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Contre-la-montre

Fabian Cancellara dans l’histoire


Image © Keyston
Le Bernois a réussi à s’adjuger son quatrième titre de champion du monde du contre-la-montre. "La tactique a joué un rôle essentiel. Il s’agissait d’en garder un peu sous la pédale pour ne pas craquer."
Laurent Guyot - le 30 septembre 2010, 09h40
LeMatin.ch


Le moteur était prêt. Fabian Cancellara l’avait rappelé avant de partir pour Melbourne. Pour des championnats du monde qu’il voulait marquer de son empreinte. Tout là-bas, le Bernois n’est pas passé à côté de son premier rendez-vous. Dans sa spécialité, Spartacus a écrit une nouvelle page de l’histoire en inscrivant son nom pour la 4e fois au palmarès du contre-la-montre. Et de quelle manière puisque le No 1 helvétique s’est payé le luxe de reléguer son premier dauphin le Britannique David Millar à plus d’une minute et Tony Martin à 1’ 12”. Roulant à 47 km/de moyenne sur le tracé exigeant de Geelong, Fabian Cancellara s’est fait un point d’honneur à tout donner sur la seconde boucle de 22 km.
A l’heure de l’interview, le citoyen d’Ittigen n’a pas caché sa joie. «Je suis vraiment très heureux. J’ai connu quelques doutes avant de venir sur place. Je ne savais pas vraiment où j’en étais au niveau de ma condition. Et surtout comment mes adversaires avaient préparé ce chrono. Heureusement, je me suis senti de mieux en mieux au fil des jours. Alors gagner un quatrième titre mondial de contre-la-montre me comble de joie. je suis très fier d’être le premier pro de l’ère moderne à réussir cet exploit.» De sa course, Fabian Cancellara en parlera avec un petit sourire. «J’ai vraiment dû me battre chaque mètre pour utiliser tout mon potentiel. Il n’était pas évident de trouver le bon rythme sur ce parcours casse-pattes. La tactique a joué un rôle essentiel. Il s’agissait d’en garder un peu sous la pédale pour ne pas craquer dans les ultimes raidards. Tout s’est bien passé et j’ai pu finir en sachant que j’avais réussi mon challenge.» Du second, à savoir être aussi le premier à réussir le doublé contre-la-montre - route, le médaillé d’argent de la course sur route des JO de Pékin l’évoque avec prudence. «A Mendrisio, l’an dernier, le contexte était tout autre. Ici, je n’aurai pas cette pression connue chez moi. Je serai l’un des outsiders, c’est sûr mais pas le grand favori. Mais maintenant je vais savourer ce titre mondial et trinquer avec toute l’équipe. Demain, quand je me réveillerai, il sera toujours assez tôt pour me remettre dans ma bulle et penser à l’épreuve en ligne de dimanche.»

[Stoner27]

Envoyé par Norton

Le moteur était prêt.

moteur électrique suisse????

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par contre qd on est des as faudrait pas oublier de le souligner !! enfin sans grand mérite ...

Quand il y a un AS dans le coin j'en parle Margotte: amoureux:







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[webamanu]

Cyclisme: Alberto Contador suspendu après un contrôle suspect

L'Espagnol Alberto Contador a été suspendu à titre provisoire après avoir subi une "analyse défavorable" au clenbutérol sur un échantillon urinaire prélevé lors du Tour de France 2010, a annoncé jeudi l'Union cycliste internationale.

Contador, qui a remporté en juillet son troisième Tour de France, a été contrôlé lors de la seconde journée de repos de l'épreuve, et l'échantillon B a confirmé la présence de clenbutérol, un anabolisant interdit, indique l'UCI dans un communiqué.

"Le coureur, qui avait déjà mis fin à sa saison avant que le résultat soit connu, a néanmoins été formellement suspendu, à titre provisoire, comme le prévoit le code de l'Agence mondiale antidopage", ajoute le document.

