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Open d'Australie

Federer frise la correctionnelle face à Gilles Simon


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Le Suisse Roger Federer, No 2 mondial et tenant du titre, a très péniblement battu, pour la première fois en trois confrontations, le Français Gilles Simon, 6-2, 6-3, 4-6, 4-6, 6-3 mercredi à Melbourne, pour se qualifier au 3e tour.
Rédaction online - le 19 janvier 2011, 14h13
LeMatin.ch
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Le Suisse affrontera le Belge Xavier Malisse au prochain match. Avec deux sets concédés, le Suisse en a déjà perdu autant que durant toute l’édition 2010.
Il était dit que Federer, contre le Français, aurait la tâche plus dure que lors de son premier tour, où il n’avait laissé que sept jeux au Slovaque Lukas Lacko. Auréolé de son titre à Sydney la semaine dernière, Simon, ancien No 6 mondial, semble en effet revenir au premier plan après une année 2010 en demi-teinte et minée par les blessures.
La prédiction a mis du temps à se réaliser puisque le Français était renversé par le rouleau compresseur suisse lors des deux premiers sets.
Federer enlevait rapidement la première manche, s’appuyant sur son service et une belle efficacité à la volée.
Il continuait au deuxième set, bien aidé il est vrai par un Simon paralysé sur sa mise en jeu, avec 38% de première balle seulement.
Le Français renversait totalement la vapeur dans les deux sets suivants. Fidèle à son jeu d’attente, défensif, il accélérait dans les moments opportuns pour faire craquer le Suisse, bien moins efficace au filet.
Il remportait ainsi la 3e manche en s’adjugeant trois fois la mise en jeu de son adversaire. Après un début de quatrième set équilibré, il creusait l’écart à 4-4, puis concluait sur sa deuxième balle de set.
Il craquait cependant à 2-2 dans la dernière manche, concédant son service. Symbole de sa combativité, il sauvait trois balles de match sur sa mise en jeu à 5-2, pour s’incliner au jeu suivant, sur un ace du Suisse qui pouvait souffler.

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FOOTBALL

Cantona, directeur sportif des New-York Cosmos


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Eric Cantona a une fois de plus créé une sensation avec l’annonce mercredi de sa future nomination comme directeur sportif des New-York Cosmos, club de football mythique qui n’existait plus depuis 1985.
le 19 janvier 2011, 13h53
LeMatin.ch & les agences
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Le Français doit prendre part au projet qui veut faire renaître le Cosmos de ses cendres.
"Je suis très honoré de rejoindre ce club légendaire, explique Cantona, selon des propos cités dans un communiqué envoyé à la presse internationale. C’est un gros et merveilleux projet. Le Cosmos a un grand passé. C’est un mélange de football et d’art. Je ferai tout ce que je peux pour aider le club à redevenir numéro un aux Etats-Unis et devenir un des meilleurs clubs au monde dans les années à venir".
La page d’accueil du site internet des New-York Cosmos, sous le titre "le Roi Eric sur le trône des New-York Cosmos", présente une vidéo qui déclenche déjà une certaine effervescence le net. Cantona, assis sur un trône, avec le blazer du club, ôte de sa bouche un gros cigare pour lancer théâtralement: "We are back !" (Nous sommes de retour).
Les responsables de la communication du club n’ont pas voulu donner de détails sur la nature et la durée du contrat de l’ancien international français, promettant juste une nouvelle vidéo.
Au plus fort de sa gloire, le Cosmos avait attiré des grands joueurs en fin de carrière comme Pelé ou Franz Beckenbauer. Le Brésilien, nommé président d’honneur du club lors de son rachat en 2009 alors que son nom ne survivait plus que par des équipes juniors, avait déclaré le 1er août dernier que le Cosmos allait monter une équipe visant peut-être à être intégrée au championnat US (MLS).
Cet hiver, Cantona avait déjà largement fait parler de lui en invitant les gens à retirer en même temps leur argent des banques pour provoquer une crise du système. Cet appel avait déclenché une belle polémique mais s’était traduit par un flop dans les faits.

