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Re : Toutes New sportives autres que la moto
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Par défaut Re : Toutes New sportives autres que la moto - 28/05/2011, 22h35

Barcelone 3-1 Manchester United, désolé norton




Les biographies des pilotes du Continental Circus, c'est par là :
plateau MotoGP
plateau SBK
les vieilles gloires

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Re : Toutes New sportives autres que la moto
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Par défaut Re : Toutes New sportives autres que la moto - 29/05/2011, 06h45

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Barcelone 3-1 Manchester United, désolé norton

Va faire mal à mon budget........Chier.......


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Re : Toutes New sportives autres que la moto
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Par défaut Re : Toutes New sportives autres que la moto - 29/05/2011, 06h47

Barça, simply the best


Tout un symbole: c'est Eric Abidal (opéré d'une tumeur au foie il y un peu plus que de deux mois) qui a soulevé la Coupe. Le Français revient de très loin!
7S7 mise à jour Tout comme en 2009 (2-0), Barcelone a surclassé Manchester United en finale de la Ligue des Champions (3-1). Maître absolu des débats du début jusqu'à la fin (sauf les dix premières minutes), le Barça a démontré une énième fois qu'il est sans conteste la meilleure équipe d'Europe, sans doute la meilleure de tous les temps. D'un match en réalité, il n'en a jamais été question tant les Blaugranas ont été supérieurs. Pedro a débloqué le verrou avant que Rooney ne rétablisse l'égalité. En deuxième période, Messi (qui n'avait encore jamais marqué sur le sol anglais) et Villa ont permis aux Catalans de décrocher leur quatrième Coupe aux "grandes oreilles", la 3e en 5 ans (après les sacres en 2006 et 2009). Pour résumer, le Barça était tout simplement trop fort.

Le Barça a communié avec le public catalan. © afp

Barcelone a développé un jeu spectaculaire et efficace tout au long de la saison. © reuters

Lionel Messi a encore été phénoménal ce soir. Le génie argentin a marqué pour la première fois sur le sol anglais. Où s'arrêtera "La Pulga"? © epa

Rooney a redonné l'espoir aux Mancuniens. Ce ne fut qu'un feu de paille... © reuters

Guardiola a été porté en triomphe par ses joueurs! L'entraîneur du Barça restera-t-il à la tête des Blaugranas? © reuters


Partis mardi en raison du nuage de cendres qui a perturbé l'espace aérien européen, les hommes de Guardiola disputaient leur deuxième finale de Ligue des champions en 3 ans. Pour les protégés de l'indéboulonnable Alex Ferguson, il s'agissait surtout d'effacer la désillusion subie en 2009 à Rome, où ManU n'avait jamais eu voix au chapitre. Cette fois-ci, les Red Devils avaient l'avantage du terrain puisqu'ils évoluaient dans le stade mythique de Wembley, à Londres. "Je crois que le Barça d'aujourd'hui est encore plus fort que celui d'il y a 2 ans", avait lancé le technicien de ManU. "Mais je ne suis pas avide de revanche. A l'époque, nous avions commis quelques erreurs. Je suis convaincu qu'on en a tiré les leçons", prolongeait-il.

Pedro fait sauter le verrou
Après dix premières minutes difficiles (avec un pressing efficace de Manchester), le Barça prenait le jeu à son compte, s'installant dans le camp anglais. Pedro et Villa furent les premiers à apporter le danger devant Van der Sar, qui, à 40 ans, tirera sa révérence. Maître des débats, l'équipe entraînée par Pep Guardiola fut justement récompensée de ses intentions offensives. Pedro, bien servi par Xavi, profitait d'une erreur de marquage dans l'arrière-garde britannique et glissait le ballon hors de portée du gardien néerlandais (1-0). Une avance méritée pour le Barça, qui affichait sa supériorité.

Ce diable de Rooney...
C'est à ce moment précisément que ce diable de Wayne Rooney décidait de sortir de sa boîte. L'attaquant des Reds, qui était à la récupération d'une rentrée en touche espagnole, s'appuyait sur Giggs (à la limite du hors-jeu), et ajustait une frappe imparable de l'intérieur du pied (1-1). ManU était bien payé, mais telle est la loi du foot. Avant le repos, il manquait quelques millimètres à Messi pour faire 2-1.

