Toutes New sportives autres que la moto

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Lille reprend la tête


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Lille a repris provisoirement sa première place en écrasant Arles-Avignon (5-0), samedi lors de la première moitié de la 33e journée de Championnat de France qui a vu Lorient s'emparer de la 6e place, a priori européenne, alors que Rennes et Bordeaux se sont neutralisés (0-0).

Le Losc avait été dépossédé de son fauteuil de leader mercredi, dépassé par l'OM d'un point. Les Nordistes ont repris deux points d'avance en attendant Marseille-Auxerre dimanche après-midi. Ils feront ensuite deux déplacements consécutifs (à Nancy et Saint-Etienne), alors que l'OM se rendra à Lyon et recevra Brest.

Dimanche, l'OL justement (à cinq points de Marseille) aura l'occasion de conforter sa place sur le podium, en se rendant à Toulouse. Nice-Caen concernera la lutte pour le maintien et Montpellier ira à Brest en visant la 6e place, tout comme Saint-Etienne face à Monaco en soirée.

Arles-Avignon s'est étrangement procuré la première occasion par Ndiaye dès la 2e minute, mais un doublé de Gervinho en première période, portant son total personnel à 14 buts, mettait Lille à l'abri, avant que Debuchy sur penalty, Cabaye sur coup franc et Rozehnal en toute fin de partie ne scellent le score.

Lille a profité de la réception de la lanterne rouge, mathématiquement déjà reléguée, pour mettre fin à ses séries de trois matches sans victoire et de neuf matches avec à chaque fois au moins un but encaissé.

Rennes en revanche, neutralisé par Bordeaux (0-0), n'en finit plus de déchanter, avec un septième match consécutif sans victoire. Mais les Bretons restent 5e, alors que Bordeaux ont perdu leur 6e place.
Samedi en soirée, le Paris SG qui reçoit Valenciennes avait l'occasion de revenir à hauteur de Lyon, à un souffle de sa 3e place. (belga)





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Le Real perd, le Barça n'en profite pas


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Le FC Barcelone battu chez la Real Sociedad (2-1) samedi lors de la 34e journée du Championnat d'Espagne, a raté l'occasion de s'assurer quasiment du titre, ne profitant pas de la défaite un peu plus tôt du Real Madrid à domicile face à Saragosse (2-3).

Le Barça pouvait, en cas de succès chez le club basque, distancer de onze points son rival madrilène et décrocher un troisième titre consécutif dès la prochaine journée. Il ne manque néanmoins que quatre points lors des quatre dernières journées à Barcelone pour s'offrir une nouvelle Liga.

Les Catalans avaient pourtant bien entamé leur match à Saint-Sébastien en ouvrant la marque par Thiago dès la 29e minute.
Ifran, servi par le Français Griezmann, égalisait pour Saragosse en trompant Pinto, titularisé par Guardiola (71e), avant que Prieto n'offre la victoire aux Basques sur penalty après une faute de Mascherano (82).

La défaite du Barça est seulement la deuxième de la saison et vient quelque peu entacher la semaine des Blaugrana, victorieux mercredi chez le Real en demi-finale aller de Ligue des champions (2-0).
Pour le Real, la défaite à domicile face au 17e de Liga (avant le match à Madrid), est un nouveau revers cette semaine pour José Mourinho, déjà échaudé par la rencontre de mercredi et dont les accusations sur l'arbitrage lui ont valu une procédure disciplinaire de l'UEFA et une plainte de Barcelone.

Résigné sur l'issue du championnat, le technicien portugais avait fait tourner son effectif (Ronaldo, Marcelo, Özil, Di Maria et Alonso sur le banc) en vue de la demi-finale retour au Camp Nou mardi.
Les Madrilènes encaissaient un premier but peu avant la pause par Lafita (41) qui profitait d'une erreur de Casillas.

En début de seconde période, Gabi donnait l'avantage à Saragosse sur penalty, après une faute de Carvalho (54). Sergio Ramos relançait les Merengue en marquant de la tête à la 62e avant un nouveau but de Saragosse signé Lafita (77).

