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TENNIS

Rafael Nadal remporte le tournoi de Monte Carlo


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L’Espagnol Rafael Nadal a remporté le Masters 1000 de Monte Carlo pour la sixième année de suite en surclassant son compatriote Fernando Verdasco en deux sets 6-0, 6-1, dimanche en finale.
le 18 avril 2010,
LeMatin.ch & les agences




Jamais depuis le début de l’ère Open en 1968, un joueur n’avait réalisé une telle série dans un même tournoi. Il aura l’occasion de rééditer le même exploit la semaine prochaine à Barcelone où il est quintuple tenant du titre.
Cette sixième victoire à Monte Carlo permet au N.3 mondial de mettre fin à une disette de onze mois sans le moindre titre, la plus longue de sa carrière depuis son arrivée au sommet en 2005.
Sa précédente victoire remontait au 3 mai 2009 à Rome. A Monte Carlo, il a remporté le 37e titre de sa carrière, le 26e sur terre battue, surface sur laquelle il a remporté sa 159e victoire (contre 6 défaites) depuis 2005.
Il a été impressionnant tout au long de la semaine sur le Rocher où il est invaincu depuis 32 matches et où, comme en 2007 et 2008, il n’a laissé aucun set à ses cinq adversaires.
Mieux! Il a concédé seulement 14 jeux au total, un chiffre inouï et un nouveau record personnel pour Nadal qui avait perdu 24 jeux lors de ses victoires à Monte Carlo en 2007 ainsi qu’à Acapulco et à Barcelone en 2005.
Son match le plus long, en quarts de finale face à Juan Carlos Ferrero, a duré 1h35.
Contre Verdasco, balayé en 1h25 pour sa première grande finale, Nadal a encore affiché un niveau de jeu ahurissant. Il a été injouable pendant la première manche et Verdasco a dû prendre tous les risques et réussir des coups incroyables pour gagner un point dans la seconde.
Mais lorsque le Madrilène commençait à mettre le nez à la fenêtre, il a été douché par quelques passings d’un autre monde qui ont fini par complètement lui saper le moral. Frustré et impuissant, il n’a rien pu faire pour éviter une dixième défaite en dix matches face à Nadal.

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FORMULE 1

Jenson Button remporte le GP de Chine


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Le Britannique (McLaren) a remporté dimanche à Shanghai le Grand Prix de Chine de Formule 1, 4e épreuve de la saison, devant son coéquipier et compatriote Lewis Hamilton et l’Allemand Nico Rosberg (Mercedes).
le 18 avril 2010,
LeMatin.ch & les agences


Comme lors de sa victoire à Melbourne, le champion en titre, qui avec cette deuxième victoire de la saison passe en tête du classement, s’est imposé grâce à sa science de la course, changeant de pneus a minima, quand ses adversaires ont multiplié les arrêts aux stands, au gré des averses tombées sur Shanghai.
Les précipitations ont d’ailleurs considérablement bouleversé le GP de Chine, causant notamment un accident au premier tour, qui a entraîné la neutralisation de la course, la voiture de sécurité revenant en piste une vingtaine de tours après le départ, quand la pluie était trop forte.
Sans cette météo, les deux Red Bull de Sebastian Vettel et Mark Webber, les plus rapides sur temps sec, auraient vraisemblablement dominé la course. Au lieu de cela, les deux hommes, partis en première ligne, ont terminé 6e et 8e, à la faveur de mauvais choix stratégiques.
A l’inverse, Button, donc, mais aussi Hamilton, ont profité des éléments pour surnager. Le champion 2008, extrêmement rapide, a encore une fois fait le spectacle, multipliant les dépassements pour terminer en 2e position, devant Rosberg, 3e au terme d’une course sage.
Fernando Alonso (Ferrari) a également été l’un des grands animateurs du jour. L’Espagnol, vu son rythme en piste, aurait même pu l’emporter s’il n’avait écopé d’une pénalité pour avoir anticipé son départ, s’élançant avant le feu vert du début de GP.
Autre manoeuvre critiquable, son dépassement très limite de son coéquipier Felipe Massa pour le doubler juste avant leur entrée aux stands, devrait considérablement ternir les relations, jusqu’alors cordiales, entre les deux hommes. Le Brésilien, finissant 9e, n’a pu se remettre de cette manoeuvre, qui l’a fortement retardé.
Le Polonais Robert Kubica (Renault), longtemps 3e, a terminé 5e, manquant de rythme par rapport aux écuries de tête, alors que son coéquipier Vitaly Petrov, 7e, a remporté avec panache ses premiers points en F1. Le Russe s’est payé le luxe de dépasser Webber et l’Allemand Michael Schumacher, triste 10e, en fin de course.

