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automobilisme

Florian Gonon marchait au super


Image © Keystone
Florian Gonon a impressionné au volant de sa Subaru Impreza.

Eblouissant, le Valaisan a terminé la 1re étape sur les talons de l'Italien Rossetti. Et une vingtaine de secondes devant Hotz.
Michel Busset - le 28 octobre 2010, 20h57
Le Matin


Rallye du Valais
Martigny

Grégoire Hotz, traditionnellement, n'apprécie que moyennement les épreuves spéciales de la première étape du Rallye du Valais. Il n'imaginait pourtant pas se retrouver à trente secondes de l'Italien Luca Rossetti. Ni à plus de 20 secondes du premier pilote helvétique, en la circonstance le champion de Suisse 2009 Florian Gonon, qui fut littéralement éblouissant au volant de sa Subaru Impreza.
«A l'heure de l'analyse, je suis partagé, expliquait le vainqueur de l'édition 2009. Ne tournons pas autour du pot, j'avais deux pieds dans le même soulier, si vous voyez ce que je veux dire... Mais j'ai aussi le sentiment que ma Peugeot 207 Super 2000 n'a pas la même efficacité que l'an dernier. Si problème il y a, c'est au niveau des suspensions qu'il faut le chercher. Pour en avoir le coeur net, on a d'ailleurs profité de l'assistance de la fin d'étape pour monter les suspensions de 2009, théoriquement moins efficientes, mais qui m'allaient comme un gant. Dans vingt-quatre heures, on saura où le mal se situe, côté pilote ou côté machine.»
7''8 d'écart
L'exploit de cette première journée est donc à mettre au crédit de Florian Gonon. Ceux qui l'ont vu passer dans l'épreuve No 2, sur les hauts de Luc, en ont eu le souffle coupé. Et crurent même que l'homme, pourtant si raisonnable, jouait avec le feu. «Franchement pas, démentait-il hier soir à Martigny. Je n'ai bien sûr pas musardé, mais je n'ai pas pris des risques inconsidérés. Pour dire vrai, je suis même un peu surpris de n'être devancé que par une seule Super 2000.»
On avait en tout cas perdu depuis longtemps l'habitude de voir une «4x4 turbo» du groupe N, telle l'Impreza de Gonon, venir troubler ainsi le bal des S2000, qui règnent en maîtresses absolues tant en championnat d'Europe qu'en Intercontinental Rally Challenge. Et si leur honneur fut sauf grâce à l'Italien Luca Rossetti, ce fut d'extrême justesse. Entre la 207 S2000 du pilote transalpin, qui pourrait être sacré champion d'Europe dès ce soir, et la Subaru, il ne s'est en effet glissé que 7''8. Juste de quoi faire regretter à Gonon de s'être montré un soupçon moins offensif dans l'ES 3, celle d'Aminona.

Côté coupes

En Renault Clio R3 Trophy, Daniel Sieber a devancé d'une trentaine de secondes le leader provisoire, Michaël Burri. «J'en suis ravi, mais, curieusement, j'ai souvent eu l'impression que je n'allais pas vraiment vite, vite...» confiait le pilote zurichois. Les chances de Samuel Ritter se sont en revanche définitivement évanouies. Pénalisation routière, crevaison, sortie de route: il y a des jours comme ça, où tout va de travers...
En Citroën Racing Trophy Suisse, Antonio Galli, à qui une 4e place suffit pour rafler la mise, n'a pas joué petit bras. Il a délibérément pris les affaires en main, laissant à près d'une demi-minute le Valaisan Joël Rappaz, l'autre prétendant au titre. Qui, il est vrai, a tout intérêt à rester dans une position d'attente.
En Trofeo Abarth 500, les 25'000 francs promis au vainqueur final ont atterri sur le compte de David Finger avant même que la course ne s'ébranle, son dernier rival, Maurice Brera, victime d'une énorme sortie de route, a sérieusement abîmé sa petite 500 le matin déjà, lors de la spéciale d'entraînement.

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Karim Benzema est-il surfait?


