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football

Arsenal s'en sort bien


Image © Keystone
Bien inspiré, Nasri a été un des seuls joueurs d'Arsenal à tirer son épingle du jeu contre le rouleau compresseur catalan.
Archidominés, menés 2-0 et handicapés par de nouveaux blessés, les Gunners se sont battus comme des lions pour revenir à 2-2. Le match retour à Barcelone reste ainsi ouvert.
le 31 mars 2010,
LeMatin.ch & les agences


Ligue des champions quarts de finale
Barcelone, après avoir largement dominé et mené 2-0, a dû se contenter du nul 2-2 à Londres contre Arsenal en quarts de finale aller de la Ligue des champions. Le Barça, qui a fourni durant plus d'une heure une véritable démonstration, s'en voudra sans doute de ne pas avoir su mieux concrétiser.
Dans les cordes après une heure de jeu suite à un doublé d'Ibrahimovic (46e, 59e), Arsenal a eu le mérite de s'accrocher. Le remplaçant Walcott les relançait à la 69e avant que Fabregas, sur un penalty sévère consécutif à une faute de Puyol (expulsé), n'arrache une égalisation heureuse (85e). Le score ne reflète ainsi pas la physionomie d'une rencontre que le tenant du titre aurait dû gagner sans les multiples sauvetages d'un Almunia remarquable.
Incertain, Cesc Fabregas tenait finalement son poste de meneur de jeu des Gunners, qui enregistraient par ailleurs le retour de Gallas, lequel disputait son premier match depuis le 10 février. Pas de grosse surprise côté catalan, avec l'absence annoncée d'Iniesta et la titularisation côté gauche du jeune Pedro, préféré à Henry.
Une certaine maladresse
Barcelone prenait l'emblée le contrôle du jeu, étouffant totalement son adversaire avec un jeu dynamique et varié. Sans un Almunia impeccable, auteur de plusieurs arrêts exceptionnels sur Busquets (2e), Messi (6e), Ibrahimovic (14e) et Xavi (15e), Arsenal aurait sombré. Il faut y ajouter une certaine maladresse du Barça, notamment par Ibrahimovic (6e/9e). Après un quart d'heure, Barcelone avait adressé neuf tirs en direction du but londonien et affichait 75% de possession de balle!
La tempête catalane se calmait un peu ensuite, mais les Gunners éprouvaient beaucoup de peine à régater, avec un Fabregas visiblement pas au top. Seul Nasri semblait en mesure de créer le danger, comme sur un tir croisé (23e). Arsène Wenger devait en plus remplacer deux blessés avant la pause (Arshavin, Gallas), ce qui le forçait à modifier sa charnière centrale.
Doublé d'Ibrahimovic
Barcelone repartait sur les mêmes bases. Après quelques secondes, sur un long ballon de Piqué, Ibrahimovic parvenait à lober Almunia pour donner un avantage mille fois mérité au tenant du trophée (46e). Valdes se mettait au diapason de ses coéquipiers en stoppant une tête de Bendtner qui avait le poids de l'égalisation (53e) sur une rare action dangereuse des Gunners.
Maladroit en début de match, Ibrahimovic se faisait plus que pardonner en signant le numéro deux d'une frappe puissante dans la lucarne d'un Almunia abandonné par sa défense (59e). Les Gunners reprenaient un peu espoir dix minutes plus tard grâce à Walcott, qui glissait le ballon sous le ventre de Valdes.
Thierry Henry a dû attendre jusqu'à la 77e pour fouler la pelouse de l'Emirates. Le Français, légende d'Arsenal, a reçu un accueil enthousiaste de la part de ses anciens supporters, mais il n'a pas pu se mettre en évidence.

Petite victoire de l'Inter Milan
Dans l'autre partie de la soirée, l'Inter Milan s'est procuré un petit avantage en s'imposant à domicile 1-0 contre le CSKA Moscou. Mais l'Inter n'a pas eu la vie facile contre une formation russe très bien organisée défensivement et prompt à remonter le terrain. En première période, les nerazzurri n'ont que sporadiquement menacé le but d'Akinfeev, principalement sur des tirs lointains.
Les Milanais ont montré davantage de percussion au fil des minutes. Leur emprise s'est concrétisée à la 65e avec l'ouverture du score de Milito, après un service de Sneijder. L'Inter manquait de doubler la mise peu après par Pandev, dont le tir était sauvé sur la ligne par un défenseur.

