Toutes New sportives autres que la moto

[danlos]

Envoyé par Pasky

Moi, j'aimerai bien avoir la liste des clients de cette entreprise, car je leurs proposerait bien des bagues porte bonheur, des numéros magique, des bottes secrètes au loto, des martingales pour la roulette

tu vas faire un tour sur les plages de l'Atlantique cet été, sur les pistes de moto et F1, dans les stades d'athlé, sur les courses de VTT, dans les bois vers chez toi et tu verras, tu trouveras plein de gens qui t'intéresseront.

[Norton]

Une coupe de cheveux à 1 million de dollars


Troy Polamalu est sous contrat avec "Head and Shoulders".




Troy Polamalu a assuré ses cheveux pour la modique somme de 720.000 euros, à savoir 1 million de dollars. Force est de reconnaître que le défenseur des Steelers (football américain) possède une immense crinière.

Il est notamment sous contrat avec "Head and Shoulders". Petit détail: Troy n'a pas coupé ses cheveux depuis 2000 ! (chds)

[Norton]

Despres ne perd pas le nord

Alors que la piste du Dakar s'orientait vers le Nord, Cyril Despres a déboussolé plus d'un concurrent ce lundi. Lauréat de la première spéciale après la pénalité infligée à Ruben Faria, le Francilien a confirmé son excellent début de rallye en s'imposant à San Miguel de Tucuman, devant Marc Coma et David Casteu. Carlos Sainz en a fait autant aux dépens de Stéphane Peterhansel au volant de son Touareg.

Cyril Despres ne pouvait rester sur une victoire par défaut. Proclamé vainqueur de la spéciale inaugurale après la pénalité d'une minute encaissée par un Ruben Faria coupable d'un excès de vitesse entre Victoria et Cordoba, le tenant du Dakar a enfoncé le clou à la régulière, ce lundi, sur la piste qui menait la caravane vers le nord de l'Argentine et San Miguel de Tucuman. Parti en éclaireur et leader à chaque pointage, le pilote KTM a alors adressé un message on ne peut plus clair à la concurrence.

"J'avais de bonnes sensations donc j'ai décidé d'attaquer un peu dans la deuxième partie en faisant attention aux pneus parce qu'aujourd'hui j'ai presque fini à la corde, déclarait l'intéressé peu après l'arrivée sur le site officiel de la course. Le plus important est de prendre le bon rythme, d'avoir les bons repères..." Le bon rythme, Cyril Despres l'a assurément trouvé, du haut de ses deux succès d'étapes - les 24e et 25e de sa carrière sur le plus redouté des rallyes-raids.

Après "300 km de slalom géant" ce lundi et les 192 bornes humides de dimanche, le triple lauréat de l'épreuve compte déjà 2'35 d'avance sur son grand rival annoncé, l'Espagnol Marc Coma, relégué à 1'49 ce jour encore. Ruben Faria complétant le podium à distance raisonnable (6'13). Troisième à San Miguel de Tucuman, à 3'46 du temps scratch, David Casteu réalise sur Sherco l'autre bonne opération de cette deuxième spéciale, passant de la 12e à la 6e place au classement général des deux roues, derrière Francisco Lopez et Paulo Gonçalves.

Auto-Moto, même combat !

Comme Cyril Despres, Carlos Sainz a signé le doublé ce lundi au volant de son Touareg. Sur les portions larges et rapides très typées WRC qui séparaient Cordoba de Tucuman, l'ancien champion du monde des rallyes s'en est donné à coeur joie, parvenant à contenir un Stéphane Peterhansel pourtant agressif sur son X3. Pointé à 50 secondes au premier passage obligatoire, le pilote BMW a eu beau reprendre du temps à l'Espagnol au deuxième point de contrôle, "El Matador" a fait la différence dans le dernier tronçon, s'imposant au final avec 1'34 d'avance sur le "Cannibale" - Nasser Al-Attiyah intercalant sa Volkswagen entre les deux hommes, à 1'03 de la gagne.

