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Kobayashi pense aux Japonais pour le GP d'Autraslie


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Le Japonais Kamui Kobayashi (Sauber) a espéré vendredi réaliser un bon résultat le 27 mars à Melbourne, où se déroule le Grand Prix d'Australie, première manche de la saison de Formule 1, afin de donner "un petit peu d'espoir et des nouvelles positives" à ses compatriotes.

"Depuis le tremblement de terre et le tsunami, les nouvelles empirent chaque jour (...) Je sens que je dois faire quelque chose. Je veux aider, mais il n'y a rien que je puisse faire", a observé Kobayashi, qui dit craindre que "le pays entier disparaisse".

"Au départ, j'attendais le GP d'Australie avec un grande joie. Maintenant, ce que je veux vraiment, c'est faire de mon mieux pour réussir un bon résultat, qui apportera peut-être un peu d'espoir et des nouvelles positives aux gens au Japon", a-t-il poursuivi. (jc/afp)

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Cyclisme

Fabian Cancellara échoue sur la ligne d'arrivée au Milan-Sanremo


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Matthew Goss (HTC) a remporté Milan-Sanremo, la première grande classique de la saison, courue sur 298 kilomètres. Fabian Cancellara est deuxième pour quelques centimètres.
le 19 mars 2011, 17h01
LeMatin.ch & les agences
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L’Australien, qui a signé la première victoire d’un non-Européen en 102 éditions de la "classicissima", a devancé Fabian Cancellara et Philippe Gilbert (Be), en tête d’un petit groupe qui s’est dégagé dans le Poggio, la dernière difficulté du parcours.
L’Italien Alessandro Ballan a pris la quatrième place devant ses compatriotes Filippo Pozzato et Michele Scarponi. Le Français Yoann Offredo, qui est passé à l’attaque dans le final, s’est classé septième.
Plusieurs des favoris ont été retardés par des chutes survenues à une centaine de kilomètres de l’arrivée, notamment l’Espagnol Oscar Freire, vainqueur sortant, le Britannique Mark Cavendish et le champion du monde norvégien Thor Hushovd.
De ce deuxième peloton, seul Scarponi est parvenu à réaliser la jonction avec l’avant de la course au prix d’un numéro très spectaculaire sur la Cipressa, à moins de 30 kilomètres de l’arrivée.