Messi vainc le signe indien
Revenu des vestiaires avec la "rage au ventre", le Barça mettait d'emblée la pression sur Manchester, qui n'avait d'autre choix que de subir les événements. Avec Xavi en chef d'orchestre, la formation catalane prenait d'assaut le but anglais. Et ce qui devait arriver arriva... Messi, qui jouissait de beaucoup trop d'espace, décochait une frappe vicieuse. Edwin Van der Sar tardait à se coucher et ne pouvait empêcher la Pulga d'inscrire son 12e but cette saison en Ligue des champions (2-1), égalant au passage le record de Ruud Van Nistelrooy. C'est d'ailleurs la 3e fois d'affilée que le génie argentin termine meilleur buteur de la compétition.

La démonstration du Barça
Survolté par cette avance au marquoir, le Barça continuait d'asphyxier son adversaire, ManU subissait la loi du plus fort. Après quelques chaudes alertes, Villa mettait son équipe à l'abri d'une superbe frappe enroulée dans la lucarne (3-1). En démonstration, les Catalans monopolisaient le ballon avec une facilité insolente, provoquant la résignation de Ferguson sur le banc de touche. Pour ManU, cela tournait à l'humiliation. Les Mancuniens ne furent plus jamais en mesure d'inquiéter les Blaugranas, qui n'ont pas volé leur victoire.

Le leçon de vie d'Eric Abidal
Deux ans après son premier succès contre ManU, Barcelone a confirmé son hégémonie sur le football européen. Une supériorité qui ne souffre aucune contestation. Au-delà ce nouveau sacre, on retiendra cette image d'Eric Abidal qui eut le privilège de brandir le trophée en premier. Opéré d'une tumeur au foie en mars dernier, le défenseur français a donné une véritable leçon de vie à tous ceux qui luttent contre la maladie. C'est sans doute la plus belle victoire du Barça cette saison.

Michaël Bouche




© ap

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Par défaut Re : Toutes New sportives autres que la moto - 29/05/2011, 06h53

CYCLISME

Derrière Alberto Contador, on se bat pour la deuxième place


Image © Keystone
Sur la route très pentue et en terre battue du colle delle Finestre, Alberto Contador (au centre) n’a eu aucune peine à contrôler ses adversaires.

Michele Scarponi et Vincenzo Nibali visent la place de dauphin. Le second a connu des difficultés sur la route en terre battue du colle delle Finestre. Le Biélorusse Kiryienka s’impose à Sestrières.
le 28 mai 2011, 22h40
LeMatin.ch & les agences


La 20e et avant-dernière étape du Giro, gagnée hier à Sestrières par le Biélorusse Vasil Kiryienka, a surtout donné lieu à un match pour les places d’honneur derrière Alberto Contador.
Le colle delle Finestre, une spectaculaire ascension, en terre battue sur ses 7,8 derniers kilomètres, n’a rien changé à la hiérarchie du Giro. Il a seulement souligné la journée difficile connue par Vincenzo Nibali, qui a lâché prise à 2 kilomètres du sommet.
Le Sicilien a multiplié les désagréments au cours de cette étape anormalement longue (242 km!) en fin de grand tour sans que l’intérêt du site de départ près du lac Majeur – dans un parc technologique d’entreprises! – puisse être évoqué. Blessé au mollet droit dans une chute collective dès le 40e kilomètre, Nibali a souffert sur les pentes surchauffées du Finestre tout en limitant la perte de temps.
Grand descendeur, l’Italien a gommé aisément la quinzaine de secondes de retard qu’il comptait au sommet de ce col d’un autre temps (2178 m), à 27 kilomètres de l’arrivée. Mais il a lâché prise à l’approche de Sestrières, dans les deux derniers kilomètres, sur une accélération de son compatriote Michele Scarponi.
Contre-la-montre raccourci
Le vainqueur de la dernière Vuelta a ainsi concédé 22’’ à Scarponi, son rival pour la deuxième place derrière l’intouchable Contador. Soit un retard qui s’élève désormais à 56 secondes avant le contre-la-montre final cet après-midi à Milan, sur une distance ramenée à 26 kilomètres en raison d’un changement de parcours dû aux élections municipales et aux conditions d’accès des sites.
«J’aurais préféré que ce soit plus long», a reconnu Nibali, conscient que les 5,5 kilomètres peuvent peser lourd pour la place de dauphin de Contador, lequel n’a jamais été mis en danger dans la dernière étape de montagne de ce Giro. «L’étape était difficile et surtout très longue, lâchait le porteur du maillot rose. Dans la montée d’arrivée, j’ai contrôlé
Nibali et Scarponi pour éviter tout problème.»
Rujano progresse
L’Espagnol s’est donc contenté de suivre ses adversaires directs, tout en laissant les coureurs moins bien placés s’expliquer dans la montée très roulante vers Sestrières. A ce jeu, l’Espagnol Joaquin Rodriguez a progressé de trois rangs pour accéder à la cinquième place du classement derrière le Français John Gadret.
Autre gagnant du jour, le grimpeur vénézuélien Jose Rujano est passé de la 10e à la 6e place. Vainqueur d’une étape analogue dans le Giro 2005, le Sud-Américain a tenté de réussir le même coup en démarrant à plusieurs reprises dans le Finestre. Mais il n’a pu reprendre du temps à Kiryienka, rescapé d’une échappée lancée dès la première heure de course.
Auteur d’un grand numéro, le Biélorusse – l a expliqué être diplômé en sport et s’entraîner mieux depuis qu’il connaît la biochimie – a gagné avec près de… cinq minutes d’avance. La ligne franchie, il s’est empressé de rendre hommage à son coéquipier Xavier Tondo, décédé accidentellement lundi dernier.
Fausse légende
A 29 ans, Kiryienka s’est imposé pour la deuxième fois dans le Giro, trois ans après une performance comparable à Monte Pora. Il en a profité pour rectifier une légende voulant qu’il ait perdu des membres de sa famille dans l’accident nucléaire de Tchernobyl: «Mes deux frères vont bien, mon père est décédé d’autre chose, ma mère est morte d’un cancer du foie mais, hélas, comme beaucoup de gens.»si


