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Serena Williams annonce son retour à l'entraînement


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L'Américaine Serena Williams, opérée d'une embolie pulmonaire fin février, a annoncé mardi sur Twitter son retour à l'entraînement.

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Son message sur son compte (@serenawilliams) du site de microblogs était accompagné d'une photo d'elle sur un court, vêtue d'une tenue rose brillant au soleil.

Serena Williams, 29 ans, n'a pas dit quand elle ferait son retour sur le circuit WTA. Elle devrait toutefois être prête d'ici le 20 juin pour défendre son titre à Wimbledon.

L'ancienne N.1 mondiale n'a pas joué un match de haut niveau depuis la finale de Wimbledon l'an dernier. Peu de temps après, en juillet, elle s'était coupé au pied droit avec du verre cassé dans un restaurant.

Elle a dû subir deux opérations pour son pied, et en février elle a été victime d'une embolie pulmonaire qui a nécessité son hospitalisation d'urgence à Los Angeles.

Serena Williams a occupé la place de N.1 mondiale pendant 123 semaines. Outre quatre titres conquis sur le gazon anglais, elle a aussi remporté trois US Open, cinq Open d'Australie et un Roland-Garros

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ManU peut toujours rêver du triplé


"Chicharito" Hernandez (ici avec Rooney) a laissé une grosse impression ce soir. © ap
Une équipe collective contre une somme d'individualités: tant à l'aller qu'au retour, la différence a été nette entre Manchester United et Chelsea (2-1, mi-temps: 1-0). Le triplé est loin d'être une utopie pour les Red Devils, leaders en Premier League et qualifiés pour les demi-finales de la Cup (contre Manchester City) et de la Ligue des Champions. Dans l'autre rencontre de la soirée, le FC Barcelone a fait le boulot en s'imposant au Shakhtar Donetsk (0-1, but de Messi).

Torres n'est plus que l'ombre de lui-même à Chelsea: 0 but ! Il a logiquement été remplacé à la pause. © afp

Rooney (ici face à Ramires) est toujours dans les bons coups à ManU. © ap

Ramires a été exclu après l'heure de jeu. © afp

En inscrivant le second but de ManU, Park a tué les derniers espoirs londoniens. © ap

A 38 ans (39 en novembre cette année), Giggs (face à Lampard) a toujours la classe. La preuve encore ce soir avec deux assists. © epa


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Drogba sur le banc
Entre Chelsea et Didier Drogba, l'histoire d'amour semble être terminée. Depuis l'arrivée de Torres (0 but en 11 rencontres), l'attaquant ivoirien, arrivé à Londres lors de l'été 2004, est très peu utilisé par Carlo Ancelotti. Et même quand les Blues doivent remonter un but, comme ce fut le cas ce soir suite à la victoire des Mancuniens au match aller (0-1), il n'est pas titulaire (il est monté à la pause). On voit mal comment l'ancien buteur de l'OM pourrait poursuivre son aventure chez les Blues la saison prochaine.

But annulé pour "Chicharito"
Sans être spécialement convaincant et/ou spectaculaire cette saison, ManU possède cette faculté de "piquer" son adversaire au bon moment. C'est la raison pour laquelle les Red Devils peuvent, cette saison, toujours rêver du triplé. Si les Blues contrôlaient les opérations et la possession de balle au cours des 25 premières minutes, avec notamment des occasions pour Anelka (13e et 22e) et Lampard (17e), les Red Devils trouvaient la faille à un moment inattendu. Sur un centre précis de Rooney, "Chicharito" Hernandez plaçait une tête imparable au premier poteau. Hélas pour l'attaquant mexicain, il était légèrement en position de hors-jeu.

But accordé pour "Chicharito"
"Chicharito", c'est de loin l'homme du match de cette première période. Mine de rien, l'une des révélations du Mondial 2010 avec le Mexique a semé la panique dans la défense londonienne. Provoquant les cartons jaunes de Ramires et de Terry, auteur d'un but annulé (lire ci-dessus), Hernandez, plus courageux que jamais, trouvait la faille (43e, 1-0). Giggs avait, au préalable, mâché le travail en offrant un assist de rêve à l'ancien artificier des Chivas. Chelsea avait un genou à terre.

Exclusion de Ramires, la revanche de Drogba
La gestion du match est également l'un des points forts de ManU. Avec deux buts d'avance (un à l'aller et un à la pause), les Mancuniens ne se sont jamais énervés. Et même quand Drogba, monté à la pause en lieu et place de Torres, remettait les siens dans le parcours (76e, 1-1) alors que Chelsea évoluait à dix suite à l'exclusion de Ramires (2x jaunes), il ne fallait que 60 petites secondes aux Mancuniens pour "tuer" les derniers espoirs londoniens. Profitant d'un nouveau "caviar" signé Giggs (le second de la soirée), Park ajustait Cech d'une belle frappe du gauche (77e, 2-1).

