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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
12/01/2011, 18h50
Ferrari dévoilera sa nouvelle monoplace le 28 janvier
© afp
L'écurie italienne Ferrari a annoncé qu'elle dévoilera sa nouvelle monoplace pour la saison 2011 le vendredi 28 janvier à son siège de Maranello près de Bologne, mercredi lors d'une conférence de presse dans la station de sport d'hiver de Madonna di Campiglio (Italie). Cette annonce a été faite dans le cadre d'un événementiel baptisé "Wroom 2011" qui a lieu cette semaine dans la station italienne. (afp/chds)
12/01/11 16h14
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12/01/2011, 18h54
Ski alpin/Wengen
Descente : Cuche en tête du premier entraînement
12.01.2010
Le Suisse Didier Cuche a signé le meilleur temps de la première descente d'entraînement à Wengen (Suisse), qui accueille trois épreuves de Coupe du monde de vendredi à dimanche. En 2 min 33 sec et 51/100, le vice-champion du monde de descente a dompté la piste du "Lauberhorn", devançant de 09/100 l'Italien Werner Heel. Les Suisses étaient au rendez-vous avec Carlo Janka (3e), à 28/100, et Didier Défago (6e), à 35/100. L'Italien Peter Fill s'est montré lui aussi en jambes avec le 5e meilleur chrono, à 32/100 de Cuche. Johann Clarey, qui avait signé son premier podium en Coupe du monde le mois dernier à Val Gardena, a été le plus rapide des Français, avec le 22e temps, à 2 sec 15/100 du Suisse, David Poisson réalisant le 24e temps, à 2 sec 35/100.
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12/01/2011, 18h56
leaders continue
12.01.2011, 00h46 |
Le chassé-croisé entre leaders se poursuit en autos et motos, Carlos Sainz (Volkswagen) ayant repris du temps à son coéquipier Nasser Al-Attiyah lors de la 9e étape du rallye Dakar-2011, alors que Cyril Despres (KTM) a gagné quelques secondes sur Marc Coma (KTM).
La journée, marquée par une courte spéciale de 235 kilomètres en deux roues, 207 pour les voitures, pouvait sembler anodine.
Au mieux une promenade dans les dunes pour les concurrents. Au pire une balade sans intérêt pour les leaders. Personne n'avait rien à perdre. Le contraire s'est produit. Les hautes dunes de Copiapo, ville mondialement connue pour ses mineurs enfermés près de deux mois au fond d'un puit, ont permis aux hommes de se rapprocher les uns des autres, pimentant davantage une fin de course qui n'en demandait pas tant.
En autos, le tenant du titre Carlos Sainz a ainsi repris près de 2 minutes (1 min 56) à son dauphin de l'an passé, Nasser Al-Attiyah, qui lui avait subtilisé lundi les commandes de l'épreuve, pour se retrouver à 3 min 19 de son coéquipier au général. Mercredi, ce sera à Sainz, vainqueur de l'étape du jour, de partir le premier et d'ouvrir la route, devant Al-Attiyah. «On part en deuxième position. En partant premier on perd toujours du temps. Demain je vais suivre Carlos, juste le suivre...», a expliqué le leader, vorace.
En motos, le duo de tête Marc Coma-Cyril Despres a laissé les honneurs à ses concurrents moins bien classés. L'Américain Jonah Street (Yamaha), plusieurs fois freiné par sa mécanique sur le Dakar-2011, s'est à ce jeu retrouvé premier des seconds couteaux. Coma et Despres, pour une fois partis en ligne avec huit autres pilotes, ont été gênés par une erreur précoce de navigation. «Après le départ, on n'est pas resté très longtemps en ligne. Au km 17 Helder Rodrigues est parti sur un mauvais cap et on l'a tous suivi. Donc on a fait demi-tour. Et quand on est revenu on est tombé sur la seconde vague» de partants, a expliqué le Français, 7e mardi.
Prochaine étape cruciale, Fiambala (Argentine) et ses dunes blanches, dès mercredi.
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
13/01/2011, 02h56
skicross
Une rookie qui a du fun
Image © Jean-Guy Python
Fanny Smith (à droite en rouge) est bien remontée sur la fin.
Fanny Smith (2e) décroche le quatrième podium de sa carrière.