Benzema entretenait l'espoir en reprenant un centre d'Higuain (84) avant l'exclusion deux minutes plus tard de Carvalho pour un second carton jaune. Et le Real, finissait à 10... comme mercredi face au Barça. (belga)




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"Si j'ai heurté certaines sensibilités, je m'en excuse"


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Le sélectionneur de l'équipe de France Laurent Blanc a "admis" que certains de ses propos lors de la réunion du 8 novembre 2010 révélés par Mediapart "puissent prêter à équivoque" et déclare que s'il a "heurté certaines sensibilités", il s'en "excuse", samedi dans un communiqué.

"Je ne retire rien aux propos que j'ai tenus hier (vendredi, lors d'une conférence de presse), affirme-t-il. "Que certains termes employés au cours d'une réunion de travail, sur un sujet sensible et à bâtons rompus, puissent prêter à équivoque, sortis de leur contexte, je l'admets et si, pour ce qui me concerne, j'ai heurté certaines sensibilités, je m'en excuse".

"Mais être soupçonné de racisme ou de xénophobie, moi qui suis contre toute forme de discrimination, je ne le supporte pas", a-t-il poursuivi, avant d'attaquer le site d'information en ligne Mediapart.

"Il faut être de mauvaise foi pour ne pas voir que le débat auquel j'ai participé n'avait évidemment pas pour objectif de 'diminuer le nombre de Noirs et d'Arabes dans le football français', comme voulait le laisser entendre le titre outrancier de l'article, mais uniquement d'envisager le futur du football français et donc d'aborder, par voie de conséquence, le lourd et délicat problème des joueurs à double nationalité ainsi que les modalités de détection/sélection pour un nouveau projet de jeu".

"Que cela ait des incidences, à moyen ou long terme, sur les différents profils de joueurs en préformation ou en formation, c'est l'évidence, mais il n'y a là aucun lien, strictement aucun, avec une préférence ou un rejet de telle ou telle nationalité", explique Laurent Blanc.

Laurent Blanc avait participé à une réunion le 8 novembre 2010 lors de laquelle avait été évoquée l'idée de limiter le nombre de binationaux dans les structures fédérales de formation.

Selon les propos rapportés par Mediapart, le sélectionneur des Espoirs Erick Mombaerts avait alors lancé le débat: "Est-ce qu'on s'attelle au problème et on limite l'entrée du nombre de gamins qui peuvent changer de nationalité ?"

Blanc avait répondu: "Moi j'y suis tout à fait favorable". Il avait aussi dit: "On a l'impression qu'on forme vraiment le même prototype de joueurs: grands, costauds, puissants. (...) Qu'est-ce qu'il y a actuellement comme grands, costauds, puissants? Les Blacks. Et c'est comme ça. C'est un fait actuel". (afp)

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Le Borussia Dortmund champion pour la 7e fois


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Le Borussia Dortmund a remporté le septième titre de champion d'Allemagne de son histoire, le premier depuis 2002, samedi à l'occasion de la 32e journée.

Dortmund, leader depuis la 8e journée, a battu Nuremberg 2 à 0 devant 80.000 spectateurs euphoriques du Signal-Iduna Park, tandis que le Bayer Leverkusen, dernière équipe à pouvoir empêcher son sacre, s'est incliné à Cologne (2-0). A deux journées de la fin, Dortmund compte huit points d'avance sur Leverkusen et ne peut donc plus être rejoint.

Le club de la Ruhr succède au Bayern Munich qui n'a jamais été en mesure de défendre son titre et finira au mieux 3e, au terme d'une saison cauchemardesque avec le limogeage de son entraîneur Louis van Gaal.

Dortmund a rejoint avec ce septième titre son voisin et grand rival de Schalke 04 à la 3e place du classement historique de la Bundesliga dominé par le Bayern Munich avec 22 titre, devant Nuremberg (9).
Le retour au premier plan de Dortmund doit beaucoup à son charismatique entraîneur Jürgen Klopp, en poste depuis 2008, qui a assemblé une équipe d'une moyenne d'âge de 23 ans, pratiquant un football attrayant et sans complexe.