Contre Schalke 04 en demi?
Manchester United a toutes les raisons de rêver à une finale de Ligue des Champions à Wembley. En demi, les hommes de Sir Alex Ferguson affronteront, dans la peau du favori, probablement Schalke 04. Les Allemands ont vaincu l'Inter Milan (2-5) à l'aller et devront juste valider leur billet dans le dernier carré de la C1.

Christophe Da Silva


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Jacques Villeneuve, l’étoile filante





Comme Emerson Fittipaldi (1972) ou Lewis Hamilton (2008), Jacques Villeneuve fut sacré champion du monde de F1 au bout de sa deuxième saison de F1. Mais contrairement aux pilotes de Sao Paulo et de Stevenage, le Canadien ne prolongea pas l’euphorie, et dut rester dans l’ombre immense de son père Gilles après son titre acquis en 1997 face à Michael Schumacher.

Né le 9 avril 1971 au Québec, Jacques Villeneuve a onze ans lorsque son père Gilles décède à Zolder, en 1982. Légende de la course automobile, Gilles Villeneuve fut l’idole absolue des tifosi de Ferrari, incarnant le panache dans sa plus belle expression. Le funambule canadien rappelait même l’illustre Tazio Nuvolari à Enzo Ferrari ...
Vainqueur des 500 Miles d’Indianapolis en 1995, Jacques Villeneuve mène également le championnat IndyCar cette saison là. Avec un nom pareil, le Québécois attire sur lui l’oeil de la presse européenne, malgré l’échec cinglant en 1993 de Michael Andretti chez McLaren. L’Américain, fils de Mario, champion du monde en 1978 avec Lotus, s’était heurté à un Ayrton Senna au pinacle de sa carrière. La F1 est justement orpheline de Senna depuis 1994, lorsque l’archange brésilien est décédé à Imola dans le cockpit de sa Williams-Renault. Le paddock se cherche de nouveaux héros, car malgré sa virtuosité incontestable, Michael Schumacher ne possède pas le charisme suffisant pour remplacer une icône telle que Senna, ambassadeur d’exception pour la Formule 1 aux quatre coins du monde ... Les rumeurs les plus folles commençent donc à surgir en Europe, on parle même du fils de Gilles Villeneuve chez Ferrari pour 1996, avec le fameux numéro 27 qui s’était imposé à Monaco et Jarama en 1981 sur le seul talent de l’acrobate québécois ...
Silverstone, 16 août 1995, Frank Williams décide d’offrir un essai à Jacques Villeneuve sur l’insistance de Bernie Ecclestone. Damon Hill et David Coulthard connaissent la Williams-Renault FW17 ainsi que Silverstone comme leur poche. Les deux Britanniques n’ont aucune raison de faire de cadeau au pilote canadien, car ils savent qu’en cas d’échec l’un d’eux fera place au fils de Gilles Villeneuve pour la saison 1996 ...
Le Canadien passe brillamment le test, et David Coulthard apprend très rapidement qu’il peut faire ses valises dans l’optique de la saison suivante. Le jeune Ecossais trouvera refuge chez McLaren.
Jacques Villeneuve débute donc en F1à Melbourne en1996 chez Williams-Renault en tant que coéquipier de Damon Hill, au volant de la meilleure voiture du plateau, dessinée par Adrian Newey.Ce cas defigure est unique, puisque seul Lewis Hamilton en 2007 avec McLaren-Mercedes a pu débuter comme rookie dans un top team, Ron Dennisn’ayant pas prévu qu’Hamilton serait aussi dangereux pour son prestigieux coéquipier, Fernando Alonso ... Comme Hamilton en 2007, Villeneuvedébute sur les chapeauxde roue ... Sur le circuit de l’Albert Park, le Canadien signe la pole position. La presse québécoise est aux anges: On vous l’avait dit, c’est pas undeux de pique, affirment en choeur les journalistes canadiens ...
En course, le jeune novice de Williams confirme tout son potentiel devant Damon Hill, pourtant présenté comme le favori suprême du championnat puisque Schumacher a décidé de relever le challenge de la Scuderia Ferrari. Hill l’emporte au final mais a compris qu’il ne faudrait attendre aucun cadeau de son jeune coéquipier. Au Brésil, Villeneuve découvre la difficulté de la pluie en F1 ...
Mais le Canadien fête sa première victoire au Nürburgring dès son quatrième Grand Prix, en ayant résisté au double champion du monde allemand Michael Schumacher.
Battu par Damon Hill sur l’ensemble de la saison, Villeneuve enlève tout de même de beaux succès: Silverstone, Budapest, Estoril ...