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cyclisme

Armstrong dans la tourmente


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Un ancien coéquipier de l'Américain l'accuse de s'être dopé à l'EPO
le 19 janvier 2011, 23h21
LeMatin.ch & les agences
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Lance Armstrong est dans la tourmente. L'embarras du septuple vainqueur du Tour de France était évident au départ de la 2e étape du Tour Down Under, où il a été assommé de questions sur les nouvelles allégations de dopage.
«Je n'ai rien à dire sur ce sujet!» Telle fut sa réponse quand il lui fut demandé son avis sur les allégations de son ancien équipier Stephen Swart dans les colonnes de «Sports Illustrated». Le Néo-Zélandais prétend que la veille de la mort de leur équipier Fabio Casartelli dans la 15e étape du Tour de France 1995, un contrôle interne de l'équipe avait révélé que le taux d'hématocrites d'Armstrong était de 54% à 56%. Un taux au-dessus de la norme imposée alors par l'UCI (50%) et laissant penser que le champion du monde en 1993 avait recours à l'EPO.
«Il était l'instigateur, il nous a incités à prendre de l'EPO», déclare sur le site SI.com Swart, équipier d'Armstrong chez Motorola en 1995.
Un laboratoire complice?
Dans son enquête, «Sports Illustrated» met aussi en cause la crédibilité du laboratoire antidopage de l'Université de Californie (UCLA) qui, selon l'hebdomadaire, avait testé en 1999 des échantillons appartenant à Armstrong et aurait bizarrement laissé passer certaines anomalies. Les journalistes s'appuient aussi sur un témoignage de Floyd Landis pour raconter un contrôle à la douane de l'aéroport de Saint-Moritz en 2003, au cours duquel des seringues et des produits dopants auraient été découverts dans les bagages d'Armstrong, sans que celui-ci soit inquiété au motif qu'il s'agissait de «vitamines».
«Je n'ai rien à dire à ce sujet!» Telle fut encore sa réponse quand il lui fut demandé son opinion sur l'annonce de la retraite définitive de Landis qui l'a accusé de s'être dopé et de l'avoir lui-même initié au dopage sanguin. «Quelle partie de «Je n'ai rien à dire à ce sujet» n'est pas claire pour vous?» a-t-il fini par lancer après avoir entendu une amorce de question concernant cette fois ce qu'il faut désormais appeler l'affaire Popovych, son partenaire de l'équipe RadioShack.
«Sports Illustrated» révèle en effet que de nouveaux détails seront donnés dans l'édition du 24 janvier sur la perquisition faite au domicile de Popovych. à la demande de Jeff Novitsky, l'inspecteur fédéral qui a ouvert une enquête après les déclarations de Floyd Landis.
La perquisition a permis de trouver chez Popovych des produits suspects et au cours de ses travaux, Novitsky aurait mis la main sur des courriers électroniques donnant la preuve que Lance Armstrong a travaillé en 2009 avec le médecin italien Michele Ferrari, lui aussi inquiété pour dopage. Il avait pourtant affirmé qu'il ne l'avait plus rencontré depuis 2004.

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automobilisme

Les Skoda se sont régalées


Les voitures du Finlandais Hanninen et du Belge Loix ont été les plus à l’aise sur les routes d’Ardèche
le 19 janvier 2011, 23h07
Le Matin
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Rallye Monte-Carlo Valence


