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Evans vainqueur, Vinokourov leader








L'Australien Cadel Evans (BMC), champion du monde en titre, a remporté samedi à Montalcino la 7e étape du Tour d'Italie cycliste, rendue très éprouvante par le parcours et les conditions météo. Le Kazakh Alexandre Vinokourov (Astana), troisième sur la ligne, a repris le maillot rose de leader dans la petite cité de Toscane noyée par la pluie.

L'Italien Vincenzo Nibali, qui portait ce maillot au départ de Carrara, a perdu pratiquement deux minutes sur Evans et Vinokourov. Jan Bakelants, premier Belge, a terminé à la 10e place, à 1:10 du vainqueur. Cette étape de 220 kilomètres, dont le final s'est disputé sur des chemins de terre (19,5 km dans les 30 derniers km) à l'adhérence incertaine sous la pluie, a provoqué des écarts significatifs.

L'Italien Ivan Basso a cédé plus de deux minutes. L'Espagnol Carlos Sastre, autre favori, a abandonné plus de cinq minutes. Nibali a été victime d'une chute avec plusieurs coéquipiers avant l'entrée du premier secteur non goudronné, à quelque 35 kilomètres de Montalcino. Il a engagé une longue course-poursuite sur la tête de la course où Vinokourov et Evans ont forcé l'allure à plusieurs reprises.

Champion du monde en titre, Evans, très à l'aise sur les parties non asphaltées (il a débuté par le VTT), s'est montré aussi le plus fort dans la courte montée finale pour devancer nettement l'Italien Damiano Cunego. Au classement général provisoire, Vinokourov précède désormais Evans de 1 min 12 sec. Nibali compte 1 min 33 sec de retard sur le Kazakh, Basso 1 min 51 sec.

Vinokourov, 36 ans, a récupéré le maillot de leader qu'il a porté une seule journée, après la 3e étape (Middelburg). Dimanche, le Giro arrive en altitude pour la 8e étape longue de 189 kilomètres entre Chianciano Terme et le Terminillo, terme d'une montée de 16 kilomètres.

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Mark Webber remporte la pole position


L'Australien Mark Webber (Red Bull-Renault)) occupera dimanche la pole position du Grand Prix de Monaco de Formule 1, 6e épreuve de la saison 2010, après avoir réussi le meilleur temps des qualifications, samedi sur le circuit urbain de la Principauté.




Webber, auteur de sa troisième pole de la saison, sa deuxième consécutive après le GP d'Espagne, a assommé son plus sérieux rival, le Polonais Robert Kubica, avec qui il était jusqu'alors au coude à coude, dans son dernier tour rapide, le distançant de 284/1000 de seconde.

Qualifications exceptionnelles
Le pilote Renault a de son côté réalisé des qualifications exceptionnelles, durant lesquelles il n'a jamais lâché le haut de la feuille de chronos, malgré une monoplace supposée bien moins rapide que la Red Bull.

Le coéquipier de Webber, l'Allemand Sebastian Vettel (3e), partagera la deuxième ligne avec le Brésilien Felipe Massa (Ferrari, 4e). Le Britannique Lewis Hamilton (McLaren), 5e, devance les deux Allemands de Mercedes, Nico Rosberg (6e) et Michael Schumacher (7e).

Le champion en titre britannique, Jenson Button (McLaren), qui ne semble pas dans le coup depuis le début du week-end monégasque, est 8e et précède son ancien coéquipier brésilien Rubens Barrichello (Williams, 9e) et l'Italien Vitantonio Liuzzi (Force India, 10e).

Le grand perdant
Le grand perdant du jour est l'Espagnol Fernando Alonso, qui n'a pas participé aux qualifications pour avoir cassé le châssis de sa Ferrari lors de la dernière séance d'essais libres samedi matin. Le double champion du monde (2005 et 2006), le plus rapide en Principauté jusqu'alors - il a remporté les deux premières séances d'essais libres et se trouvait en tête de la troisième lorsqu'il a eu son accident -, partira du dernier rang dimanche.