Seul club allemand coté en Bourse, le Borussia Dortmund, vainqueur de la Ligue des champions en 1997, avait failli déposer le bilan en 2005 à cause d'une onéreuse politique de transferts et d'un endettement colossal.

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Bahreïn veut accueillir la F1 "dans un futur très proche"


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Les organisateurs du Grand Prix de Bahreïn, qui devaient se prononcer avant le 1er mai sur leur capacité à recevoir la Formule 1 cette saison, ont indiqué samedi dans un communiqué souhaiter accueillir la discipline "dans un futur très proche", sans davantage de précision.

Fin février, la Fédération automobile de Bahreïn a renoncé à organiser l'épreuve inaugurale de la saison 2011, prévue le 13 mars sur le circuit de Sakhir, en raison des manifestations populaires organisées contre le pouvoir en place, protestations depuis lors matées.

"Clairement, notre priorité est de trouver une solution aux difficultés que le royaume a expérimentées. La situation nationale a évolué positivement, elle change tout le temps. Notre vie quotidienne s'améliore progressivement", a estimé le PDG du circuit, Zayed Rashid Alzayani.

Le GP de Bahreïn est "une vitrine pour le monde" et "nous sommes impatients d'accueillir les écuries, les pilotes, et toutes les personnes impliquées dans la F1 à Bahreïn dans un futur très proche", de même source.

Le conseil mondial de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) a demandé début mars à Bahreïn de lui signifier d'ici au 1er mai s'il serait en capacité d'organiser son GP cette saison.

Le grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, qui a évoqué l'idée que la course se déroule en novembre, a estimé cette semaine qu'un délai de réflexion supplémentaire pourrait être laissé aux autorités bahreïnies. La FIA, contactée samedi par l'AFP, s'est refusée à tout commentaire.

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Le Leinster renverse Toulouse et va en finale


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La province irlandaise du Leinster s'est qualifiée pour la deuxième finale de Coupe d'Europe de rugby de son histoire en battant le champion en titre Toulouse (32-23) samedi à Dublin au terme d'un match engagé, enlevé et indécis.

Les Irlandais, éliminés par les Toulousains au même stade de la compétition l'an dernier, rencontreront le 21 mai au Millenium Stadium de Cardiff le vainqueur de l'autre demi-finale disputée dimanche à Milton Keynes (Royaume-Uni) entre les Anglais de Northampton et Perpignan.(belga)





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SLOVAQUIE

Mondiaux de hockey: la République tchèque s'impose, la Suède s'incline


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Scène animée durant le match Républque tchèque - Lettonie.

Le tenant a entamé victorieusement sa défense de titre au Championnat du monde en Slovaquie. Longtemps accrochée par la Lettonie dans le groupe D, la République tchèque a fini par passer l’épaule (4-2).
le 30 avril 2011, 23h03
LeMatin.ch & les agences