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Amstel Gold Race

Cyclisme aux Pays-Bas: nombreux forfaits à cause du nuage de cendres


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L’Espagnol Carlos Sastre, vainqueur du Tour de France 2008, a renoncé à venir aux Pays-Bas pour disputer dimanche l’Amstel Gold Race à cause des difficultés de transport aérien dues au nuage de cendres venu d’Islande, a annoncé samedi son équipe Cervélo.
le 17 avril 2010,
LeMatin.ch & les agences



Tout comme Sastre, son coéquipier ukrainien Volodymyr Gustov a lui aussi déclaré forfait pour la même raison.
La plupart des coureurs de la formation suisse ont toutefois pu rejoindre Maastricht, ville-départ de la classique néerlandaise, car ils étaient déjà en Belgique mercredi dernier pour la Flèche Brabançonne.
"Les vols que devaient prendre vendredi Sastre, Gustov et Xavier Tondo ont été annulés", a expliqué l’équipe Cervélo. "Pour Tondo, nous avons pu trouver une solution par voiture. Pour Sastre et Gustov, nous étions dépendants des ouvertures d’aéroports".
Si les vols sont rétablis, Sastre a prévu de disputer mercredi 21 avril la Flèche Wallonne, qui ne figurait pas à son programme initial.
"Demain (dimanche), je m’entraînerai dur pour compenser", a annoncé le coureur espagnol, qui habite près de Madrid.
En plus de Sastre et Gustov, le Britannique Bradley Wiggins a lui aussi été touché par la paralysie d’une grande partie du trafic aérien de l’Europe de l’Ouest, après l’éruption d’un volcan islandais qui provoque le nuage de cendres.
Wiggins, qui s’entraîne dans la région de Gijon (Espagne), n’a pas été en mesure de se rendre à temps aux Pays-Bas.

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Automobilisme

Loeb, bien sûr!


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Le Français s'impose et conforte sa 1re place au championnat du monde.
le 18 avril 2010,
LeMatin.ch & les agences


Rallye de Turquie
Istanbul
Sébastien Loeb (Citröen C4) a remporté le Rallye de Turquie. Le Français a devancé Petter Solberg (Citröen C4) et Mikko Hirvonen (Ford Focus), ce qui lui a permis de creuser l'écart au championnat pilotes.
Il s'en est fallu d'une pierre dans l'ES21 pour que Dani Sordo, sur
l'autre C4 officielle, complète un triplé Citroën. L'Espagnol a cassé sa transmission à deux spéciales de la fin, sur une pierre cachée dans un virage lent, alors qu'il venait de prendre la 3e place à Hirvonen.
Le malheur de Sordo a aussi fait le bonheur de Sébastien Ogier, leader de vendredi matin à samedi après-midi, qui prend la 4e place devant Kimi Räikkönen: l'ex-champion du monde de F1, 5e, complète le tir groupé des C4. Quatre dans le top 5.
Loeb a commencé hier par une série de trois temps scratch (ES20 à ES22), histoire d'écarter la menace Solberg. Le Norvégien, dernier champion du monde de l'ère pré-Loeb, a encore tenté de chatouiller le maestro, s'approchant à 0''30 de son chrono dans l'ES20, puis il a failli terminer l'ES21 dans un arbre, ce qui l'a calmé.
Les deux premières épreuves spéciales (ES18, Deniz, et ES19, Mudarli) d'hier ont été annulées pour raisons de sécurité, la pluie de la nuit rendant hasardeux l'accès des voitures de sécurité dans les spéciales.
57e victoire
Le deuxième passage dans Deniz (ES21), toujours très glissante en début d'après-midi, a été fatal à Sordo et a failli éliminer Solberg. Le blond
Petter monte sur son 3e podium d'affilée, dans sa C4 privée... et prive Hirvonen de trois points pour le plus grand plaisir d'Olivier Quesnel, le patron de Citroën Racing.
C'est la 57e victoire de Loeb en WRC, dont trois d'affilée (Mexique, Jordanie, Turquie) cette saison après une 2e place en Suède, derrière Hirvonen, pour l'ouverture du championnat.