A la faveur de cette nouvelle démonstration de force, Carlos Sainz s'appuie désormais sur un matelas de 3'05 plutôt confortable après deux spéciales seulement. Pour Stéphane Peterhansel, la menace Nasser Al-Attiyah se fait plus précise, le Qatari n'accusant plus que 14 secondes de retard sur l'ancien motard. En revanche Mark Miller, quatrième hier, est décroché. Parti à la faute dès le 45e kilomètre ce lundi, l'Américain a froissé la tôle de son Touareg et perdu plus de 50 minutes dans la bataille, en deux fois... Annoncée "accessible", cette première semaine du Dakar n'est manifestement pas évidente pour tout le monde.

[Norton]

Tennis

Roger Federer: «Faire tout juste à Doha et Melbourne»


Image © KEYSTONE


La veille de son premier match officiel de la saison à Doha, Roger Federer revient sur ses courtes vacances en famille et fixe ses objectifs pour 2011. Le Bâlois a faim de trophées et veut redevenir no 1 mondial.
le 03 janvier 2011, 18h44
LeMatin.ch & les agences
1 commentaire

Comme presque toujours depuis plusieurs années, Roger Federer lance sa saison au tournoi ATP de Doha (Qatar). Le no 2 mondial croit dur comme fer en ses capacités et espère pouvoir poursuivre sur sa forme de fin 2010.
La pause a été plutôt courte pour le Bâlois. Peu de temps après son sacre au Masters de Londres, il s'est rendu à Dubaï avec ses deux sparring partners Michael Lammer et Stefan Koubek pour déjà préparer la saison à venir. Il a ensuite fait un crochet en Europe pour y disputer les deux matches de charité contre Rafael Nadal, à Zurich et Madrid, les 21 et 22 décembre, avant de retourner dans les Emirats pour les fêtes.
Federer raconte son Noël: "Nous avions un arbre de Noël, nous nous sommes offert des cadeaux et avons partagé un repas raffiné. Les petites ne comprennent pas encore exactement ce qui se passe, mais c'était un très beau moment. Mes beaux-parents étaient également présents. Nous avons bien profité de ces fêtes." Seuls les parents du Bâlois manquaient à l'appel, s'étant rendus en montagne auprès de leur fille Diana. "Ils doivent se multiplier", glisse Federer en riant.
"Faire les bons choix"
Or, trois jours seulement après l'exhibition d'Abu Dhabi - victoire contre Söderling et défaite contre Nadal -, les choses sérieuses commencent déjà pour le no 2 mondial. Un coup d'envoi dont il se réjouit. "Je crois que je sais à peu près où j'en suis en ce début d'année. Je veux cependant le prouver dans les faits et je souhaite très vite faire les bons choix."
Cette année 2011 sera, en terme d'objectifs à atteindre, très chargée pour un Federer qui veut compléter sa panoplie de titres en Grand Chelem et retrouver la place de no 1 mondial, ce qui pourrait être d'actualité à partir de l'été. Mais le succès dépend beaucoup d'un début de saison réussi. "Bien sûr, je veux en priorité briller dans les grands tournois. Mais, pour y arriver, je dois d'abord faire tout juste ici à Doha et à l'Open d'Australie, où je tiens à défendre mon bien. Après Melbourne, j'aurai une pause presque plus longue que celle que j'ai prise après le Masters et je pourrai songer à voir plus loin."
Les "habituels suspects"
Une chose est sûre, obtenir la victoire ne sera pas chose aisée tout au long de l'année. Bien évidemment, le plus sérieux rival de Federer en 2011 reste Rafael Nadal, avec qui le Bâlois s'est partagé 21 des 23 derniers titres en Grand Chelem et qui tentera de soulever en Australie son quatrième trophée majeur de rang. Il faudra aussi compter sur Novak Djokovic et Andy Murray, mais également sur "d'autres suspects habituels", dixit le Maître, qui ont connu des coups d'arrêts en 2010, souvent pour des raisons de santé.
"C'était dommage que Nikolay Davydenko, Juan Martin Del Potro, Fernando Gonzalez et Tommy Haas aient été longtemps blessés en 2010. Je me réjouis de les voir à nouveau."
A voir le Bâlois évoluer tant en conférence de presse qu'en démonstration avec de jeunes Australiens prometteurs, on comprend vite qu'il semble très motivé. Il explique son secret pour conserver sa fraîcheur après une douzaine d'années passées sur le circuit. "Il faut éviter de laisser s'installer la routine. Il faut se dire que de jouer dans de tels stades pleins, dans des endroits fantastiques, ne va pas de soi. Je sais que ce que je vis est un privilège."