Sa victoire au Portugal est un modèle de panache, avec un dépassement sur le Kaiser par l’extérieur qui bluffe ses mécaniciens de Williams ... Ces derniers avaient parié avec le jeune Canadien qu’il était utopique de tenter ce genre de manoeuvre sur le circuit lusitanien. Mais JacquesVilleneuve va leur montrer quel sang coule dans ses veines, celui de Gilles, et l’impossible va devenir possible, le pilote Williams prouve là qu’il est bien plus qu’un rookie prometteur sorti de l’adolescence.
Avec cette victoire à Estoril, Villeneuve pousse son coéquipier Damon Hill au duel jusqu’à la dernière manche de la saison, à Suzuka. Vainqueur au Japon, l’Anglais remporte une couronne mondiale méritée.
En 1997, Villeneuve passe du statut d’outsider à celui de favori. Damon Hill parti chez Arrows, le Canadien retrouve un nouveau coéquipier en la personne de Heinz-Harald Frentzen, espoir allemand jadis coéquiper de Schumacher chez Mercedes en sports-prototypes. Très prometteur chez Sauber, le pilote de Mönchengladbach ne va cependant pas gérer la pression d’un top team. A l’exception d’une victoire à Imola et d’une pole position à Monaco, le rendement de Frentzen sera faible en 1997. Le destin de Williams va reposer sur les seules épaules de Villeneuve. Orpheline d’Adrian Newey parti suite à un désaccord avec Patrick Head et Frank Williams, l’écurie de Didcot se retrouve avec une FW19 bien née mais très complexe à régler, seul le génial ingénieur, dont le talent est digne des Forghieri, Chapman ou autres Murray, étant capable de fournir les explications nécessaires ... De son côté, le pilote canadien fait plier à sa volonté le dictatorial Patrick Head, qui avait usé des dinosaures tels que Nelson Piquet ou encore Alain Prost. Frank Williams autorise même son pilote à continuer sa passion du ski par une clause spécifique du contrat les liant!
Dans ce contexte délicat où Williams n’a plus Newey au gouvernail, Jacques Villeneuve multiplie les pole positions mais aussi les ratés. Sa volonté reste cependant admirable, comme le démontre sa victoire en Argentine. Malgré une intoxication alimentaire, le Canadien se surpasseà Buenos Aires et décroche la victoire.
Mais Williams se fourvoie à plusieurs reprises tactiquement, sur le choix de pneus à Monaco ou Spa Francorchamps sous la pluie, ce qui favorise l’émergence du rival principal qu’est Michael Schumacher, clé de voûte du renouveau de la Scuderia Ferrari. L’écurie se fourvoie aussi techniquement par exemple à Hockenheim où Villeneuve n’obtient qu’un médiocre neuvième chrono sur la grille de l’autodrome allemand. Enfin, le pilote n’est pas exempt de tout reproche, avec des erreurs de pilotage comme à domicile, au Canada, sur le circuit Gilles-Villeneuve ... Le leader de Williams part à la faute dès le deuxième tour, dans le mur, à la poursuite du diable rouge Schumi qui gagnera sur l’Ile Notre-Dame ce jour là.
Deux semaines plus tard, Jacques se teint en blond à son arrivée dans le paddock de Magny-Cours. Indocile et espiègle, le petit Canadien se fait traiter de rebelle, d’anticonformiste mais il assume ses choix et son franc-parler. Féru de vitesse et d’adrénaline, Villeneuve critiquement ouvertement la FIA et Max Mosley quant aux choix techniques radicaux effectués dans l’optique de 1998 ...
Du haut de sa tour d’ivoire, Mosley guette le moment opportun pour punir le jeune blanc-bec. Ce sera chose faite au Japon, où Villeneuve perd les points de la cinquième place et la tête du classement au profit de Michael Schumacher avant l’ultime course, le Grand Prix d’Europe.
Comment est-il possible, étant donné la supériorité intrinsèque de la Williams, qu’on en soit arrivé là? Villeneuve n’a pas su tuer le match dans l’oeuf là où Schumacher a tiré la quintessence de son bolide écarlate, récoltant des points comme un épicier là où il était impossible de faire mieux, avant de piloter avec panache quand la victoire était à sa portée, comme en Principauté de Monaco, à Suzukaou dans les Ardennes belges, sur lestrois juges de paix de la F1. Pourtant, le Canadien a été chanceux en de multiples occasions ... à Interlagos où un second départ a été donné pour sauver l’enfant du pays, Rubens Barrichello ... à Silverstone où Schumacher et Häkkinen étaient mieux placés que lui avant d’abdiquer ... à Budapest où l’infortune frappa Damon Hill qui passa fort près d’un exploit ... à Spielberg où Jarno Trulli aurait tant mérité de gagner ... au Nürburgring où les deux McLaren dominaient les débats avant de casser leurs moteurs respectifs ... Ce double abandon des flèches d’argent offre une succès inespéré au Canadien. Mais les victoires de Villeneuve apparaissent bien pâles face aux exploits retentissants du pilote allemand.
