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Mouais... j'ai l'impression qu'il y a pas mal de petits garçons qui ne peuvent pas être d'accord

la ce sont des prêtres avec les petits enfants

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FOOTBALL

L’Italie s’échappe

Image © Keystone

Buffon et Chiellini s’associent pour défendre devant Novakovic.
Gagnante en Slovénie, l’Italie a désormais six points d’avance sur ses suivants. La France et les Pays-Bas s’imposent aussi.
le 25 mars 2011, 23h27
LeMatin.ch & les agences
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Eliminatoires Euro 2012 Europe
En s’imposant en Slovénie (1-0), la Squadra azzurra a creusé l’écart dans le groupe C. Grâce à un but de Thiago Motta (73e), les transalpins sont désormais solidement installés en tête avec 6 points d’avance sur les Slovènes.
Sans Mario Balotelli (Manchester City) et Daniele De Rossi (AS Rome), volontairement laissés à la maison par Prandelli pour les punir de leurs gestes violents en Coupe d’Europe, la Squadra azzurra s’est imposée sans trop d’efforts et sur la plus petite des marges.
Après un tir de Pazzini sur le poteau (23e), et un incroyable manqué de Cassano et Aquilani (double arrêt d’Handanovic), c’est le milieu de terrain de l’Inter aux origines brésiliennes Thiago Motta (2e sélection) qui a libéré l’Italie d’un tir croisé.
Dans le stade flambant neuf de Stozice, Buffon, unique rescapé de l’équipe championne du monde 2006, a tout de même dû sortir le grand jeu à la 26e lorsque le tir de Koren prenait la direction de la lucarne.
Comme lors des 3 dernières confrontations entre les deux nations depuis 2002, l’issue du match s’est soldée par un «petit» 1-0.
En s’inclinant à domicile, la Slovénie a réalisé une bien mauvaise opération. La Serbie, qui a gagné à domicile contre l’Irlande du Nord (2-1) grâce aux buts de l’ancien Lausannois Pantelic et de Tosic revient à égalité de points avec les Slovènes.
La France sans briller
Sans briller mais avec sérieux, la France a battu le Luxembourg 2-0 au Grand-Duché pour conforter sa première place dans le groupe D. C’est le sixième succès d’affilée pour les Bleus de Laurent Blanc.
Il a fallu un coup de pied arrêté pour débloquer la situation. A la 28e, Mexès reprenait de la tête sur un coup franc excentré de Nasri.
Avant la mi-temps, Malouda – stoppé par le défenseur Schnell – et Sagna auraient pu doubler la mise. Les joueurs du Grand-Duché, qui restaient sur trois matches amicaux sans défaite chez eux, cédaient une seconde fois à la 72e à la suite d’une frappe enroulée de Gourcuff consécutive à un centre de Ribéry.
En Hongrie, les Pays-Bas n’ont pas fait dans le détail. Van der Vaart, Afellay, Kuyt et Van Persie ont chacun inscrit un but pour une victoire qui permet aux «Oranje» de s’échapper au classement.

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automobilisme

C'est le vrai retour de Schumi


Image © Keystone
Cette saison, Michael Schumacher dit qu'il peut de nouveau viser la victoire.