La concentration du produit était "400 fois moins grande que ce que les laboratoires accrédités par l'AMA doivent être capables de déceler."
"Etant donné cette très faible concentration et en coordination avec l'AMA, l'UCI a aussitôt lancé les procédures adéquates de gestion des résultats, dont l'analyse d'un échantillon B, qui a confirmé le premier résultat."

Il faudra "de nouvelles enquêtes scientifiques avant de pouvoir tirer des conclusions", et ces examens prendront du temps, ajoute l'UCI sans plus de commentaires.

ORIGINE ALIMENTAIRE SELON CONTADOR

Contador a attribué le résultat de l'analyse à une contamination alimentaire.

"Dès qu'il a été prévenu par l'UCI, le 24 août, Alberto Contador a fait savoir qu'une contamination alimentaire était la seule explication possible à ce qui s'est passé", a déclaré l'agent du coureur dans un communiqué relayé par les médias espagnols.

"Depuis lors, il s'est placé entre les mains des autorités du cyclisme, confiant que ce problème extrêmement sérieux, à présent rendu public, pourra être résolu."

"Les experts consultés ont également signalé qu'une contamination alimentaire était à l'origine de l'affaire, en prenant notamment en compte le nombre de tests (antidopage) subis par Alberto Contador durant le Tour de France."

"Ceci a permis de déterminer le moment exact auquel la substance est apparue, de même que la très faible quantité détectée, qui exclut toute autre source ou objectif recherché."

Le clenbutérol, employé pour traiter les troubles respiratoires et l'hypertension, améliore le transport de l'oxygène par le sang et permet d'augmenter la masse musculaire tout en réduisant la masse graisseuse. Plusieurs cyclistes contrôlés positifs à ce produit ont déjà été interdits de compétition.

Le premier cycliste professionnel chinois, Li Fuyu, ancien coéquipier de Lance Armstrong dans l'équipe RadioShack, a été suspendu en avril à titre provisoire par l'UCI après avoir été contrôlé positif à cette même substance.

Cette révélation sur le triple vainqueur du Tour de France porte un nouveau coup au cyclisme professionnel, dont les instances s'efforçaient de restaurer l'image après une multitude de scandales de dopage.
Elle risque d'écorner sérieusement l'image du coureur espagnol, âgé de 27 ans, considéré comme le plus doué de sa génération après ses victoires dans la Grande Boucle en 2007, 2009 et 2010.

Interrogés, les représentants de l'équipe espagnole présents aux championnats du monde à Geelong en Australie ont refusé de commenter cette révélation. "Il n'y a rien à dire pour le moment", a déclaré un porte-parole.

"Je vais attendre que soient terminées les analyses définitives avant de formuler une opinion", a déclaré dans un communiqué l'Australien Cadel Evans qui se prépare à défendre son titre mondial.

Gregory Schwartz et Pierre Sérisier pour le service français

Reuters

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CYCLISME

Le deuxième du Tour d'Espagne était (aussi) dopé


Image © KEYSTONE-a
Mosquera, 34 ans, avait en particulier forte impression dans la troisième et dernière semaine du Tour d’Espagne

Le milieu du cyclisme, espagnol en particulier, est dans tous ses états. Outre l’affaire Contador, l’Espagnol Ezequiel Mosquera, deuxième de la dernière Vuelta derrière l’Italien Vincenzo Nibali, a été contrôlé positif durant cette épreuve.
le 30 septembre 2010, 14h30
LeMatin.ch & les agences


Le milieu du cyclisme, espagnol en particulier, est dans tous ses états. Outre l’affaire Contador, l’Espagnol Ezequiel Mosquera (Xacobeo Galicia), deuxième de la dernière Vuelta derrière l’Italien Vincenzo Nibali, a été contrôlé positif durant cette épreuve.
Révélé par le journal espagnol «Marca» et la radio SER, ce test positif a été confirmé de source officielle.
Mosquera, 34 ans, avait en particulier forte impression dans la troisième et dernière semaine du Tour d’Espagne, s’imposant l’avant- dernière journée au terme de la terrible ascension au Bola del Mundo. Les saisons précédentes, il avait déjà terminé une fois cinquième et une fois quatrième de la grande épreuve ibérique.
Equipe de deuxième division, Xacobeo-Galicia est proche de la dissolution, par manque de soutien financier. Elle a été dirigée ces dernières années par Alvaro Pino, à la réputation sulfureuse. Mosquera a signé pour les deux prochaines saisons avec la formation néerlandaise Vacansoleil.