[Margotte]

oui z'ont eu chaud au c** les anglais ................. partent qd même avec un handicap' pour la semaine prochaine .... à suivre

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Automobilisme

Latvala en tête pour l'instant


Image © Keystone


Le Finlandais de chez Ford a remporté trois des sept spéciales de la journée. Loeb est à trente secondes.
le 01 avril 2010,
LeMatin.ch & les agences


Rallye de Jordanie
Amman
Le Finlandais Jari-Matti Latvala (Ford Focus) occupait hier la tête du rallye de Jordanie, 3e manche du Championnat du monde, au terme d'une première journée où les calculs des uns l'ont disputé aux stratégies des autres. Il a remporté trois des sept spéciales et devance d'une demi-minute les deux Sébastien, Ogier et Loeb, tous deux sur Citröen C4.
Petter Solberg, très en verve dans cette première journée, a abandonné sciemment sa deuxième place du classement général afin de ne pas se trouver parmi les premiers partants qui «balayeront» la piste ce vendredi.
«Après ma déconvenue au Mexique ( ndlr. où il a peut-être perdu le rallye pour être parti en tête le matin du deuxième jour ), j'ai décidé d'opter pour une autre stratégie. Je ne sais pas si elle fonctionnera», a souligné le bouillant Norvégien, qui a perdu 28'' dans l'ES7 pour reculer de deux places. «Le plus important sera de ne pas ouvrir la piste samedi», a-t-il ajouté.
Toute la journée, en raison de son rang de No 1 au classement mondial provisoire, Sébastien Loeb a «balayé la piste», c'est-à-dire qu'il a dû déblayer les graviers qui rendaient la route très glissante sur certains tronçons, facilitant ainsi la vie de ses poursuivants.
«Chez Ford, notre stratégie de base était d'être devant tout en faisant en sorte d'aider Mikko Hirvonen», a expliqué le vainqueur du jour, Latvala.

[Norton]

Söderling en demi-finale contre Berdych

tennis | Le Suédois Robin Söderling (no 5) et le Tchèque Tomas Berdych (no 16) vont s'affronter en demi-finale du tournoi de Key Biscayne.


© KEYSTONE |


ATS | 02.04.2010 | 09:34


En quart, Berdych a péniblement dominé en trois sets l'Espagnol Fernando Verdasco (no 10) 4-6 7-6 (7/5) 6-4, alors que Söderling a très aisément battu le Russe Mikhail Youzhny (no 13) 6-1 6-4.
Le Tchèque, tombeur de Roger Federer en 8e de finale, avait déjà dominé l'Espagnol au 3e tour du tournoi d'Indian Wells, il y a deux semaines. "J'aurais pu arriver sur le court en me disant: 'tu viens de battre le no 1 mondial', mais ça aurait été la mauvaise chose à faire, a indiqué le Tchèque. J'ai pris ce match comme un autre, en étant mentalement présent à 100 %."
De son côté, Söderling a une nouvelle fois surclassé Youznhy, une habitude chez lui ces dernières années. Depuis leur première rencontre en 2007, remportée par le Russe, le Suédois a totalement dominé son adversaire. En quatre affrontements depuis cette défaite, Youzhny n'a en effet inscrit que 17 jeux, soit quatre par rencontre. Söderling avait d'ailleurs dominé le Russe en finale à Rotterdam en février (abandon).
La veille, il n'y a pas eu de miracle pour le Français Jo-Wilfried Tsonga, éliminé 6-3 6-2 en quart de finale par Rafael Nadal. Le numéro 4 mondial affrontera en demi-finale l'Américain Andy Roddick, qui s'est pour sa part qualifié en battant l'Espagnol Nicolas Almagro.

