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Quand même........

tennis

Coupe Davis: Federer n'ira pas au Kazakhstan


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Roger Federer

L'équipe de Suisse de Coupe Davis disputera son match de barrage au Kazakhstan ce week-end sans le No 3 mondial.
le 15 septembre 2010, 12h01
LeMatin.ch & les agences


L'équipe de Suisse de Coupe Davis devra disputer son match de barrage contre la relégation ce week-end au Kazakstan sans Roger Federer. Le No 3 mondial se dit trop fatigué après sa campagne américaine.
Le Bâlois l'a annoncé sur son site web: il se sent trop fatigué pour aller jouer à Astana. Ainsi pour la première fois de sa carrière, il ne disputera aucun match de Coupe Davis en une année complète. Depuis 2005, l'ancien No un mondial avait toujours manqué le premier match au début de la saison mais il était toujours venu participer aux play-off pour la promotion ou contre la relégation plus tard dans l'année.
Stanislas Wawrinka, qui a retrouvé sa place dans le Top 20 du classement ATP, tiendra le rôle de leader au Kazakhstan. Le Vaudois est arrivé mercredi matin à Astan et devrait effectuer son premier entraînement dans l'après-midi avec le coach Severin Lüthi et Yves Allegro.

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record

Usain Bolt vise 9 sec 40 au 100 m


Image © Keystone


Le Jamaïquain Usain Bolt, triple champion du monde et olympique, a indiqué mercredi à Sydney qu’il voulait porter son record du monde du 100 m de 9 sec 58/100 à 9 secondes 40/100.
le 15 septembre 2010, 13h15
LeMatin.ch & les agences


"Cette marque ensuite ne pourra plus être battue. Mais ce n’est pas une obsession. J’ai déjà le record du monde", a déclaré l’athlète au journal Daily Telegraph de Sydney.
Bolt, présent à Sydney dans le cadre des célébrations du dixième anniversaire des jeux Olympiques de 2000, a indiqué d’autre part qu’il attendait avec impatience les JO de Londres en 2012.
"Londres sera pour moi un grand événement, un moment fort dans ma carrière, parce qu’il y a beaucoup de Jamaïquains dans cette ville. Ce sera quelque chose de différent", a expliqué Usain Bolt.
Le Jamaïquain a vu sa saison en plein air perturbée par des petites blessures: en juin, il avait été contraint de faire une pause de trois semaines en raison d’une lésion au tendon d’Achille gauche, avant de mettre début août fin prématurément à sa saison en se plaignant de problèmes de dos.

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Football

Müller délivre le Bayern


Image © Keystone
Thomas Müller a ouvert le score d’une superbe frappe du droit.

Dans leur fief de l’Allianz Arena, les Bavarois ont battu la Roma 2-0.
le 15 septembre 2010, 23h16
LeMatin.ch & les agences


Ligue des champions
Munich
Bayern munich - As Roma
2-0 (0-0)
Une petite merveille d’extérieur droit de Thomas Müller a permis au Bayern Munich d’entamer victorieusement sa campagne européenne.
Le meilleur buteur de la Coupe du monde a délivré ses couleurs à la 79e minute. Il a armé sa frappe après une remise de la tête de Van Buyten pour ouvrir le score. Trois minutes plus tard, Klose devançait la sortie de Julio Sergio pour assurer le succès des Bavarois qui étaient privés de Robben et de Ribéry. Ce succès ne souffre aucune discussion. Après une première mi-temps très terne, le Bayern a exercé une domination écrasante face à un adversaire déjà en crise et qui n’avait vraiment pas, à l’image de son capitaine, Totti, 90tminutes dans les jambes. A défaut d’avoir retrouvé son football et son physique, la Roma est revenue aux fondamentaux: bien défendre en premier lieu. La formation de Claudo Ranieri a même réussi un petit exploit lors de la première période: empêcher le Bayern de se créer la moindre occasion! Cette victoire place le Bayern dans une position idéale avant son déplacement à Bâle le 28 septembre. Au Parc Saint-Jacques, le retour de Ribéry, qui a purgé sa suspension, donnera une arme supplémentaire à Louis Van Gaal.