Jean-Guy Python - le 12 janvier 2011, 20h52
Le Matin
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Coupe du monde
L'Alpe-d'Huez
«Devant moi il y avait Kelsey Serwa, elle ne glissait pas assez vite, j'avais envie de la pousser, j'ai finalement dû me décaler un peu, ce qui m'a coûté la première place.» Pour Fanny Smith, dévaler à toute vitesse des pistes faites de bosses et de sauts est une deuxième nature. Au final, la skieuse de Villars a décroché la deuxième place dans cette étape de la Coupe du monde
C'est un magnifique exploit accompli par la jeune Vaudoise. D'autant qu'elle n'a pas pris un très bon départ en finale. «Je suis partie troisième, je me suis emmêlé les bâtons et j'ai vraiment dû m'accrocher dans la première partie», explique Fanny. On sait que la saison dernière, les départs constituaient son point faible. Hier, sur la piste du Lac blanc, elle a semblé nettement plus à l'aise dans le portillon lors des quarts et demi-finales C'est une technique qu'elle a énormément travaillée lors de son stage d'entraînement, l'été passé, en Nouvelle-Zélande en compagnie de son coach, Guillaume Nantermod. Le Valaisan, ex-champion du monde de snowboard, fait aussi office de préparateur des skis, à la satisfaction de Fanny. «La préparation, c'est super-important, les skis étaient parfaits, j'ai vraiment bien glissé dans la deuxième partie du parcours. Dans les derniers modules, j'ai pu passer Ashleigh McIvor. Je vous assure que je skiais plus vite que les deux Canadiennes.»
Cette belle performance de la Suissesse augure d'une belle saison à venir. Elle est en forme, heureuse, et ça se voit. «Je suis supercontente, c'est vraiment cool d'autant plus que cette piste était très bien préparée, ils ont fait un très beau job ici, c'était une vraie piste de skicross, très technique, j'ai adoré.» Comme quoi pour Fanny, la compétition, le plaisir et l'amusement sont intimement liés. Elle attend la prochaine étape de dimanche aux Contamines avec une réelle impatience: «C'est une piste dans le même style, j'espère gagner, en tout cas faire un podium.»
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
13/01/2011, 02h57
Ski Alpin
Didier Cuche: «M'adapter à toute cette folie»
Image © Keystone
Didier Cuche s'est montré très à l'aise lors de l'entraînement chronométré. Il s'agira de l'être autant en course.
Pour décrocher sa première victoire à Wengen, Didier Cuche devra non seulement dompter le Lauberhorn, mais également vaincre la pression, omniprésente autour de lui.
Gaëlle Cajeux - le 12 janvier 2011, 23h11
Le Matin
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Coupe du monde
Wengen
«Avant que les questions ne commencent, je vais être clair. Si quelqu'un a envie de me demander ce que représenterait une victoire à Wengen pour moi, je ne répondrai pas.» Sans agressivité, mais déterminé, Didier Cuche a tenu à faire une mise au point. Car s'il se sent «à l'aise» sur la piste du Lauberhorn - il a gagné le second entraînement disputé hier -, s'il sait qu'il a les jambes pour remporter, pour la première fois, la descente de Wengen, il sait aussi qu'il doit se protéger de la pression. Omniprésente dans la station bernoise.
Se mettre dans sa bulle
«J'espère que j'arriverais à m'adapter à toute la folie qui entoure la course. Il y a une ambiance de feu et l'attente est grande. Il faut s'imaginer que, sur des épreuves comme Adelboden ou ici, nous ne faisons pas un mètre sans être abordés par des chasseurs d'autographes ou de photos. Cela coûte en énergie et il est impossible de répondre favorablement à toutes les requêtes», explique le Neuchâtelois. Lui ne se souvient pas avoir jamais demandé un autographe. «Même lorsque Lise-Marie Morerod est venue dans le restaurant de mes parents. Je devais avoir un peu moins de 15 ans, elle était là, mais je n'ai pas eu le courage d'y aller. J'étais très timide.» Les milliers de spectateurs attendus pour la descente le seront beaucoup moins. «Donc ça va être la tache difficile de ce week-end: parvenir à se mettre dans sa bulle, à être totalement focalisé sur la course, sans chercher, finalement, à vouloir faire plaisir à tous ceux qui nous entourent et sont demandeurs de quelque chose.»