[Norton]

GP DE Malaisie

Schumi, le retour difficile

Image © Keystone
Michael Schumacher reprend la compétition après trois ans d'absence. Beaucoup de choses ont changé entre-temps, c'est certain

C'est le troisième Grand Prix depuis son retour, et il n'a encore pas réussi à battre son coéquipier Nico Rosberg. La tâche de Michael Schumacher semble plus ardue que prévue
Luc Domenjoz - le 02 avril 2010,
Le Matin



Officiellement, il n'y a aucun problème. Tout sourire, Michael Schumacher répond tranquillement aux questions des journalistes qui s'inquiètent de le voir constamment devancé par son coéquipier Nico Rosberg: «Je ne suis pas surpris de la situation, affirme-t-il. Nico est un jeune pilote très rapide. Je ne me suis jamais attendu à le battre tout de suite. Je trouve ma progression tout à fait raisonnable.» Effectivement, il n'y a rien de surprenant à voir un pilote revenant à la compétition après trois ans rencontrer quelques difficultés à retrouver le rythme des meilleurs. Sans doute la formidable réputation du septuple champion du monde avait-elle suscité des attentes trop élevées de la part du public et des observateurs.
C'est en tout cas l'opinion de Nico Rosberg, l'autre pilote de Mercedes: «Il me semble que Michael s'en tire formidablement bien», affirme-t-il. «Si vous demandiez à Roger Federer de s'arrêter trois ans, puis de revenir sans pratiquement pouvoir s'exercer, je ne suis pas certain qu'il remporterait beaucoup de matches!»
Donner du temps au temps
Depuis 2006, lorsque Michael Schumacher a pris sa retraite, la technologie des F1 a évolué, les performances se sont améliorées, rendant le rattrapage d'autant plus difficile. «Il faut laisser un peu de temps à Michael, avance Rubens Barrichello. Je ne sais pas comment il fait, je ne me suis jamais arrêté trois ans pour recommencer. Je vais le faire un jour, juste pour voir. Mais ça ne doit pas être facile.»
Pour le Brésilien, le plus surprenant n'est pas le fait que Michael Schumacher peine à battre son coéquipier. L'ayant épaulé pendant six ans chez Ferrari, il sait que l'Allemand est toujours favorisé par son écurie, quel que soit son équipier. «Honnêtement, je suis surpris par ce qui se passe chez Mercedes. Pour moi, Nico (Rosberg) fait du superboulot pour parvenir à rester devant Michael.»
Au cours de sa carrière, pendant que Michael Schumacher remportait 91 victoires, ses coéquipiers, au volant de voitures identiques, n'en remportaient que 15. Une différence qui montre à quel point l'Allemand ne fait généralement qu'une bouchée de ses partenaires d'écurie. Nico Rosberg est le premier à lui opposer une véritable résistance. Il reste à savoir combien de temps cela va durer.

Les chronos
Sepang. Grand Prix de Malaisie de Formule 1
Essais libres 1:1. Hamilton (GB), McLaren-Mercedes, 1'34''921 (210,225 km/h). 2. Rosberg (All), Mercedes, à 0''185. 3. Button (GB), McLaren-Mercedes, à 0''286. 4. Schumacher (All), Mercedes, à 0''304. 5. Kubica (Pol), Renault, à 0''481. 6. Webber (Aus), Red Bull-Renault, à 0''558. 7. Sutil (All), Force India-Mercedes, à 1''034. 8. Alonso (Esp), Ferrari, à 1''038. 9. Vettel (All), Red Bull-Renault, à 1''122. 10. Buemi (S), Toro Rosso-Ferrari, à 1''179. 11. Massa (Bré), Ferrari, à 1''530. 12. Kobayashi (Jap), Sauber-Ferrari, à 1''582. 13. Alguersuari (Esp), Toro Rosso-Ferrari, à 1''724. 14. Petrov (Rus), Renault, à 1''791. 15. Di Resta (GB), Force India-Mercedes, à 1''970. 16. De la Rosa (Esp), Sauber-Ferrari, à 1''978. 17. Hülkenberg (All) Williams-Cosworth, à 2''881. 18. Barrichello (Bré), Williams-Cosworth, à 3''357. 19. Trulli (It), Lotus-Cosworth, à 4''539. 20. Glock (All), Virgin-Cosworth, à 4''834. 21. Di Grassi (Bré), Virgin-Cosworth, à 5''238. 22. Fauzy (Malaisie), Lotus-Cosworth, à 5''800. 23. Senna (Bré), HRT-Cosworth, à 6''911. 24. Chandhok (Inde), HRT-Cosworth, à 7''045. 24 pilotes en lice.
Essais libres 2: 1. Hamilton 1'34''175. 2. Vettel à 0''266. 3. Rosberg à 0''268. 4. Button à 0''363. 5. Schumacher à 0''499. 6. Kubica à 0''973. 7. Alonso à 1''485. 8. Buemi à 1''485. 9. Petrov à 1''697. 10. Sutil à 1''762. 11. Kobayashi à 1''843. 12. Liuzzi (It), Force India-Mercedes, à 2''046. 13. De la Rosa à 2''150. 14. Alguersuari à 2''150. 15. Massa à 2''427. 16. Barrichello à 2''638. 17. Hülkenberg à 3''240. 18. Trulli à 4''279. 19. Kovalainen (Fin), Lotus-Cosworth, à 4''355. 20. Webber à 4''611. 21. Glock à 4''886. 22. Di Grassi à 4''983. 23. Chandhok à 6''909. 24. Senna à 7''306. 24 pilotes en lice.