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football

Cauchemar roumain pour les Bâlois


Image © Keystone
Bâle a été surpris dès le début du match par ce but de la tête de Rada
Bâle est battu par Cluj 2 à 1 pour ses débuts européens. Il a encaissé deux buts dans le premier quart d'heure
le 15 septembre 2010, 23h14
Le Matin


Ligue des champions Cluj (Rou)
Cluj - Bâle 2-1 (2-1)
Comme en 2008 contre Donetsk, le FC Bâle a entamé sa campagne de Ligue des champions par une défaite mortifiante, battu 2- 1 à Cluj en livrant une prestation d'une indigence absolue. Ce revers compromet bien sûr ses chances de qualification pour les huitièmes de finale.
Difficile d'imaginer départ plus catastrophique pour les Bâlois. Les hommes de Thorsten Fink ont en effet été menés 2-0 après seulement 12 minutes de jeu, piégés sur des têtes de Rada et de Traoré. Les buteurs ont été servis à chaque fois par l'Argentin Juan Culio, largement dominateur de son duel avec un Samuel Inkoom méconnaissable. Pour Cluj, l'affaire était belle: deux tirs, deux buts, malgré 60% de possession de balle pour le FCB.
Groggy, assommé, désorienté et asphyxié, le Champion de Suisse est passé à côté de son sujet durant la presque totalité de la partie. Impossible de refaire surface quand, systématiquement, la troisième passe de chaque séquence sort directement en touche ou termine dans les pieds adverses. Il a fallu attendre la 36e minute pour voir une action digne de ce nom, conclue par une tête de Huggel après un centre d'Inkoom, qui a obligé le portier Nuno Claro à s'employer.
Une défense apathique multipliant les erreurs, un milieu brouillon et sans idée, une attaque jamais dans le bon timing sur ses appels de balle: même la réduction du score de Stocker - qui a repris un corner de Frei - juste avant la pause n'a pas réussi remettre de l'ordre dans une maison rhénane aux fondations bien fragiles. Et ce ne sont pas les quelques habituels rushs de fin de match (notamment Chipperfield et Streller) qui enlèvent de l'amertume au constat.
Il ne sera pas facile de digérer cette première rencontre qui l'opposait à une équipe certes invaincue chez elle en championnat depuis avril 2008 (40 matches), mais qui connaît une période agitée et qui n'est dirigée par Sorin Cartu que depuis lundi. Voici désormais le FCB dans l'obligation de réussir une très grande performance contre l'AS Rome ou Bayern Munich pour entretenir l'infime espoir d'une qualification pour les huitièmes de finale.
Sous haute tension
Une victoire au stade Constantin Radulescu aurait ainsi permis aux Champions de Suisse de recevoir avec beaucoup plus de décontraction, le 28 septembre, les Bavarois, grands favoris de la poule. En plus de l'événement que représente la venue en Suisse alémanique du Rekordmeister, la quasi interdiction de la défaite pour les Bâlois placera la partie sous très haute tension.

LA RENCONTRE
Stade Constantin Radulescu. 12 000 spectateurs. Arbitre: Kelly (Irl).
Buts: 9e Rada 1-0. 12e Traoré 2-0. 47e Stocker (photo) 2-1.
Cluj: Nuno Claro; Panin, Cadu, Alcantara, Rada; Hora (54e Koné), Muresan, Dica, Culio; L. Traoré (79e Sforzini), Bastos (54e De Zerbi).
Bâle: Costanzo; Inkoom, Abraham, Cagdas, Safari (73e Tembo); Shaqiri, Huggel, Yapi, Stocker (73e Chipperfield); Streller, Frei.
Notes: Cluj sans Bjelanovic et Y. Koné (blessés). Bâle sans Zoua et Kusunga (blessés).
Avertissements: 25e Panin. 55e Streller. 92e Rada.