Et toi cinquante à quoi te dopes-tu? A la Margotton?

[Cinquante]

Envoyé par Norton

Et toi cinquante à quoi te dopes-tu? A la Margotton?

Alors là, je te jure que je n'y ai jamais gouté !
Et arrête de me donner des idées !

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AVIATION

Constantin s’est offert la ferrari du ciel


Image © Sedrik Nemeth
Christian Constantin président du FC Sion

Le président du FC Sion vient d’acquérir un P180 Avanti, un luxueux avion d’affaires qu’il a acheté avec Sébastien Loeb, le champion du monde de rallye
Nicolas Jacquier - le 29 septembre 2010
Le Matin



«C’est vraiment la Ferrari du ciel!» Christian Constantin (à g.) n’est pas peu fier de sa dernière acquisition: un avion d’affaires – un Piaggio P180 Avanti II – qu’il a récemment acheté en copropriété avec le pilote automobile Sébastien Loeb (à dr.), septuple champion du monde de rallye. «Au départ, explique le boss de Tourbillon, on louait chacun de notre côté des heures de vol. On s’est alors dit: «Pourquoi ne pas s’acheter un jet privé ensemble?» Et voilà…»
Amoureux de vitesse l’un et l’autre, le président du FC Sion et le pilote Citroën ont jeté leur dévolu sur un appareil italien bimoteur de conception révolutionnaire capable d’emporter 7 passagers à la vitesse de 740 km/h (Mach 0,71), avec une autonomie de 2800 km à une altitude de croisière de 12 500 m. Avec des ailes placées à l’arrière de l’avion, l’élégant espace cabine du P180 s’est élargi. L’aérodynamisme du système de voilure a permis de réduire de 30% la consommation des deux moteurs turbopropulseurs Pratt & Whitney PT6A-66B.
«Entre Sébastien et moi, on fait bien 600 heures d’avion par an. L’investissement (ndlr.: environ 10 millions de francs) est donc rentable. Cela me permet de gagner du temps et de voir mes interlocuteurs sur place. Dans les affaires, il est important d’être en face de vos partenaires. Ça fait avancer le business.» Le très luxueux avion du président est complété par une équipe de deux pilotes, engagés à temps complet. Depuis l’an 2000, le P180, dont Michael Schumacher est le parrain, est le transporteur officiel de la Scuderia Ferrari. Détenteur de onze records du monde de vitesse pour sa classe, l’appareil équipe également la fameuse police montée canadienne (les Tuniques rouges).
Homme pressé, Christian Constantin l’utilise aussi pour ses emplettes: «J’ai été cherché Dingsdag à Feyenoord avec, puis j’ai fait un saut de puce aérien jusqu’à Belgrade pour aller prendre Mrdja. C’est pratique.» Rentré hier de Londres à bord de son palais volant, CC en a profité pour faire deux escales, l’une à Strasbourg, l’autre à Genève, chaque fois pour affaires. Si son président prend de l’altitude, son équipe, elle, peine à décoller.

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hippisme

Les cow-boys sont bien américains


Image © Keystone
Les Américains Craig Schmersal (photo) et Tom McCutcheon n'ont pas déçu leur public en réalisant un joli doublé.