Face à des Baltes sans complexe, les Tchèques ont dû attendre une réussite de Martin Havlat (42e) pour se tirer du piège dans lequel ils s’étaient fourrés. Lauris Darzins et Roberts Bukarts avaient donné deux fois l’avantage à la Lettonie, mais Tomas Rolinek et Patrik Elias avaient répondu dans la foulée.
L’Orange Arena a été parcourue d’un frisson en première période. Chargé par un joueur letton, Radek Martinek est ensuite sorti sur une civière avec un collier cervical. Selon les premiers examens médicaux, le joueur des New York Islanders souffrirait d’un coup du lapin et d’une commotion cérébrale.
La Norvège a créé la seconde sensation du Mondial dans la poule C. Les Norvégiens ont en effet ridiculisé la Suède, en l’emportant aux tirs au but (5-4 tab). Per-Age Skroder et Mathis Olimb ont converti leur penalty, tandis que Lars Haugen a été parfait devant son filet. La succession de Bengt-Ake Gustafsson semble bien difficile pour Par Martens.
Dans le même groupe, la jeune équipe des Etats-Unis (24,6 ans de moyenne d’âge) n’a pas eu à s’employer outre-mesure contre l’Autriche du Lausannois Oliver Setzinger (5-1). Chris Kreider (15e), Blake Wheeler (18e), Yan Stastny (39e), Kevin Shattenkirk (43e) et Craig Smith (57e) ont martyrisé tour à tour le portier Jürgen Penker.
A Bratislava, dans poule D, trois buts finlandais sur cinq ont été inscrits en supériorité numérique, lors de la victoire face au Danemark (5-1). Jarkko Immonen a été le premier à tromper Frederik Andersen à la 24e, puis Juhamatti Aaltonen a creusé l’écart treize minutes plus tard. Antti Pihlström, Mikael Granlund et Tuomo Ruutu ont assis le succès des leurs en troisième période. En soixante minutes, les Danois n’ont cadré que neuf tirs (!), mais ont tout de même sauvé l’honneur par Nichlas Hardt.

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ATHLÉTISME

A Lausanne, stars africaines et amateurs peuvent toujours courir


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Liang-Ru Pan, 94 ans

L’épreuve reine des 20 km a été remportée par le Kényan Kimaiyo. Les athlètes africains ont dominé la course longue distance. Succès chez les dames de la Suissesse Fiona Kirk. Sur 10 km, Pierre Fournier a terminé 2e.
Jacques Wullschleger - le 30 avril 2011, 22h44
Le Matin Dimanche


Dans les rues de Lausanne, Kimaiyo, Dickson Kimutai de ses prénoms, 25 ans, athlète Kenyan, a su trouver des solutions rapidement au parcours cabossé qui lui était proposé. Qu’il découvrait. Il fait partie d’un groupe basé en Allemagne, «Tayari Kenyan Athlete». Son manager est de ce pays. Il choisit des courses pour ses protégés. Ils étaient cinq à Lausanne. La mission: gagner. Kimaiyo fut le meilleur de tous. Et de loin. Ses foulées, et sa facilité, son allure ont impressionné le monde.
Athlète minçolet et fragile, le gagnant paraît plus âgé. Les traits creusés, il dit: «Cette course est dure, très dure. ça monte et ça descend tout le temps.» Il dessine le parcours avec ces mains. Sourit. «Ici, tout est beau et le lac aussi. C’est la première fois que je viens à Lausanne. Si le groupe est en Allemagne, je m’entraîne au Kenya. Chez moi. Ma distance, c’est le 10 000 m. Mon meilleur temps 29’05’’.» Ils sont des centaines, là-bas, à Mombassa ou à Nairobi à courir aussi vite que lui. La liste des athlètes kényans est longue. La source de ses talents est riche et inépuisable.
Chengere sixième
Il était un des favoris – 2e en 2010 – mais il a terminé 6e, à 1’46’’ du premier, imbattable. Peu après l’arrivée, Tolossa Chengere, athlète du Lausanne Sport, montre le pouce de son pied gauche, en sang. Une vilaine cloque l’a handicapé rapidement. Le bord de la chaussure est taché de rouge. «Elles sont nouvelles», dit le citoyen d’Epalinges. L’avenir? «Je vais orienter ma carrière sur le marathon. Dans ma tête, je m’y prépare depuis un certain temps. Sincèrement, je pense valoir entre 2h08’ et 2h10’.»
L’épreuve des 10 km a été remportée par le Français Oumoussa. Son second, Pierre Fournier de Sainte-Croix. «Comme je suis dans un état de surentraînement, je n’ai pas pu compter sur mes jambes. Ma tête, mon mental, m’a heureusement sauvé. J’aime courir ici. C’est très populaire, pas élitiste. C’est un statut qui me convient. J’y viens chaque année.»