[Belledenuit]

c'est LE MEILLEUR, j'ai toujours dit.........

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scandale chez les Bleus

Prostituée mineure: Ribery aurait reconnu les faits


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Franck Ribéry aurait reconnu des relations avec une prostituée, mais prétend ignorer qu’elle était mineure.
L'international français du Bayern Munich Franck Ribery risque une mise en examen pour sollicitation de prostituée mineure, au cas où le juge déciderait de le poursuivre dans le cadre d’une affaire de proxénétisme. Il aurait reconnu les faits.
le 19 avril 2010, 15h37
LeMatin.ch & les agences

Entendu comme témoin dans le cadre d’une affaire de proxénétisme qui touche plusieurs joueurs de l'équipe de France de football, Franck Ribery risque une mise en examen pour sollicitation de prostituée mineure, a indiqué lundi le parquet de Paris.
"Il revient au juge (André) Dando de décider de le mettre en examen ou pas", a indiqué une source au parquet de Paris. Franck Ribery, selon cette source, a reconnu des relations avec une prostituée mais prétend ignorer qu’elle était mineure. Le fait de solliciter des relations sexuelles avec une mineure prostituée est passible de trois ans de prison et de 45 000 euros d’amende.
L’enquête porte sur une boîte de nuit parisienne fréquentée par certains internationaux français. Plusieurs interpellations ont déjà été réalisées. "L’enquête a d’ores et déjà permis d’établir que cet établissement de nuit proche des Champs-Elysées, le Zaman, était fréquenté par des prostituées", selon le parquet. Ce dernier a précisé que l’enquête avait révélé qu’une des prostituées était mineure au moment des faits. Le parquet a donc saisi le juge d’instruction qui enquêtait déjà sur cette affaire, André Dando, d’un réquisitoire supplétif contre X pour ces faits présumés qui concernent une mineure.

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Hugues Ansermoz rebondit au Canada

Ski alpin | Limogé par Swiss-Ski de son poste d'entraîneur en chef des skieuses suisses, Hugues Ansermoz rebondit. Le Vaudois (46 ans) a été engagé à un poste similaire au Canada, avec un contrat de quatre ans, soit jusqu'aux Jeux olympiques de Sotchi.


© Michel Perret |


SI | 19.04.2010 | 17:51


«Je me réjouis de ce défi qui consiste à construire une bonne équipe d'ici à Sotchi», a déclaré Ansermoz, qui s'est rendu ces derniers jours à Calgary pour finaliser les derniers détails de son contrat. Le technicien suisse n'est pas un inconnu au Canada, où il avait déjà oeuvré pour la fédération de 1997 à 2006.
«Le Canada est ma seconde patrie, je connais tout et tout le monde là-bas. Hors de la Suisse, c'est le seul pays où j'accepte de travailler», a-t-il encore précisé.
Cependant, la tâche d'Hugues Ansermoz s'annonce délicate, avec une équipe à reconstruire. Emily Brydon, seule Canadienne à avoir obtenu une place sur un podium l'hiver dernier, a mis un terme à sa carrière. Kelly Vanderbeek et Larisa Yurkiw, chacune victime d'une sérieuse blessure au genou, auront besoin de temps pour retrouver la forme.

Suis content pour lui c'est ub grans du ski

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automobilisme

Sauve qui peut Shanghai


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Avec la fermeture de la plupart des aéroports européens, le petit monde de la F1 se retrouve bloqué en Chine.
Luc Domenjoz - le 19 avril 2010,
Le Matin


Pour la plupart, l'e-mail tant redouté est arrivé dimanche matin, juste avant le Grand Prix. Trois petites phrases un peu courtes pour faire vraiment plaisir: «Air France vous informe que le vol AF116 Shanghai - Paris du 19 avril est annulé. Merci de votre compréhension. Prière de ne pas répondre à ce mail.»
Avant la course, au sein des écuries, personne n'avait le temps de penser au lendemain. Dès le drapeau à damier du Grand Prix de Chine franchi, par contre, l'annulation de la quasi-totalité des vols vers l'Europe a causé le même effet qu'un coup de pied dans une termitière. C'est à partir de ce moment que chacun a essayé de trouver une solution pour se sortir du piège chinois (lire ci-contre).