[Norton]

Carlos Sainz s'adjuge la 2e étape du Dakar


© epa
L'Espagnol Carlos Sainz (VW), déjà vainqueur de la 1e étape dimanche, a également remporté en catégorie autos la 2e étape du Dakar-2011, disputée lundi sur 764 km, dont 324 km de spéciale, entre Cordoba et San Miguel de Tucuman, en Argentine.

Le Madrilène, vainqueur du Dakar-2010, a devancé le Qatari Nasser Al Attiyah (VW) de 1:03 et le Français Stéphane Peterhansel (BMW), 3e à 1:34 de Sainz.

Le Polonais Krzysztof Holowczyc et son copilote belge Jean-Marc Fortin (BMW) ont pris la 6e place, à 8:57 de Sainz. Sainz conserve la tête du classement général, où il compte 3:05 d'avance sur Peterhansel et 3:19 sur Al Attiyah.

[Norton]

exeptionnel pour le Dakar un peu de résultat ici...

Dakar 2011: les classements de la deuxième étape motos

Les classements de la catégorie motos à l'issue de la deuxième étape du Dakar-2011, disputée lundi entre Cordoba (centre) et Tucuman (Nord), longue de 740 km dont 300 de spéciale:

Classement de la 2e étape:
1. Cyril Despres (Fra/KTM) les 300 km en 3h 19:11.
2. Marc Coma (Esp/KTM) à 1:49.
3. David Casteu (Fra/Sherco) à 3:46.
4. Francisco Lopez (Chl/Aprilia) à 4:06.
5. Ruben Faria (Por/KTM) à 5:42.
6. Olivier Pain (Fra/Yamaha) à 6:44.
7. Jonah Street (USA/Yamaha) à 7:36.
8. Paulo Goncalves (Por/BMW) à 7:39.
9. Helder Rodrigues (Por/Yamaha) à 7:56.
10. Frans Verhoeven (P-B/BMW) à 8:12.
...
57. Frank Verhoestraete (Con/Bel/Aprilia) 31:28
83. Eric Palante (Bel/Honda) 41:48
90. Simon Tampaxis (Bel/Sherco) 45:24
142. Jean Pierre Lejeune (Bel/Aprilia) 1u19:27
161. Ennio Cucurachi (Ita/Bel/KTM) 1u54:12

Classement général:
1. Cyril Despres (Fra/KTM) en 5h 17:42.
2. Marc Coma (Esp/KTM) à 2:35.
3. Ruben Faria (Por/KTM) à 6:13.
4. Francisco Lopez (Chl/Aprilia) à 6:51.
5. Paulo Goncalves (Por/BMW) à 9:28.
6. David Casteu (Fra/Sherco) à 10:01.
7. Jonah Street (USA/Yamaha) à 10:14.
8. Juan Pedrero Garcia (Esp/KTM) à 10:50.
9. José Helio Rodrigues Filho (Bré/BMW) à 11:26.
10. Frans Verhoeven (P-B/BMW) à 12:06.
...
61. Frank Verhoestraete (Con/Bel/Aprilia) 1h00:22
80. Eric Palante (Bel/Honda) 1h13:30
105. Simon Tampaxis (Bel/Sherco) 1h38:06
134. Jean Pierre Lejeune (Bel/Aprilia) 2h26:34
156. Ennio Cucurachi (Ita/Bel/KTM) 3h11:09

[Norton]

dakar 2011

Sainz et Despres en patrons


Image © Keystone
Malgré des problèmes d’essuie-glaces, Carlos Sainz a remporté la 2e étape et conforté sa place de leader.