Alonso fait d'ores et déjà une exécrable opération au Championnat, l'Espagnol étant presque assuré de ne pas monter sur le podium à Monaco, un circuit étroit réputé pour ses dépassements très difficiles.
Les qualifications ont, à part ce événement, respecté les standards du début de saison, les trois nouvelles écuries se faisant éjecter en Q1 - en compagnie d'Alonso -, et les seconds pilotes des écuries de mi-tableau disparaissant en Q2. (belga/cb)





15/05/10 15h59

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Rugby - Top 14

15/05/2010 - 15:03 Clermont, la quatrième dimension





AFP
Au terme d'un match d'une rare intensité et d'un niveau incroyable, Clermont s'est imposé au bout du suspense face à Toulon après prolongation (35-29). L'essai en contre de Malzieu s'est avéré décisif. Clermont jouera la finale pour la quatrième année consécutive et affrontera Perpignan.
18h44 à Geoffroy-Guichard : les Clermontois et leurs supporters entraient dans une liesse comme jamais l'Auvergne n'en a connue. Au terme d'un match de légende, ils venaient de battre Toulon 35-29 et atteignaient la dernière marche dans leur course au Brennus pour la quatrième fois en quatre ans. Une délivrance. A peine deux minutes avant, Canale avait sauvé toute leur saison en poussant l'ailier toulonnais Lovobalavu en touche à un mètre de la ligne.
Une demi-heure plus tôt, le chaudron, déjà bouillant, était prêt à exploser. M. Garcès venait de siffler après 80 minutes de jeu et les deux équipes allaient devoir jouer deux fois dix minutes de prolongations. Après l'essai de Zirakasvhili à la 69e, Clermont menait 22-12 et ses supporters pensaient avoir empoché leur quatrième finale consécutive. C'était sans compter sur les ressources extraordinaires du RCT. Revenus de nulle part, les Toulonnais envoyaient enfin du jeu et inscrivaient dix points en neuf minutes (essai de 100 mètres de Williams à la 74e, puis pénalité de Wilkinson à la 78e), revenant à égalité 22-22 .
Clermont sauvé par sa mêlée
A l'issue de la première mi-temps des prolongations, c'est l'ASMCA qui menait 25-22 grâce à une pénalité James (89e) après avoir passé dix minutes dans les 22 mètres adverses. L'ouvreur australien, tellement malheureux dans ses coups de pied ces dernières semaines, réussissait même le drop de l'année, de 55 mètres en coin à la 92e. Puis à la 94e, Malzieu tapait à suivre pour lui-même et devançait Lovobalavu après un sprint de 80 mètres pour aplatir l'essai de la gagne. Cibray lui répondait quatre minutes plus tard mais cela ne suffisait pas. Les Toulonnais venaient finalement mourir à six points. A un mètre. A un rien, en somme.
Au terme du match le plus intense de l'année, Clermont venait de s'offrir une revanche après la finale perdue contre Perpignan l'an dernier. Alors comment les Auvergnats ont-ils fait la différence ? Grâce à leurs buteurs et à leur mêlée. Les mêmes clés qu'à Montpellier la veille lors de la première demi-finale entre Perpignan et Toulouse... Dominateurs en mêlée, mais aussi guidés par un Parra toujours aussi impeccable et un James au coup de pied retrouvé, les Jaunards ont stoppé l'irrésistible ascension des Toulonnais. Ces derniers peuvent avoir des regrets mais ils payent sûrement leur indiscipline en deuxième mi-temps et leur réveil tardif pour avoir eu le défaut de s'entêter dans une mauvaise stratégie. Dès qu'ils ont envoyé du jeu, ils ont mis leurs adversaires à la peine. Mais ils ont l'ont fait trop tard. Et dans le froid hivernal de Saint-Etienne en ce 15 mai, ils ont vu leurs rêves s'écrouler. Leurs supporters étaient sous le choc, et pas seulement thermique.

Vlà pour ce matin, bonne lecture.............

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La plongeuse Brigitte Lenoir décède à l'entraînement


La plongeuse suisse Brigitte Lenoir est décédée vendredi en Egypte, a indiqué samedi un membre de sa famille. Agée de 40 ans, elle s'entraînait à Dahab, en Mer Rouge, en vue de battre le record du monde féminin de profondeur en août prochain.

" L'accident est lié à un problème technique lors de la descente en eau profonde", a indiqué à l'ATS Magaly Mavilia, une proche parente de la victime. Le corps n'a pas été retrouvé, a-t-elle ajouté.

Brigitte Lenoir s'était illustrée le 12 avril dernier en battant un record de plongée dans le lac Léman, au large de Saint-Gingolph. Elle était descendue à -154 mètres. En Egypte, elle visait les -230 mètres.(belga/cb)

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Le FC Bâle coiffe YB au poteau

FOOTBALL | Les Rhénans cueillent leur 13e titre national lors de la «finale» face à des Bernois qui ont pourtant occupé le fauteuil de leader durant trente-quatre des trente-six journées de la Super League!