Les Skoda Fabia du Finlandais Juho Hanninen et du Belge Freddy Loix, 2e à 44 secondes du champion IRC en titre, mènent le 79e Rallye de Monte-Carlo, 1re manche du Challenge intercontinental des rallyes (IRC), après quatre épreuves spéciales. La première étape, disputée en Ardèche et en Haute-Loire, a été marquée par la domination des petites voitures tchèques.
Mauvais choix de pneus
Les Peugeot 207 de Petter Solberg, 3e, et Stéphane Sarrazin, 4e à 0’’2 de Solberg, suivent à 55 secondes d’Hanninen. Sarrazin, ex-champion de France des rallyes reconverti en pilote d’endurance, a ouvert le feu en signant le temps scratch entre Le Moulinon et Antraigues (ES1), avec 0’’3 d’avance sur Hanninen, puis il s’est trompé de pneus pour l’ES2, le fameux Burzet qu’il pensait humide à 75%, comme tous les pilotes Peugeot.
Le vent glacial local, la burle, ayant totalement asséché les trajectoires sur le plateau de Lachamp-Raphaël, Sarrazin, avec des pneus tendres, a perdu 35 secondes sur Hanninen, puis il s’est arrêté à Saint-Agrève pour ravitailler et changer de pneus.
Les Skoda se sont alors régalées, Hanninen (ES3) puis Loix (ES4) se montrant les meilleurs, à tour de rôle, histoire de terminer la journée en tête du classement provisoire. D’autant que Sarrazin a encore eu des petits soucis (radio dans l’ES3, fixation de son baquet dans l’ES4). Le Français est rentré à Valence à près d’une minute d’Hanninen, grand bénéficiaire de cette 1re étape.


Derrière les S2000… Florian Gonon
Les deux équipages helvétiques engagés n’ont pas raté leur entrée en scène. Florian Gonon, 19e, s’est même offert le luxe de placer sa Subaru Impreza en tête de la classe N3, celle des «4x4 turbo», avec 1’’1 d’avance sur le Français Artru. Il n’était pourtant pas satisfait de lui à 100%: «Trop souvent à mon coup, je ne suis pas parvenu à trouver le bon rythme. Ce fut patent dans la «spéciale» initiale et plus encore dans le premier passage à Saint-Bonnet-le-Froid. J’avais choisi de reprendre mes notes de 2009, prises dans des conditions de neige, et ce ne fut pas vraiment une bonne idée. Elles ne «collaient» pas et la confiance, évidemment, n’était pas au rendez-vous. Au classement, deux voitures de la catégorie R3, des tractions, précèdent ainsi ma Subaru et, franchement, ce n’est pas normal!»
Michaël Burri, lui, a réussi son examen probatoire avec mention, pour sa première apparition dans une course de ce niveau. Il pointait hier soir à la 22e place du classement et, plus parlant encore, sa Citroën DS3 R3 n’était devancée que par trois autres voitures de la même catégorie, son retard sur le Français Pierre Campana se chiffrant à 2’24’’1. «Je ferais la fine bouche en ne disant pas ma satisfaction, expliquait Burri jr. Mais tout ne fut pas facile. Dans la spéciale de Burzet, je me suis même offert un superbe tête-à-queue à fond de 5e, à près de 150 km/h…»