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Re : Toutes New sportives autres que la moto
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TENNIS

Le double jeu de Novak Djokovic


Image © Keystone
Novak Djokovic exprime une détermination tantôt fiévreuse, tantôt haineuse.
Le Serbe pourrait s’emparer du pouvoir à Roland-Garros, après cinq années de conquête en clair-obscur
Christian Despont - le 28 mai 2011, 22h27
Le Matin Dimanche


UN DISCOURS CLAIR
Novak Djokovic pourrait accéder à la première place mondiale, vendredi, à l’âge idéal de 24 ans. L’homme n’a jamais douté de son destin, né de cette impression immédiate, irrésistible, d’être spécial. Ivan Ljubicic, dans L’Equipe Magazine: «Nole doit être le meilleur en tout. Il est ambitieux parce que sa famille l’a élevé dans cette idée qu’il était au-dessus des autres.»
Cette idée ne l’a jamais quitté, encore moins pour un autre. A 19 ans, Novak Djokovic voulait déjà «botter les fesses de Federer», comme si, après des premiers pas réussis, il se savait la pointure d’un géant. «La démarche est assez unique, s’émerveille Mats Wilander. Jamais ce garçon n’a prétexté son âge pour réclamer de la patience, ou justifier des échecs. Il n’a pas eu peur de vivre dans la revendication permanente, puis de l’assumer clairement. Nous avons eu le tort, parfois, de considérer cette audace comme de l’esbroufe, ou pire, de la vanité.»