© EPA / LAFARGUE | Scott Chipperfield (35 ans à la fin de l’année) reprend victorieusement de la tête un centre de Stocker et marque le 2-0 à l’heure de jeu.


Laurent Ducret / SI | 17.05.2010 |


Une semaine après sa victoire en Coupe de Suisse, le FC Bâle a signé le doublé, son quatrième. Les Rhénans ont cueilli un treizième titre national en s’imposant 2-0 à Berne face aux Young Boys lors de la «finalissima» de l’Axpo Super League.
Ce succès ne souffre aucune discussion. Malgré le soutien de leur public et l’avantage de jouer sur leur pelouse artificielle, les Bernois sont restés très loin du compte. Obligés de gagner pour être sacrés, ils n’ont jamais réellement inquiété des Rhénans maîtres de leur sujet de la première à la dernière minute.
Stocker décisif
«Vingt-quatrième» sélectionné suisse – Ottmar Hitzfeld avoue avoir longtemps hésité avant de l’écarter de sa liste –, Valentin Stocker fut le grand homme d’une rencontre qui aura été bien loin de tenir ses promesses. Le Lucernois a tout d’abord ouvert le score à la 39e minute en concluant une action de rupture. Alerté par Carlitos, il pouvait abuser un Wölfli dont la sortie fut un brin hésitante. A l’heure de jeu, il était cette fois lancé par Frei, qui venait d’entrer, pour centrer de la gauche sur Chipperfield. De la tête, l’Australien ne laissait aucune chance à Wölfli. Une récompense bien méritée pour Chipperfield, qui fut de toutes les campagnes depuis 2001 et dont le palmarès s’orne aujourd’hui de cinq titres et de cinq Coupes.
Une volée de Regazzoni qui filait de peu à côté du poteau gauche de Costanzo juste avant la pause fut la seule occasion réelle des Bernois avant le baroud aussi inutile que désespéré des dernières minutes. Ce manque de tranchant le jour qui comptait le plus témoigne de la fragilité d’une équipe qui, décidément, cale toujours dans le «money time».
Doumbia impuissant
Vladimir Petrkovic et ses joueurs avaient déjà raté le coche l’an dernier en perdant une finale de Coupe de Suisse face à Sion après avoir pourtant mené 2-0. Cette saison, ils ont cru enfin que leur heure avait sonné. N’ont-ils pas occupé le fauteuil de leader durant trente-trois journées sur trente-six et n’ont-ils pas compté jusqu’à 13 points d’avance sur le FCB? Pour les Young Boys, c’était bien l’année où jamais!
Sans Yapi, dont la présence lors de ce match contre sa future équipe n’a pas été jugée souhaitable, les Young Boys ont perdu la bataille du milieu. Doumbia et Hochstrasser n’ont pas pu «peser» sur le match. L’Ivoirien et le Genevois, qui fut expulsé à la 82e pour une faute sur Abraham, n’ont pas su masquer leur impuissance au fil des minutes. Seul David Degen, qui aura joué à trois postes différents au cours de cette partie, est parvenu à donner un peu de «vie» à une équipe qui est apparue écrasée par le poids de l’enjeu.
«La déception est bien sûr énorme, avoue Vladimir Petkovic. Le premier but a été, comme je le pensais, décisif. Nous n’avons pas été capables de revenir dans le match.» Le Serbe reconnait que le FCB a été la meilleure équipe du deuxième tour. «Le premier s’était déroulé à la perfection pour nous. Le second fut plus délicat à négocier, poursuit-il. Nous n’avons pas su reproduire la même jouerie».
Young Boys - Bâle 0-2 (0-1)
Stade de Suisse. 31 120 spectateurs (guichets fermés).
Arbitre: M. Laperrière.
Buts: 39e Stocker 0-1. 61e Chipperfield 0-2.Young Boys: Wölfli; Affolter, Dudar, Schneider; Sutter (64e Coly), Doubaï, Hochstrasser, Degen (77e Ch. Schneuwly); Doumbia, Bienvenu, Regazzoni (56e Raimondi).
Bâle: Costanzo; Inkoom, Abraham, Cagdas, Shaqiri; Carlitos, Huggel, Da Silva (63e Gelabert), Stocker (83e Ferati); Zoua (54e Frei), Chipperfield.
Expulsion: 86e Hochstrasser.
Avertissements: 5e Da Silva. 23e Regazzoni. 67e Degen. 80e Costanzo. 82e Ch. Schneuwly.