Panorama grandiose
Au risque de rater le train qui emmène les coureurs au sommet de la piste. «Le matin de la course, on stresse pour ne pas le louper et arriver en retard pour la reconnaissance, ou même au départ. Ça commence à chauffer dans le sang, on se dit: il faut vraiment que j'y aille.» Didier Cuche ne cache pas que «la nervosité par rapport aux enjeux» l'accompagne dans le portillon de départ. «Mais ensuite, on savoure le panorama grandiose et l'ambiance très chaude, on pousse sur les bâtons et on est alors livrés à nous-même.»
Deuxième par deux fois sur le mythique Lauberhorn, Didier Cuche assure que ce ne sera pas «un désastre, ni une catastrophe» s'il ne décroche pas ce Graal cette année. «Je skie pour me faire plaisir. Evidemment, celui-ci est décuplé, voire multiplié par cent lorsque tu gagnes, mais ce n'est pas le tout dans la vie. Alors samedi, je vais essayer de mettre tous les atouts de mon côté pour aller vite, mais surtout de me faire plaisir.»
Révélation des descentes de Val Gardena et Bormio (1er et deuxième), Silvan Zurbriggen lui prédit un samedi radieux. «Didier est le leader de l'équipe. Il est en grande forme et a prouvé à l'entraînement sa rapidité. Ces dernières années, il m'a beaucoup apporté. Je profite de son immense expérience, il est toujours très sympa, souligne le Valaisan. Il a été malchanceux à Val Gardena, mais la roue va tourner en sa faveur maintenant.»
Signe positif, le skieur des Bugnenets peut désormais courir sans douleurs dorsales (il s'était bloqué le dos à Val-d'Isère). «Il a fallu son temps. Même la semaine avant Adelboden, c'était OK, mais pas encore complètement libre. Et là, il y a eu un déclic sur ce début de semaine, se réjouit-il Je suis rentré à la maison dimanche, lundi je me suis entraîné et j'ai senti que j'étais libéré de ce problème de dos.»
En pleine forme physique, expérimenté, Didier Cuche devra encore pouvoir compter sur «un ski monstre rapide» et le piloter parfaitement pendant 2?minutes 30, avant de pouvoir monter sur la plus haute marche du podium.
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
13/01/2011, 02h59
Sainz et Despres voient leurs espoirs de victoire s'envoler
© reuters
Journée cauchemaardesque pour Carlos Sainz et Cyril Despres. Partis à la faute, ils laissent leur leader respectif s'échapper en tête des classements auto et moto. Le Sud-Africain Giniel de Villiers (VW) a remporté l'étape autos, Marc Coma s'est lui imposé en motos.
Carlos Sainz (Volkswagen) et Cyril Despres (KTM), dauphins respectifs de Nasser Al-Attiyah (Volkswagen) et Marc Coma (KTM), ont connu une journée noire lors de la 10e du rallye Dakar-2011, qui devrait leur coûter la victoire finale.
La spéciale du jour était pourtant courte (176 km). Mais après avoir franchi les Andes à l'aube via le paso san Francisco, se nourrissant à plus de 4.000 m d'altitude de paysages aussi lunaires que multicolores, les 2e des classements se sont rendus à Fiambala, terre de désillusion. L'an passé, les superbes dunes blanches locales, adossées à des montagnes noires ou brunes, souvent pierreuses, avaient laminé le plateau. Plus de 30% des participants avaient abandonné durant l'étape de désert argentin. Qui était seulement la 3e de l'édition 2010. Cette année, l'écrémage est plus tardif.
Les derniers présents sont par essence les plus durs au mal. Et donc les plus costauds. Ce qui n'a pas empêché un nombre impressionnant de chutes de motards, visiblement exténués, a constaté l'AFP. Le tenant du titre lui-même, le très expérimenté Cyril Despres, est parti à la faute à deux reprises. "J'ai fait une première grosse erreur au km 120, alors que je roulais bien. J'ai lu cap 17, au lieu de 117, et je me suis retrouvé dans des cailloux", a-t-il raconté. Rebelote dans les derniers kilomètres de course : "J'ai fait un demi-tour, je suis tombé dans un trou de boue. C'était impossible de remonter. J'ai galéré pendant 10 minutes", a poursuivi le Français, qui perd ainsi 9 min 56 sur cette seule étape sur le leader Marc Coma, vainqueur du jour.
