO de Vancouver. Jamais la Suisse n'avait accumulé autant de titres lors d'une édition olympique.
Laurent Guyot, Vancouver - le 23 février 2010, 18h50
LeMatin.ch


Avant Janka, Simon Ammann (2x), Didier Défago, Dario Cologna et Mike Schmid avaient triomphé au Canada. Le précédent record datait des joutes de Calgary (1988) et Turin (2006), où la Suisse avait à chaque fois enlevé cinq médailles d'or.

Le record total de médailles risque d'être plus difficile à atteindre pour les athlètes helvétiques. Ils en dénombrent actuellement 8 (6 en or, 2 en bronze), alors que la plus belle moisson avait été réussie à Calgary avec 15 breloques (5 or, 5 argent, 5 bronze). ..

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Bonne chance, tout à l'heure Suisse - France ... curling!

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Curling masculin: les hommes valident leur ticket pour les demi-finales

JO 2010 | Comme son homologue féminine, l'équipe de Suisse masculine s'est qualifiée pour les demi-finales des Jeux olympiques en dominant la France 6-2.


© KEYSTONE | Grâce à ce sixième succès en neuf matches, Markus Eggler et ses coéquipiers continuent leur chasse aux médailles.


SI | 24.02.2010 | 07:04


Grâce à ce sixième succès en neuf matches, Markus Eggler et ses coéquipiers continuent leur chasse aux médailles et défieront la Norvège lors du prochain tour.
Une bonne nouvelle en amenant une autre, Simon Strübin, Markus Eggler, Jan Hauser et Ralph Stöckli ont appris à la fin de la rencontre que la victoire de la Norvège face à la Grande-Bretagne (9- 5) leur évitait d'avoir le redoutable honneur de défier le Canada en demi-finale. Face à la formation du skip Thomas Ulsrud qui n'a encore rien gagné au plus haut niveau, les chances d'atteindre la finale sont désormais bien plus grandes.
Lors de ce dernier match, les Bâlois n'ont jamais laissé l'ombre d'une chance aux Français. D'entrée de jeu, Ralph Stöckli a assuré deux points à sa formation. Par la suite, les Helvètes n'ont pas commis la moindre faute pour mener 4-1 après six manches. Grâce à deux nouvelles pierres volées, les Suisses ont poussé la France à l'abandon après neuf ends.

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WHISTLER - Alors que le ski alpin n'en finit pas de décevoir, le biathlon, avec l'argent des filles en relais, est une nouvelle fois venu éclairer la journée française mardi aux Jeux olympiques de Vancouver.


Les Françaises Sandrine Bailly, Marie Dorin, Sylvie Becaert et Marie Laure Brunet (de gauche à droite) sont devenues mardi vice-championnes olympiques de relais en biathlon derrière les Russes aux Jeux de Vancouver. Imprécises au tir mais ultra-rapides en ski de fond, elles ont été devancées par les Russes, cependant que les Allemandes complètent le podium. (Reuters/Ruben Sprich)

