Toutes New sportives autres que la moto

[Dyst]

ils mettent plus ses temps pour pas degouter les autres

[Norton]

08/02 : WRC - SUÈDE - SHAKEDOWN
Atkinson devant Grönholm
Chris Atkinson © DPPI
Quatrième du Rallye Monte-Carlo, Chris Atkinson poursuit son bon début de saison avec le meilleur temps du shakedown du Rallye de Suède. Le pilote Subaru devance Marcus Grönholm et Petter Solberg.
Le départ a été donné à 8h00 par une température largement négative (-9°C). Parfait pour une dernière séance d’essais, le terrain a évolué tout au long des quatre heures. La fine couche de neige s’est rapidement dégagée pour laisser apparaître une belle glace au milieu de la session. Les derniers passages ont été faits sur quelques portions laissant percer un peu de terre gelée.

Shakedown
1. Atkinson (Subaru) 1’53’’8
2. Grönholm (Ford) +0’’2
3. P.Solberg (Subaru) +0’’3
4. Loeb (Citroën) +0’’9
5. Hirvonen (Ford) +1’’3
6. Gardemeister (Mitsubishi) +1’’5
7. Sordo (Citroën) +1’’6
8. Stohl (Citroën OMV) +1’’7

Voilà.......................... Il a du avoir un pépin

[Norton]

Ski Alpin - 09/02/2007 - 11:18Buechel le plus vif

Marco Buechel a signé le meilleur chrono du second entraînement en vue de la descente des Mondiaux de Are prévue samedi. Le skieur du Liechtenstein a devancé deux Autrichiens, Fritz Strobl et Hermann Maier.

Le classement du 2ème entraînement.

Marco BUECHEL (LIE) 1:45.732Fritz STROBL (AUT) 1:46.47+00.743Hermann MAIER (AUT) 1:46.50+00.774Didier CUCHE (SUI) 1:46.52+00.795Aksel Lund SVINDAL (NOR) 1:46.73+01.006Yannick BERTRAND (FRA) 1:46.78+01.057Patrik JAERBYN (SWE) 1:47.02+01.298Manuel OSBORNE-PARADIS (CAN) 1:47.05+01.329Erik GUAY (CAN) 1:47.12+01.389Christoph GRUBER (AUT) 1:47.12+01.3811Ambrosi HOFFMANN (SUI) 1:47.27+01.5411Bruno KERNEN (SUI) 1:47.27+01.5413Didier DEFAGO (SUI) 1:47.30+01.5714Antoine DENERIAZ (FRA) 1:47.31+01.5815Mario SCHEIBER (AUT) 1:47.33+01.6016Klaus KROELL (AUT) 1:47.35+01.6217Kurt SULZENBACHER (ITA) 1:47.49+01.7618Steven NYMAN (USA) 1:47.51+01.7719Michael WALCHHOFER (AUT) 1:47.62+01.8820Andrej JERMAN (SLO) 1:47.81+02.0820Marco SULLIVAN (USA) 1:47.81+02.0822Peter FILL (ITA) 1:48.04+02.3123Marc BOTTOLLIER-LASQUIN (FRA) 1:48.07+02.3424Stephan KEPPLER (GER) 1:48.08+02.3524Pierre-Emmanuel DALCIN (FRA) 1:48.08+02.3526Scott MACARTNEY (USA) 1:48.12+02.3827Finlay MICKEL (GBR) 1:48.41+02.6828John KUCERA (CAN) 1:49.17+03.44

[Norton]