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AUTOMOBILISME

Melbourne plonge vers l’inconnu


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Les nouveaux règlements techniques de la formule 1 menacent de bouleverser le déroulement traditionnel des grands prix. Premières réponses dimanche prochain, en Australie.
Luc Domenjoz - le 19 mars 2011, 23h20
Le Matin Dimanche
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A priori, on prend les mêmes et on recommence. Côté pilotes, la Formule 1 n’a guère connu de bouleversement au cours de l’hiver. Satisfaits de leur situation, les ténors de la discipline sont tous restés dans leurs équipes respectives.
Chez Ferrari, toujours épaulé par Felipe Massa, Fernando Alonso tentera de faire oublier la tragique défaite au championnat 2010, et les essais d’hiver le placent en favori du championnat. Chez McLaren, on conservera le duo Hamilton – Button, aux prises avec une MP4-26 qui n’a jamais tourné rond cet hiver. Red Bull alignera encore le tandem Vettel – Webber, qui visent un second titre consécutif. Tandis que chez Mercedes, Michael Schumacher et Nico Rosberg vont tenter de faire oublier la difficile saison 2010. Le septuple champion du monde a signé le meilleur chrono des derniers essais de Barcelone.
Seule Renault change
Renault se pose comme la seule écurie de pointe à avoir changé son pilote vedette, Robert Kubica, gravement accidenté cet hiver au cours d’un rallye. C’est l’Allemand Nick Heidfeld qui le remplacera.
Côté cour, chacun semble ainsi prêt à en découdre et faire du championnat 2011 la suite de 2010. Mais côté jardin, pourtant, de nombreux changements quasi-invisibles pourraient bien brasser la donne.
A commencer par les pneus, qui conditionnent l’essentiel des performances d’une monoplace. Cette année, le fournisseur Bridgestone s’est retiré après 14 ans de présence en F1, et c’est la marque italienne Pirelli qui prend le relais. Ses pneus semblent très différents, leur dégradation est très rapide, ce qui entraîne des différences considérables entre gomme neuve et usée – environ 6 secondes au tour à en croire les essais d’hiver.
Ainsi, il devrait suffire à une Force India de chausser des pneus neufs pour passer une Ferrari en gommes usées. «Sans compter que le pilote aura une importance accrue dans les stratégies», souligne Pedro de la Rosa. Ex-pilote McLaren, l’Espagnol a travaillé tout l’hiver durant sur la mise au point des gommes italiennes. «Les pneus Pirelli se dégradent petit à petit, mais sur la fin, ils perdent d’un seul coup toute adhérence, quasi sans prévenir. Ce sera au pilote de sentir cette chute arriver et de changer de pneus juste avant.»
Les stratèges des écuries doivent donc intégrer ce nouveau facteur, et certains avancent déjà que les pilotes devront changer de gommes quatre ou cinq fois par épreuve.
Les pneus ne constituent pas le seul élément risquant de perturber le déroulement des courses. Pour favoriser les dépassements, la Fédération Internationale de l’Automobile (la FIA) a introduit cette saison un aileron arrière «inclinable» par le pilote. Si une monoplace suit un adversaire à moins d’une seconde dans le dernier virage précédant la plus longue ligne droite de chaque circuit, le pilote est prévenu qu’il a le droit d’incliner son aileron arrière sur une partie de la rectiligne suivante (on évoque pour l’instant une longueur autorisée de 600 mètres). La monoplace gagne ainsi 15 km/h en vitesse de pointe, ce qui permet de doubler à coup sûr celui qui précède.
Le système doit encore être affûté après les premiers Grands Prix, car pour l’heure, la FIA avoue que ce système constitue encore une totale inconnue. En attendant, plusieurs pilotes hurlent à l’hérésie. «C’est n’importe quoi, tonne Mark Webber. Avec ce truc, il vaudra mieux être deuxième, voir troisième à l’entrée du dernier tour d’une course. Parce que le premier sera sûr d’être passé dans la dernière ligne droite!»
F1 écolo-compatible de Todt
Ce n’est pas tout. Jean Todt, le nouveau président de la FIA, a décidé de promouvoir une F1 écolo-compatible. Il a donc imposé cette saison le retour du KERS (le système de récupération de l’énergie cinétique de freinage). Avec une utilisation autorisée de 6 secondes au tour, il devrait lui aussi favoriser les dépassements, avant d’être rendu encore plus puissant en 2013.
Comme si ce tableau n’était pas suffisamment complexe, certains ingénieurs ont été chercher de nouvelles failles dans le règlement. Chez Renault, on a ainsi conçu des échappements «latéraux», qui sortent à l’avant et sur le côté de la monoplace, permettant ainsi un meilleur écoulement de l’air sur les roues arrière. Ce concept semble tellement séduisant, et pourrait apporter un tel avantage à Renault, que les écuries rivales planchent déjà sur un système similaire.
Sur le plan technique, ces changements constituent autant d’inconnues qui laissent entrevoir un début de saison passionnant. Mais entre la foire aux dépassements, la dégradation des pneus et les problèmes de jeunesse des nouvelles voitures, il se peut aussi que le Grand Prix d’Australie, dimanche prochain, ne soit réduit qu’à une version moderne des jeux du cirque, décousue et incompréhensible. Où l’on pourrait bien conclure que trop de dépassements tuent les dépassements.

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Federer éliminé en simple par Djokovic et en double par Malisse


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Le Serbe Novak Djokovic s'est qualifié pour la finale du tournoi de tennis ATP d'Indian Wells, aux Etats-Unis, épreuve Masters 1000 de l'ATP disputé sur surface dure et doté de 3,645 millions de dollars, en éliminant le Suisse Roger Federer en demi-finales samedi: 6-3, 3-6 et 6-2.

Le match... et la place au classement de son adversaire
Djokovic, qui prendra la place de Federer lundi sur la 2e marche du classement mondial, rencontrera dimanche en finale l'Espagnol Rafaël Nadal, numéro 1 mondial, victorieux de son côté de l'Argentin Juan Del Potro 6-4, 6-4.

Iron Djokovic contre Nadal
Le Serbe de 23 ans est invaincu cette année (17 victoires). Rafaël Nadal a déjà gagné à Indian Wells à deux reprises en 2007 et 2009.