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ski alpin

Leur toute première fois


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Cuche et Zurbriggen racontent l’appréhension avant la première «Streif», tandis que les novices Lüönd et Gisin attendent impatiemment leur première rencontre avec la mythique piste
Gaëlle Cajeux - le 19 janvier 2011, 22h58
Le Matin
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Coupe du Monde Kitzbühel
Parce qu’elle est la plus prestigieuse descente du monde, Didier Cuche a tenu à aborder la «Streif» paré de ses plus beaux atours: sous un casque flambant neuf, rehaussé d’un portrait d’Herman Maier. Parce qu’il est «le plus grand». «Il m’a permis de voir sa jambe. Ce fut un choc. Difficile de croire qu’il ait réussi de telles performances avec une jambe dans cet état. Il est un exemple de volonté, de force.» Retour d’admiration, l’ancien champion autrichien se dit «très honoré» de ce «tête-à-tête».
Didier Cuche se présentera samedi en favori de cette descente de Kitzbühel, qu’il a déjà remportée à trois reprises. «Je n’ai que de bons souvenirs ici. Je vais tout faire pour que ça reste le cas.» Et de se reprendre. «Non je mens. J’en ai un mauvais. La première fois que je suis venu, en 1996. A l’entraînement, j’ai vraiment eu peur. Il a fallu que je me raisonne pour sortir par l’avant du portillon et ne pas ressortir et descendre en cabine. Finalement, j’ai perdu plus de 8 secondes, mais je me suis senti comme un vainqueur en passant la ligne d’arrivée.» Privés d’essai hier (voir encadré), les deux novices suisses, Marc Gisin (21 ans) et Vitus Lüönd (26 ans), ne peuvent qu’imaginer ce moment. «J’espère que je survivrais au premier entraînement, sourit Gisin. Didier et les autres m’ont dit de ne pas sortir les affaires de mon sac trop vite… pour ne pas avoir à les refaire le lendemain.» «C’est une blague que l’on tient des Français, tous les nouveaux y ont droit», glisse Cuche.
Un rêve de gosse
«Cette descente, c’est un rêve de gosse. Chaque athlète veut y être, souligne Lüönd. Les anciens m’ont dit qu’ils me paieraient une bière si je poussais trois fois sur mes bâtons au départ.» Silvan Zurbriggen: «On le dit à tous les jeunes, pour rigoler. On entend beaucoup de choses dures sur cette course, alors peut-être que ça leur permet d’y penser avec plus de légèreté.» Sa toute première fois à Kitzbühel, le Valaisan s’en souvient encore très bien. D’abord ce «sentiment bizarre», en découvrant la pente, les sauts. «Et puis le premier entraînement. «Je partais derrière Kristian Ghedina. Lui avait peut-être déjà fait trente fois la descente. Au départ, il a poussé comme un fou et moi, je me suis dit: «Maintenant tu as deux possibilités. Faire demi-tour, sortir du portillon, ou essayer de faire la même chose que lui.» J’ai essayé, mais j’ai surtout été beaucoup moins vite que lui… Reste qu’à l’arrivée j’étais heureux, et fier d’avoir réussi à faire la descente la plus difficile du circuit.»
Didier Cuche donne quelques clés pour y parvenir. «Surtout, il faut bien la reconnaître et une fois qu’on skie, la respecter. Il faut savoir donner soi-même le ton, mais sans exagérer non plus. Car la limite entre faire juste et aller à la faute est infime. On doit quand même l’attaquer, lui montrer qu’on est le chef. Mais avec la manière.» Les habitués sont là pour l’enseigner aux débutants. «J’ai aussi eu mes aides, Besse et Mahrer. Ils ont cherché à me donner confiance, à m’indiquer des lignes. Parce qu’on ne se rend pas forcément compte à quel moment il faut anticiper quel mouvement pour que ça se passe bien. Donc c’est toujours bien quand des plus âgées donnent les impulsions.»


La météo inquiète les organisateurs
Si les conditions météorologiques ne s’améliorent pas à Kitzbühel, elles pourraient contraindre les organisateurs à annuler le super-G, prévu vendredi, pour le remplacer par un entraînement de descente afin de garantir la tenue de cette épreuve mythique samedi. Les organisateurs doivent assurer au moins un entraînement pour faire courir la descente. Or le premier, agendé mardi et reporté une première fois à cause de la douceur, n’a pas pu avoir lieu hier en raison de chutes de neige sur le haut de la piste et de pluie en bas. Ils ont encore une fenêtre aujourd’hui, mais les prévisions ne sont guère optimistes. La station tyrolienne envisage donc différents scénarios. Il n’y a en revanche pas d’inquiétude concernant pour la tenue du slalom dimanche.