L'équitation US a aussi sa discipline aux Jeux mondiaux: le reining. Et l'honneur est sauf, les Ricains sont bien les kings en la matière. Yeaaah!
Alban Poudret - le 30 septembre 2010, 22h49
Le Matin


Jeux Mondiaux
Lexington (EU)
«They reign suprem!» en reining, ils règnent de superbe manière, les cavaliers US! Le reining est l'épreuve reine de l'équitation américaine. Devant des juges (le dressage n'a pas le monopole...), le cheval effectue une série de figures, telles que des cercles, des roll-backs, des spins (toupilles!), des changements de pied, des reculers et ces fameux sliding stops, sortes de longues glissades avec... frein à main. Où les jarrets sont mis à forte contribution.
Hier à Lexington, c'était la finale individuelle du reining et les Américains, déjà médaillés d'or par équipe, ne voulaient pas décevoir leurs fans, qui avaient soit dit en passant déboursé 120 dollars pour s'entasser dans la halle construite pour l'occasion. L'ambiance était très smart et cow-boy à la fois (ici, la combinaison est possible) et, plus encore qu'à Givrins (VD), les «yeaaah» et les «woauhhh» fusaient! Hot and cool!
Or les Américains ont réussi le doublé, grâce à Tom McCutcheon, lourd mais fin sur l'étalon de 6?ans «Gunners Special Nite» et à Craig Schmersal. Favori, le multichampion Shawn Flarida, icône de la discipline, a cassé son étrivière: la poisse! Pas de Suisse en lice. A Aix, en 2006, ils étaient pourtant 5es...

Des milliards pour les chevaux
Le Kentucky, ce n'est pas encore le Far West, on est plutôt à cheval entre l'équitation classique et les courses. Il y a des élevages à tous les coins de champs: des églises, des stations essence, des McDo et des haras! C'est le pays du «Blue Grass» (l'herbe bleue), des herbages verdoyants et plus de 200?000 chevaux (le double de la Suisse) y vivent paisiblement.
Les galopeurs (Le Kentucky Derby est célèbre dans le monde entier), les Quarter Horses, les Appaloosas, les Mustangs et les PS arabes occupent 100'000 personnes et représentent un impact économique annuel de 4 milliards de dollars, sans compter le tourisme (le double!) pour le Kentucky. «Woauhhh»!

La belle aventure de Marcela continue!
Pour le podium, dans le Grand Prix spécial de dressage, il n'y avait pas photo, avec un «Totilas» encore phénoménal sous la selle du Néerlandais Edward Gal, une Laura Bechtolsheimer à nouveau très élégante dans le rôle de dauphine et un Steffen Peters consolant l'Amérique avec son bronze: un trio royal et sommes toutes assez prévisible.
On a aussi eu droit à de jolies surprises, comme la 12e?place de Marcela Krinke Susmelj et «Corinth»: la Suisse aura donc sa finaliste dans la reprise libre en musique, réservée au Top?15, ce soir. La vétérinaire d'Ebikon (LU) mariée à un ex-écuyer de Lipicca, a déroulé une bonne reprise (70, 417), malgré un premier arrêt brusque et un début un peu crispé. «Ensuite, j'ai pris des risques, les allongers étaient très bons, seules les pirouettes au galop étaient médiocres, mais le but maximal est atteint», dira la championne de Suisse, radieuse.
A. P.

[Norton]

CHAMPIONNATS DU MONDE Geelong (AUS)

Fabian Cancellara: «C'est le plus dur des quatre titres»


Image © Keystone


Fabian Cancellara a écrit une nouvelle page de l'histoire de son sport grâce à sa victoire à plus de 47 km/h de moyenne dans le contre-la-montre des Mondiaux.
Laurent Guyot - le 30 septembre 2010, 23h02
Le Matin