Auteurs russes et talk-shows

Hier, le Serbe a montré contre Juan Martin del Potro (6-3 3-6 6-3 6-2) ce que le tennis avait à gagner de sa précellence. La précision, l’œil, la pureté et la précocité dans la prise de balle. La géométrie du court, de diagonales extravagantes en passings parfaitement rectilignes. Et le cran. Quel cran!
Dans une corporation policée, Novak Djokovic a choisi d’être polisson, sans exclure, à ses heures, une dimension intellectuelle soigneusement cultivée. L’insoumis parle cinq langues, a lu tout Tolstoï, a fréquenté les talk-shows aussi sûrement que les gourbis, l’un avec une réelle hauteur de vue, l’autre juché sur des talons aiguilles.
L’espace d’une mue difficile, il s’est plié aux conseils des marchands d’image et d’une batterie de conseillers techniques, sans réussite. Il s’est cherché, peut-être même égaré. Il a toujours considéré les défaites comme un accident de travail, sauf que, soudain, il a manqué d’assurance. «Il a exploré différentes voies car il est ambitieux, bien au-delà du tennis. Il se sent investi de responsabilités et de devoirs, en tant que joueur mais aussi, en tant qu’homme. C’est pourquoi, par exemple, il a invité les orphelins du 11 septembre au dernier US Open», explique son ancien agent.
Soutien de famille
«Je suis un tout autre joueur cette année», sourit Djokovic, opposé aujourd’hui à Richard Gasquet. «En offrant la Coupe Davis à mon pays, après trois jours d’ivresse, j’ai senti des énergies et une confiance nouvelles. J’ai aussi perdu du poids, je ne suis plus malade, je collabore avec un excellent nutritionniste.»
Djokovic a mis toute sa famille à l’abri du besoin. L’an dernier, il a bombardé son oncle à la tête du tournoi de Belgrade, qu’il organise et finance à hauteur de 5,5 millions d’euros annuels. Il a confié la gestion de ses sites Internet à sa fiancée depuis cinq ans, tandis que la Serbie toute entière voudrait le marier à Ana Ivanovic. Ses proches soutiennent que «Nole» est quelqu’un de bien. Quelqu’un de spécial.


UN PROCÉDÉ OBSCUR
A l’ère du perfectionnisme hégémonique, incarné par Roger Federer, il fallait un contre-pouvoir et ce fut Novak Djokovic, dont l’avantage fut d’arborer un profil ouvertement anar.
Il fallait un méchant du film et ce fut lui, taillé pour le rôle à la hache, arrivé sur le circuit avec des manières roublardes, destinées à un public averti: injures, simulations, visage déchiré par la haine, raquette brisée par la rage.
A tous, dans les gradins comme dans l’arène, le Serbe a rugi sa volonté de réussir sans vergogne, poings vengeurs sur un poitrail gonflé à bloc, doigt levé pour capter l’attention. Il a distrait la foule et, indifféremment, disputé ses faveurs dans un comique troupier de type burlesque (imitations, streap-tease, etc), avant que Roger Federer ne lui demande d’arrêter.
Il est partout
Novak Djokovic est devenu si impopulaire, si épié, que son management lui a imposé une communication rédemptrice. Depuis, chacun tente de distinguer le chic du chiqué dans les applaudissements à l’adversaire, les souffrances atroces, les éloges à Rafael Nadal, les actes de contrition à l’arbitre.
Le numéro deux mondial en est devenu plus omnipotent que son devancier hiérarchique, il est même partout, au Festival de Cannes, sur les ailes d’un avion, chez les ultranationalistes serbes, dans les émissions culinaires, dans les orphelinats, dans une caserne des pompiers new-yorkais. Sa société Familly Sport, entièrement gérée par ses proches, gère une gamme de produits interminable, Café Novak, sucre Novak, eau Novak, etc.
D’une ambition obsédante, Djokovic a fait une quête initiatique, un travail quotidien, mais surtout une conquête sociale. «Il veut passer pour le gentil qu’il n’est pas», soufflent certains joueurs. «Il n’a peur de rien», l’excuse Ivan Ljubicic. «Quand vous jouez et que vous entendez des bombes éclater pas très loin, après, vous ne tremblez plus pour une balle de break», prévenait-il à ses débuts.
Comme les filles
Dans le tennis féminin, Novak Djokovic serait en réalité un pur produit de son époque; amusant de constater comme, chez les unes, la pugnacité est une vertu cardinale, chez les autres une ardeur suspecte… Comme ses contemporaines du circuit, le Serbe a quitté le giron familial très jeune, à 12 ans, pour démarrer une carrière académique. Il a sacrifié au culte de la réussite, il était prêt à tout et l’est resté.
Il n’a toujours eu d’engouement que pour le résultat, uniquement le résultat, comme il l’annonçait dans un entretien au Temps le 12 juin 2006: «Quel que soit l’endroit où je joue, quelle que soit la personne en face de moi, ma seule idée est de gagner. Pas de jouer mon meilleur tennis, ni de plaire, mais de gagner.»


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FOOTBALL

Servette joue, domine et Bellinzone marque


Image © Eric Lafargue
Tibère Pont (en blanc) vient de rater une grosse occasion. Pourvu que son équipe n'ait pas à le regretter mardi.