Ski: doublé pour Anja Pärson aux championnats du monde à Are
ven. févr. 9, 2007






par Martyn Herman
ARE, Suède (Reuters) - Anja Pärson a réussi le doublé super-G/super-combiné aux championnats du monde de ski de Are, vendredi, et reste en course pour un grand chelem sans précédent de cinq titres.
La Suédoise avait déclaré se sentir "imbattable" après une remarquable démonstration de puissance et de maîtrise dans la descente du super-combiné courue dans des conditions extrêmes.
Elle s'est montrée à la hauteur de ses ambitions dans la manche de slalom où elle a repoussé les assauts de l'Américaine Julia Mancuso.
Sa victoire en une minute 57,69 secondes lui a apporté sa septième médaille d'or à des championnats du monde ou des Jeux olympiques et lui a permis d'effacer des tablettes sa compatriote Pernilla Wiberg.
"Remporter une médaille d'or sur ma neige était formidable. En gagner deux est fou", a-t-elle dit à l'ombre des centaines de drapeaux suédois qui flottaient sur la station de Are.
"J'ai dû me battre parce que je n'avais pas trop bien skié en slalom cette saison et le parcours était difficile."
Mancuso, troisième temps de la descente derrière l'intouchable Suédoise et sa compatriote Lindsey Kildow, a arraché la médaille d'argent dans le slalom.
Kildow, qui avait pris la deuxième place du super-combiné derrière Pärson, a complètement raté son slalom.
Sa contre-performance a fait le bonheur de l'Autrichienne Marlies Schild, dixième temps de la descente mais troisième au classement général comme il y a deux ans à Bormio.
"Je n'étais pas satisfaite de ma descente et je ne suis pas satisfaite de mon slalom. Je n'étais pas à 100%, pas assez agressive. Je ne pensais pas avoir assez bien skié pour décrocher une médaille."
La journée appartenait à Pärson qui arrive en forme au bon moment après une saison de Coupe du monde sans victoire, et sera favorite de la descente, dimanche.
L'équipe de France a continué à faire de la figuration. Ingrid Jacquemod, sixième après la descente, a terminé à la 14e place.
Marie Marchand-Arvier, 15e le matin, a perdu toutes ses chances dans le slalom. Anne-Sophie Barthet a fini 22e.

[Norton]

La Russe Nadia Petrova n'a laissé aucune chance à sa compatriote Dinara Safina pour atteindre les demi-finales de l'Open de Paris, s'imposant sur le score sans appel de 6-3 6-2. /Photo prise le 9 février 2007/REUTERS/Philippe Wojazer

[Norton]

Ski Alpin - Are - 09/02/2007 Les Bleues rateront l'entraînement

Ingrid Jacquemod et Marie Marchand-Arvier ont indiqué qu'elles n'allaient pas disputer la descente d'entraînement samedi afin de s'économiser en vue de l'épreuve dimanche sur la piste Olympia.

Un troisième entraînement descente dames est prévu samedi avant la descente féminine dimanche. Julia Mancuso, médaillé d'argent du super-combiné vendredi, a également indiqué qu'elle n'y prendra pas part.

[Norton]

Coupe Davis: Sébastien Grosjean offre à la France un 2e point
ven. févr. 9, 2007








par Chrystel Boulet-Euchin
CLERMONT-FERRAND (Reuters) - Richard Gasquet, facilement, et Sébastien Grosjean, au bout des cinq sets, ont permis à la France de virer en tête vendredi, à l'issue de la première journée de la rencontre de Coupe Davis qui l'oppose à la Roumanie, à Clermont-Ferrand.
Gasquet a ouvert la voie, en s'imposant imposé 7-5 6-2 6-2 en une heure et 33 minutes face à Victor Hanescu, tandis que Grosjean devait refaire un handicap de deux sets avant de battre Andrei Pavel, 4-6 5-7 6-3 6-1 après de trois heures et demi de jeu.
Grosjean, qui fut quatrième mondial en 2002 mais doit se contenter aujourd'hui du 45e rang au classement ATP, s'est compliqué la tâche inutilement, face à un adversaire vieillissant - Pavel a 33 ans - et seulement 118e mondial.
Il prenait l'avantage dans le premier set pour mener 3-1 mais perdait son service à deux reprises et la manche en 38 minutes. Le deuxième set était encore plus surprenant avec un Grosjean se détachant rapidement 5-2, avant de perdre cinq jeux de rang, non sans avoir eu cinq balles d'égalisation à un set partout.
Les ratés allaient cependant cesser ensuite, Grosjean se reprenant et profitant d'une nette baisse de régime de son adversaire. Un break dans le troisième set lui permettait de revenir. Trois dans le quatrième l'autorisait à disputer un set décisif.
Le Français se détachait 3-0 dans cette manche ultime et finissait par conclure à sa deuxième balle de match, d'un coup droit prenant Pavel à contre-pied.
GASQUET "CRISPE"
Après un début de match tendu, Gasquet n'a lui pas traîné sur le court face à Hanescu, ancien 35e du classement ATP, retombé au 755e rang mondial après une lourde opération à la colonne vertébrale l'an passé.
"J'étais un peu contracté au premier set, mais c'est naturel. Le statut de favori n'est pas facile à porter", a reconnu Gasquet.
"On est plus crispé en Coupe Davis, car on joue en équipe et là en plus on est favori. En France, la Coupe Davis c'est important. Ce sont tous les à-côté qui font la différence."
Le début de la rencontre était en effet équilibrée, aucun des deux joueurs ne parvenant à obtenir la moindre balle de break jusqu'à cinq partout dans la première manche.
Le Français en obtenait enfin une, qu'il transformait pour prendre le service adverse et conclure la manche sur son propre engagement après 38 minutes de jeu.
Dès lors, la partie devenait plus facile pour Gasquet, qui tenait la rencontre bien en mains, face à un adversaire nettement en manque de compétition.
Deux breaks dans chacune des deux manches suivantes lui assuraient une victoire aisée, au terme d'un match conclu d'un grand coup droit et où jamais Victor Hanescu n'a pu se procurer la moindre occasion de prendre le service du Français.
La France pourrait décrocher dès samedi son billet pour les quart de finale, en remportant le double qui doit opposer Arnaud Clément et Michaël Llodra à Florin Mergea et Horia Tecau.
Les capitaines, Guy Forget pour la France et Florin Segarceanu, ont toutefois la possibilité de modifier la composition de leur paire, jusqu'à une heure avant le début de la rencontre.