Malisse remporte le titre en double
Associé à l'Ukrainien Alexandr Dolgopolov, Xavier Malisse a réussi à remporter le 5e titre ATP en double de sa carrière grâce à sa victoire en finale du tournoi de tennis d'Indian Wells, aux Etats-Unis, épreuve Masters 1000 sur surface dure dotée de 3,645 millions de dollars, samedi.

La paire belgo-ukrainienne s'est ainsi offert le scalp des Suisses Roger Federer et Stanislas Wawrinka: 6-4, 6-7 et 10-7 au super tie break.

C'est le 5e titre en double décroché par Xavier Malisse dont le plus célèbre est celui acquis en Grand Chelem à Roland Garros avec Olivier Rochus en 2004. Le Courtraisien s'était ensuite imposé à Adelaide en Australie, toujours avec Olivier Rochus, en 2005, puis à Delray Beach, aux Etats-Unis, avec l'Américain Hugo Armando et à Chennai en Inde, avec Dick Norman, ces deux derniers titres, en 2007. (belga/7sur7Sydney/dl)


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L'Angleterre remporte le Tournoi des Six Nations


L'Angleterre a remporté le Tournoi des Six Nations de rugby, malgré sa défaite (8-24) en Irlande, après la victoire (28-9) du XV de France contre le pays de Galles (mi-temps: 11-6), samedi au Stade de France, lors de la 5e et dernière journée.






Les Anglais, qui n'avaient plus remporté l'épreuve depuis 2003, ont cependant raté le Grand Chelem, après leur défaite samedi à Dublin.

Le XV de la Rose, qui s'est ainsi posé en favori des nations de l'hémisphère Nord pour le Mondial 2011 en Nouvelle-Zélande (9 septembre - 23 octobre), devance la France (2e), l'Irlande (3e), le pays de Galles (4e), l'Ecosse (5e) et l'Italie (6e), après la défaite (8-21) des Italiens samedi à Edimbourg.

Les Français menaient 11 à 6 à la pause grâce à un essai de Lionel Nallet et deux pénalités de Morgan Parra, contre une pour James Hook. L'ouvreur gallois ajoutait trois points dès la reprise avant le doublé de Nallet sur une nouvelle balle de récupération. Parra transformait et ajoutait une pénalité pour répondre à celle réussie par Hook quelques minutes plus tôt. L'exclusion temporaire de l'ouvreur facilitait la tâche des Français qui ajoutaient un troisième essai par Vincent Clerc, transformé par Parra