A 100 mètres de la ligne d'arrivée, Fabian Cancellara a troqué le rictus de la douleur contre une esquisse de sourire. Et le Bernois s'est même surpris à lâcher, d'une main, le guidon de sa superbe machine de course toute noire pour exprimer sa satisfaction.
Il était 17h16 en Australie (9h16 en Suisse) quand le citoyen d'Ittigen a fini d'écrire une nouvelle page de l'histoire du cyclisme moderne. Après 2006, 2007 et 2009, la médaille d'or destinée à récompenser le champion du monde du contre-la-montre était en poche. Jamais personne avant lui depuis 1994, année de l'inscription de l'épreuve dans le programme des Mondiaux, n'avait réussi un tel exploit. Un nouveau sacre que ses adversaires se sont fait un malin plaisir à retarder.
L'illusion de Millar
Revenu au niveau qui était le sien avant ses aveux de dopage, David Millar a fait illusion l'espace de 22 km avant de lâcher 50 secondes dans le deuxième tour. Beau joueur, l'Ecossais a relevé les mérites de Spartacus. «Aucun doute, Fabian (Cancellara) est un vrai phénomène. Je suis venu sur ces Mondiaux pour un podium, l'objectif est atteint. J'avais la bonne puissance, mais il aurait fallu que je sois plus rapide, surtout dans les virages.» Tony Martin, le rouleur allemand du futur et vainqueur en juin dernier du chrono du Tour de Suisse, s'est révélé menaçant. Une crevaison de la roue avant au 16e km lui a enlevé toutes chances de succès. Alors que Richie Porte, autre candidat à la victoire, s'est écroulé dans les quinze derniers kilomètres.
La bonne tactique
Heureux et fier d'endosser son quatrième maillot irisé, Fabian Cancellara a insisté sur la souffrance endurée tout au long des 45,6 km. «C'est le plus dur de mes quatre titres. J'ai vraiment repoussé le seuil de la douleur le plus loin possible. Les autres gars étaient vraiment très bien. J'ai juste essayé de faire ce que je pouvais avec les moyens qui sont les miens depuis mon arrivée ici. En fait, je pense avoir employé la tactique parfaite. J'ai essayé de ne pas partir trop vite car je savais que je risquais de le payer à la fin. Ce qui ne m'a pas empêché de friser le code dans cette descente où j'ai bien failli me faire les barrières de sécurité. Par chance, je ne les ai pas touchées. C'était la dernière chose que je voulais. Mais chaque seconde compte, il faut donc prendre ce genre de risques vous savez. Tout le monde pense que je gagne haut la main sans consentir d'efforts. Mais je peux vous assurer que ce n'est jamais facile. Surtout quand on se retrouve sur un parcours aussi dur.»
Convaincu de pouvoir aussi jouer un rôle dans la course en ligne dominicale, le Bernois a aussi évoqué cette envie de se trouver de nouveaux défis dès l'année prochaine. «J'ai tout gagné dans le contre-la-montre. Ma passion a diminué mais j'arrive encore à gagner. C'est bien, mais je dois me trouver d'autres ambitions. Dès la saison prochaine, je m'inventerai de nouveaux challenges. Cependant, avant d'y réfléchir, il y a la course en ligne. Je n'ai rien à perdre. Et au vu de ce circuit bien plus dur que prévu, je ne crois pas à la victoire d'un sprinter.»

Commentaire - Laurent Guyot
La perfection au quotidien
N'est pas qui veut Fabian Cancellara. Et son quatrième titre mondial du contre-la-montre ne doit rien au hasard. Même si les esprits chagrins peinent à s'enthousiasmer. Emettent des doutes quant aux performances «naturelles» d'un rouleur d'exception. Spartacus est l'un de ces hommes, pardon de ces athlètes, qui ne compte ni son temps, ni sa peine pour atteindre ses buts. Ceux qu'il s'est fixés. Ceux qui lui permettent d'écrire des pages de l'Histoire de son sport. Et pour cela, le citoyen d'Ittigen conjugue la perfection au quotidien. Que ce soit lors de toutes ces heures qu'il passe sur les routes pour améliorer son endurance. Ou lorsqu'il s'entraîne dans le vent ou sous la pluie derrière une moto pour répéter intensités et souplesse de pédalage. Sans oublier ces longs passages effectués auprès de son mécanicien qui l'amènent à démonter sa superbe machine de course. Et à examiner l'usure des vis, chaînes, écrous, boyaux et autres plateaux, patins avant de les remonter, un par un, comme un enfant s'amuse à assembler les pièces d'un puzzle. Des détails pour le commun des mortels, mais qui, à l'heure des comptes, pèsent de tout leur poids. Rien de très étonnant donc à ce que ce grand monsieur soit donc devenu au fil des ans un phénomène. Et un exemple pour tous les jeunes cyclistes qui rêvent d'arriver tout en haut de l'affiche.