Un but venu d'ailleurs crucifie les Genevois à la 88e minute. Mais tout reste jouable. Il y aura du monde mardi à la Praille.
Christian Maillard - le 28 mai 2011, 22h21
Le Matin Dimanche


Servette était plus fort, mais c'est Bellinzone qui a le sourire ce matin. De bleu, de bleu, Dieu n'était pas «grenat». Au Stadio comunale, on dit plutôt granata. Tous les éléments étaient, pourtant, réunis pour réussir, dans ce match aller, le break d'entrée. «C'était le bon moment», avait d'ailleurs promis Tibert Pont. Celui où le visiteur, revenu de nulle part pour s'offrir ce barrage inespéré, devait profiter de sa bonne étoile. Supérieur dans le jeu, le challenger de Challenge League a dominé, s'est créé une kyrielle d'occasions, mais, face à une équipe tessinoise d'une affligeante faiblesse, Pont (29e), Vitkieviez (43e et 44e) et Eudis (53e) ont manqué de réalisme. Bénéficiant de l'effet suspensif, Mauro Lustrinelli, le capitaine de Bellinzone, qui avait raté un penalty généreux après 8?minutes - «j'ai peut-être touché le ballon de la main avant», avouait-il -, a été le premier à le reconnaître: «A l'exception du premier quart d'heure, Servette a mieux joué que nous. Nous, on a subi. On a eu la chance de marquer un but incroyable. Mais la chance, on est allé la provoquer, en y croyant jusqu'au bout.» Tout le monde l'a vu. C'est à la 88e minute que le Tchèque Pavel Pergl a réussi une volée du tonnerre, lui qui n'avait encore pas marqué cette saison, un but venu d'ailleurs. «Cela nous a fait mal de prendre ce but, reconnaît Lionel Pizzinat, mais psychologiquement, nous ne sommes pas atteints. Nous ferons les comptes après 180 minutes.» Dans le camp genevois, inutile de baisser les bras. Tout le monde dans l'équipe a vu et compris que si le petit poussait, il n'était pas loin de passer. «J'ai encore plus la conviction aujourd'hui que nous pouvons gagner ce barrage», estime d'ailleurs l'entraîneur Joao Alves, lui, pourtant si réservé. «A la maison, je sais que nous pouvons marquer plus qu'un but», enchaîne-t-il. «On va tous se révolter, chez nous, devant notre public, ce sera vraiment différent», conclut le portier David Gonzalez.
Mardi, il pourrait y avoir plus de 20 000 personnes à la Praille. Servette aura nonante minutes pour gommer cette tache sur son smoking. Lustrinelli, qui devrait être suspendu, craint ce match: «Si on joue ainsi à Genève, Servette va gagner. On doit absolument changer d'attitude pour rester en Super League.»


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FOOTBALL

Ces finales appartiennent pour toujours à la légende


Image ©

Les duels les plus haletants vus par Jacques Ducret, grand spécialiste et auteur du «Livre d’Or du football suisse».
Bertrand Monnard - le 28 mai 2011, 22h12
Le Matin Dimanche