A Jerez, le Canadien distribue les rôles avec Schumacher. Il est lebon, l’Allemand est le méchant. Villeneuve parle de Macao 1990, d’Adelaïde 1994 ... les sourires sont de façade aumoment de la poignée de mains, pour deux pilotes qui se détestent cordialement, chacun étant persuadé d’être meilleur que l’autre... Au paroxysme de la tension, l’atmosphère est électrique en Andalousie. Villeneuve signe une pole en 1’21"072 mais Schumacher et même Frentzenréalisent le même chrono au millième de seconde près ... L’Allemand de Ferrari prend le meilleur départ mais Villeneuve, bien que gêné parla Sauber de Norberto Fontana, parvientà recoller aux basques de son rival. Le Québécois joue son va-tout au 48e tour, plongeant à l’intérieur du virage de Dry Sack dans unfreinage kamikaze ... Schumi a un mauvais réflexe et tente de harponner son challenger. La Ferrarireste dans le gravier tandis que la Williams survit au choc ... Villeneuve laisse ensuite passer les McLaren Mercedes de Häkkinen et Coulthard, en contrepartie de l’aide fournie en début de course.
Larupture définitive avec le Baron Rouge intervient en soirée. Retrouvant Corinna et Michael Schumacheren discothèque, Villeneuve se laisse prendre en photo avec le couple ... Quelques jours plus tard, la presse publie les clichés avec ce commentaire de Schumacher: Villeneuve ne m’en veut pas, la preuve nous avons fait la fête ensemble le soir de la course.
A compter de ce jour, Villeneuve perd tout respect pour Schumacher, et niera toujours l’incontestable talent du pilote allemand, virtuose reconnu et plébiscité par tous comme le digne héritier d’Ayrton Senna.
En 1998, McLaren écrase de nouveau la F1 tandis que Williams est orpheline de Renault. Le V10 Mecachrome, figé dans son développement, est trop faible face au V10 Mercedes. Et Williams se fait dépasser par Ferrari dans le clan Good Year, le manufacturier américain décidant de faire de l’écurie italienne sa priorité pour lutter contre Woking, fer de lance du clan Bridgestone.
Au courage, Villeneuve termine premier du championnat B, soit cinquième au final derrière Häkkinen, Schumacher, Coulthard et Irvine. Après trois ans, son chapitre Williams se clot sur un titre mondial des pilotes, 11 victoires et 13 pole positions.
Car le Québécois, comme Emerson Fittipaldi en 1976, a décidé de relever un défi colossal. Villeneuve fonde l’écurie BAR avec Craig Pollock, son ancien professeur de sport en Suisse, devenu son manager depuis les années Indy.
Adrian Reynard est au dessin, mais la campagne 1999 est une véritable Berezina, un gouffre sans fond dans lequel le Canadien plonge ... Comme Fittipaldi avec Copersucar, Villeneuve va gâcher sa carrière dans ce projet trop ambitieux ...
Le moteur Supertec vendu par Flavio Briatore est l’arbre qui cache la forêt, mais BAR finit très loin des deux autres écuries propulsées par l’ancien V10 Renault, à savoir Williams et Benetton. BAR rentre bredouille de sa première campagne en 1999.
En 2000, BAR se tourne vers Honda, Villeneuve marque les premiers points de l’équipe en ouverture en Australie. Le Canadien offre un festival de pilotage dans son Grand Prix national, à Montréal.
En 2001, BAR stagne même si Villeneuve retrouve le podium pour la première fois depuis Budapest en 1998. 3e à Barcelone et Hockenheim, le Canadien est toujours l’élément moteur de l’équipe BAR, qui s’est fait piéger par Honda. BAR a perdu l’exclusivité du moteur japonais puisque Jordan a rejoint le clan Honda ...
Face à RicardoZonta et Olivier Panis, coéquipiers sans envergure de 1999 à 2002, Villeneuve entretient une illusion de puissance. Le réveil sera difficile en 2003.