Despres se retrouve désormais à 18 min 10 de l'Espagnol au général. Un écart presque irrattrapable sauf fausse note de Coma. "Je pensais qu'il allait me prendre plus de temps. C'est le rallye-raid, avec de bons jours et de moins bons", a philosophé le Français. En autos, l'étape n'a guère plus ménagé les hommes de tête. Mark Miller (Volkswagen) s'est ainsi retrouvé posé au sommet d'une dune au km 94, incapable de la franchir, perdant de précieuses minutes. Un obstacle qu'ont su franchir plus aisément Nasser Al-Attiyah et Carlos Sainz. Mais l'Espagnol n'a pas été exempt de tout reproche mercredi.
"On était planté tout de suite. Après on a perdu la route deux ou trois fois. Puis j'ai crevé et j'ai cassé la boîte", a raconté Sainz, dépité. Bilan de l'opération, une 5e place et 9 min 19 de perdues sur Al-Attiyah, 4e d'une étape brillamment remportée par un autre pilote Volkswagen, Giniel de Villiers. Mais surtout 18 min 13 de retard sur le Qatariote au général. "Si Nasser ne fait pas une erreur, c'est fini", a reconnu le double champion du monde des rallyes (1990 et 1992), qui avait remporté le Dakar l'an passé. Sale journée pour les tenants des titres, donc, qui auront du mal à les conserver cette année.
Mercredi soir, à trois étapes de l'arrivée - dont deux encore relativement compliquées, selon le patron de l'épreuve Etienne Lavigne - leurs meilleurs ennemis peuvent commencer à envisager leur triomphe.
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
13/01/2011, 03h01
La Vuelta de retour au Pays basque après 33 ans
© epa
Le Tour d'Espagne cycliste, dont la 66e édition a été dévoilée mercredi, fera son grand retour au Pays basque après 33 ans d'absence.
Troubles
La Vuelta 2011 partira le 20 août de Benidorm (sud-est) et s'achèvera le 11 septembre, comme à l'habitude, à Madrid. Pour la première fois depuis 1978, l'épreuve fera étape au Pays basque, une région de grande tradition cycliste, lors de l'avant-dernière étape, entre Bilbao et Vitoria. Les organisateurs avaient été refroidis par les troubles provoqués sur le passage de la course dans les années 1970 par des groupes de radicaux indépendantistes basques. Le gouvernement socialiste régional basque a fait pression pour que la Vuelta revienne dans la région en 2011, selon les médias espagnols. "Les fans de cyclisme au Pays basque vont être ravis d'avoir à nouveau la course chez eux", s'est réjoui le coureur basque Igor Anton (Euskaltel), lors de la présentation mercredi.
Arrivées inédites
Le parcours de la Vuelta 2011 présente un profil assez montagneux, avec dix étapes de haute et moyenne montagne et six arrivées en altitude. La Vuelta retrouve aussi, deux ans après, l'Alto de l'Angliru, l'une des montées les plus pentues du pays, à 1560 mètres d'altitude, dans la région des Asturies (nord). Cette édition "s'adapte beaucoup mieux aux grimpeurs", a souligné mercredi le champion olympique en titre, Samuel Sanchez (Euskaltel). Plusieurs arrivées en altitude sont inédites. Entre autres, le final des 11e étape à la station de montagne de Manzaneda en Galice (nord-ouest) et 14e étape à La Farrapona dans les Asturies (nord).
Contador absent
Deux contre-la-montre sont prévus. Le premier sous la forme d'un "chrono" par équipes en ouverture de l'épreuve sur la distance de 16 kilomètres, le second à mi-course autour de Salamanque sur 40 kilomètres à la veille de la première des deux journées de repos.
Le vainqueur de la Vuelta 2008, l'Espagnol Alberto Contador, également triple vainqueur du Tour de France (en 2007, 2009 et 2010), n'était pas présent mercredi lors de la présentation de la Vuelta alors qu'il avait déjà fait l'impasse sur les deux précédentes éditions de l'épreuve espagnole.
Le Madrilène est actuellement suspendu provisoirement par l'Union cycliste internationale (UCI), dans l'attente d'une décision de la Fédération espagnole de cyclisme de le sanctionner ou non après un contrôle antidopage "anormal", subi, le 21 juillet 2010 pendant le Tour. La précédente édition de la Vuelta a été remportée en septembre dernier par l'Italien Vincenzo Nibali (Liquigas)
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
14/01/2011, 04h55
freeride
«L'Xtreme, c'est le vrai challenge»
Image © Jean-Guy Python
A côté de la compétition, Nathalie Zenklusen aime aussi rider pour elle aux Portes-du-Soleil.