Les deux favoris font déjà la course en tête, mais les écarts restent très serrés.
le 03 janvier 2011, 22h32
LeMatin.ch & les agences
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Les vainqueurs du Dakar 2010, Carlos Sainz (Volkswagen) et Cyril Despres (KTM), qui se sont installés en tête du rallye dès ses débuts dimanche, ont légèrement accentué leur avance en terminant premiers de la deuxième étape de la course hier.
L’Espagnol champion du monde des rallyes (1990 et 1992) a fait preuve de toute sa maestria pour s’imposer au terme des 324 kilomètres de spéciale entre Cordoba (centre) et Tucumán (nord), marqués par de nombreux bonds et des virages en aveugle, dans un décor forestier rappelant la brousse.
Sainz domine ses deux principaux rivaux, son coéquipier le Qatarien Nasser al-Attiyah et le Français Stéphane Peterhansel (BMW) d’un peu plus d’une minute, soit un écart assez faible. Ce qui explique peut-être sa contrariété en dépit de sa deuxième victoire en deux étapes. «Je suis très déçu», a-t-il ainsi pesté malgré un tracé «lui convenant globalement plutôt bien». «J’ai encore souffert de problèmes d’essuie-glaces qui ne fonctionnaient pas. Pendant une dizaine de kilomètres, je ne voyais rien et j’ai dû rouler très lentement. (…) J’ai probablement perdu beaucoup de temps», a regretté l’Espagnol.
Soucis de gommes
Les motards de tête, qui ont parcouru 24 kilomètres de moins que les pilotes autos et camions hier, ont connu une course serrée. Moins de 4 minutes séparent David Casteu (Sherco), le troisième, du vainqueur de l’étape Cyril Despres. «J’ai décidé d’attaquer un peu dans la deuxième partie en faisant attention aux pneus. Je finis presque sur la corde», a-t-il raconté.
Marc Coma (KTM) a également connu quelques problèmes de gommes. «Vers la fin, j’ai un peu baissé de rythme pour atteindre tranquillement l’arrivée», a-t-il narré. Ce qui ne l’a pas empêché de terminer 2e de la spéciale.
Le seul Suisse engagé dans le plus célèbre rallye-raid a fait bonne figure dans cette étape. Leo Vetterli, 48e au guidon de sa BMW, a concédé 27’47 à Despres. Le Saint-Gallois remonte ainsi au classement général, où il figure désormais en 57e position, à 56’46 du leader tricolore.

[Norton]

TéLéMARK

Amélie Reymond: «Je veux gagner, mais je ne me mets pas la pression»


Image © Yvain Genevay
Le télémark: une discipline exigeante dans laquelle Amélie Reymond brille au plus haut niveau.

Reine incontestée de la discipline, Amélie Reymond part à la conquête d’un 10e globe de cristal. Et de couronnes mondiales.
Gaëlle Cajeux - le 03 janvier 2011, 22h33
Le Matin
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Parce qu’elle a «du plaisir à donner un coup de main» là où elle a elle-même appris, Amélie Reymond a rechaussé ses skis alpins afin d’encadrer, quelques jours durant les Fêtes, les jeunes membres du Ski-Club de Thyon.
Se rendent-ils compte qu’ils ont pour monitrice une championne de télémark, détentrice de neuf (!) globes de cristal (toutes catégories: géant, sprint, classique et le globe du classement général de la Coupe du monde)? «Oui, je crois qu’ils savent», glisse timidement la Valaisanne, ravie de voir qu’elle dompte encore facilement ses lattes de slalom. «C’est comme le vélo, on ne perd pas le ski alpin.»
Amélie Reymond l’a pratiqué jusqu’à ses 18 ans, avant de découvrir le télémark, grâce à ses anciens entraîneurs Françoise Besse-Matter (multiple championne du monde) et Jean-Jacques Dayer, et de se passionner pour cette discipline. «J’aime ce sentiment de fluidité et le fait d’être en permanence en recherche d’équilibre.» Déjà au sommet de son art à 23 ans, c’est désormais elle qui transmet. «J’ai beaucoup appris en regardant Françoise notamment. Alors quand j’ai le temps, je vais volontiers m’entraîner avec des jeunes qui débutent. On essaie de monter un groupe dans la région.» Quant aux cadets du ski-club, elle va «tous les mettre sur les télémarks» cette semaine. «Pour qu’ils découvrent autre chose et parce que c’est bon pour la coordination.» Parole d’étudiante en biomécanique.
En ce début d’hiver, Amélie Reymond a profité des bonnes conditions pour s’entraîner à Veysonnaz et à Thyon, parfois avec deux autres Suisses qui «marchent très bien», Bastien Dayer et Sandrine Meyer. «Nous partons lundi pour la première étape de Coupe du monde en Allemagne.» «Amélie nous a habitués à tout gagner, elle va ramener de nouveaux globes de cristal, lance une connaissance en lui faisant la bise. «On verra ce qu’il y aura à la fin de la saison, sourit la skieuse. Bien sûr j’ai l’envie de gagner. Mais je ne me mets pas la pression.»
Son moteur: le plaisir
C’est dans cet état d’esprit quel abordera les championnats du monde, en fin de saison. «Ils se dérouleront en Norvège, le berceau du télémark. Pour une fois il y aura des télévisions, les médias s’intéresseront à notre sport.» Souffre-t-elle d’être une championne dans un quasi anonymat? «Non, je trouve juste dommage que la couverture médiatique ne soit pas plus grande car c’est une belle discipline. Mais pour moi, ce n’est pas grave. Je fais ça pour le sport. Ma motivation, mon moteur est le plaisir.»