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Rallye de Jordanie Amman

Et revoilà Loeb!


Image © Keystone
Sébastien Loeb, 3e à 30 secondes jeudi au soir, a réussi à reléguer ses adversaires à 25 secondes. Il a donc repris 40 secondes en une journée

Le Français a dominé la deuxième journée du Rallye de Jordanie. Ce samedi, il devra s'élancer en premier et donc balayer la piste. Cela peut être handicapant
le 02 avril 2010,
Le Matin



Le sextuple champion du monde Sébastien Loeb a pris la tête du rallye de Jordanie hier, reléguant ses principaux adversaires à plus de 25 secondes. Cela donne au Français le «privilège» de partir à la plus mauvaise place, la première, pour le sprint final de ce samedi.
«Seb a magnifiquement roulé, récupérant près d'une minute sur Jari-Matti Latvala en 138 km. On peut qualifier cela de démonstration», a commenté Olivier Quesnel, le directeur de Citröen Racing. L'Alsacien a remporté quatre spéciales sur six, faisant particulièrement souffrir ses adversaires sur la plus longue d'entre elles, qui suivait le cours du Jourdain.
Sur ce tronçon de 40 km, disputé deux fois dans la journée, il a repris 42 secondes à Latvala. «Nous avions décidé de ne pas lever le pied, à condition de mettre Latvala à 30 secondes et Petter Solberg à 40 secondes. Nous avons obtenu à peu près ces écarts et nous partirons donc devant ce samedi, même si je dois encore pas mal balayer la piste», a commenté Loeb.
Latvala s'est déclaré presque soulagé de ne pas avoir à ouvrir la route aujourd'hui, tout en reconnaissant que Loeb était «le meilleur pilote du monde dans cet exercice». «Je suis en 3e position, donc en excellente place pour demain, et je sais que ma priorité sera d'assurer pour Ford, mais j'aimerais vraiment gagner ce rallye. Et cela sera possible de passer devant les deux gars qui me précédent si tout se passe à la perfection», a-t-il assuré. Aujourd'hui, une absence sera remarquée: Mikko Hirvonen, vainqueur de la première édition de ce rallye en 2008, ne prendra pas le départ, au moins en WRC. Il a heurté un bas-côté dans la toute première spéciale hier matin, détruisant une partie de ses suspensions. Il s'agit du premier abandon sur faute de pilotage du flegmatique pilote nordique depuis le rallye du Mexique en 2006.

Le point
Amman. WRC. Rallye de Jordanie
Classement après la 2e journée: 1. Loeb-Elena (Fr-Mon), Citröen C4, 2 h 41'06''7. 2. Ogier-Ingrassia (Fr), Citroën C4, à 24''6. 3. Latvala-Anttila (Fin), Ford Focus RS, à 27''7. 4. P. Solberg-Mills (No-GB), Citröen C4, à 43''2. 5. Sordo-Mati (Esp), Citröen C4, à 48''8. 6. Wilson-Martin (GB), Ford Focus RS, à 5'05''7. 7. Villagra-Companc (Arg), Ford Focus RS, à 6'51''0. 8. Raikkonen-Mills (Fin-GB), Citröen C4, à 8'09''0. 9. H. Solberg-Minor (No), Ford Focus RS, à 10'04''0. 10. Pons-Haro (Esp), Ford Fiesta, à 10'17''7.