En 7 apparitions en Liga, Karim Benzema n'a marqué qu'un seul but (contre l'Espanyol) avec le Real Madrid cette saison (8 la saison dernière). © reuters
Depuis qu'il est arrivé au Real Madrid (saison 09-10), Karim Benzema ne s'est, pour ainsi dire, jamais imposé dans la "Maison Blanche". Pourtant, ce ne sont pas les occasions qui ont manqué à l'ancien buteur de l'Olympique lyonnais. Cette semaine, José Mourinho lui a mis la pression (quoi de plus normal avec un salaire plafonné à 8,5 millions d'euros net). Aujourd'hui, le patient français est "cliniquement mort".

Karim Benzema ne saisit pas les chances qui s'offrent à lui dans la "Maison Blanche". © afp

Pour rappel, les Merengues ont transféré Karim Benzema pour 35 millions d'euros. © reuters

Décisif en Bosnie-Herzégovine et au Luxembourg, Karim Benzema s'est offert une petite bouée d'oxygène avec les Bleus. © ap

L'ancien buteur de Lyon s'est pourtant trouvé un ami de choix au Real Madrid: Lassana Diarra. © afp


Une attitude insupportable
Son comportement sur le terrain fait parfois penser à celui de Ronaldo en fin de carrière chez les Merengues (à la différence près que "Il Fenomeno" avait tout gagné): nonchalant et démotivé. Deux attitudes intolérables quand on joue au Real Madrid à 22 ans et que l'on gagne plus de 8 millions d'euros par an. Tous les clubs qui ont connu le coach lusitanien (FC Porto, Chelsea, l'Inter Milan) partagent deux points en commun: la rentabilité et la dépense d'énergie de ses joueurs offensifs. Au Portugal, Deco et McCarthy n'ont jamais été aussi bons que sous les ordres du Special One. En Angleterre, Lampard et Drogba empilaient les buts les uns derrière les autres. En Lombardie, ses deux fers de lance s'appelaient Sneijder (exceptionnel avec le "Mou") et Milito (qui avait les kilomètres sans compter, sans parler d'Eto'o). Autrement dit, le système prôné par José Mourinho (4-2-3-1) profite surtout au meneur de jeu et au buteur de l'équipe. Karim Benzema aurait pu être l'un de ceux-là... (d'autant que José Mourinho lui donne des conseils en français).

Il ne fait pas le poids avec Higuain
"La raison pour laquelle Karim Benzema ne joue pas s'appelle Gonzalo Higuain". Bien qu'il ne lui fait pas (ou plus) confiance, José Mourinho, en fin psychologue, défend encore Karim Benzema (un choix du président Florentino Perez) publiquement. Mais au fond, comme Marca le signale dans son édition de mercredi, le natif de Lyon a épuisé toutes ses cartouches au Real Madrid et "il est mort" aux yeux du Special One (1 seul but en 7 apparitions cette saison en Liga). Qu'est-ce qui peut sortir Karim Benzema de ce pétrin? Une blessure de Gonzalo Higuain, rien de plus ! Par rapport au buteur argentin, l'international français (au même âge: 22 ans) est un cran en-dessous au niveau physique (Higuain bosse pour le collectif), technique (Higuain a un vrai instinct de buteur) et surtout au niveau mental (Higuain, souvent critiqué en Espagne, s'est toujours relevé). Et donc, il joue logiquement.

Il joue au Real donc il doit jouer avec la France: c'est faux !
"Il joue au Real Madrid, donc il doit être l'attaquant des Bleus." Cette phrase, reprise par beaucoup d'anciennes gloires de l'épopée des Bleus en 1998 (dont David Trezeguet), ne tient pas la route. Pour la simple et bonne raison que Karim Benzema ne joue pas au Real Madrid ! Si les Bleus ne cartonnent plus comme avant, c'est aussi parce que ses joueurs actuels ne s'imposent pas à l'étranger, comme c'était le cas des Deschamps, Desailly, Djorkaeff, Zidane et autres Thuram. A l'échelle belge, on se rend également compte qu'un joueur comme Jelle Vossen, en pleine bourre avec le RC Genk, respire la grande forme avec les Diables également. Etre titulaire et performant dans son club doit être LE critère de sélection prioritaire (sauf quand on s'appelle Miroslav Klöse).