22 victoires sur 23
L’hiver dernier, Amélie Reymond a remporté vingt-deux épreuves de Coupe du monde sur vingt-trois (elle a enregistré une seconde place). Sa nouvelle moisson de médailles débutera la semaine prochaine avec, comme temps forts de la saison, les championnats du monde, mais aussi la Coupe du monde de Thyon. «Je me réjouis, c’est chez moi, je connais tout de la piste. La classique y est vraiment magnifique, c’est la plus belle!»
Janvier
12-13 Bad Hindelang/Oberjoch (All)
15-16 Bohinj (Slo)
21-22 Rauris (Aut)
Février
3-4 Thyon (S)
6-7 Méribel (Fr)
11-12-13 Granpallars/Espot (Esp)
Mars
11-12-13 Oyer/Hafjell (Nor)
16-19 Championnats du monde à Rjukan (Nor)

[Norton]

Tournée des Quatre-Tremplins

Ammann voit Morgenstern s’envoler


Image © Keystone
Sur son nuage et devant son public, Morgenstern a survolé les débats hier à Innsbruck, s’imposant devant Malysz et Hilde. Il compte désormais 27,3 points d’avance sur Ammann au classement de la Tournée.

«Seulement» quatrième au concours d’Innsbruck, le Saint-Gallois a sans doute perdu toute chance de remporter la Tournée qui devrait revenir à l’Autrichien, encore irrésistible hier
le 03 janvier 2011, 22h27
LeMatin.ch & les agences
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Thomas Morgenstern a pris une option probablement décisive sur la victoire finale à la Tournée des Quatre-Tremplins en remportant le concours d’Innsbruck (Aut), dont Simon Ammann a pris la 4e place. Le Saint-Gallois compte 27,3 points de retard avant l’étape finale.
Simon Ammann avait prévu d’arriver en forme pour la Tournée, il ne déçoit pas. Le hic, c’est qu’il tombe sur un Morgenstern en état de grâce. Le champion olympique 2006 (grand tremplin) a oublié l’«accident» de la 2e étape à Garmisch, où le vent l’avait empêché de jouer valablement ses chances (14e), pour survoler l’épreuve d’Innsbruck devant le Polonais Adam Malysz et le Norvégien Tom Hilde, grâce à des sauts de 129,5 et de 126,5 m. C’est la première fois que le sauteur de Carinthie s’impose au Bergisel, devant 22 000 spectateurs aux anges. Déjà quatrième de la première manche, Ammann a conservé son rang. Mais il n’a dû sa place en finale qu’au repêchage (cinq «lucky losers»), étant battu par Hilde dans son duel sur le premier saut.
«Morgi» a empilé à Innsbruck le 20e succès de sa carrière en Coupe du monde, le 6e déjà cet hiver, et semble indélogeable avant la dernière étape à Bischofshofen (Aut) jeudi. Après Wolfgang Loitzl en 2009 et Andreas Kofler l’an passé, un troisième succès autrichien d’affilée se profile sur la Tournée.
Un gouffre à combler
«Il me faudrait un petit miracle pour remporter la Tournée. C’est pratiquement joué», a immédiatement reconnu Simon Ammann. Son débours de 27,3 points équivaut à une quinzaine de mètres. Un gouffre sur un seul concours. Mais le quadruple champion olympique ne rend pas encore les armes dans la mesure où le tremplin de Bischofshofen, atypique avec sa table d’élan très longue et plate, favorise des sauteurs comme lui, très doués durant la phase de vol proprement dite. «Je n’ai pas connu mon meilleur jour ici», a précisé Ammann. «Pour Bischofshofen, j’ai encore du travail, mais je garde un tout petit espoir.» Jamais vainqueur de la prestigieuse compétition austro-allemande, le Saint-Gallois avait fini 3e en 2007 et 2e en 2009. Une nouvelle place d’honneur se profile, mais il devra encore se battre face au vétéran Malysz, 3e du général, une quinzaine de points derrière lui.