Nathalie Zenklusen participe au World Tour depuis sa création en 2008. La motivation de la snowboardeuse de Bex? Disputer la prestigieuse finale de Verbier.
Gaëlle Cajeux - le 13 janvier 2011, 23h04
Le Matin
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Le Bec-des-Rosses, Nathalie Zenklusen s'y est mesurée pour la première fois lors de l'Xtreme de Verbier en 2006. Et ne compte depuis aucun rendez-vous manqué avec la célèbre face valaisanne. Engagée sur le Freeride World Tour depuis sa création en 2008, la snowboardeuse de Bex avoue d'ailleurs que si elle y prend part chaque hiver, c'est avant tout dans le but de «participer à l'Xtreme à la fin de la saison. C'est le vrai challenge.» Elle ajoute: «Le Tour nous permet de rider dans de beaux endroits, comme Chamonix par exemple. Et puis il nous fait voyager, c'est toujours une superexpérience. Voilà ce qui me motive. Mais cette saison j'ai décidé de ne faire que cinq étapes et aucune autre épreuve de qualification, car j'aime bien aussi rider pour moi aux Portes-du-Soleil, ou dans de petites stations du Valais central. J'ai quelques projets photo et vidéo.»
Lassée du ski
«Comme tout bon Suisse né dans les Alpes», Nathalie Zenklusen a commencé la glisse très tôt, sur des skis. «Puis, à l'adolescence, je me suis un peu lassée, alors un jour, j'ai loué un snowboard.» L'année suivante, rebelote. «Là, j'ai vraiment croché. Avec le salaire de mon premier petit job, je me suis acheté un snowboard. J'étais toute fière...» Elle trace ses premières courbes dans la poudreuse, avant de découvrir les pistes de boardercross et de s'y consacrer durant sept?ans. Dont six en Coupe du monde. «Si j'ai arrêté le boarder, c'est que j'avais envie d'un truc un petit peu plus cool au niveau compétition.»
La voilà donc de retour à ses premières amours, le freeride. «Pour le sentiment de liberté. Parce que je trouve qu'il y a plus de créativité dans ce sport-là. Ce que j'aimais bien dans le boarder, c'est quand on était à quatre, ou même au début, à six au départ. Il y avait du contact. Mais les runs de qualif, seule contre un chrono, pour moi c'était abstrait, j'avais du mal. En freeride, il n'y a pas d'histoire de temps, par contre, il y a le challenge de voir si la ligne qu'on a choisie va passer.»
Comme en VTT, sa passion estivale découverte grâce à son ami, Nathalie Zenklusen aime «ce qui est technique et lorsqu'il y a de la pente». «Mais ce n'est plus trop ce qui paie actuellement. Les juges notent mieux les lignes très directes avec de gros sauts et très rapides.» Va-t-elle dès lors adapter son style? «Un peu, oui, parce que je pense que le propre de ce genre de discipline est d'évoluer.» La snowboardeuse se réjouit donc de l'arrivée de jeunes riders (notamment les Suisses Jeremy Heitz, Samuel Anthammaten et Anne-Flore Marxer) sur le Tour. «Il faut surtout qu'ils se fassent plaisir et expriment leur personnalité dans leur façon de rider.»
Le Freeride
World Tour 2011
Le Freedide World Tour (FWT) réunit depuis 2008 l'élite des freeriders/freerideuses (ski et snowboard) sur quelques-unes des montagnes les plus réputées de la planète, à la conquête du titre mondial. Pour cette 4e édition, le circuit masculin a passé de 4 à 6 étapes.
22 janvier: Chamonix-Mont-Blanc (Fr).
29 janvier: Saint-Moritz.
19 février: Sochi (Rus).
26 février: North American Championships Kirkwood (EU, ski uniquement).
5 mars: North Face Masters Kirkwood (EU, snowboard).
12 mars: Fieberbrunn (Aut).
19 mars : Xtreme Verbier (finales).
Les femmes doivent, elles, se contenter de 3 épreuves du FWT (Chamonix, Kirkwood et Verbier). Leurs autres compétitions étant des épreuves 4 étoiles du circuit Freeride World Qualifier.