Christophe Da Silva


Je dit que oui......... Ce n'est que mon avis

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Kim Clijsters dans le dernier carré au Masters


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Kim Clijsters a rejoint l'Australienne Samantha Stosur (WTA 7/N.5) et la numéro 1 mondiale la Danoise Caroline Wozniacki en demi-finales du Masters féminin de tennis, jeudi en fin de soirée à Doha, au Qatar. Elle a battu la Bélarusse Victoria Azarenka (WTA 10/N.8) 6-4, 5-7 et 6-1 et 2h15 de jeu à l'issue de sa deuxième rencontre.

Zvonareva qualifiée aussi
Azarenka qui compte deux défaites en autant de rencontres est éliminée tout comme la Serbe Jelena Jankovic. Du coup, la Russe Vera Zvonareva (WTA 3/N.2) est aussi qualifiée dans le dernier carré. Notre compatriote, lauréate du Masters en 2001 et 2002, a dominé le premier set mais en raison de nombreuses fautes directes dû attendre 5-4 et un 2e break pour conclure 6-4.

Wozniacki et Stosur en demis
Dans la seconde manche, Azarenka batailla ferme et arracha après une rude bataille l'égalisation à une manche partout. La Bélarusse accusa la coup dans le 3e set et s'effondra. Clijsters sera opposée à Zvonareva, dans le 2e match de vendredi, avec pour enjeu la première place du groupe blanc. La Belge mène 6-2 dans leurs duels. La gagnante défiera Wozniacki en demi-finale alors que la perdante se mesurera à l'Australienne Samantha Stosur.

Rencontres pour l'honneur... et l'argent
Les deux autres rencontres, Elena Dementieva (WTA 9/N.7) face à Francesca Schiavone (WT6/N.5), dans le groupe marron, programmé en début de soirée, et Jelena Jankovic (WTA 8/N.6) face à Azarenka, dans le groupe blanc, en fin de programme, ne serviront qu'à alimenter joliment le compte en banque des joueuses. (belga/mb)


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Steve Darcis sorti par Monfils au 2e tour à Montpellier


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Steve Darcis a été éliminé au deuxième tour de l'Open Sud de France, tournoi de tennis de l'ATP sur surface dure de Montpellier, en France, doté de 650.000 euros, jeudi en début de soirée.

Le Liégeois, 112e mondial, s'est incliné 6-4 et 6-4 devant le Français Gaël Monfils, 15e joueur mondial et 3e tête de série. Les deux hommes s'affrontaient pour la première fois sur le circuit ATP. Le match a duré 66 minutes

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Le directeur du Real Madrid confirme le nouveau rôle de Zidane en C1
(AFP) – Il y a 9 heures
MADRID — Le directeur général du Real Madrid, Jorge Valdano, a confirmé jeudi que Zinédine Zidane allait apporter plus directement son expérience à l'équipe espagnole, notamment lors des matches de Ligue des champions, mais sans prendre place sur le banc de touche.
"Il nous accompagnera lors de tous les matches de Ligue des champions, et parfois en championnat", a annoncé Valdano.
"Il ne va pas s'asseoir sur le banc mais il aidera Mourinho dans ses relations avec l'équipe. Pas dans un aspect technique, mais en apportant son expérience et en étant proche de l'entraîneur et des joueurs", a-t-il précisé.
Le site du journal Marca avait révélé mercredi une rencontre à Valdebebas (le centre d'entraînement du Real Madrid au nord-ouest de Madrid) entre Zidane, Mourinho et Florentino Perez, le président du club, pour parler des futures tâches du Français au sein du club.
José Mourinho, qui a émis en premier le souhait de voire Zidane se rapprocher de l'équipe première, avait récemment fait savoir qu'un accord avec le Français était sur le point d'aboutir.
Zinédine Zidane, ancien meneur de jeu du Real, à la retraite depuis 2006, avait auparavant annoncé qu'il allait "collaborer" avec José Mourinho.
"Je serai le lien entre l'équipe première et le président. Ca m'arrange parce que je voulais rentrer un peu plus dans ce qui est la structure du club", avait souligné Zidane, conseiller de Florentino Perez depuis le 1er juin 2009.