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Formule 1

GP de Malaisie: Webber dompte les éléments


Image © Keystone


Mark Webber (Aus/Red Bull) s'élancera en pole-position du Grand Prix de Malaisie de Formule 1. Lors d'une séance d'essais qualificatifs disputée sous une pluie battante, Sébastien Buemi (S/Toro Rosso) a pour sa part signé le 13e temps.
le 03 avril 2010, 11h44
LeMatin.ch & les agences


Mark Webber (Aus/Red Bull) s'élancera en pole-position du Grand Prix de Malaisie de Formule 1. Lors d'une séance d'essais qualificatifs disputée sous une pluie battante, Sébastien Buemi (S/Toro Rosso) a pour sa part signé le 13e temps.
Dans le final de la troisième partie des qualifications, Webber s'est octroyé avec autorité la deuxième position de pointe de sa carrière. L'Australien a relégué ses plus proches poursuivants, Nico Rosberg (All/Mercedes) et Sebastian Vettel (All/Red Bull), à plus de 1''300 !
Septième de la première séance, Sébastien Buemi a démontré toutes ses aptitudes sur le "mouillé". Le Vaudois partira finalement depuis le 13e rang, juste devant son coéquipier espagnol Jaime Alguersuari.
Plusieurs favoris ont été piégés par les conditions changeantes. Prenant la piste trop tard alors que la pluie redoublait, Fernando Alonso (Esp/Ferrari), Lewis Hamilton (GB/McLaren) et Felipe Massa (Bré/Ferrari) ont dû se contenter respectivement des 19e, 20e et 21e places sur la grille.
Jenson Button (GB/McLaren), sorti de piste lors de "Q1" a eu le temps de réussir le 13e temps, mais s'élancera finalement de la 9e ligne. Les stratèges de ces deux grandes écuries peuvent se mordre les doigts, mais leurs errements laissent augurer d'une sacrée empoignade lors du GP de dimanche.
Les Sauber ont quant à elles profité des conditions pour se rassurer. Kamui Kobayashi (Jap) a signé une belle 9e place, tandis que le vétéran espagnol Pedro de la Rosa a réussi le 12e chrono.
Grille de départ: 1 Mark Webber (Aus), Red Bull. 2 Nico Rosberg (All), Mercedes. 3 Sebastian Vettel (All), Red Bull. 4 Adrian Sutil (All), Force India. 5 Nico Hülkenberg (All), Williams. 6 Robert Kubica (Pol), Renault. 8 Michael Schumacher (All), Mercedes. 9 Kamui Kobayashi (Jap), Sauber. 12 Pedro de la Rosa (Esp), Sauber. 13 Sébastien Buemi (S), Toro Rosso. 17 Jenson Button (GB), McLaren. 19 Fernando Alonso (Esp), Ferrari. 20 Lewis Hamilton (GB), McLaren. 21 Felipe Massa (Bré), Ferrari.

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Championnat du monde WRC

Sébastien Loeb remporte le rallye de Jordanie


Image © Keystone


Le Français Sébastien Loeb (Citröen C4) s'est imposé samedi au rallye de Jordanie, troisième manche du Championnat du monde WRC, devant le Finlandais Jari-Matti Latvala (Ford Focus RS) et le Norvégien Petter Solberg (Citröen C4).
le 03 avril 2010, 17h54
LeMatin.ch & les agences

En tête depuis vendredi après-midi, le Français a survolé les débats toute la journée de samedi remportant trois spéciales (neuf au total sur 21) tandis que son principal adversaire, Latvala a été relégué à plus de 30 secondes.
Le grand perdant de la journée a été le Français Sébastien Ogier qui a dû se plier aux directives de Citroën pour faciliter la tâche de Loeb et a glissé de la 2e à la 6e (bien 6e) place.
Grâce à l'utilisation savante de pénalités, Ford et Citröen ont tout fait pour se neutraliser samedi matin, l'objectif principal étant de ne pas ouvrir la route.
A ce petit jeu, alors que Loeb était censé endosser ce rôle en raison de sa première place au classement général provisoire, Citröen a demandé à Ogier de se sacrifier.
"Au départ samedi matin, à l'assistance, la voiture n'a pas démarré et on est parti avec 5 mn de retard", a expliqué Ogier. "On a pris une pénalité et ensuite Citroën m'a demandé d'aller pointer en avance devant Sébastien pour lui ouvrir la route", a-t-il expliqué visiblement déçu. Il termine ce rallye, qu'il avait gagné il y a deux ans dans la catégorie Junior, souffrant et à plus de 10 minutes du champion du monde.
"une belle bagarre"
------------------
En tête de la course depuis l'ES11, Sébastien Loeb avait surtout frappé un grand coup vendredi dans l'étape la plus longue du rallye (ES10/ES13) le long du Jourdain. Après un peu plus de 82 km chronométrés, il avait repris 42 secondes à Latvala et près de 50 secondes à Solberg.
"Ca été une belle bagarre tout le long du rallye et donc une belle victoire", a déclaré le sextuple champion du monde qui obtenait par la même occasion sa 56e victoire en WRC.
"Jari-Matti a été très rapide d'entrée de jeu. Puis on a considéré qu'il était possible de gagner avec l'avance que l'on avait acquise le deuxième jour", a-t-il commenté.
Avec l'abandon de Mikko Hirvonen vendredi, Loeb possède dorénavant 25 points d'avance sur le Finlandais au Championnat du monde. Un "joker", préfère-t-il commenter. "Une belle avance mais on va rester concentrer et continuer à faire de belles courses", a-t-il conclu.