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RUGBY

Ceux qui croient en Zeus aiment Sébastien Chabal


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L'icône, écartée du XV de France, est réduite à une image, alors qu'elle n'a cessé d'incarner le bien et le mâle. Il faut sauver le roi des hommes, des vrais.
Christian Despont - le 19 mars 2011, 19h16
Le Matin Dimanche
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C'est au moment où la modernité avait un faible pour les frimeurs croquignolets, icônes métrosexuelles de type David Beckham, que nous est apparu Sébastien Chabal, surgi d'un bourbier avec le cuir craquelé et une dégaine de divinité grecque. Apparition messianique: soudain, toute une population fut délivrée de la perfection au masculin, gentiment rasante, pour oser le retour à la nature.
Chabal est devenu le roi des hommes, les vrais, pénétrés d'une authenticité brutale et couvrante. Pas n'importe quel homme: un rugbyman. Dans ce bastion des valeurs terriennes, avec son fatras de rengaines et de vieilleries philosophiques, Chabal est apparu tel qu'en lui-même, poilu, barbu, couillu; volontiers ému. Il a perpétué tous les mythes du rugby, des torgnoles cordiales aux beuveries rédemptrices.
Transformé en objet de culte
Très vite, il y a eu une forte envie d'y croire, une forte envie d'y voir, parfois dès la troisième bière, une réincarnation du bien et du mâle. «C'est un doux mélange entre l'homme des cavernes et Jésus-Christ. Il est en mission vis-à-vis des enfants, vis-à-vis du rugby», écrit Jean-Pierre Rives, ancienne gloire de l'ovalie française. On l'a baptisé «Attila», «Raspoutine», «l'Anesthésiste», on l'a transformé en bellâtre pour une mythologie de bazar, mais il a su rester terrien, velu, et rugbyman.
Sa mission, il l'a menée tête baissée, en rentrant dans le lard des poltrons et des velléitaires, et des durs aussi. «Il a forgé sa réputation sur deux ou trois placages dont les Blacks ne se sont pas relevés, rappelle Jean Astruc, entraîneur français du RC Nyon. Son explosivité, son rapport poids-puissance le sortent du lot. Son envergure de bras est incroyable. Ses déplacements montrent une grande indépendance entre le haut et le bas du corps. J'ai vu débuter Chabal à Bourgoin, il y a une quinzaine d'années, et je l'avais trouvé relativement «limité». Techniquement, il accusait un certain déficit. Il était aussi beaucoup plus fin. Mais il a renforcé ses qualités, il a pris toute sa dimension en Angleterre.»
Force fragile
Voilà qu'à l'âge du Christ Sébastien Chabal est renié par ses semblables, excommunié du XV de France après une humiliation contre l'Italie, réduit à une image, alors que, précisément, il ne cesse de lui donner corps.
«Chabal reste l'icône absolue du rugby d'en France, le chouchou de la ménagère de moins de 50 ans et le premier vecteur des publicitaires. Mais il n'est plus le casseur des défenses, le briseur de côtes, l'Attila du Tournoi. Cet échec est la première fissure d'un mythe», sanctionne Richard Escot, spécialiste du rugby à L'Equipe.
Soudain, on le pressent grabataire ou, pire, vulnérable. Force fragile qui, vacillant sur ses ergots de monstre sacré (191 cm pour 110 kg), devient «incapable de se baisser pour ramasser un ballon, préférant une claquette de balayeur» (L'Equipe). «Des femmes et des enfants apprécient le look hirsute de l'ogre bleu, et se repaissent de ses coups d'éclat. Un enthousiasme sympathique mais aveugle, qui occulte les limites du joueur», condamne Le Parisien.
Le peuple espère son retour en équipe de France, tandis que coule le sang bleu. Les gens ne voient pas en lui un maquisard sur le retour (33 ans), mais le fils de mécano, le tourneur-fraiseur diplômé, le dépuceleur de conventions. Ils voient l'homme, le vrai, celui qui, une main dans les poches, l'autre cramponnée à un micro, a chanté «Ce matin, un lapin a tué un chasseur», sur le plateau de Laurent Ruquier, avant de tressaillir dans les bras de Chantal Goya. Chabal est comme eux, il a peur des araignées et des films à suspense, il gagne durement sa croûte pendant que sa femme, la frêle Annick (155 cm), attend sagement le retour du guerrier.
Fallait-il que lui, taiseux et timide, s'essaie péniblement à la galéjade? «Cette image de demi-dieu ne doit pas beaucoup lui plaire, tique Jean Astruc. Chabal est un mec humble. Il a construit une petite maison chez lui, dans la Drôme. Je sais qu'il donne beaucoup aux oeuvres caritatives sans en parler à personne. Quand Bourgoin était au bord de la faillite, il a sponsorisé les poteaux avec sa marque de vêtements, il a mis 150'000 euros de sa poche. Il ne parle pas trop, mais il parle vrai. Pour conquérir un public non initié, peut-être qu'une personnalité extravertie serait mieux entendue. Mais les gens du rugby, eux, viennent du terroir, et ils aiment ce que représente Chabal.»
Certes, le joueur est rarement titulaire: manque d'endurance, de culture tactique. Sébastien Chabal est un impact player, celui des estocades lorsque, à la fin, sur les champs de bataille défoncés, les corps fourbus s'amoncellent. Depuis que Marc Lièvremont, habité d'un pragmatisme indécrottable, l'a dépossédé de cette fonction messianique en équipe de France, le peuple gronde. Ceux qui croient en Zeus prient pour Sébastien Chabal, et attendent son retour sur terre. «Je veux croire qu'il participera à la prochaine Coupe du monde, parie Jean Astruc. Sa seule présence rassure. Et puis, sur le terrain médiatique aussi, le rugby a besoin d'impact player.»
Ce n'est pas seulement une question d'image, non, mais à la différence de tous les autres joueurs, Chabal a le pouvoir de rester Chabal, ad aeternum - comme Zeus ou la Joconde sont restés eux-mêmes. Il lui suffit de garder sa barbe.

[webamanu]

UFC : le rêve de Jones devient réalité

Samedi 19 mars 2011

Jon Jones est devenu, à 23 ans seulement, le plus jeune champion de l'histoire du UFC lorsqu'il s'est emparé de la ceinture des mi-lourds en dominant Mauricio Rua, samedi soir au Prudential Center.