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Un joueur de Bordeaux allergique à l'herbe


Yoan Gouffran est arrivé à une conclusion étrange après une visite chez un spécialiste: le milieu de terrain français de Bordeaux est allergique à l'herbe. Gouffran (24 ans) a visité le médecin car il était inquiet au sujet d'infections après les matchs.

"C'est embarrassant pour un footballeur, a déclaré son entraîneur, Jean Tigana. "Il peut toujours aller jouer à Lorient ou à Nancy, a lancé ironiquement Tigana. Lorient Nancy disposent tous deux d'une pelouse artificielle pour leurs matches à domicile. (Ch.D.)

Vraiment pas de bol.........

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RALLYE DU VALAISLe pilote valaisan décroche une splendide 2e place à sept secondes du favori Luca Rossetti. Mauvaise journée par contre pour Grégoire Hotz (4e).
«J'avoue être surpris de notre performance». Florian Gonon reste fidèle à ses habitudes. Malgré une deuxième place au général à 7.8 petites secondes du pilote professionnel Luca Rossetti qui concourt pour la première place de l'ERC, le valaisan joue la carte de la modestie. «C'est clair qu'on est en forme mais je pense que les autres ont des problèmes à régler et ils vont remettre les pendules à l'heure rapidement». Derrière Florian Gonon, sur le stand, Fabrice Gordon, le navigateur français d'Olivier Burri ne l'entend pas de cette oreille: «Dites leur qu'il file comme l'éclair le petit suisse!». Au point de griller la politesse aux autres équipages engagés dans la lutte pour le titre européen puisque le polonais Sololow et sa Ford Fiesta S2000 pointent au 3ème rang. «On ne peut pas vraiment tenir comptes des performances des pilotes étrangers. On ne sait pas s'ils visent des points ou la victoire», explique Florian Gonon qui se lancera aujourd'hui avec sa navigatrice Sandra Arlettaz à l'assaut de l'étape des Cols au deuxième rang, position pas franchement avantageuse selon lui: «Ce n'est clairement pas un avantage d'ouvrir la route. Les conditions seront très très difficiles avec des passages de neige et de glace, il faudra jouer la carte de la prudence». Une place sur le podium fait toujours figure d'objectif ? «On va essayer de rester le plus haut possible au classement. Si on arrive à gagner le groupe N cela sera déjà une belle satisfaction».
Rossetti confiant

Seul pilote à avoir fait mieux que le champion suisse 2009, Luca Rossetti, sur une Abarth Grande Punto S2000, tire un bilan très positif de cette première journée: «Je suis satisfait dans l'ensemble. Le parcours était très «piégeux» mais tout s'est bien passé. Je ne suis pas surpris que Florian Gonon vienne s'intercaler sur le podium, c'est un très bon pilote qu'il faudra tenir à l'oeil». Quelle sera la stratégie de l'italien lors de la première spéciale du jour réputée pour être la juge de paix du rallye du Valais ? «Dur à dire, cela dépendra des conditions. Mathématiquement, dans la course pour le titre européen, j'ai de la marge. Il faudra quand même bien calculer les risques». Une prudence partagée par son rival le polonais Michal Sololow: «Tout le monde a peur de la neige et se méfie des conditions...»
Le lion prêt à rugir

Tout le monde sauf Grégoire Hotz qui après une journée pour le moins difficile (4ème rang) espère bien se relancer: «Je suis passé complètement à côté de mon sujet. Je me suis raté et c'est toujours embêtant lorsque cela arrive au Rallye du Valais. Je n'ai pas d'autres explications, j'étais à l'agonie, pas dans le tir». Malgré un retard de près de trente secondes sur le leader, le sextuple champion qui conduit une Peugeot 207 S2000 suisse garde-t-il espoir ? «On ne va pas baisser les bras. L'année passée on a mis 50 secondes à Basso lors de la deuxième journée, on va tout donner ! On a qu'un seul pied à terre. Le lion va rugir et bondir sur le scorpion!»
Neuville confirme