Liang-Ru Pan, 94 ans
Petit plaisir
Coquet, il recoiffe, pour la photo, sa mèche ébouriffée par l’effort. Lian-Ru Pan a 94 ans. Un âge où les bougies coûtent plus chères que le gâteau.
Cet ancien physicien, d’origine chinoise, installé à New-York, vit depuis trois ans dans sa famille, au Petit-Saconnex. Il est le coureur le plus âgé de cette 30e édition. «Les deux seules courses que j’ai accomplies c’est ici à Vidy (2 km en 22’11’’ hier). J’ai une montre. Je prends mon pouls; quand j’arrive à 124, je ralentis ou je marche.»
Il a terminé son petit plaisir d’un bon pas, laissant derrière lui bon nombre d’adultes accompagnant leurs enfants dans ce bel écrin de verdure. «Si je préfère la gym, tous les jours je cours sur un tapis: 3 km soit environ 40 minutes. Ma forme est parfaite.»
A ses côtés, Xuefeng, sa fille, acquiesce: «Papa ne mange jamais trop. Il est incroyable.» Ce sont ses enfants et ses petits-enfants qui l’ont entraîné à courir à Lausanne, sur le tard. «J’étais déjà là l’année dernière.» Chapeau Monsieur!
Maryse de Vevey, médecin généraliste, 54 ans
10 KM
Elle a fait partie des 789 professionnels du monde de la santé vaudois qui ont sillonné les rues de Lausanne. Sur son tee-shirt, il est marqué; «Se bouger pour sa santé.» «Quand on est porté par la foule, entouré de beaucoup de coureurs, on va plus vite que d’habitude. J’ai souffert.» Maryse de Vevey n’aime pas les montées. «Dans les descentes, je me laisse aller. Je me sens bien.» Elle a un cabinet médical à Chavornay, mais habite Orbe. «Je m’entraîne dans les vignes d’Arnex qui ne sont pas loin. La vue sur les Alpes est belle.»
Elle court parce que c’est bon pour sa vie. «La pratique d’un sport permet d’éviter certaines maladies métaboliques. Cela fait aussi beaucoup de bien à la tête, qui a besoin d’oxygène. Courir permet de m’évader, de quitter, un moment, la vie de tous les jours. On possède tous une paire de baskets. Par conséquent, tout le monde peut courir. C’est une activité facile à réaliser. En ce qui me concerne, j’aime être dehors, bouger. J’en ai besoin: ma profession m’oblige à rester dedans, assise presque tout le temps.»
Sébastien Buemi, pilote de Formule 1, 22 ans
10 KM
C’était une grande première, pour le pilote vaudois, accompagné par son préparateur physique Antti Kontsas. «J’ai une course le week-end prochain. Je ne voulais pas finir à plat. J’ai mis 45 minutes. C’est très correct. Si je suis au max, je peux descendre sous les 40 minutes», dit Sébastien Buemi, soutenu par le public tout au long du tracé casse-pattes; mais pas trop sur les 10 km. «Les gens sont très sympas. Le but n’était pas de souffrir mais de se faire plaisir, de rigoler. Je me suis entraîné très dur cette semaine. Je pars mercredi pour la Turquie.»
Le Vaudois apprécie la course à pied. «Ce n’est pas ce dont j’ai le plus besoin, mais pour la FI il faut avoir du souffle, une bonne condition physique alors courir, c’est bien. Il faut trouver un compromis, ne pas être trop balèze pour pouvoir entrer dans la voiture.» Sébastien Buemi sourit. A l’arrivée, il ne passe pas inaperçu. Un coureur anonyme attrape un stylo, le tend au pilote qui le saisit. «Je suis un grand fan de vous. Vous pouvez dédicacer, s.v.p., mon dossard?» Sitôt fait, le Vaudois s’en va, en croquant dans une pomme. Celle du 30e.
Fiona Kirk, championne du monde de relais, 21 ans