Le premier obstacle de taille sera David Richards. Craig Pollock quitte le navire et Villeneuve va connaître des problèmes relationnels importants avec l’ancien directeur de compétition de Subaru en rallye. L’ambiance est volcanique entre Richards et Villeneuve, qui de surcroît se retrouve dominé par son nouveau coéquipier, Jenson Button.
Ayant traité l’Anglais de play-boy, Villeneuve ne soutient pas la comparaison avec Button, injustementremercié de chez Renault au profit d’Alonso, alors que l’Anglais avait dominé copieusement Jarno Trulli en 2002 dans l’écurie du Losange.
Villeneuve ne termine même pas l’année 2003 chez BAR, laissant son baquet à Takuma Sato pour l’ultime manche à Suzuka.
Le Canadien prend une année sabbatique en 2004. A l’été 2004, Jacques rend hommage à son père Gillesau Festival of Speed de Goodwood. Dans ce sanctuaire dédié à la vitesse, Jacques pilote la Ferrari 312 T3 de 1978, celle qui avait offert à Gilles son premier succès en F1, au Canada. A cette occasion, Jacques a repris le casque rouge et noir de son père. Félicité par René Arnoux, Jacques est donc sorti exceptionnellement de son silence, lui qui avait toujours refusé de parlerdeson illustre père, devenu comme Ayrton Senna, Ronnie Peterson, Jim Clarkou Jochen Rindt un mythe absolu de la vitesse. Ainsi, à son arrivée en F1, Jacques avait défrayé la chronique par une déclaration désarmante de franchise: C’est pour moi que je cours, pas pour honorer la mémoire de mon père. Quelque soit mon propre niveau de réussite en F1, il ne dépassera jamais celui de mon père, tant son souvenir est présent dans la mémoire des passionnés ...
Orphelin de père à onze ans, interné dans un collège suisse où il avait rencontré Craig Pollock, suivi par son tuteur Patrick Tambay (ami de Gilles, qu’il avait rencontré en Amérique du Nord au milieu des années 70), Jacques avait donc rapidement succombé à la passion de la vitesse, au grand dam de sa mère Joann. Passé par l’Italie, le Japon puis l’Amérique du Nord, Jacques Villeneuve avait finalement conquis l’Europe et le monde en 1997, avant de rentrer dans une ère de disette.
Sa carrière sportiveest donc entre parenthèses en cette saison 2004...
La chance vient frapper à sa porte en fin de saison quand Jarno Trulli claque la porte du Renault F1 Team. Les relations se sont détérioriées entre le pilote toscan et Flavio Briatore. Ce dernier reproche à Trulli son manque de combativité au dernier tour du Grand Prix de France. Dépassé dans les derniers hectomètres par la Ferrari de Barrichello, Trulli a gâché la possibilité d’un podium avec deux Renault à domicile ...
Le pilote italien quitte le Losange avant même la fin 2004 pour rejoindre son futur employeur, Toyota.
Briatore sacrifie la course au championnat pour faire un coup marketing. BAR sera finalement le dauphin de Ferrari en 2004. Ironie du destin, l’équipe Brisith American Racingdécolle l’année où Villeneuve partsous d’autres horizons ...Chez Renault, plutôt que de titulariser le pilote essayeur Franck Montagny pour les trois dernières manches (Shanghaï, Suzuka et Interlago), Briatore préfère faire unbeau coup de publicité à Renault. L’écurie de Enstone/Viry recrute donc l’ancien champion du monde.
Torpillé par son jeune coéquipier espagnol FernandoAlonso, Villeneuve comprend tout d’un coup que les années ont passé.
En 2005, le Québécois trouve refugechez Sauber avec FelipeMassa comme coéquipier. Villeneuve ne brille pas particulièrement mais reste chez Sauber pour 2006. L’écurie suisse se retrouve phagocytée par BMW. Massa part chez Ferrari en remplacement de Barrichello. Nick Heidfeld est le nouveau coéquipier de Jacques Villeneuve. Le Canadien ne terminera pas2006 chez BMW, évincé au profit de Robert Kubica. Le jeune espoir polonais confirme tout son talent dès sa troisième course en F1, terminant sur le podium de Monza derrière Schumacher et Räikkönen. En 2007, Villeneuve se retrouve sans volant. Après avoir passé tant d’années à négliger la F1, le Canadien comprend subitement qu’il aime ce sport profondément ... Mais les années ont passé et malgré des tentatives de come-back (Durango, Stefan GP), Jacques Villeneuve a un goût d’inachevé en se retournant vers le passé ...