L'an dernier, ses détracteurs se sont moqués de son timide retour chez Mercedes. Mais, après une saison 2010 dans l'ombre de son coéquipier Nico Rosberg, Michael Schumacher affiche de nouveau le moral d'acier qui l'a mené au titre mondial à sept reprises.
Luc Domenjoz - le 25 mars 2011, 23h02
Le Matin
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Au cours des essais de février, les visages restaient figés au sein de la direction de l'écurie Mercedes. Alors que Michael Schumacher n'avait cessé de répéter, en 2010, que sa voiture n'était pas adaptée à son style et que tout irait mieux avec la nouvelle W02, celle-ci ne semblait guère répondre à ses attentes.
Ce n'est que lors des ultimes essais privés, tenus à Barcelone au début du mois, que la flèche d'argent du septuple champion du monde a montré un réel potentiel, en signant le meilleur chrono après avoir reçu plusieurs modifications aérodynamiques.
Une performance qui laisse désormais le piloter allemand espère un retour aux avant-postes. Hier, en occupant le haut du classement pendant une longue partie de la journée, il a confirmé la forme de sa Mercedes. «Nous avons fait un énorme pas en avant», se réjouit l'Allemand de Gland (VD). «La W02 est une voiture orientée sur la performance pure, et je crois que ce choix va payer. Nous allons le prouver dès ce week-end. A mon avis, l'écurie Red Bull reste la favorite du début de saison, mais nous pourrions bien jouer notre rôle juste derrière. Bien sûr, les Ferrari, les Renault et les Williams ont aussi l'air en forme, mais je crois que nous pourrions toutes les devancer.»
Objectif: des podiums
Un optimisme qu'on ne lui avait plus connu depuis longtemps, mais qu'il n'a pas poussé jusqu'à évoquer le titre mondial. «Cette année, notre but, cela semble raisonnable, sera de nous battre pour les podiums, et si tout va bien pour gagner une course. Mais cela ne nous mettra pas en position de remporter le championnat, non. Nous n'y sommes pas encore prêts.»
Sixième hier
Toujours analytique, Michael Schumacher affirme que son but ultime n'a pas changé. «L'an dernier, nous sommes partis très bas, et nous avons essayé de remonter la pente. Il semble que nous sommes sur le point d'y parvenir, et c'est déjà très satisfaisant de constater que l'on peut y arriver à force de travail. Mais cela ne me suffira pas. Le but de mon retour reste le même: remporter un nouveau titre mondial avec Mercedes. C'est ce que je veux, c'est ce pourquoi je suis ici et ce pourquoi nous nous battons. Cela dit... bon, je serais déjà très satisfait avec une victoire.»
L'Allemand a finalement terminé la journée d'hier à la sixième place, à moins d'une seconde de Jenson Button. Mais, dimanche, Michael Schumacher aimerait bien monter sur le podium pour la première fois depuis sa retraite, fin 2006.

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Football

Messieurs, vous n'avez pas le droit de nous décevoir


Image © Laurent Crottet
Ottmar Hitzfeld : «La seule vérité qui compte se situe sur le terrain. Pas à côté!»

Au même titre que leur entraîneur, les Suisses jouent très gros ce soir en Bulgarie (17 h 45). Ottmar Hitzfeld et ses joueurs ont beaucoup à se faire pardonner. Il faut une victoire pour entretenir l'espoir et ne pas sombrer dans la déprime.
Nicolas Jacquier - le 25 mars 2011, 20h24
Le Matin
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«Maintenant, je vais pouvoir idéalement préparer le match de Sofia...» Voilà ce qu'avait assez curieusement décrété Ottmar Hitzfeld le 10 mars dernier, après avoir paraphé la prolongation de son contrat jusqu'en 2014, qu'il appelait de ses voeux. Comme si le gel de la signature jusqu'en juin l'en aurait empêché. Après avoir obtenu ce qu'il désirait en mettant la pression sur ses dirigeants, le sélectionneur remet en jeu un crédit écorné par un début de campagne calamiteux. Il doit (nous) prouver qu'il reste le plus à même de relancer la Suisse, que son message passe et que ses joueurs y adhèrent pleinement. Ce qui suppose l'émergence de valeurs, au niveau de l'expression collective du groupe, qui ont fait défaut ces derniers temps. Avec une équipe qui, en l'absence d'un projet établi, n'a pas progressé sur le plan du jeu.
Or, à Sofia, le visiteur a impérativement besoin d'un succès pour s'inventer un printemps et des perspectives souriantes, au moins jusqu'à Wembley. A l'inverse, un troisième échec (sous forme de défaite éliminatoire) le ferait plonger dans une morosité pesante. C'est dire si Hitzfeld lui-même joue gros, avec le risque d'encaisser un retour de manivelle en cas de dérapage bulgare. D'ailleurs, que représente-t-il aux yeux d'une équipe en crise identitaire? Fort de son palmarès indiscutable, s'impose-t-il vraiment comme le guide charismatique que décrivent ceux qui louent ses qualités de meneur? Ou sa formidable prestance ne se retourne-t-elle pas contre ses propres joueurs, ceux-ci souffrant de l'ombre avilissante du maître? La question restera posée jusqu'au coup d'envoi.
Le capitaine parle de renaissance
Au stade Vasil Levski, sur le terrain même de sa légendaire victoire de 1991, la Suisse devra donner plus d'elle-même pour ne pas se fourvoyer, mais quitter la pelouse avec des embrassades. Tant ses joueurs et son entraîneur n'ont pas le droit de nous décevoir. «On a le potentiel pour se relancer et gagner ici, j'en suis convaincu, résume Hitzfeld. On a tous des choses à prouver. L'équipe a déjà démontré qu'elle possédait les forces mentales pour gérer ce genre de situations.»
Compte tenu de l'enjeu, le sélectionneur se sent-il davantage mis sous pression? «Dans ma carrière, tous les matches ont toujours été importants. Celui-ci ne l'est ni plus ni moins qu'un autre.» Et de convenir avec un élan de modestie: «Vous savez, on n'est pas décisif en tant qu'entraîneur. Ce sont les joueurs qui peuvent l'être.»
Au moment où le visiteur puise dans ses exploits passés (à Dublin, en 2002, face à l'Eire, ou plus récemment à Athènes contre la Grèce, par exemple) des motifs d'espoir, Alex Frei se dit persuadé que le rendez-vous de Sofia peut coïncider avec un élan victorieux, l'émergence d'un nouvel état d'esprit conquérant, comme ce fut le cas voici vingt ans. «Ce match peut devenir une référence. Oui, la Suisse peut renaître en Bulgarie.» A condition de retrouver quelques-uns des fondamentaux qu'elle a égarés ces derniers temps. A condition aussi de traduire dans la réalité bulgare les bonnes sensations (nervosité positive, détermination, mobilisation extrême, etc.) perçues depuis le rassemblement de Feusisberg mardi. Alors que chacun se répand en propos rassurants avant d'être jugé tout à l'heure sur ses actes, le capitaine helvétique n'en oublie pas moins l'essentiel: «En football, conclut Frei, la seule vérité qui compte se situe sur le terrain. Pas à côté.»
Pour notre équipe nationale, le 1er mai 1991 demeure une date historique. Aux successeurs de la génération des Kubi, Knup, Chapuisat & Cie de réécrire l'histoire. Afin qu'il y ait aussi un après-26 mars 2011.