Button en... vacances
Un piège d'autant plus réel que les autorisations de séjour se terminaient hier, et que leur prolongation exigeait un passage avant 14 heures dans un bureau du centre-ville, pour un ramassage des passeports qui ne seraient rendus qu'un ou deux jours plus tard.
Une perspective dont personne ne voulait. Dimanche soir, la résistance s'organisait. Sonia, l'une des responsables logistiques de Ferrari, cherchait désespérément à louer un Boeing 777 pour rapatrier les membres des équipes Ferrari et Toro Rosso vers Naples, via une escale à Doha. Elle voulait bien accepter d'embarquer quelques journalistes pour autant qu'il lui reste de la place.
Chez Renault, on pensait plutôt rallier Dubaï et y attendre des jours meilleurs. Plus fortunés, et moins pressés, les pilotes prenaient la chose avec davantage de philosophie: «Je vais aller passer une semaine de vacances en Thaïlande», avouait Jenson Button, le vainqueur de la course, alors que Nico Rosberg, à ses côtés, décida dans l'instant de faire pareil. Lewis Hamilton, lui, doit se rendre en Afrique du Sud pour une opération promotionnelle, tandis que Mark Webber a opté pour un retour en Australie. «Je crois que je vais louer une voiture et rentrer par la route», plaisantait Sebastian Vettel. «Je viens avec toi, on va s'amuser», emboîta Fernando Alonso.
Chez McLaren, on se renseignait sur le prix et les visas nécessaires pour emprunter le fameux Transsibérien, le train qui pouvait ramener les mécaniciens en Europe via Oulan-Bator et Novossibirsk!
Jaime Alguersuari, le coéquipier de Sébastien Buemi, a pour sa part choisi la méthode lourde: hier matin, il a pris un vol pour Pékin, avant de rallier San Francisco, de là New York, puis Madrid. Trois jours de voyage tout confort...
Compagnies injoignables
Le problème, pour les autres, c'est qu'une fois un vol annulé, les compagnies aériennes se moquent des passagers abandonnés. Dimanche soir, ceux qui essayaient de les appeler tombaient sur des répondeurs. Chez Air France, le message disait que «si on avait des problèmes avec les annulations de vol, il fallait rappeler deux jours plus tard»! Bref, on ne pouvait les joindre que si tout allait bien.
Ceux qui parvenaient à avoir un opérateur s'entendaient dire qu'il n'y avait aucune place disponible sur les vols avant début mai. Chez Lufthansa, pas mieux: compte tenu du remplissage des vols, aucune place n'était disponible avant le 4 mai.
Mais, tard dans la nuit de dimanche à lundi, une autre solution s'est dessinée: Air France affirmait avoir rassemblé sept avions à Hongkong pour rapatrier gratuitement ses passagers éparpillés en Asie, avec un départ tard ce soir pour Toulouse.
Hier, c'était donc la ruée vers Hong-kong pour tenter de monter dans ces arches de Noé modernes. Mais arrivés sur place, il fallut se rendre à l'évidence: la cheffe d'escale de Hongkong n'était au courant de rien. Elle était même scandalisée qu'on ait poussé tant de monde à venir jusque-là, alors qu'elle avait déjà 3000 passagers en attente sur les bras.
Ses prochains billets disponibles pour un retour en France: le 10 mai. Largement le temps de visiter l'ancienne colonie britannique...
Shanghai mon désamour
Aimer une ville ou non, c'est une question de goût. Et comme chacun le sait, on les trouve tous dans la nature... sauf pour ce qui est d'aimer le Grand Prix de Chine. Demandez
à quiconque dans un paddock de F1 l'étape de la saison qu'il redoute le plus, vous aurez la même réponse dans 95% des cas: Shanghai.
Cette mégalopole respire la folie de la croissance chinoise. Ici, la pollution masque le soleil en permanence derrière un voile brunâtre. La non-validité des permis de conduire occidentaux oblige tout le monde à se déplacer en taxi ou en minibus, conduits par des chauffards ne connaissant ni le code de la route, ni leur chemin, mais qui passent leur temps collé à leur portable. Pas facile dans ces conditions d'éviter les trous - en forme de baignoires à éléphants -, les vélos surchargés ou les motards fous qui déboulent sans regarder et si possible à contresens.
Hier encore, le minibus qui transportait des responsables de l'écurie Renault a raté un freinage et embouti une voiture à l'entrée d'un péage. Chaque année, de telles anecdotes s'accumulent. Un bus affecté à l'écurie Williams a percuté un camion et s'est renversé sur une autoroute, avec plusieurs blessés ayant terminé le week-end à l'hôpital - et à en croire ceux qui l'ont visité, c'est un endroit à déconseiller fortement, surtout si l'on est malade!
C'est dire que le volcan Eyjafjollajökull a mal choisi son heure pour se réveiller. Car personne, en F1, n'avait l'intention de passer à Shanghai une journée de plus que le strict nécessaire.