Sur son nuage depuis le début de la saison, Morgenstern a appris à savourer ses victoires, contrairement à autrefois où il les considérait comme «allant de soi»: «Gagner ici, c’est de la folie. C’était très fort émotionnellement. L’ambiance à Innsbruck est unique et j’en ai profité. Je me réjouis déjà de la finale.» Son entraîneur, Alexander Pointner, était emballé: «Il est en superforme. La performance de Thomas ici est fantastique.» A noter encore la 18e place de Gregor Schlierenzauer (Aut), de retour après sa déchirure des ligaments croisés à un genou… mais qui laisse encore cinq compatriotes devant lui!
Pour son premier concours sur la Tournée, l’espoir saint-gallois Marco Grigoli s’est classé 41e, avec 113 m. Il a été éliminé en première manche (système du k.-o.) par le Polonais Kamil Stoch.

[Norton]

voile

«Mirabaud» arraisonné


Image © Jean-Guy Python
Des sacs de nourriture ont été éventrés par les douaniers marocains.

Dominique Wavre et Michèle Paret ont été arrêtés par les douanes au large du Maroc
Jean-Guy Python - le 03 janvier 2011, 22h20
Le Matin
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Barcelona World Race
«On garde le moral, on est en train de ranger le bateau et de tout remettre en place. On va essayer de ne pas se laisser abattre par cet événement.» Contacté au téléphone satellite du bord, Dominique Wavre maîtrise son émotion. Mais les deux navigateurs se seraient bien passés de l’action éclair des gabelous marocains. En plus de la petite heure où le bateau a été stoppé net dans sa course, les deux marins ont dû tergiverser et négocier très ferme avec les douaniers.
Le 60 pieds «Mirabaud» a été abordé hier après-midi de façon militaire par une vedette des douanes marocaines. Agressifs et autoritaires, les douaniers sont montés à bord. Ils ont effectué une fouille en règle, jetant les sacs à terre, éventrant des sachets de nourriture lyophilisée, crevant les emballages sous vide soigneusement préparés ces dernières semaines. Des sacs contenant du matériel électronique ont été piétinés et la cabine a été transformée en capharnaüm. Les douaniers sont repartis une demi-heure plus tard.
Quand on connaît le travail méticuleux que représente l’organisation de la nourriture à bord, on imagine sans peine les conséquences d’une telle intervention sur la suite de la course pour le couple franco-suisse. C’est rageant, sachant que «Mirabaud» a accroché le bon wagon. Il est dans le groupe de tête alors que la cohorte des premiers de classe, les Peyron-Dick et les Desjoyeaux-Gabart négocient le passage du détroit de Gibraltar dans un vent d’ouest mollissant. En cinquième position, «Mirabaud» pointe à une trentaine de milles du premier.