Courageuse
Un état d'esprit irréprochable au niveau de leur engagement, voilà le minimum que l'on est en droit d'exiger des visiteurs. Appartenir à une caste de privilégiés crée aussi des contraintes et doit renforcer, au sein du groupe, la solidarité qui s'en dégage. L'histoire enseigne que la Suisse, placée dans une situation analogue, a souvent su répondre présent. Comme s'il lui fallait attendre d'être dos au mur pour mieux rebondir. Le mur de Sofia impose de s'inspirer du passé pour s'offrir un avenir possible.
Passionnée
Avec Köbi Kuhn, la Suisse, souvent plus épanouie, respirait l'insouciance, une certaine joie de jouer, dégageant un élan de sympathie partagé. Depuis la prise de pouvoir de Hitzfeld et sa froide gestion des affaires, elle tarde à s'affranchir des mêmes sensations, à renvoyer l'image d'un groupe soucieux de procurer du plaisir. Aussi souhaiterait-on que ses joueurs se lâchent enfin; qu'ils dévoilent leurs émotions pour nous en procurer. La quête de la victoire, c'est aussi une aspiration vers le bonheur.
Talentueuse
D'inspiration très italienne - cinq de ses titulaires évoluent dans le calcio -, la Suisse possède incontestablement les hommes pour faire la différence dans le jeu. Encore faudra-t-il accepter de jouer. A cet égard, Gökhan Inler sera particulièrement attendu. Irrésistible sous le maillot d'Udinese, l'homme tarde à reproduire les mêmes velléités en sélection. Très certainement associé à Dzemaili, Inler doit nous prouver qu'il taille patron. En apportant ce supplément de créativité qui fait tant défaut à la Suisse.



Va être chaud........

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Dumoulin remporte la 5e étape du Tour de Catalogne


© afp
Le Français Samuel Dumoulin (1m59) a remporté la 5e étape du Tour de Catalogne. Sur une étape de moyenne montagne, il s'est imposé au sprint malgré une attaque dans le dernier kilomètre du Belge Jan Bakelants (Omega Pharma).

Dumoulin a devancé les Espagnols José Joaquin Rojas (Movistar) et Ruben Perez (Euskaltel).

Alberto Contador (Astana) reste leader au classement général.



Les classements à l'issue de la 5e étape de la 91e édition du Tour de Catalogne (World Tour) disputée vendredi sur un parcours de 205,8 km entre El Vendrell et Tarragone:

Classement de l'étape:

1. Samuel Dumoulin (Fra/Cofidis) les 205,8 km en 4h49:31

2. José Joaquin Rojas (Esp) m.t.

3. Ruben Perez (Esp)

4. Aitor Galdos (Esp); 5. Michal Golas(Pol); 6. Diego Milan (Esp); 7. Nicolas Roche (Irl); 8. Manuel Cardoso (Por); 9. Kenny Dehaes; 10. Frantisek Rabon (Tch); 11. Daniele Pietropolli (Ita); 12. Danilo Di Luca (Ita); 13. Paolo Tiralongo (Ita); 14. Michel Kreder (P-B); 15. Blazej Janiaczyk (Pol); 16. Maciej Paterski (Pol); 17. Levi Leipheimer (USA); 18. Daniel Martin (Irl); 19. Eduard Vorganov (Rus); 20. Kevin Seeldraeyers;