Sous un ciel couvert, les biathlètes françaises se sont dépassées malgré un relais raté de Marie Dorin pour offrir à la France sa neuvième médaille, la 10e venant de Cypress Mountain avec le bronze de Marion Josserand en skicross.
Soit déjà une récompense de plus qu'à Turin il y a quatre ans et seulement une de moins qu'à Salt Lake City, édition record avec quatre médailles d'or, cinq d'argent et quatre de bronze.
Le record aurait pu être égalé si les Français, finalement quatrièmes, avaient mieux maîtrisé l'épreuve par équipes du combiné nordique, ou si Ophélie David n'avait pas été éliminée, à la surprise générale, en quarts de finale du skicross.
"Non, je n'ai pas eu de la malchance. Cette excuse serait trop facile. Aller à la performance aux Jeux olympiques impose une addition parfaite de petits détails. Réussir à les additionner ou pas n'est pas de la chance, a-t-elle dit.
Archi-favorite, Ophélie David a chuté dans son quart de finale, évitant de peu d'entraîner avec elle sa compatriote Marion Josserand, nouvelle outsider française à monter sur le podium aux Jeux de Vancouver.
Sur le pas de tir du Parc olympique de Whistler, le rêve a failli tourner au cauchemar pour Marie Dorin.
La médaillée de bronze du sprint a pioché trois fois, raté sa cible encore une fois, puis une autre, alors que les Françaises étaient en tête du relais.
Elle a donc fait deux tours de pénalités pour ressortir en neuvième position et a sorti les tripes pour passer le relais à Sandrine Bailly en troisième position, laissant à son aînée le soin d'aller chercher l'argent derrière les Russes.
LES COMBINARDS AU PIED DU PODIUM
"Si le relais n'avait pas eu de médaille, je m'en serais voulu très longtemps", a dit Marie Dorin, une fois les larmes séchées.
Sandrine Bailly n'en voulait pas à son équipière: "J'ai l'impression d'avoir un rôle et ça me fait plaisir de faire bien avec les filles, on a toutes une médaille."
Du côté de l'alpin, personne n'en a.
Cyprien Richard a bien skié dans la première manche du géant, bouclée en septième position mais il a commis une faute dans la seconde et n'est pas arrivé en bas.
Steve Missillier a terminé 13e.
Au sein d'une équipe de France où les courses olympiques n'ont pas plus de valeur que les épreuves de Coupe du monde, rien de grave, donc.
Les garçons du combiné, quatrièmes de l'épreuve par équipes, l'avaient mauvaise, eux.
Cinquièmes après un concours de saut difficile, ils pouvaient prétendre au podium, grâce notamment à deux premiers relais de fond bien gérés par Maxime Laheurte et François Braud.
Mais Sébastien Lacroix, parti fort dans le troisième relais, a explosé en vol sous une neige malvenue et Jason Lamy Chappuis n'a pas pu refaire un retard de plus de 20 secondes.
"Je suis déçu, je suis frustré, je suis en colère", a résumé, des larmes de rage aux yeux, Maxime Laheurte.
"C'est un sport par équipes. Après le saut on savait que c'était possible mais que ça allait être très difficile", a dit Jason Lamy Chappuis, le champion olympique sur tremplin.
"On a vu que c'était quand même difficile. Une équipe ça reste une équipe. Tout le monde est dans le même bateau et quoi qu'il arrive on est tous ensemble."

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Envoyé par Norton

Bonne chance, tout à l'heure Suisse - France ... curling!

Il fallait plus que de la chance pour nos petits français, c'est déjà bien d'être aller jusqu'au JO quand on voit qu'ils sont tous amateurs et que c'est juste une bande de copains qui se sont lancés le défi d'aller aux JO...

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Envoyé par danlos

Il fallait plus que de la chance pour nos petits français, c'est déjà bien d'être aller jusqu'au JO quand on voit qu'ils sont tous amateurs et que c'est juste une bande de copains qui se sont lancés le défi d'aller aux JO...

Vrai que c'est beau de perdre avec le sourire, bravo à cette équipe de France.........................

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curling

Médailles en vue


Image © Keystone
Pour Carmen Schäfer et Mirjam Ott, l'espoir de monter sur le podium est réel. Une victoire contre le Canada en demi-finale est à portée de pierres.
Mirjam Ott et Markus Eggler ont les moyens de leurs ambitions aujourd'hui, en demi-finale, contre le Canada et la Norvège.
Patrick Testuz - le 24 février 2010,
Le Matin