Vraiment doué ce garçon.........

[Pasky]

Envoyé par Norton

Sébastien Loeb remporte le rallye de Jordanie
Vraiment doué ce garçon.........

+1 Et toujours très sympas , alors qu'avec 6 titres de champion du monde, je te raconte pas comment que je me la pêterai

25 pts d'avance, c'est bien, c'est une victoire. Mais c'est si vite fait de faire une erreur en rallye que ....croisons les doigts

Pour ce qui est des statégies, je ne suis pas surpris, mais dégoûté, une fois de plus.

Vive le sport!!

[Norton]

Petites écuries, grandes ambitions

Image © Jad Sherif
Lotus, nom d'une écurie de légende qui avait disparu fin 1994, bat pavillon malais aujourd'hui

Pièces bricolées, outils empruntés chez leurs voisins: pour l'instant, les trois nouvelles équipes apparues cette année essaient de survivre dans le milieu de la F1. Avant d'essayer mieux
Luc Domenjoz - le 03 avril 2010,
Le Matin Dimanche



Vers le milieu de l'année 2008, il est devenu évident que la Formule 1 ne sortirait pas indemne des soubresauts de l'économie mondiale. La discipline phare du sport automobile se posait comme le sport le plus coûteux au monde, avec ses équipes de 1000 employés et ses budgets dépassant les 400 millions d'euros.
Ces sommes pharaoniques étant essentiellement allouées par les constructeurs automobiles, principales victimes de la crise avec le secteur de la finance, la survie même de la F1 était en jeu.
Honda, puis BMW et Toyota, ont annoncé leur décision de s'en retirer. Un retrait sans gloire puisqu'aucune de ces trois marques n'avait décroché le titre mondial qu'elles s'étaient fixées comme objectif.
A la présidence de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Max Mosley, en fin connaisseur des milieux économiques, a senti la tempête. Le 17 mars 2009, il décide d'imposer un nouveau règlement destiné à sauver la F1 de l'anéantissement prévisible. Son idée est de plafonner les budgets des écuries à 30 millions de livres sterling par an. Selon lui, ce montant raisonnable - d'autant que l'essentiel en serait fourni par les droits télévisés - doit permettre à de nouvelles écuries de naître sans risque.
Max Mosley lance donc un appel à de nouvelles équipes. Plusieurs dizaines de demandes arrivent, parmi lesquelles la FIA en sélectionne trois pour leur solidité: USF1 (une écurie américaine), Campos (une équipe espagnole) et Manor (une équipe anglaise).
USF1 jette l'éponge
Mais comme rien ne fonctionne jamais comme prévu, les écuries en place, de manière quasi unanime, refusent le plafonnement des budgets souhaité par la FIA. Celle-ci doit donc y renoncer.
En juillet, BMW annonce alors son retrait de la F1. La place laissée libre par le constructeur allemand est attribuée à Lotus, une écurie au nom prestigieux, mais qui n'a plus aucun rapport avec celle qui avait remporté plusieurs titres mondiaux sous la direction de son fondateur, Colin Chapman. Le nom «Lotus» a simplement été racheté par un magnat de l'aviation asiatique, Tony Fernandes, et l'équipe affiche désormais le pavillon malais.
Pour les quatre nouvelles écuries, la préparation de leur première monoplace s'avère difficile. Elles avaient toutes été attirées en F1 par la limitation du budget à 30 millions de livres (environ 50 millions de francs), et la suppression de cette condition les a mises en difficulté. L'accouchement se fait dans la douleur. USF1, victime de la mégalomanie de ses deux patrons, sombre au fil de l'hiver et ne parvient pas à produire une seule monoplace, avant de disparaître.