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Ski alpin

Coup d’arrêt pour Défago


Image © Michel Perret
Une mauvaise chute hier: les ligaments du genou sont touchés. Didier Défago sera malheureusement absent des pistes cette saison.

Victime d’une déchirure des ligaments antérieur et latéral de son genou gauche, hier à l’entraînement en super-G, le champion olympique dit adieu à sa saison.
Laurent Guyot - le 15 septembre 2010, 22h52
Le Matin


Equipe de Suisse
Zermatt (VS)
Il parlait de globe de cristal en Coupe du monde. Rêvait aussi d’or lors des championnats du monde de Garmisch 2011. Travaillait d’arrache-pied en salle de force. Alignait des manches de feu en vitesse. Prêt à confirmer son titre olympique de descente, Didier Défago, la mort dans l’âme, doit oublier ses ambitions. La fatalité vient de lui jouer un mauvais tour. Comme elle s’en est mêlée par le passé pour les Schild, Aufdenblatten, Cuche et Cie. La faute aux ruptures du ligament croisé antérieur et du latéral interne de son genou gauche hier matin. Une chute lors d’un entraînement de super-G sur une piste du glacier du Petit-Cervin, à Zermatt, le prive d’une saison avant même son début.
Opération demain
L’accident est survenu à l’occasion du 3e stage consacré aux disciplines de vitesse depuis le retour prématuré d’Argentine. Ralph Krieger, son ami et agent de la société GPS Performance, évoque les circonstances de cette chute: «Une faute de carre et le ski intérieur qui mord dans la neige suffisent à vous envoyer au tapis. Là, le destin ne lui a pas laissé une chance de s’en tirer.»
La tête la première
Tombé la tête la première, le skieur de Morgins (32 ans) s’est vu être pris en charge par l’équipe médicale sur place. Après la pose d’une perfusion pour atténuer les douleurs, l’infortuné Valaisan a pris la direction de l’Hôpital de Sion par la voie des airs. Si les radios passées ont exclu une fracture, l’IRM s’est montrée moins réjouissante pour le malheureux. Sauf contre-indication médicale, Didier Défago subira une opération à la Clinique de La Tour, à Meyrin, demain. Le Dr Olivier Siegrist, le même chirurgien qui avait opéré Didier Cuche en janvier 2005, s’occupera de réparer les dégâts causés par cette chute. Avec six mois au moins de convalescence et rééducation à la clé, autant dire que Déf’ ne chaussera pas les skis au cours de la saison 2010-2011.

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Le Real déroule malgré un festival d'occasions ratées


Xabi Alonso a botté le coup de coin qui a permis au Real de prendre l'avance, Higuain était aux aguets.
Le Real Madrid n'a pas raté ses débuts en Ligue des champions. Maître absolu des débats, l'équipe de José Mourinho ne l'a emporté "que" sur le score de 2-0 contre l'Ajax Amsterdam, inexistante ce soir. Les Espagnols ont gratifié le public d'un festival d'opportunités gaspillées. Higuain, avec la complicité d'Anita, a ouvert la marque avant que l'Argentin ne scelle le sort des Néerlandais en deuxième période. Si Cristino Ronaldo s'est montré extrêmement maladroit devant le but, Ozil, lui, a éclaboussé Bernabeu de sa classe.

Gonzalo Higuain a doublé la marque pour le Real Madrid.

CR7 a multiplié les essais, sans succès. Le playboy lusitanien a même loupé l'immanquable en fin de partie. Ce n'était pas son soir!

Rafael Nadal, de retour de Flushing Meadows, a assisté à la victoire madrilène.