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51 ans après son idole Jack Brabham, Mark Webber réalise le rêve de sa vie

FORMULE 1 | Vainqueur, à Monaco, du Grand Prix le plus dur de la saison, l’Australien de l’écurie Red Bull se pose désormais en champion du monde potentiel.


© KEYSTONE / AP | Mark Webber a dominé ses concurrents avec une facilité déconcertante avant de baptiser sa coupe.


Mario Luini / Monaco | 17.05.2010 |


Dimanche matin, l’hymne australien avait résonné au pied du célèbre Rocher pour la victoire du jeune Daniel Ricciardo en Formule Renault 3.5, en ouverture du «vrai» GP de Monaco. Un Australien au volant d’une monoplace aux couleurs (bleu foncé et rouge) de cette filière Red Bull qui officie à tous les étages des sports mécaniques – et autres – pour accompagner les espoirs les plus méritants vers les sommets.
Trois heures plus tard, c’est un concert de cornes de brume qui a envahi le port, couvrant les derniers hurlements de moteur et les ovations de la foule, subjuguée par la formidable démonstration d’un autre Australien. Mais un vieux briscard, cette fois, qui se révèle sur le tard, à 33 ans passés: déjà vainqueur dimanche dernier à Barcelone, Mark Webber a récidivé dans les rues de la Principauté, se jouant des pièges tendus en travers de sa route. «Cet endroit est un tel test… réfléchissait-il, à peine descendu du podium, la casquette sur soif et le regard dans le vague. Gagner est toujours spécial, mais le faire à Monaco, c’est le rêve de ma vie, le rêve de tout pilote de F1.» Paroles convenues, certes, mais pas dans la bouche de Webber, pour qui ce triomphe revêtait une importance toute particulière. A plusieurs égards. «C’est le plus beau jour de ma vie, je suppose. Jack Brabham, mon héros, s’est imposé ici il y a longtemps… en 1959.»
Le doublé qui tue
Signe du destin? Cette année-là, Brabham allait arracher le premier de ses trois titres de champion du monde. Webber sait que les temps ont changé et qu’il aura de la peine à égaler son célèbre compatriote. Mais, avec deux victoires en sept jours, il prend la bagatelle de 50 points et bondit en tête du championnat. A égalité avec son «imbattable phénomène» de coéquipier, Sebastian Vettel, 2e hier. «Mais la route est longue, avec encore plein de circuits très différents», relève l’Australien. Certes, mais en signant un nouveau «doublé» sur la piste la moins propice aux qualités de ses RB6, l’équipe Red Bull-Renault a envoyé un terrible avertissement à ses rivales.
«Journée sans fautes»
«A l’exception de mon départ, pas parfait, ce fut une journée sans fautes», analysait Webber. Et de se remémorer les paroles de Jenson Button, le vainqueur de l’an dernier, pendant la traditionnelle parade: «Il m’a dit que les derniers tours étaient particulièrement intenses, que lorsque vous menez et que l’arrivée se rapproche la piste se rétrécit et les glissières se rapprochent de plus en plus. A 15 tours du but, c’est exactement ce que j’ai ressenti.» Cette course fut d’autant plus interminable qu’elle fut interrompue par quatre neutralisations! «Pas l’idéal, relevait Webber. Vous faites tout le boulot, prenez des risques pour creuser l’écart et tout est remis à chaque fois à zéro, avec tous les «furieux» à nouveau sur vos talons. C’est difficile, mais ça fait partie du métier de pilote de rester calme et d’assurer le résultat.»