Manor, pour réduire les coûts, a décidé de concevoir sa monoplace de manière entièrement virtuelle, sans test de soufflerie, en se fondant uniquement sur des simulations informatiques. Mais l'équipe peine à trouver des sponsors pour compléter son budget et n'a d'autre alternative que de se vendre à Richard Branson, le propriétaire du groupe Virgin, qui impose son nom à l'équipe.
Chez Campos, pas mieux. En février, à court d'argent, l'écurie est sur le point de mettre la clé sous la porte. Bernie Ecclestone, le détenteur des droits commerciaux de la F1, joue alors les entremetteurs et pousse un riche Espagnol, José Ramon Carabante, à reprendre l'écurie, qu'il renomme Hispania Racing Team (HRT).
Propriétaires milliardaires fiers de parader sur les grilles de départ
HRT est officiellement basée à Murcia, où ne se trouvent que de vagues bureaux, les voitures étant fabriquées chez Dallara, en Italie. Ce sauvetage étant intervenu en dernière heure, le premier Grand Prix de l'écurie Hispania, à Bahreïn, tient de l'improvisation. Plusieurs pièces manquent, et l'écurie doit les mendier auprès d'autres écuries, tout comme certains outils. Ce week-end, en Malaisie, l'équipe a même dû faire usiner certaines pièces manquantes en ville de Kuala Lumpur, chez un fournisseur déniché en catastrophe.
Pour l'instant, les trois nouvelles écuries, Lotus, Virgin et HRT font face à tant de problèmes pour mettre au point leur matériel qu'il n'est pas encore question pour elles de venir chatouiller les performances des écuries établies. Au fil des Grands Prix, pourtant, elles devraient se rapprocher des performances des meilleurs.
Toutes trois appartiennent à des milliardaires passionnés qui ont les moyens de les faire vivre longtemps et qui assouvissent ainsi leur passion du sport automobile. Aujourd'hui, tous trois sont déjà très heureux de pouvoir se promener sur les grilles de départ en propriétaires d'écurie. Demain, ils le seront encore davantage lorsque leur équipe parviendra à marquer des points ou à terminer sur le podium. C'est leur but. Et même si l'ascension s'avère longue et coûteuse, ils en ont les moyens.


Une grille qui promet du spectacle
En Malaisie, la météo laisse peu de place à l'improvisation. En deuxième partie d'après-midi, toute l'humidité accumulée le matin retombe d'un coup. Seule l'heure exacte de l'averse varie selon la journée. Hier, la pluie a commencé à tomber quelques minutes avant la séance qualificative, ce qui a profondément perturbé son déroulement.
Se fiant aux indications fournies par les spécialistes de Météo France présents sur chaque Grand Prix, qui prédisaient l'arrêt prochain de l'averse, plusieurs pilotes ont attendu tranquillement dans leur stand plutôt que s'élancer dès le début de la séance. Ils l'ont payé cher, puisque contrairement aux prévisions, la pluie s'est renforcée au cours des 20 premières minutes.
Résultat: Lewis Hamilton ainsi que les deux pilotes Ferrari ont été éliminés en Q1, et devront prendre le départ du fin fond de la grille. Tandis que le Britannique affirmait que la décision d'attendre n'était pas la sienne (sous-entendant que c'était la faute de son équipe), Fernando Alonso, chez Ferrari, avouait son erreur: «C'était une décision collective, je dirais que j'en suis le principal responsable. Cela dit, ce ne sera peut-être pas trop grave: s'il pleut aussi en course, il se passera tellement de rebondissements que la position au départ n'a pas grande importance.»
C'est finalement Mark Webber qui s'est emparé de la pole position, réussissant le meilleur chrono d'une séquence Q3 retardée de plusieurs minutes: la pluie s'était transformée en mousson et avait rendu la piste difficilement praticable. Michael Schumacher, pour sa part, se qualifiait huitième, à plus d'une seconde de son coéquipier Nico Rosberg.