Les organisateurs expliquent que «ce format a pour but d'ouvrir la compétition à un nombre croissant d'athlètes». Mais l'annonce de ce nouveau circuit n'a pas ravi les freerideuses. «Nous n'étions pas très contentes, confirme Nathalie Zenklusen. Disons que c'est une solution un peu intermédiaire. Je comprends ce qu'ils veulent faire. Mais c'est clair que pour que le freeride féminin éclose un peu plus, il est nécessaire de bénéficier également d'un gros support médiatique. Ils ont dit qu'ils feraient quelque chose, alors on verra...»
Dès samedi, au FWQ de La Clusaz (Fr).
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
14/01/2011, 04h57
L'INTERVIEW
Ivica Kostelic: «À 10 ans, tout mon temps était consacré au ski»
Image © Sébastien Féval
Secrets de sa préparation physique, relation avec sa soeur, passion pour la musique: le Croate Ivica Kostelic, leader du classement général de la Coupe du monde de ski, se confie.
Gaëlle Cajeux - le 13 janvier 2011, 20h51
Le Matin
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La neige de Wengen s'annonce presque aussi molle que celle d'Adelboden, où vous avez remporté le slalom dimanche. Une bonne nouvelle?
Plutôt, oui (il sourit). Je suis à l'aise sur ce type de neige, j'aime y skier parce que ça a moins d'impact sur mon dos et mes genoux.
Ils ont souvent été mis à mal (huit opérations aux genoux). Où avez-vous trouvé la motivation de revenir après chacune de ces blessures?
La plus puissante des motivations est l'amour de son sport.
S'est-il imposé comme une évidence dès l'enfance?
Oui, c'était évident. A l'âge de 10 ans, je consacrais déjà tout mon temps au ski. Je voulais devenir skieur.
Si jeune, n'était-ce pas davantage le souhait de vos parents?
Les parents donnent la première impulsion, mais ensuite si vous avez la volonté de continuer, vous la ressentez dans votre coeur, dans vos tripes. Personne n'a besoin de vous pousser.
Votre père, Ante, était handballeur et est devenu votre coach. Comment a-t-il réussi à vous amener, vous et votre soeur Janica, au sommet du ski mondial?
Mon père a fait de la compétition dans toutes sortes de disciplines sportives, dont le ski et le handball. Il y a quelque chose en commun dans la préparation physique pour chaque sport. D'abord, le «matériel de base», le corps humain. Et puis la théorie, la méthodologie de l'entraînement. C'est la spécialité de mon père. Certaines règles sont applicables à tous les sports, donc au ski aussi. Il y a une part technique dans le ski, mais de notre point de vue, elle dépend de la préparation physique. Si tu t'entraînes correctement, alors ton corps trouve ta technique. Il s'adapte à tout. C'est pourquoi nous disons que c'est le skieur qui fait la technique. Et non l'inverse.
Il se dit beaucoup de choses sur votre façon de vous entraîner. Où est le vrai?
Beaucoup de ce qui se dit ou s'écrit fait juste partie de la légende. Mais certaines choses sont vraies. Ma soeur et moi, nous nous sommes vraiment énormément entraînés lorsque nous étions enfants. Parce que c'est la période où le ratio entre la masse corporelle et la force est favorable à de longues séances d'entraînement. Ensuite, dès que tu commences à grandir, à la puberté, il n'est plus possible de s'entraîner autant, car la force diminue par rapport à la masse. Donc, enfants, il était normal pour nous d'attaquer mille portes de slalom par jour. Maintenant, je ne m'entraîne plus autant. L'autre chose est que nous n'utilisons jamais la salle de fitness. On est toujours dehors et on utilise ce qu'on peut trouver dans la nature.
Comme des troncs d'arbres?
Oui, c'est mieux que de soulever de la fonte. Et en été, par exemple, on court sur les rochers en bord de mer. On fait aussi de la natation, de la plongée. On s'entraîne toujours dehors. C'est bien plus intéressant. Et puis le ski est un sport d'extérieur, c'est ce que nous avons toujours en tête avec mon père. Donc nous évitons le plus possible d'être en salle. Normalement, notre lieu d'entraînement est la forêt.
Avant que votre soeur Janica (multiple championne du monde et olympique) ne mette un terme à sa carrière, partagiez-vous toutes ses séances?