Classement général:

1. Alberto Contador (Esp/Team Saxo Bank-Sungard) 22h28:28

2. Levi Leipheimer (USA) 0:23

3. Michele Scarponi (Ita)

4. Daniel Martin (Irl) 0:35; 5. Chris Horner (USA); 6. Rigoberto Uran (Col) 0:38; 7. Ivan Basso (Ita); 8. Xavier Tondo (Esp); 9. Cadel Evans (Aus) 0:50; 10. Bauke Mollema (P-B) 1:12; 11. Kevin Seeldraeyers; 12. Biel Kadri (Fra); 13. Marc de Maar (P-B); 14. Laurens ten Dam (P-B); 15. Haimar Zubeldia (Esp); 16. Pieter Weening (P-B); 17. Danilo Di Luca (Ita) 1:20; 18. Janez Brajkovic (Slo); 19. Morris Possoni (Ita); 20. Chris Sörensen (Den)

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GP de l'E3 à: Cancellara favori à sa propre succession


Samedi, la 54e édition du Grand Prix de l'E3 à Harelbeke (1.HC) sera fidèle à la précédente, en ce qui concerne le parcours du moins. Le départ et l'arrivée seront jugées non loin de la place du Marché (Marktplein) de Harelbeke. Le peloton aura à parcourir 202 kilomètres parsemés de 12 côtes.

"Petit Tour des Flandres"
La première difficulté se situera au km 117 avec l'ascension de La Houppe. Ils auront auparavant empruntés les secteurs pavés de Ename et de la Paddestraat à Zottegem. Ensuite, ce sera un 'petit Tour des Flandres' comme on surnomme souvent le GP E3. Avec les franchissements du Paterberg et du Vieux Quaremont, la sélection définitive devrait être réalisée.

Boonen deuxième en 2010
A partir du Tiegemberg, la dernière côte au km 184, les 18 derniers kilomètres se courront sur des routes plates. L'an dernier le Suisse Fabian Cancellara avait devancé Tom Boonen et l'Espagnol Juan Antonio Flecha. Il sera de nouveau l'un des grands favoris samedi.

[Norton]

WRC 2011 – Rallye du Portugal : Sébastien Ogier devance Loeb et Hirvonen


Par: Cyrille Mounier on 25th mars 2011


C’est le pilote Citroën Sébastien Ogier qui s’est emparé de la tête du Rallye du Portugal . Le français possède désormais une avance de 2.8 secondes sur son compatriote et coéquipier Sébastien Loeb.
Mikko Hirvonen, leader au terme de la super spéciale se retrouve troisième avec un retard de 3.3 secondes sur Ogier. Jari-Matti Latvala et Petter Solberg complètent le top 5.
“La route nest pas si propre que d’habitude mais cela ne me dérange pas, au contraire. C’est beaucoup plus intéressant car la stratégie entre moins en ligne de compte.” a déclaré Sébastien Loeb.
Le classement en détail :
1. Sebastien Ogier Citroen 43m22.2s 2. Sebastien Loeb Citroen + 2.8s 3. Mikko Hirvonen Ford + 3.3s 4. Jari-Matti Latvala Ford + 6.0s 5. Petter Solberg Solberg Citroen + 55.8s 6. Matthew Wilson Stobart Ford + 1m14.2s 7. Henning Solberg Stobart Ford + 1m19.2s 8. Kimi Raikkonen Ice 1 Citroen + 1m54.2s 9. Armindo Araujo Italia Mini + 1m54.9s10. Bernardo Sousa Quinta Ford + 2m12.6s

[Norton]

Rallye - WRC - Portugal

Le bluff de Citröen

Jari-Matti Latavala, le Finlandais de Ford, a créé la surprise au terme des sept spéciales de la première journée. Mais les pilotes Citroën, Loeb (3e) et Ogier(4e), ont freiné volontairement pour partir derrière, samedi.