Sans Vertonghen et Luis Suarez, tous les deux suspendus, l'Ajax s'exportait au Real Madrid orphelin de deux joueurs-clé. Toby Alderweireld était titularisé dans l'axe de la défense ajaccide. Du côté madrilène, Sergio Ramos devait renoncer en dernière minute. Il était remplacé par Arbeloa au poste d'arrière droite.

CR7: "Encouragez-nous"
Malgré la récente victoire contre Osasuna en Liga, l'ambiance n'est pas au beau fixe dans la "Maison Blanche". C'est que la manière sous l'ère José Mourinho n'est pas encore au rendez-vous. "Au lieu de nous siffler, ils (les supporters du Real Madrid) pourraient utiliser cette énergie pour nous encourager", a déclaré Cristiano Ronaldo cette semaine.

Mourinho s'énerve
Dans une première mi-temps à sens unique qui voyait le Real surclasser son hôte batave, Higuain, taquiné par la presse ibérique pour ses "stats" insuffisantes en C1 (2 buts en 21 matchs), répondait de la meilleure des façons en ouvrant le score, avec la complicité d'Anita il est vrai. Marcelo, Di Maria, Cristiano Ronaldo et Higuain (sur la transversale), qui avaient loupé des occasions 3 étoiles, provoquaient l'ire de José Mourinho.

CR7 maudit
Toujours asphyxié en seconde mi-temps, l'Ajax évitait la correction grâce à l'extrême maladresse des attaquants ibériques. Malgré une multitude d'occasions gaspillées, Higuain doublait la mise pour les Merengue (2-0) à la suite d'un assist d'Ozil, l'un des meilleurs éléments espagnols ce soir. Cristiano Ronaldo, maudit ce soir devant le but, riait jaune...

Rafa à Bernabeu
Au final, les protégés de Mourinho n'ont jamais été inquiétés ce soir contre une équipe néerlandaise très timide, et qui n'a pu opposer la moindre résistance. L'apothéose de la soirée? L'ovation de Rafael Nadal, de retour de New York après son sacre à l'US Open...

Michaël Bouche











15/09/10 22h30

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Velits gagne le contre-la-montre, Nibali en rouge





Le Slovaque Peter Velits (HTC Columbia) a remporté mercredi la 17e étape du Tour d'Espagne, courue sous la forme d'un contre-la-montre individuel autour de Penafiel, où l'Espagnol Joaquin Rodriguez (Katusha), à la dérive sur ce chrono (seulement 105e), a perdu son maillot rouge de leader au profit de l'Italien Vincenzo Nibali (Liquigas).

Sur ce tracé de 46 kilomètres, complètement plat, sans la moindre petite pente, Velits a devancé de 12 secondes le Russe Denis Menchov et de 37 secondes le Suisse Fabian Cancelarra, champion du monde en titre du contre-la-montre. Leif Hoste a terminé premier Belge à la 6e place (à 1:07) et Philippe Gilbert s'est classé 9e (à 1:24). Au classement général, Nibali compte désormais 39 secondes d'avance sur l'Espagnol Ezequiel Mosquera et 2:00 sur Velits

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Le LS n’a qu’une idée, bousculer Moscou

FOOTBALL | Le défenseur Jérôme Sonnerat évoque la venue du CSKA Moscou, ce soir à la Pontaise (19 h), dans le cadre de l’Europa League.


© ARC | Jérôme Sonnerat et les joueurs lausannois entendent poursuivre l’aventure avec de bons résultats. A voir dès ce soir.