Au cinquième rang général, le jeune virtuose belge Thierry Neuville confirme tout le bien que le petit monde du rallye pense de lui. «Je suis content de cette première journée. Nous n'avons connu aucun souci. Comme prévu, la Citroën DS3 R3 avance vite. Lors de des premières spéciales, il n'y avait pas beaucoup de grip. Il fallait donc rouler très propre, ce que nous avons essayé de faire au mieux», témoigne le pilote qui partage l'habitacle avec le navigateur Nicolas Klinger, ancien co-pilote d'un certain Nicolas Vouilloz, vainqueur de la série IRC en 2008. Est-il facile de prévoir la tactique de l'étape des Cols lorsque l'on n'a que 22 ans? «On réfléchira à tout cela après une bonne nuit de sommeil. On choisira les pneus et la tactique sur le moment, selon les conditions». Conditions de route qui étaient sur les lèvres de tous les pilotes hier soir. Chacun essayait de grappiller des informations à gauche et à droite, auprès des connaisseurs. A n'en pas douter, la terrible étape des Cols et ses 38 kilomètres va une fois de plus décider de la suite de cette 51ème édition du Rallye du Valais.

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Route du Rhum: 86 solitaires en quête de gloire
(AFP) – Il y a 3 heures
SAINT-MALO — Un record de 86 solitaires prennent le départ dimanche à Saint-Malo (Ouest) de la 9e Route du Rhum, la transat de référence, 3543 milles (6377 km) pour passer de l'automne breton à la douceur antillaise de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe).
Le Rhum, c'est la course en solo qui fait rêver tous les marins. Et pas que les marins, à en juger par la foule qui se presse sur les quais de la cité corsaire depuis plusieurs jours, avide d'apercevoir l'un des skippers qui s'élanceront à 13h02 face à la pointe du Groin, au large de Saint-Malo.
Certains visages sont connus. Même les plus "terriens" des spectateurs reconnaissent Thomas Coville, Francis Joyon, Franck Cammas ou Michel Desjoyeaux, les plus médiatisés des skippers français.
A l'intérieur de ce Rhum 2010, de qualité exceptionnelle, plusieurs courses cohabiteront.
A tout seigneur, tout honneur: les neuf gros, très gros multicoques de la classe "Ultime" se battront pour la victoire en temps réel, pour rallier la Guadeloupe en moins de 7 jours, 17 heures et 19 minutes, temps établi en 2006 par Lionel Lemonchois à la moyenne époustouflante de 19,11 noeuds (34,2 km/heure).
Sur le papier, la victoire ne devrait pas échapper à Thomas Coville (Sodebo, 32 m), Franck Cammas (Groupama 3, 31,5 m), Francis Joyon (IDEC, 29 m), Sidney Gavignet (Oman Air Majan, 32 m) ou Yann Guichard (Gitana XI, l'ancien bateau vainqueur en 2006 rallongé de 5 mètres).
Derrière les géants, la bataille que vont se livrer les neuf monocoques IMOCA (60 pieds/18,28 mètres) promet aussi d'être royale, avec un concentré rare de talent et de technologie.
Michel Desjoyeaux (Foncia), Armel Le Cleac'h (Brit Air), Vincent Riou (PRB), Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3), Marc Guillemot (Safran) ou Roland Jourdain (Véolia Environnement) se détachent en raison de leur expérience et du potentiel de leur voilier.
Grosse bagarre aussi en perspective dans la catégorie des Multi 50 (trimarans d'une quinzaine de mètres) et surtout en classe 40 (monocoques d'une douzaine de mètres), celle qui rassemble le plus grand nombre de concurrents (45), dont des "durs au mal" comme le Suisse Bernard Stamm, les Français Tanguy De Lamotte (Novedia Initiatives), Nicolas Troussel (Crédit Mutuel de Bretagne) ou le Britannique Pete Goss (Concise).

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La Route du Rhum en chiffres

La neuvième édition de la Route du Rhum s'élancera dimanche, à 13h02, de Saint-Malo. Quelques chiffres comme autant de repères:

1,4: la largeur, en mille, de la ligne de départ mouillée devant le pointe du Grouin.