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TENNIS

Tournoi de Monte Carlo: Nadal détruit Nieminen, Federer face à Cilic


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Rafael Nadal

Pas de problème pour Rafael Nadal au 2e tour du Masters 1000 de Monte Carlo. La Majorquin s’est aisément qualifié pour les 8es de finale en dominant le Finlandais Jarkko Nieminen 6-2 6-2 en 69 minutes.
le 13 avril 2011, 16h24
LeMatin.ch & les agences
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Sextuple tenant du titre, le no 1 mondial est plus que jamais en course pour s’imposer une septième fois de suite sur le Rocher et ainsi établir un nouveau record à l’ATP.
Solide et puissant, l’Espagnol n’a même pas laissé les miettes au 59e joueur mondial. Nadal en découdra avec le Français Richard Gasquet (no 13), facile tombeur de l’Espagnol Guillermo Garcia-Lopez sur le score de 6-2 6-1.
Roger Federer, très à l’aise mardi face à Kohlschreiber, connaît lui le nom de son prochain adversaire. Le Bâlois (no 2) affrontera le Croate Marin Cilic (no 15), qui n’a pas dû puiser dans ses batteries pour venir à bout de l’Ibère Pere Riba (5-2 puis abandon).
Le no 22 mondial n’a rencontré qu’une seule fois Federer depuis ses débuts professionnels en 2005, lors du tournoi de Paris-Bercy en 2008. Le Rhénan s’était imposé 6-3 6-4 dans ce match comptant, là aussi, pour les 8es de finale.

[Norton]

FOOTBALL

Lionel Messi pulvérise les records


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Lionel Messi

Lionel Messi a écrit une nouvelle page des 112 ans d’histoire du FC Barcelone. En inscrivant son 48e but de la saison (en 46 matches!) mardi soir, le génie argentin est devenu le meilleur buteur du club catalan en une seule saison.
le 13 April 2011, 15h15
LeMatin.ch & les agences
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L’an dernier, l’attaquant du Barça avait égalé le record détenu par Ronaldo (47 buts lors de la saison 1996/1997). «La puce» a donc fait mieux que confirmer les chiffres de la saison dernière. Et dire qu’il lui reste encore 7 matches de championnat, la finale de Coupe du Roi, et au minimum deux matches de Ligue des champions...
En 28 matches de Liga, le double ballon d’or a inscrit 29 buts. A cela viennent s’ajouter 7 réalisations en Coupe du Roi et 3 en Supercoupe d’Espagne. Le prodige argentin est également en tête des buteurs en Ligue des champions avec 9 réalisations. Si on prend compte les parties disputées avec la sélection argentine (3 buts en 6 matches), le double ballon d’or a fait trembler 51 fois les filets en 52 rencontres!
En inscrivant son 49e but, Messi deviendrait le joueur à avoir marqué le plus de buts dans la même saison avec un club espagnol. Il dépasserait le légendaire Telmo Zarra, qui avait fait trembler les filets à 48 reprises avec l’Athletic Bilbao lors de la saison 1950/1951.

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tennis

Rose, telle la panthère


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Absente des courts depuis neuf mois, Serena Williams a repris l’entraînement dans une combinaison intégrale moulante.
le 13 avril 2011, 20h25
Le Matin
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«Bonne nouvelle, les gars… Je vous envoie une photo… Tenez-vous prêts», écrivait Serena Williams à ses fans. Il faut désormais se rendre sur le réseau social Twitter pour obtenir des nouvelles de la championne.
Mardi, l’Américaine y annonçait qu’elle avait effectué son premier entraînement depuis qu’elle a été opérée d’une embolie pulmonaire. Quelques minutes plus tard, la photo était en ligne. Sur le document, l’ex-No 1 mondiale exerçait son service dans une combinaison intégrale rose aussi étonnante que moulante.
Eloignée de la compétition depuis son sacre à Wimbledon 2010, Williams n’a visiblement pas l’intention de précipiter son retour au jeu et de courir le risque de contracter un nouveau bobo.
Blessée à un pied après avoir marché sur un morceau de verre en juillet, elle avait rechuté en octobre pour avoir trop forcé. Contrainte de porter un plâtre pendant dix semaines, elle avait ensuite suivi un traitement qui est peut-être à l’origine des caillots de sang qui se sont formés dans ses poumons.
C’est probablement la raison pour laquelle Serena Williams n’a pas voulu indiquer de date pour son retour sur le circuit. Son objectif devrait cependant d’être opérationnelle pour Wimbledon.

[Norton]

football

Les Ibères seront chauds


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Les joueurs de Porto en pleine forme hier à l’entraînement à Moscou. Les Portugais ont gagné le match aller face au Spartak 5 à 1. AFP/Alexander Nemenov