François Ruffieux | 16.09.2010 | 00:01


«Nous ne sommes pas là seulement pour participer. Lausanne doit être conquérant et avoir l’envie de bousculer ses adversaires. Ces matches d’Europa League, on les aborde pour les gagner.» Attablé à la pinte du LS, à la veille du premier match de groupe, face au CSKA Moscou, Jérôme Sonnerat (25 ans) ne fanfaronne pas. Il affirme plutôt cette confiance qui a grandi au fil des semaines et des bonnes performances.
A Moscou, où l’équipe vaudoise est allée chercher sa qualification face à Lokomotiv, le défenseur a vécu les plus belles émotions de son parcours personnel. «On voulait juste rester sur le terrain et que le temps s’arrête un peu, pour savourer. En 2010, avec les qualifications en Coupe de Suisse, à Berne ou à Saint-Gall, nous avons connu de bons moments, ceux qui rendent ce métier magnifique. Et on espère bien sûr en vivre d’autres.»
La patte du coach
Concrètement, Sonnerat devra pallier le double forfait de Meoli et Buntschu. Ainsi, le latéral gauche glissera dans l’axe afin d’épauler Katz. Une contrariété, une inquiétude peut-être? Pas vraiment, dans la mesure où Sonnerat est plutôt un arrière central de formation. «La position de latéral me permet d’assouvir un peu mieux mon appétit offensif. Et les repères sont bien sûr différents. Mais j’ai le bagage qu’il faut pour faire face à cette situation particulière. Et se frotter à de tels adversaires, c’est plutôt stimulant. Une affaire mentale avant tout. Je n’ai aucune appréhension.»
Samedi, à Wohlen, une mésentente avec Favre avait pourtant permis aux Argoviens d’ouvrir le score. «C’est vrai, et on en a parlé. D’ailleurs, pour ce match de reprise, toute l’équipe a pris conscience… de ce qu’il ne fallait pas faire. Avec 10% ou 20% de moins dans le rendement collectif, le résultat peut être complètement différent. Cela dit, cette défaite représente un bien pour un mal. On ne remet en tout cas rien en question de ce qui a fait notre force jusque-là.»
Cette force, justement, d’où vient-elle? «Un bon mélange des mentalités, la présence de Celestini, sur le terrain et dans le vestiaire, et la patte du coach, avec une confiance et ce nouvel état d’esprit qu’il a su nous insuffler», note Sonnerat. Et puis, ce soir, on aura l’appui d’un nombreux public. «Les gens reconnaissent notre travail. Voir ces files d’attente pour les billets, ça nous a touchés. L’équipe montre la voie et le public nous soutient, c’est tout simplement fabuleux!»



Egli: «J’ai toujours été un supporter du LS»
On ne s’attendait pas à le rencontrer dans les couloirs de la Pontaise. Hier matin, Andy Egli (52 ans) était pourtant bien là. Mais à quel titre? «Je suis consultant pour la chaîne privée alémanique 3 +, explique-t-il. Elle a acquis les droits pour les matches d’Europa League avec les formations de notre pays.»
Ancien défenseur central (Grasshopper, Dortmund; Xamax et Servette; et l’équipe de Suisse bien sûr, avec ses 77 sélections), Egli semblait visiblement ravi de revenir à Lausanne. «Entrer dans ce stade, c’est une bouffée de nostalgie. Les vrais footeux n’ont jamais aimé la piste autour du terrain. Mais moi, j’ai toujours été un supporter du LS. J’avais découvert les Seigneurs de la nuit au Letzigrund, en 1966 ou 1967. Et je leur avais immédiatement fait une place dans mon cœur. Imaginez un gamin de Thurgovie supporter du LS!»
Et comme joueur? «C’était toujours spécial de venir à Lausanne, se souvient Egli, Il y avait souvent la bise. Et, surtout, on gagnait rarement.» Lui qui fut coéquipier de Martin Rueda à GC, comment apprécie-t-il le LS actuel? «A juger du potentiel de cette équipe en début de saison, je ne pensais pas qu’elle obtiendrait pareils résultats, avoue-t-il. Mais on parle à nouveau du LS et c’est bien. En Suisse alémanique, Servette et le LS restent des clubs importants, respectés, et même appréciés.»
Et qu’adviendra-t-il ce soir, face au CSKA? «Lausanne a engrangé pas mal de confiance. Et je crois vraiment que tout peut arriver. Y compris la défaite, bien sûr, car c’est un sacré défi qui se présente.»