[Belledenuit]

merci Norton, j'ai au moins keke chose à lire si je dors pas et pendant que la "bouffe" mijote

Pelé foule la Pontaise, le LS espère le Brésil
LIEN
FC Lausanne -Sports

FOOTBALL
La légende du foot a confirmé hier le rôle futur du LS: celui de partenaire d’un projet de formation au Brésil. Gain pour le club: financier mais aussi sportif puisque de jeunes Brésiliens viendront à Lausanne.

FRANÇOIS RUFFIEUX
Publié le 10 février 2007

ARC- Pelé et Stéphane Chapuisat: le meilleur footballeur de tous les temps et le président délégué du LS ont eu l’occasion de se rencontrer hier. Le partenariat noué avec la société brésilienne Sport Investments SCA réjouit les membres du club vaudois. Non seulement sur le plan financier mais aussi sportif.
Pelé: «Je souhaite rendre au football un peu de tout ce qu'il m'a donné»

Caution morale et sportive d'un projet qui touche de près la vie du FC Lausanne-Sport, Pelé a passé la journée sur les rives du Léman. En matinée, dans les salons d'un grand hôtel de Genève, le meilleur joueur de tous les temps a expliqué les raisons qui l'avaient motivé à s'engager pour le «Projet Campus Pelé». Après un repas sur les hauts de Lausanne, Pelé (66 ans) a visité les installations de la Pontaise, rencontré les joueurs de la première équipe du LS et répondu aux questions des juniors du Team Vaud.

La venue de Pelé donne une dimension nouvelle à l'accord passé le 21 décembre dernier entre le FC LS et la société Sport Investments. «Je souhaite rendre au football un peu de ce qu'il m'a donné, explique le triple champion du monde. Mon père me disait: tu as reçu un don pour ce jeu, et si tu te prépares bien, personne ne pourra t'arrêter. Chaque année, des milliers de jeunes Brésiliens quittent le pays. Ils ne sont souvent pas prêts pour tenter, en Europe, l'aventure d'une carrière professionnelle. Seuls 10% rencontrent le succès. Que deviennent les autres? Avant de préparer des stars, nous voulons préparer des hommes.»

Mais que prévoit au juste le contrat de dix ans? Sans entrer dans le détail d'un projet qui a mis plus d'un an à aboutir, le principe est le suivant: le campus Pelé sera construit ces prochains mois à Jundiai, à une cinquantaine de kilomètres de São Paulo; il assurera aux jeunes joueurs (12-13 ans) choisis un développement sportif, scolaire et social; à 18 ans, certains rejoindront Lausanne où ils poursuivront leur apprentissage au sein de la première équipe; s'ils parviennent ensuite à susciter l'intérêt de clubs de niveau supérieur, les gains réalisés seront redistribués selon une clé de répartition dont LS fera bien sûr partie.

Dès l'été prochain

Quant au mécanisme financier, il repose sur la création d'une société d'investissement dont le siège social se situe au Luxembourg, la Sport Investments SCA, SICAR (Société d'Investissement en Capital à Risque). «Il s'agit de fonds privés, ouverts à n'importe quel investisseur dans le monde», a précisé Olten Abreu, avocat et représentant en Suisse du projet. Le LS percevra en outre - selon nos informations, mais le chiffre n'a pas été confirmé hier - une aide financière annuelle de quelque 500 000 francs, avec un versement prévu d'ici la fin février.