INTERVIEW
Andy Rihs, propriétaire de l'équipe BMC
Andy Rihs, Fabian Cancellara a-t-il signé votre chèque en blanc afin de porter les couleurs de votre équipe en 2011?
Non et je n'ai pas de réponse de Cancellara. Mais Fabian sait très bien que la porte n'est pas fermée. Ou qu'elle est ouverte, c'est selon. (Rires.) Mais selon mes infos, il a déjà signé pour une autre équipe.
Etes-vous resté scotché derrière votre écran lors de ce contre-la-montre?
Non, je n'ai pas regardé la TV. De toute façon, ce quatrième titre était prévisible. Je ne m'attendais pas à moins. Avec sa motivation, sa force et sa méticulosité quasi obsessionnelle, il était à l'abri de toutes mauvaises surprises. A ce niveau, rien ne peut l'arrêter pour l'heure. Comme les bons vins, Fabian se bonifie avec l'âge. C'est déjà un grand cru et les autres doivent prendre de la bouteille. Peut-être qu'un jour quelqu'un trouvera la recette.
Vous parlez de recette, est-ce à dire que vous possédez des doutes à son sujet?
Pas du tout. Il est faux de penser que tous les cyclistes sont des dopés. Ceux qui le pensent sont des idiots. Il y aura toujours des moutons noirs comme dans la société. Mais ils sont largement minoritaires. Pour moi, le cyclisme est la cible préférée des médias, notamment en Allemagne. Ils n'ont pas digéré l'affaire Ullrich.
Une victoire de Fabian Cancellara dans la course sur route de dimanche ne renforcerait-elle pas les soupçons?
Je vous le dis et le répète: je ne le soupçonne d'aucune manière. Et pour s'imposer dimanche, Fabian ne pourra pas compter que sur lui. En ligne, il fait bien sûr partie des très bons, mais la donne sera différente. Pour moi, il y a au moins une dizaine de coureurs susceptibles de gagner dont Cadel Evans, notre chef de file chez BMC.é
L. G.

[Norton]

Anderlecht battu dans les arrêts de jeu à Split


7S7 mise à jour Anderlecht a été battu à Split suite à un but inscrit dans les arrêts de jeu par Vukusic (90+6e, 1-0). Les Mauves ont livré une première mi-temps méritante mais ont été dominés en seconde. C'est peut-être la défaite de trop pour Ariel Jacobs. Le bilan d'Anderlecht en Europa League est de zéro de six.

Le but inscrit à la 96e: Anderlecht s'est fait prendre à son propre jeu.

Suarez était l'un des meilleurs Anderlechtois sur la pelouse.

Boussoufa s'est démené en première mi-temps avant de s'éteindre en deuxième.

Laissé sur le banc, Lukaku est monté au jeu à douze minutes du terme.

85e: le match est interrompu suite aux fumigènes lancés par le public croate.

Spectateur attentif du duel: Josip Weber, originaire de Split.

Après la déconvenue du Partizan, la défaite à Split va-t-elle laisser des traces?

Éliminé de la C1, battu en Europa League, un fond de jeu qui déplaît: fin de l'ère Jacobs?


La désillusion est terrible pour Anderlecht après la deuxième défaite de la saison en Europa League. Le revers concédé à Split va certainement laisser des traces vu les circonstances apocalyptiques dans lesquelles il a été concédé. Les Mauves ont été battus par eux-mêmes dans les arrêts de jeu suite à un marquage défensif laxiste dont a profité à merveille Vukusic, le jeune prodige croate (90+6e, 1-0).

Ambiance de feu
Dans une ambiance de feu, Ariel Jacobs prônait une fois de plus une tactique résolument défensive à l'entame du match: quatre milieux récupérateurs (Polak-Kouyaté-Marecek-Biglia) pour seulement deux joueurs à vocation offensive (Boussoufa-Suarez). Lukaku et Legear débutaient sur le banc.