Dès le départ, Jones (13-1) a été plus créatif et plus dangereux que son adversaire. Plus jeune et plus fort, il a nettement contrôlé le combat principal du UFC 128.

Jones a mis fin au règne de Rua à deux minutes et 37 secondes du troisième round, laissant abîmé au sol le champion déchu.


«C'est une sensation incroyable. Les rêves peuvent devenir réalité», a mentionné Jones à la fin du combat.

RDS.ca

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Neuchâtelois en force au Rallye du Gier


Les Neuchâtelois ont brillé au 22e Rallye du Pays du Gier, en France, qui comptait pour la première manche du championnat de Suisse de la spécialité.

Au terme des dix spéciales, le Chaux-de-Fonnier Laurent Reuche est monté sur la première marche du podium au volant de sa nouvelle Peugeot Super Sport 2000. Grégoire Hotz obtient le 3e rang du classement final à 35 secondes du vainqueur. Le Prévôtois Nicolas Althaus se classe quant à lui 4e à 1’18. /iqu

Sont quand même bon les petits Suisses

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Ski: 2011, une saison de référence pour la France

publié le 20/03/2011 à 14:55

LENZERHEIDE (Suisse) - La saison de ski alpin, qui s'est achevée dimanche à Lenzerheide, restera comme un hiver de référence pour l'équipe de France, avec 20 podiums dont 8 victoires en Coupe du monde et 4 médailles aux Mondiaux, même s'il n'y a pas eu de globe de cristal au bout.


En France, la densité. Vingt podiums, c'est le record égalé de la saison 2000-2001 (mais seulement 6 victoires). Lors de l'exercice 1991-92, on avait dénombré 8 succès (pour 12 podiums), dont 7 signés par la seule Carole Merle. Cette saison, 8 skieurs et 2 skieuses sont montés au moins une fois sur le podium. Les disciplines techniques ont été en pointe avec le slalomeur Jean-Baptiste Grange et la géantiste Tessa Worley, trois victoires chacun, embellies par l'or mondial pour le Savoyard et le bronze pour la jeune femme. "On a fini la phase de reconstruction mais on ne doit pas s'arrêter là. L'équipe de vitesse a fait un bon pas en avant sur le plans individuel et collectif", a souligné le directeur d'équipe, Gilles Brenier. Si les hommes +jet+ ont décollé, leurs collègues féminines, lestées par le manque de confiance, ont constitué le point noir du bilan. "Il faudra qu'on provoque des changements", a indiqué le DTN Fabien Saguez. Responsable du secteur depuis cinq ans, Laurent Chrétien sera donc remplacé.
Kostelic, l'homme de la saison. Après Janica, le frère aîné Ivica. Ivica Kostelic, né lui aussi pour gagner, a mené à bien son escalade au sommet du classement général, sous la conduite de son père et entraîneur Ante. La preuve est faite qu'avec de la volonté et de la méthode, une "petite nation" sans tradition peut jouer dans la cour des grandes. Kostelic avait déjà gagné virtuellement le grand globe de cristal à la fin d'un mois de janvier qu'il avait écrasé: 7 succès en 15 courses. Le skieur de Zagreb a aussi profité des problèmes de santé du Suisse Carlo Janka, le vainqueur précédent redevenu anonyme cette saison. Chez les dames, l'hiver s'est résumé à un duel entre l'Allemande Maria Riesch et l'Américaine Lindsey Vonn, qui s'est consommé le dernier jour. Et pour trois points, c'est Riesch qui a privé son amie et meilleure ennemie d'un quatrième grand globe de cristal consécutif.
L'Autriche, première mais à la peine. Certes la Wunderteam a gagné une fois de plus le classement des nations, devant la Suisse, l'Italie et la France. Mais l'écart s'est resserré. La slalomeuse Marlies Schild, avec 6 succès, et le descendeur Michael Walchhofer (4) ont tenu la Maison. L'Autriche a accusé pas mal de coups durs cet hiver: plusieurs de ses coureurs, dont Hans Grugger, victime d'une terrible chute à Kitzbühel, le vieux lion Benjamin Raich et le jeune Marcel Hirscher ont terminé sur la table d'opération. A 35 ans, Walchhofer a fait ses adieux au Cirque blanc pour s'occuper de son hôtel à Altenmarkt. Le Suisse Didier Cuche, capable de gagner les deux globes de la vitesse (descente et super-G) à 36 ans, est lui reparti pour au moins une saison.
Des Finales tronquées. Avec seulement quatre des huit épreuves disputées, à causes du mauvais temps, les Finales de Lenzerheide ont montré les limites du calendrier de la Coupe du monde. Le réglement ne prévoit plus de journée de réserve pour pouvoir reporter les épreuves. Les super-G et géants (dames et messieurs) sont ainsi passées à la trappe, sans que les derniers prétendants aux petits globes aient l'occasion de pouvoir défendre leurs chances face aux leaders. Or ce sont deux disciplines déjà sous-représentées dans le programme.