Mais pourquoi avoir choisi Lausanne pour créer cette vitrine européenne? «Nous avons rapidement compris que nos objectifs étaient les mêmes, explique Pelé. C'est la raison de ma présence ici». Bien sûr, il faudra attendre trois ou quatre ans pour voir arriver les premiers joueurs issus de la structure, le temps que le «Campus» soit sorti de terre et puisse fonctionner pleinement. Il est toutefois probable qu'un ou plusieurs éléments débarquent à la Pontaise dès l'été prochain, en raison de l'implication, au Brésil, du club de Paulista (2e division nationale).

«Ce partenariat s'inscrit dans notre projet de restructuration entamé voilà trois ans, et qui positionne clairement le LS comme un club formateur», estime François Laydu, administrateur de LS Vaud Foot SA. Avant de conclure dans un large sourire: «C'est un peu comme au Festival de Cannes. Il y a les nominés et le vainqueur. Aujourd'hui, Lausanne - le club et la ville - a sans doute gagné quelque chose d'important».

Deux indications rassurantes

F. R.
Publié le 09 février 2007

Ceux qui voient le mal partout rappelleront qu'à Genève, un jour d'avril 2004, Pelé était venu donner le coup d'envoi d'un match entre Servette et les Young Boys. Répondant à l'invitation d'un certain Marc Roger (agent de joueurs mondain et fossoyeur en puissance du grand club genevois), on ne l'avait ensuite plus revu…

La méfiance est une seconde nature, surtout dans le milieu du football moderne, rempli de requins et parcouru de trop de récits catastrophes. Ainsi, il paraît normal de s'interroger sur la valeur de l'accord passé entre le FC LS et les investisseurs brésiliens. Faut-il y croire… ou non?

Pour une réponse sûre et définitive, il faudra patienter. Ce qui n'empêche pas aujourd'hui de donner deux indications qui seraient plutôt de nature rassurante.

La première tient aux vérifications qui ont été faites. En effet, malgré l'étroitesse actuelle du conseil d'administration de LS Vaud Foot SA, nous savons que plusieurs spécialistes de la place se sont penchés sur le volumineux dossier du «Projet Campus Pelé», et bien entendu sur le montage financier qui sous-tend l'opération. Sans rien y trouver d'inquiétant.

Quant à la seconde, il s'agit plutôt d'un rappel, mais de première importance: la collaboration ne doit pas être confondue avec une prise de pouvoir d'un groupe étranger sur le club. Le FC LS conserve son indépendance et ne s'expose donc pas à une nouvelle catastrophe.

Reste à espérer que le comité actuel reçoive quelques signes encourageants de ce soutien local qui reste une priorité, et dont il a tant besoin pour faire grandir le club.

«Si on ne trouve pas un président avec un tel projet, c’est à désespérer!»


«Si on ne trouve pas un candidat pour la présidence avec un tel projet, c'est à désespérer!» On se souvient que, l'automne passé, Jean-Daniel Vité a dû renoncer à ce poste pour des raisons de santé. Hier, il était pourtant là, car c'est lui qui avait pris les premiers contacts au Brésil. Mieux même, il remplira désormais la tâche d'ambassadeur du FC LS pour le «Projet Campus Pelé». Ainsi, il se rendra dès la semaine prochaine à São Paulo, où une présentation est prévue mercredi.

Plusieurs représentants des autorités lausannoises - notamment les municipaux Marc Vuilleumier (sécurité publique et sports) et Olivier Français (travaux) - ont été invités au repas de midi, pris au Chalet Suisse, autour d'une fondue et dans une atmosphère bien helvétique, selon le souhait de Pelé lui-même. Patrice Iseli, chef des sports, a pris acte de cette collaboration avec beaucoup d'intérêt: «Sur le principe, le projet me paraît conforme à la volonté du LS en matière de formation, explique-t-il. Maintenant, il est vrai que je n'en connais pas le détail. Mais la présence de Pelé est de nature à lui donner

une belle crédibilité.