3: le nombre de femmes inscrites au départ, Servane Escoffier (Saint-Malo 2015), Christine Monlouis (Un monde bleu tout en vert) et Anne Caseneuve (Naviguez Anne Caseneuve)

4: le nombre d'anciens vainqueurs de l'épreuve au départ de cette neuvième édition: Franck-Yves Escoffier (triple vainqueur en Multi 50 de 1998 à 2006), Michel Desjoyeaux (vainqueur en multicoque en 2002), Roland Jourdain (vainqueur en Imoca en 2006) et Lionel Lemonchois (vainqueur en multicoque en 2006).

5: le nombre de catégories de bateaux différentes sur cette Route du Rhum. Parmi elles, deux catégories de multicoques (Ultime et Multi 50), deux catégories de monocoques (IMOCA et Class40), et la catégorie Rhum.

7: la longueur, en kilomètres, des lignes téléphoniques installées au PC Presse et dans le village.

7: les nombre d'ouvertures d'écluses entre 15h22 le samedi 30/10 et 8h15 le dimanche 31/10 pour permettre la sortie de l'ensemble des bateaux engagés dans cette 9 e édition.

7 jours, 17 heures, 19 minutes et 6 secondes: le record de traversée entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre réalisé en 2006 par Lionel Lemonchois sur Gitana 11.

12: les hélicoptères qui voleront dans le ciel pour couvrir le départ de la course, le 31 octobre.

19: les bateaux concurrents qui arboreront un pavillon de soutien à Hervé Ghesquière, Stéphane Taponier et leurs trois accompagnateurs retenus en Afghanistan depuis le 29 décembre 2009.

22: l'âge du plus jeune marin de la compétition: Joris de Carlan (Generik) qui va disputer sa toute première Route du Rhum. Son père, Hervé, va lui aussi participer à la course pour la première fois sur son Multi50 (Delirium).

32: la longueur, en mètres, du plus grand bateau de la flotte, celui de Thomas Coville (Sodeb'O). 32 mètres de long, pour 16 mètres 50 de large et 32 mètres de hauteur de mât.

60: le nombre d'années du participant le plus âgé, Gilbert Chollet (Chimirec-EVTV).

85: le nombre de bateaux qui s'élanceront dimanche de Saint-Malo après les forfaits de Pierre-Yves Lautrou (L'Express-Sapmer) et Hubert Swets (AKA9 Fuji).

90: les navires à passagers déclarés aux affaires maritimes pour le jour du départ.

98: en secondes, le plus petit écart entre le vainqueur et son dauphin à l'arrivée de la course. Une photo-finish qui date de la première édition, en 1978, remportée par Mike Birch (Olympus), après 23 jours, 6 heures, 59 minutes et 35 secondes, devant Michel Malinovski (Kriter V).

350: le nombre de bénévoles présents à Saint-Malo.

576: en m², la taille du plus grand stand du village, celui de la Région Guadeloupe.

560: les journalistes accrédités pour l'événement à la date du samedi 23/10. Pour cette seule journée, 255 demandes ont été formulées.

780: le nombre d'accréditations distribuées aux skippers et à leurs équipes techniques.

1 055: en mètres, la longueur des pontons le long desquels sont amarrés les concurrents de cette édition 2010.

3542: en milles, la distance qui séparent Saint-Malo de Pointe-à-Pitre, soit 6560 kilomètres.

4 220: en pieds, la longueur cumulée des 86 bateaux de la flotte de cette édition 2010, soit 1 347 mètres.

7 335: en m², la surface totale du village de la course

Donne le vertige..... Super hissez les voiles les Ducat...Oups les marins

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rallye du valais

Hotz: espoir, désespoir


Image © Didier Busset
Par deux fois, Hotz et son copilote Ravasi ont été contraints de sortir le cric.