Anderlecht domine
C'est pourtant Anderlecht qui domine sensiblement la première mi-temps avec un premier bon contre à la 17e qui aurait pu faire mouche. Boussoufa reprend le centre de Suarez au petit rectangle mais Subasic, le gardien de Split, est sur la trajectoire.

0-0 à la mi-temps
Split réagit par Ibricic, l'homme le plus en vue dans le camp croate. Son coup-franc à la 29e passe un rien à côté. Anderlecht insiste et se crée des possibilités via Boussoufa (32e), Suarez (33e) et Marecek (36e), mais ça ne donne rien. Dans l'autre camp, Vukusic crée le danger d'un centre de l'extérieur du pied (43e), mais la défense anderlechtoise est bien positionnée.

Split proche du 1-0
Split monte en puissance en seconde mi-temps. Vukusic rate l'ouverture du score à la 55e après un centre de Sharbini mais le Croate manque sa reprise. Cinq minutes plus tard, le coup-franc d'Ibricic passe tout près du poteau de Proto. Ca se précise pour les Croates.

Montée de Legear
Ariel Jacobs joue le jeu en faisant monter Legear pour 35 minutes. Anderlecht se crée alors quatre occasions en 7 minutes par Suarez (68e et 74e), Legear (71e) et Boussoufa (75e), mais ça ne rentre pas.
Lukaku monte au jeu à douze minutes du terme. Le match est interrompu juste après pour quelques minutes suite aux fumigènes lancés par les supporters. On ne voit plus rien dans le camp croate.

Laxisme défensif
À la reprise, Proto sauve les Mauves d'une parade magnifique sur une frappe de Ljubicic (90e). Sur le corner qui suit, Ljubicic est délaissé par la défense anderlechtoise mais Split n'en profite pas. La dernière occasion sera la bonne pour l'Hadjuk. La défense anderlechtoise laisse trop de liberté à Vukusic qui, bien lancé en profondeur, s'en va battre Proto du plat de pied (90e+6, 1-0).

Déconcentration fatale
Anderlecht perd encore contre un adversaire à sa portée. La frilosité offensive d'Ariel Jacobs combinée à un manque de concentration en fin de match ont été fatals aux Anderlechtois. Dans trois semaines (21 octobre), Anderlecht accueillera l'AEK Athènes, battu facilement au Zénith Saint-Pétersbourg (4-2).

Christophe Durant


Europa League: Les résultas complets de la 2e journéeCSKA MoscouSparta Prague3-0Hadjuk SplitAnderlecht1-0Zénith Saint-PétersbourgAEK Athènes4-2OBStuttgart1-2Young BoysGetafe2-0SampdoriaDebrecen1-0MetalistPSV0-2PSGKarpaty2-0DortmundFC Séville0-1SteauaNaples3-3UtrechtLiverpool0-0Rapid VienneBesiktas1-2CSKA SofiaPorto0-1LechSalzbourg2-0Manchester CityJuventus1-1RosenborgAris2-1AtléticoLeverkusen1-1La GantoiseLille1-1SportingLevski5-0PAOKDinamo Zagreb1-0VillarrealClub Bruges2-1BATEAZ4-1SheriffDinamo Kiev2-0PalermeLausanne1-0







30/09/10 20h57

Europa League: Les résultas complets de la 2e journéeCSKA MoscouSparta Prague3-0Hadjuk SplitAnderlecht1-0Zénith Saint-PétersbourgAEK Athènes4-2OBStuttgart1-2Young BoysGetafe2-0SampdoriaDebrecen1-0MetalistPSV0-2PSGKarpaty2-0DortmundFC Séville0-1SteauaNaples3-3UtrechtLiverpool0-0Rapid VienneBesiktas1-2CSKA SofiaPorto0-1LechSalzbourg2-0Manchester CityJuventus1-1RosenborgAris2-1AtléticoLeverkusen1-1La GantoiseLille1-1SportingLevski5-0PAOKDinamo Zagreb1-0VillarrealClub Bruges2-1BATEAZ4-1SheriffDinamo Kiev2-0PalermeLausanne1-0