La péninsule Ibérique est bien représentée en quarts de finale de Ligue Europa.
le 13 avril 2011, 20h27
LeMatin.ch & les agences
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Ligue Europa quarts de finale (retour)
Avec trois clubs portugais et une équipe espagnole en ballottage favorable avant les quarts de finale retours de la Ligue Europa de football, qui seront joués ce soir, la péninsule Ibérique est bien placée pour truster toutes les places dans le dernier carré de la compétition.
Le FC Porto se déplace en Russie pour y affronter le Spartak Moscou, qu’il a surclassé (5-1) il y a une semaine, tandis que Benfica rend visite au PSV Eindhoven avec l’avance de trois buts du match aller (4-1). De son côté, le club espagnol de Villarreal sera favori sur le terrain des Néerlandais de Twente, écrasés (5-1) en Espagne. Enfin, Braga, le troisième représentant portugais, s’il n’a pas gagné la semaine dernière sur la pelouse de Kiev (1-1) a cependant fait un grand pas vers la qualification avant de recevoir les Ukrainiens.
Si tout se déroule suivant leurs vœux, les trois formations portugaises se retrouveront en demi-finales, avec à la clé un duel fratricide entre Benfica et Braga.
Le but inscrit à l’extérieur laisse une petite chance au PSV Eindhoven, même si ce dernier n’est pas particulièrement performant à domicile sur la scène européenne avec seulement deux victoires et deux nuls.
Improbable exploit
Reversés en Ligue Europa après avoir terminé à la troisième place de leur poule lors de la phase de groupe de la Ligue des champions, le Spartak Moscou et Twente s’attaquent à un improbable exploit. Il leur faudra, en effet, marquer au moins quatre buts pour renverser la situation.
Longtemps dans le match à Porto, les Moscovites avaient explosé en seconde période devant la supériorité tactique des Portugais et l’efficacité de Falcao, auteur de trois buts et meilleur buteur de la compétition avec dix réalisations.
De son côté, Villarreal paraît grandement en mesure de gérer son avance. Twente a tout de même une faible lueur d’espoir en raison de l’absence du Brésilien Nilmar, qui lui avait fait beaucoup de mal à l’aller en inscrivant deux buts. En cas de qualification, Porto et Villarreal seront opposés au tour suivant.

[Norton]

La chronique de Séb

Sébastien Buemi: «J’aime bien le circuit de Shanghai»


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Sébastien Buemi

Dans l’intimité de Sébastien Buemi, pilote suisse de F1.
Sébastien Buemi - le 13 avril 2011, 21h53
Le Matin
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Bonjour à tous,
A peine le GP de Malaisie est-il terminé que nous voilà déjà à Shanghai.
A Sepang, dimanche dernier, je n’ai malheureusement pas marqué de point. Mais si l’on tient compte des circonstances, je crois que je peux me montrer relativement satisfait.
Le plus important, c’est de battre son coéquipier. A Sepang, je me suis qualifié devant Jaime ( ndlr: Alguersuari ), et j’ai terminé la course loin devant lui. Ce n’est donc pas si mal. La voiture était assez compétitive. Je n’ai changé de pneus que deux fois, ce qui m’a obligé à rouler sur des gommes très usées sur la fin.
Mon plus gros problème, à Sepang, c’était ma pénalité pour excès de vitesse. Bien sûr, j’ai roulé trop vite dans les stands, à cause d’un problème avec le bouton du limiteur. Mais les commissaires ont été très sévères, il y avait des années qu’on n’avait plus vu une pénalité de 10 secondes.
Sans cette pénalité, je pense que je pouvais marquer un ou deux points . Après les 4 points d’Australie, ça aurait été fantastique. J’espère que je vais y arriver dimanche. J’aime bien ce circuit de Shanghai, j’y ai gardé un bon souvenir de 2009, quand j’avais marqué des points.
A bientôt.

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football

Le clasico en demi-finales


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Mesut Oezil, Xabi Alonso, Alvaro Arbeloa, Cristiano Ronaldo et Emmanuel Adebayor (de g. à dr.) après l’unique but de la rencontre.