Un budget 40 fois supérieur à celui du LS
PLÉIADE DE STARS Avec dix championnats, dix coupes et une coupe de l’UEFA (2005), le CSKA Moscou est le troisième club le plus populaire de Russie, derrière Spartak Moscou et Zénith St-Pétersbourg. Il affiche un budget environ 40 fois supérieur à celui du LS (3,5 millions de francs). Le club de l’Armée rouge est composé d’une pléiade de stars internationales. Parmi lesquelles le gardien russe Akinfeev, les milieux de terrain Honda (Japon) et Gonzalez (Chili), très en vue lors de la dernière Coupe du monde, ou encore les attaquants Vagner Love (Brésil) ou Oliseh (Nigeria). Actuel troisième du championnat de Russie, CSKA sort d’une défaite, dimanche, face à Lokomotiv (1-0). La saison passée, le CSKA s’était hissé en quart de finale de la Ligue des champions, ne tombant que devant le futur vainqueur, l’Inter Milan.
JOUER VITE «Il faut y croire et livrer, une fois encore, un match parfait.» Coach du LS, Martin Rueda est persuadé que son équipe «peut faire mal au CSKA». Comment perçoit-il l’adversaire russe? «De grands gabarits en défenses forts dans les duels, mais pas toujours très mobiles. Il conviendra de multiplier les échanges au ras du sol, en essayant de jouer vite».
TÔT AU STADE En raison des mesures de sécurité particulières (fouille et passage des fameux tourniquets), le club recommande au public de venir suffisamment tôt. Il sera possible de franchir le périmètre de sécurité dès 16 heures, alors que le stade ouvrira ses portes à 17h30. L’utilisation des transports publics est également conseillée.
Par ailleurs, certains objets (casques, parapluies, etc.) ne pourront être introduits à l’intérieur du stade. Des consignes seront à disposition, l’une au nord et l’autre au sud.
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Le Barça, une source d’inspiration
Alors que les premiers matches de la Ligue des champions viennent de lancer véritablement la saison européenne, Barcelone a réussi une démonstration qui, déjà, fait saliver les amateurs de beau jeu. Evoquez avec les joueurs du LS le spectacle présenté mardi par le Barça – un 5-1 contre Panathinaikos, qui aurait très bien pu être un 10-1 – et vous verrez leurs yeux briller. «Pfff, la classe! Quand on choisit de regarder un match du Barça, on sait qu’on a 80% de chances d’avoir beaucoup de plaisir», note Guillaume Katz. «Mardi, j’avais prévu de regarder Lyon. Mais je suis resté scotché devant le Barça, avoue de son côté Jérôme Sonnerat, Français d’Annecy. C’est juste fabuleux!»
Mais des footballeurs comme ceux du LS ont-ils quelque chose à retirer de pareille démonstration? «On prend exemple, à notre niveau bien sûr, assure Sonnerat. On capte de petites choses, chacun dans son secteur. Les Catalans essaient toujours de jouer. Et quand ils perdent la balle, ils tentent de la récupérer très vite et très haut. Cette saison, le LS s’inspire de cette philosophie: des passes courtes, du mouvement, et des ballons le plus propre possible».
«Gagner en proposant une qualité de jeu exceptionnelle, c’est le rêve, renchérit Katz. L’entraîneur nous en parle. Nous, on essaie de travailler un jeu simple, le plus direct possible, en multipliant les passes. Ainsi, l’adversaire doit courir, faire sans arrêt l’effort du replacement, et cela permet des décalages dont il faut ensuite profiter…»

Vais y aller se soir............

[Margotte]

bon ben Nortonnelet c'est po la peine de parler de la soirée d'hier soir hein ...