Engagés en demi-finale, les Suissesses et les Suisses seront confrontés à une tâche identique. Ils affronteront un adversaire, le Canada pour les femmes et la Norvège pour les hommes, qui les a battus dans le round robin ou tour préliminaire. Deux rivaux qui n'émargent pourtant pas au palmarès d'un tournoi majeur.
Après trois tours et autant de défaites, tout le monde lui jetait la pierre. Mirjam Ott (38 ans), forte de ses dix médailles gagnées au plan international, ne s'est pas démontée. Elle et ses coéquipières davosiennes ont remonté la pente, alignant les succès (6) comme autant de perles sur un collier. «Il y a trois ans, aux Européens, nous avions perdu trois des quatre premiers matches et on nous prédisait un retour prématuré à la maison (ndlr: la vraie, le home sweet home si vous préférez). Finalement, nous avions remporté le titre.» Cette économiste rappelle aussi que les trois défaites suisses «ont été concédées de peu face à trois équipes qui ont toutes leur ticket pour les demi-finales».
Deuxième aux JO de Salt Lake City puis à ceux de Turin, Mirjam Ott rêve d'une nouvelle finale. «La pression sera sur Cheryl Bernard. A 43 ans, elle représente pour la première fois le Canada. L'avantage de jouer devant son public pourrait se transformer en inconvénient selon le déroulement du match. Pour nous, il sera primordial de ne pas céder à la nervosité.» Carmen Schäfer, No 3, renchérit: «Nous devrons être fortes mentalement, ne pas nous laisser déstabiliser par l'atmosphère ambiante.» Le quatuor s'articulant autour de Cheryl Bernard n'a jamais été champion du Canada et n'affiche pas l'homogénéité de son homologue helvétique. A noter, pour la petite histoire, que Kristie Moore, la remplaçante du team à la feuille d'érable, est enceinte de cinq mois.
Revanche à prendre
Rentré bredouille des JO de Turin (5e), Ralph Stöckli a cédé le rôle de skip à Markus Eggler l'automne dernier. La rocade porte ses fruits. A Vancouver, les Bâlois ont fêté six succès pour trois défaites. Encore une similitude avec les Davosiennes. Médaillé de bronze à Salt Lake City, en tant que No 2 d'Andreas Schwaller, Eggler parle, huit ans après, de revanche: «A l'époque, nous avions perdu en demi-finale contre la... Norvège. Même si le contexte est différent, j'ai une revanche à prendre.» Pour l'heure, la Suisse se félicite d'avoir évité l'épouvantail canadien. Reçus neuf sur neuf, Kevin Martin et les siens ont réalisé un sans-faute.

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SKI ALPIN

La seconde manche du géant dames devrait avoir lieu aujourd'hui


Image © KEYSTONE
Le brouillard était trop intense.
La seconde manche du géant dames des jeux Olympiques 2010, initialement prévue mercredi à 13h15 locales (21h15 GMT) puis repoussée à quatre reprises, a été reportée à jeudi en raison du brouillard qui régnait à Whistler.
le 25 février 2010, 06h58
LeMatin.ch & les agences


Selon le règlement de la Fédération internationale (FIS), un slalom géant doit être couru en deux manches, "si possible" le même jour.
Lors des Championnats du monde de Morioka en 1993, le géant remporté par le Norvégien Kjetil Andre Aamodt avait été disputé sur deux jours.
Mercredi, la première manche a été courue dans des conditions délicates, avec un épais brouillard sur le haut de la piste. L'Autrichienne Elisabeth Görgl a réalisé le meilleur temps de la première manche, devant la Française Taïna Barioz et une autre Autrichienne, Kathrin Zettel.
Les concurrentes ne s'étaient pas plaintes des conditions de course.
Trente minutes avant le départ de la seconde manche, prévu à 13h15, les organisateurs avaient annoncé un premier report d'une demi-heure et abaissé le départ, amputant le parcours de neuf portes.
Repoussé à 13h45, à 14h15, à 14h45 et enfin à 15h00, la seconde manche a finalement été reportée à jeudi. L'horaire n'a pas encore été déterminé.
Le programme de ski alpin a connu de nombreuses modifications depuis le début de la quinzaine olympique en raison des conditions météorologiques et de l'état de la piste. La descente masculine ainsi que les deux super-combinés avaient été reportés, et le géant messieurs reprogrammé.
Les organisateurs disposent d'un seul "jour de réserve" jeudi, pour programmer une épreuve, mais les prévisions météorologiques sont très pessimistes.
Les deux dernières épreuves, les slaloms dames et messieurs, sont prévues vendredi et samedi, veille de la clôture des Jeux.