20 KM
Elle est une spécialiste de course d’orientation. En 2009, elle fut championne du monde juniors de relais. «J’étais une gamine», dit Fiona Kirk, Argovienne – son papa est Anglais – résidant depuis le mois de septembre dernier à Echandens, actuellement à l’EPFL (2e semestre, 1re année), pour semble-t-il quelques années. «J’étudie la physique.»
L’année passée, elle a remporté le semi-marathon de Lausanne. «J’ai le sentiment que la course des 20 km est un peu plus dure. Les montées ne me font pas peur. Avec la course d’orientation, je suis gâtée.» Entourée, elle sourit. «Je suis un peu surprise d’avoir gagné. Je ne savais pas où je me situais. Ce sont les gens sur le parcours qui m’ont dit: «Fiona, tu es devant.»
Parce qu’elle habite à proximité de Lausanne, qu’elle s’y trouve pour ses études, Fiona Kirk ne pourra pas représenter la Suisse aux championnats du monde de course d’orientation qui se disputeront en 2012 dans la ville olympique. Connaissant trop les lieux, elle est frappée d’une suspension territoriale. Chose rare et bizarre.

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CALCIO

En gagnant à Cesena, l'Inter diffère le sacre de l'AC Milan


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Le joueur de l'Inter Lucio à la lutte avec Igor Budan de Cesena.

Un doublé de Giampaolo Pazzini dans le temps additionnel à Cesena (2-1) a permis à l’Inter Milan de retarder le sacre attendu de l’AC Milan.
le 30 avril 2011, 22h20
LeMatin.ch & les agences


Les rossoneri, qui espéraient décrocher le titre de champion d’Italie dimanche en battant Bologne lors de la 35e journée de Serie A, devront ainsi attendre au moins une semaine.
Mené sur un but du Croate Budan (56e), l’Inter a égalisé par Pazzini, d’un joli extérieur (91e) sur un service de Samuel Eto’o. Le «Fou» («pazzo», en italien, le surnom de Pazzini), a signé la victoire sur un centre de Maicon (95e).
De son côté, Cesena, avec Steve von Bergen, a laissé passé une occasion de prendre le large sur la zone de relégation et reste 2 points devant Lecce et la Sampdoria, qui jouent dimanche.

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HOMMAGE

Le style Erhard Loretan inspire toute une génération de grimpeurs


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Ses ascensions ultrarapides ont marqué à jamais l’histoire de l’alpinisme.
Alexandre Haederli - le 30 avril 2011, 21h45
Le Matin Dimanche