Oui, Janica avait toujours la même charge d'entraînement que moi, à part certains exercices de force. L'idée de notre père est que les femmes sont biologiquement plus endurantes que les hommes. Et que dans les sports féminins, la préparation physique peut faire une grande différence. Ce qui est moins le cas chez les hommes. Reste qu'une bonne part de votre force mentale vient de votre force physique.
Votre soeur et vous êtes donc inébranlables?
Janica, l'est. Dieu lui a donné la faculté de rester toujours relax.
Et pas à vous?
Non, je dois vraiment me concentrer très fort pour réaliser correctement quelque chose. Mais Janica, tout ce qu'elle faisait, elle le faisait avec une facilité déconcertante. C'est une pure championne.
Votre palmarès suffit à prouver que vous l'êtes aussi, non?
Mais moi, je ne peux pas gagner avec le sourire. Vous comprenez? Janica, elle, gagnait tellement facilement. C'était comme un jeu. Et quand on lui demandait comment elle faisait pour skier si vite, elle disait simplement: «Je ne sais pas.» Peu de gens sont ainsi, c'est un cadeau.
Deux compétiteurs dans la même famille, ça complique les relations?
Non, au contraire, tout était très simple. Je pense que ça n'aurait pas été sain si j'avais passé mon temps toujours seul avec mon père. Ou elle seule avec lui. Comme nous étions les deux, nous conservions notre monde de l'enfance et on pouvait tout partager. Quand vous êtes enfant, le monde n'est pas encore une chose très sérieuse et nous nous amusions beaucoup. Donc nous étions très proches.
Désormais, Janica ne court plus mais vous accompagne sur le circuit. Votre relation a-t-elle changé?
Elle ne sera jamais aussi forte que lorsque nous étions enfants, c'est sûr. Désormais, chacun a ses propres intérêts, mais nous restons toujours très proches. Je suis heureux de voir son enthousiasme à suivre mes courses. Elle n'a pas à le faire, elle pourrait rester à la maison et passer à autre chose. Mais elle est toujours présente, elle me soutient à 100%.
Partage-t-elle votre passion pour la musique?
Non, ça, c'est mon jardin. D'ailleurs, elle se plaignait quand j'ai commencé à jouer de la guitare, parce que je jouais toujours la même chose...
Quelle était votre première chanson?
Peut-être «My Bonnie Lies over the Ocean». Ou «I Want to Hold Your Hand» des Beatles. Oui, c'était l'une de mes premières.
Désormais, vous composez vos propres morceaux?
Non, je ne suis pas très bon pour ça. Déjà, je n'ai pas vraiment le temps et puis je ne suis pas assez patient. Pour écrire une bonne chanson, vous devez être inspiré, avoir la fibre artistique. C'est une autre façon de penser que celle du sportif. L'artiste doit avoir un peu la tête dans les nuages. Si c'était mon cas, je ne serais pas là aujourd'hui. Reste que la créativité est essentielle pour moi. C'est pourquoi ma musique préférée est le blues, où l'on improvise beaucoup.
Envisagez-vous une reconversion dans la musique?
Euh non. Ça restera toujours une passion. Mais pour devenir un musicien, je devrais totalement changer ma façon de vivre. Or je pense que j'appartiens définitivement au monde de la nature, de l'effort physique.
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
14/01/2011, 04h59
snowboard
Championnats du monde: Les Suisses comme outsiders
Image © Keystone
Le jeune Patrick Burgener sera une des stars suisses de ce championnat du monde.
L’équpe de Suisse aborde les championnats du monde de La Molina, dans les Pyrénées espagnoles, dans la peau de l’outsider. Après une décennie faste, les riders helvétiques tenteront avant tout de surprendre une caste des favoris dont ils ne font plus partie.
le 13 janvier 2011, 14h11
LeMatin.ch & les agences
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C’est le cas de Patrick Burgener, 16 ans, champion de Suisse du half-pipe. Le Valaisan, pour ses premiers Mondiaux, s’inquiète surtout de son état physique. "Je suis très fatigué après deux semaines de compétition intensives. Ce n’est facile ni pour la tête, ni pour le corps." Pourtant, le rider de Crans-Montana a suivi une préparation axée justement sur les joutes de La Molina. "Cela devrait m’aider", reconnaît celui qui peut compter depuis deux ans déjà sur les services de Patrick Flaction - qui s’occupe également de Lara Gut -, engagé à titre privé par ses parents.