Latvala pointe en tête après la première journée(AFP)


La compétition fait rage à Faro. Des cinq pilotes postulant à la victoire finale au Portugal dimanche soir, tous ont remporté au moins une spéciale. Il en reste quatre. En effet Petter Solberg (Citroën) a abandonné toute chance dans ce rallye, victime d'une crevaison dans l'ES7. Pour les autres, la stratégie a pris le dessus sur le potentiel pur. Au coude à coude avec Jari-Matti Latvala et Mikko Hirvonen (Ford) jusqu'au dernier secteur de l'ES7, Sébastien Loeb et Sébastien Ogier ont tout simplement décidé de freiner avant la ligne afin de partir dans une position plus favorable samedi, car le premier du classement ouvre la route et, que sur terre, cela peut se réveler handicapant. Le septuple champion du monde s'explique : «C'est bon, je suis rapide aujourd'hui mais je n'ai pas réussi à faire l'écart avec Hirvonen, je préfère donc rester derrière. Ford est très dangereux, ça va très vite.» Ogier ne dit pas autre chose. Les pilotes Citroën comptent donc une quinzaine de secondes de retard sur Latvala (13''7 pour Loeb et 16''7 pour Ogier).

Citroën freine volontairement

Les Ford, elles, ne peuvent se payer le luxe de se priver d'une première place pour penser à la suite. Les pilotes Finlandais ont donc sauté sur l'occasion. Jari-Matti Latvala, peu bavard, s'en contentait en sachant que le plus dur était à venir : «Ce n'est pas la position idéale, mais c'est ma position. Voilà ce qu'il en est.» Avant que son dauphin à 11''5 secondes et coéquipier, Mikko Hirvonen ne réagisse à son tour : «Je suis très, très heureux de cette excellente journée. Pour demain, ça risque d'être particulièrement incertain, je me sens vraiment relaché.» Il faudra donc attendre les six spéciales de samedi pour savoir qui de Citroën ou de Ford avait raison ou tort. - Rédaction

[danlos]

Ogier, stratégie payante

Après les trois premières spéciales de samedi, Sébastien Ogier, qui a laissé les Ford ouvrir la route, est leader au Portugal. Jari-Matti Latvala est deuxième, Sébastien Loeb troisième.

Sébastien Ogier (Citroën DS3) mène les débats au Portugal.(AFP)

Le choix des pilotes Citroën de ralentir à la fin de la dernière spéciale vendredi, afin de laisser les Ford Fiesta ouvrir la route le lendemain, n'était peut-être pas très fair-play, mais il s'avère efficace. Après la première boucle de trois spéciales (ES8, 9 et 10), Sébastien Ogier (Citroën DS3), qui avait débuté la journée avec 18"5 de retard sur Jari-Matti Latvala (Ford Fiesta), en comptait 6"9 d'avance. Le Finlandais a donc perdu 25 secondes en un peu plus de 70 kilomètres. Il devrait en être de même l'après-midi. Ogier devrait donc se retrouver dans une position idéale samedi soir pour réaliser un doublé au Portugal après sa victoire de l'an dernier.
Sébastien Loeb aurait également dû profiter de sa position au départ de chaque spéciale (3e) pour reprendre du temps sur les Fiesta. C'est d'ailleurs ce qu'il a fait en remportant l'ES8. Malheureusement, il a été gêné par Mikko Hirvonen dans la spéciale suivante. Le Finlandais, victime d'une crevaison qui lui a fait perdre près de deux minutes, a repris la route juste devant l'Alsacien, qui a été contraint de freiner, le réglement lui interdisant de doubler une voiture si elle n'est pas stoppée. Loeb a perdu 30 secondes dans la mésaventure, qu'il n'a pas pu regagner ensuite. Il se retrouve troisième au classement, à 30"7 de son coéquipier. Hirvonen a lui été éjecté de la course à la victoire : il est quatrième à 2'17"9. - Rédaction



Plus les années passent, plus je trouve que le règlement de ce championnat est ridicule.L'objectif est de terminer 2ème ou 3ème après la première journée pour ne pas avoir à balayer la piste le samedi puis maintenant si un adversaire est plus lent que toi tu ne peux pas le doubler. Donc en gros Hirvonen qui se bat aussi pour le championnat et qui perd tout espoir de marquer des points ce week end aurait du encore aller plus doucement pour mettre Loeb hors course. Pas mal les stratégies...

[Jaya]

Envoyé par danlos

Plus les années passent, plus je trouve que le règlement de ce championnat est ridicule.L'objectif est de terminer 2ème ou 3ème après la première journée pour ne pas avoir à balayer la piste le samedi puis maintenant si un adversaire est plus lent que toi tu ne peux pas le doubler. Donc en gros Hirvonen qui se bat aussi pour le championnat et qui perd tout espoir de marquer des points ce week end aurait du encore aller plus doucement pour mettre Loeb hors course. Pas mal les stratégies...

Comme si c'était compliqué de faire en sorte que l'ordre de passage des pilotes soit aléatoire...