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scandale

Affaire de proxénétisme: des Bleus à l'âme


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Franck Ribery est au centre d'une affaire de proxénétisme, qui pourrait impiquer d'autres joeurs de l'équipe de France.
L'affaire des joueurs de l'équipe de France entendus comme témoins dans le cadre d'une affaire de proxénétisme sur mineure écorne un peu plus l'image des Bleus. Ils n'avaient vraiment pas besoin de ça à 50 jours de la Coupe du monde après l'épisode de la main de Thierry Henry.
le 19 avril 2010, 15h52
LeMatin.ch & les agences


A la Fédération Française de football (FFF), comme chez Adidas, partenaire des Bleus, le discours officiel était le même lundi: «Cela relève de la sphère privée, il n'y n'a pas de commentaires à faire». Mais une autre source à la FFF interrogée par l'AFP regrettait: «C'est un coup de plus sur l'équipe de France».
Car le mal est fait en termes d'image. Franck Ribéry a été entendu, comme un autre Bleu, dans cette affaire. Le joueur du Bayern Munich a reconnu des relations avec une prostituée, selon des sources judiciaires, mais prétend ignorer qu'elle était mineure. Il est passible de poursuites pour «sollicitation de prostituée mineure», ce qui pourrait lui valoir trois ans de prison et 45 000 euros d'amende.
Echo à l'étranger
Cette affaire trouve déjà un écho à l'étranger. En Espagne, le quotidien sportif Marca évoque «un grand scandale au sein du football français et de la sélection nationale» si «les informations scandaleuses se confirment». En Angleterre, le Times consacre un article à cette affaire, relevant que «Raymond Domenech, le sélectionneur de la France déjà en difficulté, avait autant besoin de cela que d'une balle dans la tête».
Effectivement, Raymond Domenech, conspué par le public au Stade de France et dans certaines enceintes en province, avait déjà d'autres chats à fouetter avant l'annonce de la liste des 23 le 11 mai. Le technicien doit déjà jongler entre les blessures de certains (comme celle de William Gallas) ou le temps de jeu réduit d'autres joueurs (Thierry Henry, 35 minutes de jeu ce week-end au Barça, Karim Benzema, cinq minutes plus le temps additionnel au Real Madrid...).
Sans oublier que Domenech a promis récemment de chasser les «ego» en équipe de France «à coups de fusil», mettant en garde certains joueurs voulant faire passer leur intérêt sportif personnel avant celui de l'équipe. Franck Ribéry désirait ces derniers temps jouer à gauche, poste occupé par le capitaine Thierry Henry.
Polémique après la main
Mais le sélectionneur français devait déjà également gérer l'image négative collée à l'équipe nationale après la main de Henry qui avait amené le but (de Gallas) de la qualification des Bleus en barrage retour contre l'Eire le 18 novembre.
Une polémique mondiale avait suivie. «Y-aura-t-il une main cette fois?» fut d'ailleurs une des premières questions posée en anglais par les journalistes sud-africains le soir du tirage au sort du Mondial le 6 décembre au Cap, les «Bafana Bafana», équipe nationale du pays hôte, tombant contre la France dans le groupe A avec l'Uruguay et le Mexique. Raymond Domenech avait esquivé d'un «Je ne comprend pas l'anglais».
Le label bleu avait encore été un peu plus souillé par le match amical complètement raté des Français le 3 mars contre l'Espagne au Stade de France (défaite française 2-0). Nicolas Anelka avait bien résumé début avril l'image projetée ce soir là par les Bleus: «Tu ne peux pas perdre 2-0 comme ça. C'était vraiment ridicule. C'était une D1 contre une D4. C'est la vérité. On aurait dit des pros contre des amateurs».