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SKI ALPIN

Après sa grave chute, Grugger opéré d'urgence


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VIDÉO Le skieur autrichien Hans Grugger a fait jeudi une grave chute lors de l’entraînement de la descente de Kitzbühel, deux ans après l’accident du Suisse Daniel Albrecht sur cette même piste qui passe pour être la plus redoutable du circuit Coupe du monde.
le 20 janvier 2011, 11h29
LeMatin.ch & les agences
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L’Autrichien de 29 ans, qui souffre de "graves blessures à la tête", subissait une opération d’urgence au service de neurochirurgie à l’hôpital d’Innsbruck, en début d’après-midi jeudi, selon un communiqué de l’équipe autrichienne.
Le skieur a perdu le contrôle à la réception du premier saut dans le passage de la "Mausefalle" - le piège à rat -, dans lequel plongent les coureurs après seulement quelques secondes de course et qui contribue au mythe entourant cette épreuve phare de la saison.
Grugger, descendeur chevronné, vainqueur de quatre étapes de Coupe du monde, est tombé lourdement sur la piste, où il est resté inerte alors que des secouristes ont tenté rapidement de lui apporter des premiers soins avant d’être héliporté au bout d’une demi-heure vers l’hôpital.
Cette chute, qui a glacé l’assistance et bien refroidi les autres skieurs, avait un air de déjà vu à Kitzbühel. En 2009, le Suisse Daniel Albrecht avait de même perdu le contrôle à l’entraînement mais lui sur le saut final, désormais raboté.
Victime d’un traumatisme crânien, avec hémorragie cérébrale, et d’un aplatissement d’un poumon, le champion du monde du super-combiné 2007 avait été placé en coma artificiel pendant trois semaines.
Passant pour un miraculé, Albrecht a repris la compétition en pointillés cette saison au terme d’un longue rééducation, pendant laquelle il a dû réapprendre à parler et à marcher. Un an avant lui en 2008, l’Américain Scott Macartney avait été victime d’un traumatisme cranio-cérébral après s’être aussi fait piéger sur le même saut final.
Une fois l’hélicoptère envolé, l’entraînement a repris ses droits, mais dans un profond silence. "J’ai vu partir Grugger en sucette devant moi, cela m’a refroidi", a raconté le Français Johan Clarey, au portillon de départ juste après l’Autrichien, dossard 5.
"Il y a des télévisions là-haut et on a pu le voir. Et même si on ne le voit pas, on peut sentir que l’atmosphère a changé. Personne n’aime cela", a raconté le Norvégien Aksel Lund Svindal, triple médaillé olympique de Vancouver.

http://www.lematin.ch/sports/ski/han...zbuehel-375925

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Chamboule tout !






Reuters

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Annoncée jeudi après-midi, la neige a bouleversé le classement général du Rallye Monte-Carlo. A l'issue de l'étape 2, Bryan Bouffier (Peugeot 207 S2000) prend la tête de l'épreuve avec 28.0 sec d'avance sur François Delecour (Peugeot 207 S2000). Juho Hanninen (Skoda Fabia S2000) chute à la 6e place.

Comme aux plus grandes heures du Rallye Monte-Carlo, la neige a complètement rebattu les cartes en tête de l'épreuve. Pourtant attendue, elle a surpris plus d'un pilote, jeudi. Les quelques flocons entrevus en début d'après-midi à Saint Jean en Royans n'étaient donc que les prémices de la suite dantesque qui attendait les concurrents.
Sur la route, les premiers temps intermédiaires laissaient supposer un bouleversement complet de la hiérarchie. Et à l'issue des deux spéciales de la boucle de l'après-midi, celle-ci a effectivement été complètement chamboulée. Juho Hanninen (Skoda Fabia S2000), jusqu'alors solide leader avec près d'une minute d'avance sur son poursuivant direct, rétrogradait à la 6e place ! A 2 min 35.7 sec de Bryan Bouffier (Peugeot 207 S2000), nouveau leader du Monte-Carl'.

Le champion de France des rallyes profitait d'un meilleur choix de pneumatiques pour s'emparer de la tête dans l'ES7. Dans la spéciale suivante, il terminait 2e derrière François Delecour (Peugeot 207 S2000), mais accroissait son avance sur le reste du plateau. "C'est incroyable cette neige, lâchait Bouffier, qui avait fait le choix de deux pneus cloutés à l'avant. On retrouve tous les extrêmes qui peut y avoir dans cette course. On l'a vu, les choix de pneumatiques peuvent tout chambouler. Il reste encore une grosse étape vendredi. Tout peut encore arriver."

Sarrazin : "On a tout perdu"

François Delecour, de son côté, avait carrément choisi de mettre quatre pneus cloutés. Bien lui en a pris puisque qu'il signe le scratch dans l'ES8 et remonte à la 2e place au classement général, à 28.0 sec de Bouffier. "Je savais que j'avais fait le bon choix", s'est enthousiasmé le vainqueur de l'édition 1994.