Le Real Madrid rencontrera Barcelone en demi-finales de la Ligue des champions.
le 13 April 2011, 23h28
LeMatin.ch & les agences
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Ligue des champions Londres
Tottenham - Real Madrid
0-1 (0-0)
Comme Barcelone la veille, le Real Madrid a obtenu aisément sa qualification pour le dernier carré de la compétition. Les hommes de José Mourinho se sont imposés 1-0 à White Hart Lane contre Tottenham, grâce à un but de Ronaldo (50e) facilité par une horrible erreur du gardien Gomes.
Bien entendu, l’essentiel du travail avait été accompli au match aller, avec le succès 4-0 des Merengue. Renverser une telle situation défavorable s’apparentait à une mission impossible pour les Spurs, malgré les déclarations optimistes ou rêveuses du manager Harry Redknapp.
Dans les faits, son équipe n’a jamais semblé en mesure de remettre en question l’issue de cette double confrontation finalement très déséquilibrée. La maladresse coupable de Pavlyuchenko, qui a manqué deux grosses occasions (27e/58e), n’a pas aidé la formation londonienne, qui n’a pas retrouvé l’explosivité et l’efficacité démontrées lors de la phase de groupes. Un brin de malchance l’a empêchée d’éviter la défaite, avec une tête de Defoe sur le poteau (74e).
Le Real a tout de suite montré ses intentions, en pressant les Anglais très haut dans leur camp et en se montrant menaçants en plusieurs circonstances. En face, Bale, auteur de plusieurs actions tranchantes sur le flanc gauche, causait quelques soucis à la défense espagnole. Le Gallois n’était cependant pas impliqué sur la meilleure occasion de Tottenham en première période, créée par Lennon et galvaudée par Pavlyuchenko (27e). Pour sa part, le Real frôlait l’ouverture du score sur une tête de Ramos bien sortie par Gomes (37e).
Premier succès depuis l’an 2000
Le portier brésilien se montrait beaucoup moins inspiré peu après la reprise, en laissant échapper une frappe de Ronaldo. Ce but mettait un terme aux dernières illusions des Spurs non pas de qualification, mais au moins de remporter la rencontre. Tottenham a ainsi subi sa première défaite at home de la saison sur la scène européenne. Quant au Real, il a obtenu son premier succès à l’extérieur en Ligue des champions dans la phase à élimination directe depuis l’an 2000.
Seul point négatif côté madrilène, la suspension de Carvalho pour la demi-finale aller contre le Barça: le défenseur portugais a écopé d’un carton jaune qui le privera de ce duel si alléchant.

[Norton]

L'Inter perd sa couronne, Schalke dans le dernier carré


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L'Inter Milan a abandonné sans gloire sa couronne européenne en concédant mercredi sa deuxième défaite (2-1) en une semaine face à Schalke 04 qui disputera, sans complexe, pour la première fois de son histoire les demi-finales de la Ligue des champions.

Après sa déroute de l'aller (5-2), il aurait fallu un miracle ou, tout au moins, un exploit inédit dans l'histoire de la compétition pour que l'Inter accède au dernier carré. Mais les supporteurs des champions d'Italie n'ont vu le commencement ni de l'un ni de l'autre et ont très vite constaté que leur équipe était résignée. Alors qu'on les attendait impatients d'en découdre et surmotivés, les hommes de Leonardo ont attendu la 13e minute pour prendre pour cible Neuer, et encore sur une frappe molle de Sneijder.

En face, Schalke 04, avec les puissants Papadopoulos et Matip en milieu de terrain, avec Sarpei, Metzelder, de retour avec un masque de protection, et Höwedes en défense, se régalaient et bouchaient sans mal le moindre trou. L'Inter dominait territorialement, mais sans poser de problèmes au club de la Ruhr, à l'image de cette série de quatre corners consécutifs inoffensifs après vingt minutes de jeu. Très sûrs d'eux, les joueurs de Schalke, modestes 9e de leur Championnat, aggravaient la frustration de leurs adversaires avec une série de passes saluée par leur public, aux anges.

La situation commençait même à agacer le Brésilien Lucio, de retour de suspension, qui perdait son calme à la 30e minute sur une provocation de Raul et explosait de rage devant l'arbitre. Stankovic cadrait un tir (35), mais Neuer détournait. La situation des Italiens empirait en fin de première période lorsque Raul, lancé en profondeur par Jurado, dribblait la défense et Julio Cesar pour inscrire son 5e but de la campagne, le 71e de sa carrière en C1. De retour des vestiaires, l'Inter égalisait par Thiago Motta (49) suite à un cafouillage devant le but de Neuer, mais il en fallait plus pour faire perdre son calme à Schalke 04, vainqueur contre le même adversaire de la Coupe de l'UEFA 1997.

Après avoir découragé des Milanais bien éprouvés physiquement, les Allemands les crucifiaient à la 81e minute sur une superbe inspiration de Raul qui lobait la défense pour Höwedes, sous les yeux de Alex Ferguson, l'entraîneur de Manchester United, adversaire de Schalke en demi-finales. "On a vu sur les deux matches la potentiel qu'à cette équipe. On voulait absolument gagner ce match", a souligné Metzelder. "C'est une soirée historique, nous sommes très fiers de cette équipe", a renchéri Horst Heldt, le directeur sportif du 4e club allemand demi-finaliste de la Ligue des champions.

Moins d'un mois après sa nomination en remplacement de Magath, Rangnick est déjà entré dans l'histoire de son club en lui offrant un choc contre Manchester United dans la dernier carré de la C1 à sa troisième tentative après 1959 et 2008. Son homologue de l'Inter Leonardo peut invoquer la malédiction des tenants, puisqu'aucun vainqueur de la Ligue deschampions n'est parvenu à conserver son titre. Le Brésilien n'a surtout pas fini, surtout si ses déboires en Série A continuent, d'entendre les comparaisons avec le déjà légendaire Jose Mourinho. (afp/mb)



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13/04/11 23h16