Des voitures, et le pluriel n’est pas superflu, accrochées aux arbres. Une autre, celle du Vaudois Olivier Ramel et de son équipière Vanessa Di Grado, perdue au fond d’un précipice, 200 mètres en contrebas de la route en terre qui conduit du col du Lein à Sapinhaut. Des crevaisons à gogo, à un point tel qu’on a pu croire que l’épreuve du changement de roue faisait désormais partie du programme imposé aux pilotes…

Michel Busset - le 29 octobre 2010, 22h56
Le Matin



Des voitures, et le pluriel n’est pas superflu, accrochées aux arbres. Une autre, celle du Vaudois Olivier Ramel et de son équipière Vanessa Di Grado, perdue au fond d’un précipice, 200 mètres en contrebas de la route en terre qui conduit du col du Lein à Sapinhaut. Des crevaisons à gogo, à un point tel qu’on a pu croire que l’épreuve du changement de roue faisait désormais partie du programme imposé aux pilotes…
Le Rallye du Valais a vécu, hier, une journée en enfer, aux flammes duquel se sont brûlées nombre d’ambitions. A commencer par celles de Grégoire Hotz, qui était bien décidé, malgré une entame de course un soupçon difficile, à relever le défi que lui proposaient non seulement l’Italien Luca Rossetti mais aussi Florian Gonon.
Certain que la clé d’un renversement de situation passerait par un exploit dans la première «spéciale» de la journée, celle des cols, Hotz fit le pari de l’audace en chaussant sa voiture de pneus «slick» alors que la première partie de la descente sur Saxon était totalement enneigée. Coup de poker gagnant. Non seulement il s’adjugeait le meilleur temps, mais il prenait du même coup la tête de la course, devant Gonon, le Polonais Solowow et Rossetti. Avant d’enfoncer le clou dans l’épreuve suivante et d’endosser très clairement le rôle de favori.
Gonon, puis Rossetti
Une pierre assassine, non loin du col du Tronc, fut d’un autre avis. «Je l’ai tapée par deux fois, lors des deux passages dans l’épreuve raccourcie des cols, finit-il par en sourire. Et, par deux fois, il a fallu sortir le cric…» Adieu, espoir de doublé… Gonon, toujours aussi précis dans son pilotage, héritait du sceptre, avant de le céder, tout en fin de journée, à Luca Rossetti. Il ne fallait quand même pas rêver: l’Abarth Super 2000 allait inévitablement refaire surface à un moment ou à un autre, tant sa supériorité est patente face à une «4x4 turbo» comme la Subaru de Gonon. Et tout porte à penser que l’étape d’aujourd’hui devrait confirmer cette tendance. Encore que l’hécatombe d’hier, qui a entraîné dans sa folie destructrice Camandona, Rappaz, Schmidlin, Strasser, Luyet et Michaël Burri, entre autres éliminés de marque, a rappelé qu’en rallye le scénario n’est jamais écrit à l’avant.



Classement
Rallye du Valais. 11e et dernière manche du championnat d’Europe. 6e et dernière manche du championnat de Suisse
Classement après la 2e étape: 1. Rossetti-Chiarcissi (It, Abarth Grande Punto S2000) 2h04’48’’3. 2. Gonon-Arlettaz (Subaru Impreza) à 19’’3. 3. Solowow-Baran (Pol, Ford Fiesta S2000) à 42’’3. 4. Curgnola-Pollet (It, Renault Clio R3) à 3’06’’5. 5. Neuville-Klinger (Bel, Citroën DS3 R3) à 3’44’’6. 6. Gamba-Inglesi (It, Renault Clio R3) à 4’02’’7. 7. Gillet-Santonocito (Renault Clio Super 1600) à 4’10’’5. 8. Tlustak-Skaloud (Tch, Skoda Fabia S2000) à 5’38’’5. 10. Radoux-Grégoire (Mitsubishi Evo IX) à 5’54’’2. 10. Hotz-Ravasi (Peugeot 207 S2000) à 6’03’’4. 11. Althaus-Ioset (Peugeot 207 S2000) à 6’21’’4. 12. Puis: 14. Galli-Vozzo (Citroën C2 R2, 1er Citroën Trophy) à 7’13’’7. 14. O. Burri-Gordon (Subaru Impreza) à 7’14’’7. 16. Perroud-Pallone (Peugeot 207 S2000) à 8’25’’2. 18. Carron-Revaz (Renault Clio R3, 1er en Clio Trophy) à 9’01’’8.