Vrai une très belle saison pour la France tant chez les dames que chez les hommes...Bravo

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Ski nordique

Adam Malysz tire le rideau sur un dernier podium

20.03.2011 12:33 - mise à jour: 14:14 Le natif de Wisla a remporté la Coupe du monde en 2001, 2002, 2003 et 2007. [Darko Bandic - Keystone]

Un dernier vol magnifique, un ultime podium: voilà comment Adam Malysz (3e) a fait ses adieux à la compétition lors du dernier concours de la saison à Planica. Malgré une 16e place décevante, Simon Ammann tire, lui, un bilan positif.

Adam Malysz s'est classé troisième pour sa dernière apparition en Coupe du monde avant de prendre sa retraite sportive lors de l'ultime concours de la saison 2010-11, dimanche à Planica. Le plus célèbre des moustachus de Wisla n'a été devancé que par son compatriote polonais Kamil Stoch (215,5 m, 217,3 points) et le Slovène Robert Kranjec (224,5, 215).
Le Polonais de 33 ans, star dans son pays, a mis fin de très belle manière à une carrière exceptionnelle, qui l'a vu décrocher 92 podiums de Coupe du monde, dont 39 victoires (349 concours), quatre victoires au classement général et autant de titres mondiaux, ainsi qu'un succès à la Tournée des Quatre-Tremplins, en 2001.
Dans l'ombre de "Morgi"

La deuxième manche a été annulée en raison du vent qui a grandement retardé le déroulement de la première, obligeant les organisateurs à valider les résultats au terme d'un seul passage. Simon Ammann n'a pas eu l'occasion de corriger Ammann n'a pas manqué de rendre hommage au moustachu polonais. [Keystone] sa mauvaise performance avec un saut anémique à 183 m et une 16e place qui constitue son plus mauvais résultat depuis son 33e rang le 7 mars 2008 à Lillehammer. Vainqueur de la Coupe du monde, Thomas Morgenstern n'a pas fait mieux que 7e.
Ammann boucle cette saison 2010-11 dans l'ombre de l'Autrichien, dominateur durant presque tout l'hiver. Le Saint-Gallois a néanmoins affiché une belle constance pour sa treizième saison au plus haut niveau, avec dix podiums dont trois victoires. Il tire un bilan positif: "Cette saison représente pour moi une belle confirmation après les Jeux de Vancouver. Il est toujours difficile de maintenir son niveau après un tel événement. Ma 2e place finale à la Coupe du monde a beaucoup de valeur à mes yeux."
"Mon niveau me donne envie de continuer"

L'as du Toggenbourg se félicite notamment d'avoir bien tiré son épingle du jeu malgré des circonstances défavorables problèmes de dos qui l'ont obligé à écourter sa préparation d'avant-saison. Aux Mondiaux d'Oslo, mal emmanchés, il a aussi pu "sauver les meubles" avec sa 3e place au grand tremplin.
La question qui préoccupe désormais le camp helvétique est de savoir s'il est prêt à prolonger l'aventure ou s'il annoncera son arrêt de la compétition ce printemps. "Plusieurs éléments ont évolué dans le sens d'une poursuite de ma carrière", indique le champion de 29 ans à la "NZZ am Sonntag". "Mon dos tient le coup, mon niveau me donne envie de continuer et nos jeunes sauteurs ont plus que jamais besoin de moi. Mais si j'entends entamer des études à l'EPFZ, je suis déjà maintenant en retard. Chaque année de plus que je consacre au saut rendra plus difficile la quête d'une bonne place dans la vie professionnelle." Le sauteur conclut en précisant que quelle que soit sa décision, son épouse Yana le "soutiendra à 100%".
agences/lper