Aujourd'hui, c'est jour de fête à Lausanne!» En fin d'après-midi, lors de sa visite à la Pontaise, Pelé s'est adressé à une quarantaine de juniors du Team Vaud Foot, avant de répondre à leurs questions. «Quel effet ça fait de gagner une Coupe du monde à 17 ans?», a demandé l'un d'eux. «C'était un rêve, bien sûr. Mais je n'avais pas trop de responsabilité. En 1970, au Mexique, c'était différent, car j'étais devenu le plus expérimenté. Je devais donc guider l'équipe. C'était plus difficile». On sait ce qu'il advint…

Après avoir signé des dizaines d'autographes, et avant de quitter le stade sous des applaudissements nourris, Pelé a encore reçu, des mains de Stéphane Chapuisat, un maillot du LS flanqué du légendaire numéro 10.

Ou le compliment d'un artiste pour un génie du foot

» Rallye de Suède: Grönholm et Loeb devant, les frères Solberg en embuscade
09.02.2007

Rallye de Suède: Grönholm et Loeb devant, les frères Solberg en embuscade

Le Finlandais Marcus Grönholm (Ford Focus RS), grand favori du rallye de Suède, était en tête vendredi soir après huit spéciales, devant le Français Sébastien Loeb (Citroën C4) et les frères Solberg, Petter troisième sur sa Subaru et Henning quatrième sur sa Ford.

Quadruple vainqueur en Suède, Grönholm a signé trois meilleurs temps vendredi (ES5, ES6, ES8), tous l'après-midi, contre deux temps scratch pour Loeb (ES4, ES7). De quoi devancer de 11 sec 1/10 le triple champion du monde français, avec encore 12 spéciales à parcourir d'ici dimanche.

"C'est serré, mais pour le moment, je suis satisfait, surtout après une journée comme ça", a dit Loeb à son arrivée au parc d'assistance d'Hagfors, encerclé par le contingent scandinave: Grönholm, comme prévu, et aussi les frères Solberg, très à l'aise devant leurs fans venus de l'autre côté de la frontière.

Les conditions délicates, "beaucoup de neige" le matin, surtout pour les pilotes qui ouvraient la route comme Loeb et Grönholm, et "beaucoup d'ornières" l'après-midi, au deuxième passage, n'ont pas empêché Loeb de remonter au classement: 20e jeudi soir après la super-spéciale d'ouverture, il était deuxième 24 heures plus tard.

"Nous avons tous les mêmes pneus BF Goodrich, mais ce n'était pas facile de choisir les bonnes longueurs de clous. J'avais des longs, c'était bien dans certaines spéciales, moins bien dans d'autres", a ajouté l'Alsacien, rassuré aussi par le comportement de la nouvelle C4 sur la neige.

Handicap supplémentaire, un hélicoptère volant trop bas a soulevé la neige autour de Loeb dans l'ES5, celle où il a perdu 12 secondes d'un seul coup sur Grönholm: "J'étais à fond de sixième en ligne droite, je savais qu'il y avait un virage au bout mais je ne voyais plus rien, alors j'ai dû freiner", a raconté Loeb, même pas énervé.

Derrière les frères ennemis, Grönholm et Loeb, et les frères Solberg, Toni Gardemeister (Mitsubishi Lancer), leader surprise jeudi soir, est rentré dans le rang (6e) après un avertissement sans frais: tête à queue sans conséquences dans l'ES2, vendredi matin.

Le moral de Gardemeister a moins souffert que celui de l'Italien Gigi Galli (Citroën Xsara), 4e l'an dernier. Parti en 16e position vendredi matin, pour son grand retour en WRC, il a d'abord fait le meilleur chrono dans l'ES3 avec ses pneus Pirelli, sur une piste bien balayée par les premiers.

"J'ai un bon feeling", disait Galli à midi, alors qu'il pointait à la 5e place, juste derrière Loeb. L'après-midi a été moins réussi: gros écart de trajectoire puis indigestion de neige pour le moteur de sa Xsara, perte de concentration et 24e place vendredi soir, à cinq minutes du leader.

Le jeune Espagnol Dani Sordo n'a même pas eu le temps d'avoir des espoirs. Dès l'ES2, le spécialiste de l'asphalte, deuxième au Monte-Carlo, a planté sa Citroën C4 dans deux murs de neige d'affilée et perdu plus de trois minutes. "La neige, c'est mieux pour le ski", a-t-il plaisanté après coup.

Chez Ford, Mikko Hirvonen, le lieutenant de Grönholm, s'est battu toute la matinée avec une direction très peu assistée, qui lui a été changée à midi. Avec une Focus à nouveau conduisible, il est remonté à la 5e place, juste devant Gardemeister. Samedi, comme vendredi, la bagarre promettait d'être encore très chaude dans les forêts suédoises.