Double Cork en prévision
"Les parents ont tout fait pour soutenir Patrick et organiser une structure adaptée aux besoins du haut niveau, explique le chef du freestyle helvétique Marco Bruni. Patrick savait déjà à 14 ans ce qu’il voulait. Il passe à merveille de la détente au travail, le tout sans perdre la liberté d’esprit propre aux snowboarders." Cette entreprise familiale a déjà permis à Burgener d’obtenir de probants résultats (trois podiums Coupe du monde, dont un en Big Air, un doublé en freestyle inédit pour un Suisse).
Le Valaisan refuse cependant de se mettre la pression. "Je vais en Espagne pour m’amuser. Quand j’ai du plaisir, les résultats suivent. Je ne me suis pas fixé d’objectif. D’ailleurs, je ne le fais jamais." Il n’a du reste rien prévu de spécial pour les Mondiaux, où il est le seul à s’aligner en half-pipe et en slopestyle. "J’ai travaillé à Laax un run précis que j’aimerais reproduire. Mais il n’y aura aucune figure particulière." Plus jeune rider à avoir passé en compétition un double cork, Burgener tentera peut-être encore ce double saut périlleux vrillé arrière. "Cela va dépendre du pipe. L’an dernier à La Molina, en Coupe du monde, je l’avais passé en qualifications mais impossible de le faire en compétition, car l’état du pipe s’était déterioré."
Mägert-Kohli cheffe de file en alpin
Avec également Jan Scherrer, Iouri Podlatdtchikov, Chrisitian Haller et Gian-Luca Gavigelli (Big Air), ainsi qu’Ursina Haller en half-pipe dames, les freestylers peuvent réussir l’exploit et monter sur l’un ou l’autre podium. Marco Bruni, lui, veut un titre. "L’objectif est d’avoir au moins un champion du monde suisse." Les ambitions sont bien moins élevées en snowboardcross, où l’équipe masculine emmenée par Fabio Caduff est encore en construction et où la seule Emilie Aubry (20 ans) est qualifiée chez les dames. La prometteuse Seelandaise semble toutefois encore un peu juste pour déjà assumer la lourde succession de Tanja Frieden, Olivia Nobs (retraitées), Sandra Frei, Simona Meiler (blessées) et Mellie Francon (année sabbatique).
En alpin, les espoirs reposent sur Fränzi Mägert-Kohli, victorieuse dans le géant de Telluride à la mi-décembre. Patrizia Kummer pourrait également surprendre son monde, elle qui s’était imposée dans le slalom de Limone Piemonte en décembre. Privés de véritable leader, les messieurs ont souvent été placés cet hiver (3 podiums). Or, dans des disciplines si aléatoires, il est tout à fait possible de rêver d’une médaille.
Le programme
La Molina (Esp). Championnats du monde (15-22 janvier)
Samedi 15: Big Air (à Barcelone/uniquement messieurs).
Mardi 18: snowboardcross.
Mercredi 19: géant parallèle.
Jeudi 20: half-pipe.
Vendredi 21: slalom parallèle.
Samedi 22: slopestyle.
La sélection suisse
Snowboardcross. Messieurs: Fabio Caduff (Anglikon), Hans Reichen (Aesch), Marvin James (Langwiesen), Tim Watter (Hausen a.A.). Dames. Emilie Aubry (Ipsach).
Slalom géant parallèle. Messieurs: Nevin Galmarini (Ardez), Kaspar Flütsch (Luzein), Roland Haldi (Schönried), Philipp Schoch (Steg). Dames: Fränzi Mägert-Kohli (Evilard), Patrizia Kummer (Mühlebach), Julie Zogg (Weite).
Slalom parallèle. Messieurs: Galmerini, Flütsch, Haldi, Simon Schoch (Fischenthal). Dames: Mägert-Kohli, Kummer, Zogg.
Half-pipe. Messieurs: Iouri Podlatdtchikov (Zurich). Christian Haller (Zernez). Patrick Burgener (Crans-Montana). Jan Scherrer (Ebnat-Kappel). Dames: Ursina Haller (Zernez). Nadja Purtschert (Rickenbach).
Big Air: Gian-Luca Cavigelli (Marly). Mario Käppeli (Grüsch). Thomas Franc (Wettingen). Max Buri (Grindelwald).
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