Le décès d’Erhard Loretan survenu jeudi provoque une onde de choc au sein de la communauté des alpinistes. Une modeste arête du Grünhorn, dans le Haut-Valais, aura eu raison de ce grimpeur d’exception qui fut le troisième homme à gravir tous les sommets de 8000 mètres sur Terre.
L’émotion est aussi vive que le célèbre alpiniste était reconnu, respecté, admiré. Il y a, bien sûr, ses qualités humaines, unanimement appréciées: discrétion absolue, modestie infinie, honnêteté à toute épreuve. Mais ce que le monde de la grimpe retiendra avant tout d’Erhard Loretan, c’est son style inédit. Bien qu’il s’en soit toujours défendu, l’homme a révolutionné la manière d’aborder les plus hauts sommets. Comme l’Everest que le Fribourgeois gravit en 43 heures seulement en 1986 avec son compère Jean Troillet. Un exploit qui leur vaudra l’admiration de Reinhold Messner, figure mythique de l’alpinisme. «Il a dit que cette ascension équivalait à faire dix 8000 mètres et que nous avions inventé le style alpin, se souvient Jean Troillet. Ce que je peux dire c’est que nous étions en tout cas parmi les premiers à grimper ainsi.»
Le style alpin? «Cela ne veut pas dire grimper plus vite, mais s’arrêter moins que les autres, poursuit le guide valaisan. Pour une expédition normale, on prévoit des camps à quatre ou six heures de marche les uns des autres pour manger, se reposer, se changer. Mais nous, on partait du camp de base et on ne s’arrêtait plus. On s’est aperçu au fil de nos expéditions qu’on perdait énormément d’énergie une fois dépassés les 6500 mètres.»
Pas de bivouac
A cette altitude, tout devient pénible et chronophage. Faire fondre de la neige pour boire ou sécher ses chaussettes prend facilement plusieurs heures. Et perdre du temps en haute montagne, cela peut coûter jusqu’à la vie. Erhard Loretan restera marqué par la mort de Peter Hiltbrand en 1982, dont l’organisme n’a pas supporté de passer la nuit à plus de 7000 mètres, alors qu’ils escaladaient le Nanga Parbat, dans l’Himalaya.
En supprimant les bivouacs intermédiaires, Erhard Loretan bouleverse aussi les horaires. Il entame l’escalade en fin de journée, à l’heure où d’autres plantent leurs tentes. Marcher dans la nuit pour se réchauffer, au lieu de s’arrêter et d’avoir froid. «C’était un état d’esprit. Avec Erhard, on grimpait, on redescendait et, seulement après, on s’asseyait et on rigolait», explique son ami de longue date et compagnon d’aventures, Pierre Morand.
Et puis, ces ascensions éclairs permettent de réduire le poids du paquetage. Plus besoin de se trimbaler le matériel de bivouac. «On était ultraléger et parfois on n’avait sur nous qu’une barre de céréales et un demi-litre d’eau», raconte Jean Troillet. Pour parvenir à de tels exploits, encore faut-il en avoir les capacités. «Sa morphologie (ndlr: Erhard Loretan mesurait 1,68 m pour 56 kilos) et son métabolisme particulièrement résistant lui ont permis de tenir le coup, mais ce n’est pas donné à tout le monde», ajoute Pierre Morand.
Sa méthode de grimpe radicale, son style pur et son audace vaudront à Erhard Loretan une reconnaissance planétaire. Des Alpes à l’Himalaya, en passant par les Andes, le Suisse impressionne. «Sa notoriété est incroyable, il fait partie des rares personnes qui ont marqué le monde de l’alpinisme», témoigne Marianne Chapuisat, première femme au monde à avoir gravi un 8000 mètres en conditions hivernales.
Nombreux enfants spirituels
Précurseur il y a un quart de siècle, Erhard Loretan a, depuis, fait des émules. Beaucoup ont adopté ce style du «vite en haut, vite en bas».
«Et il a donné l’envie à plein de jeunes de faire de la montagne, explique Didier Taramarcaz, guide de haute montagne à Verbier. Je ne sais pas si c’est grâce à lui, mais c’est vrai qu’aujourd’hui même les petites courses en montagne se font de plus en plus vite.»
Didier Taramarcaz était dans la même région qu’Erhard Loretan, lors de l’accident jeudi: «On nous a appelés pour nous dire que nous devrions peut-être nous préparer à aller secourir quelqu’un. Finalement nous n’avons pas eu besoin d’y aller.» Il n’apprendra que le lendemain l’identité de la victime.
Ce décès est un coup dur pour l’alpinisme. «Il était un modèle pour de nombreux grimpeurs qui s’inspirent de lui», ajoute son confrère Claude-Alain Gailland. Seule consolation: la trace qu’a laissée par Erhard Loretan n’est pas près de s’effacer.

LES DATES-CLÉS
1959
L’alpiniste Erhard Loretan naît à Bulle (FR) le 28 avril. Son décès intervient jeudi dernier, le jour de son anniversaire.
1986
Accompagné de son ami Jean Troillet, Erhard Loretan gravit l’Everest en 43 heures seulement. Quelques mois plus tard, son ami Pierre-Alain Steiner chute devant ses yeux lors d’une tentative au Cho Oyu. Il mourra quelques jours plus tard.
1995
Au sommet du Kangchenjunga, Erhard Loretan devient le troisième homme de l’histoire à gravir quatorze 8000 mètres.
2001
La vie du Fribourgeois se brise deux jours avant Noël. Excédé par les pleurs de son fils unique de sept mois, le guide le secoue et provoque sa mort. «Ma vie est foutue», dira-t-il alors, avant de participer à une campagne nationale de prévention.