«Schumi» offre un point à Sébastien Buemi
Le grand héros de Monaco restera évidemment Fernando Alonso, remonté de la 24e (et dernière) place au 6e rang final. En 78 tours d’un pilotage impressionnant de précision et d’engagement, l’Espagnol a fait oublier sa sortie de route de la veille, qui l’avait empêché de se qualifier. Mais il dut attendre longtemps pour être assuré de son résultat, car Michael Schumacher l’avait dépassé en vue de l’arrivée, alors que la voiture de sécurité venait de s’effacer. Or le règlement est formel: aucun dépassement n’est autorisé avant le passage de la ligne de chronométrage… qui correspondait cette fois avec la fin de la course.
«Schumi» se voyait finalement pénalisé de 20 secondes, ce qui le reculait à la 13e place et faisait au moins les affaires de Sébastien Buemi, qui avançait à la 10e place et marquait ainsi son premier point de la saison. «Ce premier point ne tombe pas comme je l’espérais», convenait le jeune Vaudois, pas très content bien qu’ayant livré une belle course aux trousses des deux Force India-Mercedes de Sutil et Liuzzi. «On aurait pu faire mieux avec une autre stratégie, estimait-il. Mes temps au tour étaient bons, mais après mon changement de pneus je me suis retrouvé 11e, derrière Liuzzi, et ce n’était pas très excitant.» Dans deux semaines, en Turquie, Sébastien Buemi évoluera sur un autre circuit qu’il apprécie. «Son tracé devrait mieux convenir à notre Toro Rosso STR5», prévoit-il.

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Nadal vient à bout d’un très bon Federer

TENNIS | La finale du Masters 1000 de Madrid a mêlé suspense et coups de génie. Après une année 2009 chaotique, l’Espagnol a retrouvé tout son punch.


© EPA | Toujours invaincu sur la terre battue en 15 matches cette saison, Rafael Nadal est désormais le seul recordman de victoires en Masters 1000.



SPORTINFORMATION | 16.05.2010 |


Rafael Nadal a lavé l’affront. Une année après avoir été battu en finale du Masters 1000 de Madrid, l’Espagnol a pris sa revanche sur Roger Federer en dominant le Bâlois 6-4 7-6 (7/5) après 2 h 10 de match.
Si l’affiche et le décor étaient les mêmes sur la terre battue madrilène, il n’en était rien au niveau de la condition d’un des acteurs, Rafael Nadal. Dans un piteux état en 2009 (fatigue après une longue demi-finale, genoux douloureux, divorce de ses parents), le Majorquin affichait un tout autre visage cette année. Et il le fallait pour écarter un très bon Federer, lui qui n’avait sans doute plus aussi bien joué depuis son titre à l’Open d’Australie en janvier.
Nadal-Federer 14-7
Les deux hommes, qui ne s’étaient justement plus rencontrés depuis leur finale en 2009, ont livré un de ces duels qui font leur légende, lors d’une partie qui a mêlé suspense et coups de génie. Tout s’est joué sur quelques détails, à l’image de ce faux rebond qui a piégé Federer sur la balle de match. Le nombre de points gagnés est d’ailleurs éloquent: Nadal en a remportés 85, Federer 84.
«Dans l’ensemble je suis très satisfait. J’aurais même pu gagner. Mais j’ai raté quelques opportunités ici ou là», a reconnu le No 1 mondial. «Lui a joué comme d’habitude. Il est difficile à déborder, ne donne pas beaucoup de points. Il n’y avait rien de vraiment nouveau. Après tous ces matches, on n’a plus beaucoup de secrets l’un pour l’autre», a ajouté le Bâlois, désormais mené 14-7 dans ses face-à-face avec son meilleur ennemi.
Malgré sa défaite, Federer a largement rassuré ses supporters en atteignant la finale à Madrid. Peu convaincant lors du diptyque Indian Wells - Miami en mars, puis pour ses débuts sur terre battue à Rome et à Estoril, le Bâlois a prouvé qu’il était dans une forme ascendante, une semaine avant d’aller défendre son titre à Roland-Garros.
«Lorsqu’on considère où j’étais la semaine dernière, ce tournoi constitue un énorme progrès pour moi. Je n’avais pratiquement pas encore joué contre un gaucher sur terre battue et certainement aucun qui soit si fort que Rafa», a commenté Federer.
Le hic, c’est que Nadal sera aussi au sommet à Paris, contrairement à l’édition 2009 (défaite en 8e de finale contre Söderling). Cette année, le gaucher de Manacor n’a pas encore perdu sur terre battue (15 matches), signant un triplé inédit en triomphant à Monte-Carlo, à Rome et à Madrid. Outre ce record et la reconquête de sa place de No 2 mondial, Nadal est reparti de la capitale espagnole avec l’étiquette de recordman de sacres en Masters 1000 (18), devant Agassi (17) et Federer (16).
Nadal sera d’autant plus motivé à Roland-Garros qu’il peut redevenir No 1 mondial. Pour cela, le Majorquin doit s’imposer et espérer que Federer ne dispute pas les demi-finales. C’est l’unique configuration qui rend possible son retour au pouvoir. Si Nadal atteint «seulement» la finale, le Bâlois pourrait même se permettre une défaite dès le 1er tour.
«Le bilan de la terre battue se fera après Roland-Garros. On peut gagner tous les tournois avant, mais si on est éliminé au 1er tour à Paris, tout est remis en question», a conclu Federer qui, comme l’an dernier, ira peaufiner sa préparation pour Roland-Garros en disputant en fin de semaine une exhibition dans la banlieue parisienne.