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Franck Ribéry, une saison vraiment pourrie

20.04.2010 17:12


Ribéry dans la tourmente. [Keystone]
Franck Ribéry a connu des saisons plus heureuses. Le demi du Bayern Munich, longtemps blessé récemment, connaît des relations difficiles avec ses entraîneurs. Et voilà que cette affaire de proxénétisme lui tombe dessus...
Le conte de fées du Mondial 2006 est bien loin: quatre ans plus tard, Ribéry est en plein cauchemar, dans une saison pourrie par les blessures, rumeurs de transferts, problèmes relationnels avec ses entraîneurs et, maintenant, cette fameuse affaire de proxénétisme. La tempête médiatique qui souffle depuis ce week-end, autour d'une enquête sur proxénétisme dans laquelle Ribéry et Sidney Govou ont été entendus comme témoins, ne s'est pas calmée. Dire que Ribéry commençait avant ça à revenir en forme...

Mardi matin, le Bayern a annoncé, sans grande surprise, que Philipp Lahm remplacerait en conférence de presse "Francky", à la veille de la demi-finale aller de Ligue des champions des Bavarois contre Lyon. "Il est clair que cette affaire est un problème. Mais il faut que le club se concentre sur l'aspect sportif, Franck aussi", a concédé Christian Nerlinger, le directeur sportif bavarois. Le Bayern a également demandé à ses joueurs de ne pas répondre aux questions portant sur l'affaire.

A l'entraînement mardi, le moindre geste de "Kaiser Franck", remis d'une petite contracture musculaire, était épiée par des dizaines de photographes, journalistes et équipes TV du monde entier.

Presse espagnole menaçante

Et à plus de 1000 km de Munich, la presse espagnole se faisait menaçante. Le journal "Marca" de mardi affirmait ainsi que le "scandale éloigne de manière quasi-définitive" Ribéry du Real Madrid, qui en avait fait une des cibles de son recrutement. Paradoxalement, le Bayern pourrait en profiter. Pour l'anniversaire début avril de Ribéry, ses dirigeants bavarois lui ont offert un stylo de luxe... afin de signer un nouvel engagement.

Son contrat expire en juin 2011, et le joueur, avant que "l'affaire" n'éclate, avait promis de choisir au printemps, entre prolonger son contrat avec le Bayern ou répondre favorablement aux offres du FC Barcelone et du Real Madrid, qui le convoiteraient. Les rumeurs de transferts ont d'ailleurs cassé l'ambiance autour du joueur. Ses déclarations contradictoires au coeur de l'été l'avaient fait passer en Allemagne de "Kaiser Franck" à la "diva". "Monsieur l'Emmerdeur", avait même titré le quotidien Bild, qui l'adule en temps normal.

Non-respect des consignes

Les bruits de mercato ont aussi été accompagnés de blessures à répétition qui ont d'abord fait sourire avant d'agacer. Il hérita ainsi des sobriquets "Krank Ribéry" ("le malade Ribéry") ou "le patient français", allusion à un dossier médical rempli d'ampoules à un pied, inflammation des deux gros orteils, tendinite rotulienne au genou gauche, etc...

Et comme si les blessures ne suffisaient pas, les relations de Ribéry n'ont pas été au beau fixe avec ses entraîneurs. Avec Louis Van Gaal, au Bayern, Ribéry a rapidement admis que le courant ne passait pas, avant qu'une sorte de paix des braves ne s'instaure en les deux hommes. Le technicien néerlandais s'est ainsi fait protecteur lundi devant la presse: "Il n'a été entendu que comme témoin".

Avec le sélectionneur Raymond Domenech, des nuages sont aussi apparus. La volonté de Ribéry de jouer à gauche -place occupée chez les Bleus par Thierry Henry- s'est rapidement doublée de non-respect des consignes sur le terrain. Domenech a récemment promis qu'il chasserait les "egos" à "coups de fusil". Ribéry était-il dans le viseur? Il est déjà dans celui de toutes les caméras avec Bayern-Lyon mercredi soir, à 50 jours du Mondial et 20 jours avant l'annonce des 23 français, le 11 mai.