Une victoire que Juho Hanninen pouvait entrevoir à l'assistance de midi. Mais à cause d'un mauvais choix de pneus, le Finlandais a perdu gros. Tout comme Petter Solberg (Peugeot 207 S2000). Le premier chute à la 6e place, le second rétrograde de son côté à la 7e place, à 3 min 49.1 sec de Bouffier. Un gouffre. Trois autres pilotes, Freddy Loix (Skoda Fabia S2000), Guy Wilks (Peugeot 207 S2000) et Stéphane Sarrazin (Peugeot 207 S2000), ont réussi à limiter la casse. A l'issue de l'étape 2, ils cèdent entre 1 min 05.5 sec pour Loix et 1 min 41.1 sec pour Sarrazin. "On a tout perdu", pestait ce dernier à l'arrivée.
La suite de l'épreuve pourrait encore apporter son lot de rebondissements. La neige présente sur les spéciales rend désormais incertain tout pronostic. Et dire que Hanninen se baladait encore jeudi matin...

WOW !!! ça promet pour demain soir, avec le Turini de nuit

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Clijsters: "Mes seins n'ont pas grossi, Woodbridge" (vidéo)



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C'est un grand moment d'hilarité qui s'est produit à l'issue de la victoire de Kim Clijsters contre Navarro (6-1 6-3). La joueuse limbourgeoise a provoqué l'embarras de Todd Woodbridge, ancien joueur de double et reconverti en commentateur pour l'Open d'Australie.

Kim: "Tu as dit que mes seins avaient grossi"
En effet, Kim a révélé le contenu d'un texto que Woodbridge avait envoyé à sa compatriote Rennae Stubbs. "Rennae Stubbs m'a montré un sms que tu lui as écrit pendant le tournoi de Sydney", a-t-elle lâché à son interlocuteur. "Tu as dit que j'étais enceinte! Laisse-moi raconter ce qui était vraiment écrit. Tu as écrit que j'étais lunatique et que mes seins avaient grossi! Et bien non, je ne le suis pas!", a répondu "Aussi Kim" à un Woodbridge qui ne savait plus où se mettre. "Oh, mon Dieu. C'est la fin de ma carrière télé", a-t-il ironisé devant une foule en rire.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1513/tenn...ge-video.dhtml

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La terrible chute de l'Autrichien Grugger (vidéo)



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Le skieur autrichien Hans Grugger a fait jeudi une grave chute lors de l'entraînement de la descente de Kitzbühel, disputée sur la Streif, passant pour être la piste la plus vertigineuse du circuit de la Coupe du monde de ski alpin.

L'Autrichien de 29 ans, qui s'élançait avec le dossard 5, a perdu le contrôle à la réception du premier saut, baptisé la Mausefalle - le piège à rat -, quelques secondes après le portillon de départ. Il est tombé lourdement sur la piste, où il est resté inerte alors que des secouristes ont tenté rapidement de lui apporter des premiers soins. Après près d'une demi-heure, l'Autrichien a été héliporté vers l'hôpital d'Innsbruck et l'entraînement a repris son cours.

"Il souffre d'un traumatisme crânien, de blessures à la cage thoracique. Il ne répond pas quand on lui parle", a déclaré le porte-parole de l'équipe autrichienne, Markus Ichner. Cette chute, qui a glacé l'assistance, n'est pas sans rappeler le spectaculaire accident il y a deux ans du Suisse Daniel Albrecht, lui aussi à l'entraînement. Le champion du monde de super-combiné 2007 avait perdu le contrôle sur le saut final, désormais raboté.

Le Suisse, victime d'un traumatisme crânien, avec hémorragie cérébrale, et d'un aplatissement d'un poumon, avait été placé dans le coma artificiel pendant trois semaines. Passant pour un miraculé, Albrecht a repris la compétition en pointillés cette saison au terme d'un longue rééducation, pendant laquelle il a dû réapprendre à parler et à marcher. En 2008, l'Américain Scott Macartney avait été victime d'un traumatisme cranio-cérébral après s'être aussi fait piéger sur le même saut final. (belga/mb)


http://www.7sur7.be/7s7/fr/1516/Omni...er-video.dhtml