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Le Barça champion record







Le FC Barcelone a remporté dimanche son 20e titre de champion d'Espagne, le second consécutif, après sa large victoire à domicile contre Valladolid (4-0) lors de la 38e et dernière journée.

Le Barça, poursuivi par le Real Madrid presque toute la saison, termine avec un record de points qui sera difficile à battre: 99, sur 114 possibles. Il n'a perdu qu'un match, à Madrid contre l'Atletico (2-1), le 14 février (22e journée).

L'écart avec le troisième, Valence, est tel (-28 par rapport au Barça, -25 avec le Real), que la Liga a beaucoup fait penser cette saison au Championnat d'Ecosse, avec l'écrasante domination du duo Glasgow Rangers-Celtic Glasgow.

Le Barça, vainqueur de toutes les compétitions en 2009, a sauvé la Liga en 2010, après avoir été dépossédé de la Coupe du Roi (élimination par Séville) et de la Ligue des champions (élimination par l'Inter Milan).

L'équipe de Guardiola, Messi, Xavi et compagnie, en profite pour asseoir sa domination en Espagne, au grand dam du Real Madrid de Florentino Perez, qui a investi à l'intersaison une somme monstrueuse (environ 250 millions d'euros) pour récupérer le trône en Liga et refaire parler de lui en Ligue des champions.

Le Barça, leader avec un point d'avance sur le Real avant ce dernier acte, avait son destin en mains face à Valladolid. Et il n'y a pas vraiment eu de suspense alors que le Real avait maintenu une pression incroyable sur le Barça depuis la perte du second "Clasico" (2-0) au stade Santiago-Bernabeu de Madrid (31e journée).

Le Barça, en recherche de repères les premières minutes contre une équipe de Valladolid audacieuse, a fini par prendre le dessus, d'abord bien aidé par Luis Prieto (27e, c.s.c) puis grâce à la révélation Pedro (31e). Le plus dur était fait. Et Messi, absolument incontournable cette saison, a définitivement tué tout intérêt en marquant ses 33e et 34e buts en Liga (61e, 76e).

Le Real de son côté a été incapable de gagner à Malaga (1-1), échouant à terminer sur une note positive une nouvelle saison blanche.(belga)







16/05/10 20h55

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L'Inter décroche son 5e titre de champion d'affilée





L'Inter Milan a été sacrée championne d'Italie pour la cinquième fois consécutive et la dix-huitième fois de son histoire grâce à sa victoire à Sienne (0-1) dimanche, lors de la 38e et dernière journée.

Dix jours après un premier succès en Coupe d'Italie, l'équipe de Jose Mourinho espère désormais plus que jamais réaliser un triplé historique car inédit en Italie, puisqu'elle doit encore disputer la finale de la Ligue des Champions face au Bayern, le 22 mai à Madrid.

Le but de la victoire a été inscrit en seconde période par l'attaquant argentin Diego Milito (57), auteur de son 22e but de la saison en Serie A.

La Roma, qui s'est imposée face au Chievo (0-2) à Vérone - et qui fut virtuellement championne pendant 18 minutes avant le but de Milito -, termine pour sa part 2e à deux points et accompagnera la saison prochaine l'Inter en Ligue des Champions, tout comme l'AC Milan (3e) et la Sampdoria (4e).(belga)








16/05/10 17h33

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Le FC Porto remporte sa 15e Coupe du Portugal


Le FC Porto a remporté dimanche au stade du Jamor, dans les environs de Lisbonne, sa 15e Coupe du Portugal, en battant 2 à 1 le Desportivo Chaves, club du nord du pays évoluant en 2e division.

Le FC Porto avait auparavant enlevé la Coupe en 1956, 1958, 1968, 1977, 1984, 1988, 1991, 1994, 1998, 2000, 2001, 2003, 2006, et 2009.

Cette année, le club du nord du Portugal, qui avait décroché l'année dernière son 23e titre de champion, a terminé 3e du championnat, derrière son grand rival, le Benfica Lisbonne, dont c'est le 32e titre, et le Sporting Braga.