C’était, voilà 20 ans, la finale de 91 entre Sion et YB. Largement dominé, Sion perdait 2-0 à la mi-temps. Enzo Trossero, l’entraîneur argentin des Valaisans, tenta alors un coup de poker en introduisant deux jeunes Valaisans, David Orlando (19 ans) de Monthey et Alexandre Rey (18 ans) de Montana. Et le match bascula. Il y eut d’abord les deux buts marqués par Orlando puis le troisième, celui de la victoire, signé d’une superbe reprise de volée par Alexandre Rey à 10 minutes de la fin. Un moment d’éternité. Ce jour-là, deux gamins avaient fait triompher le Valais. «Mon but, on m’en reparle encore tout le temps» sourit Alexandre Rey, aujourd’hui membre de la direction de Xamax, adversaire du FC Sion ce dimanche, drôle de destin.
La plus belle? Celle de 1991!
Quand on demande aux experts de recenser les plus belles finales de Coupe Suisse, c’est en effet celle de 1991 qui est plébiscitée. Jacques Ducret, auteur de la bible du foot suisse, à qui nous avons demandé de faire une sélection de ses finales préférées et de les commenter, la place en tête. Même choix chez Michel Pont, l’entraîneur adjoint de l’équipe suisse. «De la magie pure. Mais, à mes yeux, toutes les finales sont fantastiques. Comme pour les matches de la Nati, ce jour-là le pays entier a les yeux rivés sur un seul match». Comme en 91, les finales restées dans les mémoires sont évidemment celles qui ont été le théâtre d’incroyables renversements de situation. «A 2-0, en finale, rien jamais n’est joué» souligne Paul Garbani, entraîneur de légende.
Dans ce registre, c’est Sion qui évidemment a signé des chefs-d’œuvre, avec cette foi tellurique, venu de on ne sait où. Entraîneur à la Fédération, le Genevois Gérard Castella n’oubliera jamais le Sion-Servette de 96, où les Valaisans avaient là aussi fini par inverser un destin contraire. «A 2-0 pour Servette à la 61e minute, c’était réglé à mes yeux. Et puis le but de Sion, marqué juste après, a sonné la révolte. Servette n’existait plus. Sion, c’est une équipe de coup: on les croit morts et ils ressuscitent». Ce même Castella, comme joueur, alors, avait lui-même pris part en 1981, à une autre finale mythique, la victoire 4-3 des Vaudois contre Zurich, grand favori. «Quand vous soulevez le trophée, c’est un moment unique. Cette année-là, on avait failli se faire éliminer dès le premier tour par une équipe de deuxième ligue. Mais la Coupe est souvent une affaire de destin: on se faufile par un trou de souris et on finit par la gagner. Les trois matches avant la finale de dimanche, Xamax les a tous remportés aux penalties, ce qui est peut-être un signe.»
Héros de l’exploit de Sion en 1991, Alexandre Rey, aujourd’hui Xamaxien, subodore une surprise qui mettrait fin à l’incroyable série de 11 victoires de son ex-club. «A Xamax, maintien assuré, le moral est au beau fixe. En plus, tout le monde nous voit perdants, ce qui n’est pas une mauvaise chose lors d’une finale». Alex en sait quelque chose.
EN DATES
1930
Naissance de Jacques Ducret à Genève
1960 Il devient directeur du bureau romand de l’agence de presse Sportinformation. Il le restera jusqu’en 2002
2004 Il publie son cinquième livre consacré au foot intitulé «La Suisse de Köbi Kuhn». Il a aussi écrit «Le Livre d’Or du football suisse».
2011 Il est actuellement responsable de l’édition romande de «Hop suisse», le mensuel du foot suisse


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FOOTBALL

Aujourd’hui, il faut être fou pour gagner la Coupe


Image © Keystone
La Coupe de Suisse: un trophée qui se gagne avant tout avec le cœur.
Alors que les Valaisans souhaitent perpétuer la légende, aujourd’hui à 16 h 30, les Neuchâtelois entendent briser la malédiction. Le mental pourrait faire la différence.
Nicolas Jacquier Bâle - le 28 mai 2011, 21h55
Le Matin Dimanche


Chacun à leur manière, NE Xamax et Sion ont l’occasion d’entrer cet après-midi, dès 16 h 30, dans l’histoire. Les Valaisans en poursuivant celle qui les unit à un trophée qu’ils n’ont jamais perdu – avec 11 victoires en autant de finales, le club de Tourbillon détient un record unique au monde; le club de la Maladière en soulevant enfin une Coupe qu’il n’a jamais réussi à gagner en quatre tentatives toutes vouées à l’échec. Inégal autant dans les esprits que dans la froide réalité de chiffres n’attribuant aucune chance raisonnable au prétendant neuchâtelois, ce duel 100% romand en terre alémanique – le premier depuis 2001 (Servette-Yverdon 3-0) – le sera sans doute moins sur la pelouse. Tant la Coupe, en raison de la magie qu’elle dégage, génère des scénarios échappant souvent à toute logique.
Intouchables?
Récompensé pour la foi qui l’a caractérisé lors de ses onze précédentes apparitions et lui a permis de constituer son patrimoine, Sion a toujours su en profiter jusque-là. Volontiers présentés comme intouchables, y compris par leurs adversaires successifs, les Valaisans enrichiront-ils leur collection du modèle 2011? Au-delà du devoir moral lui imposant de ne pas lâcher «sa» Coupe, l’abonné du trophée se sait investi d’une mission lui ordonnant une quête d’absolu, source d’élévation de soi et de bonheur contagieux. «Ce qui arrive en Valais depuis plusieurs semaines est inimaginable. La Coupe, c’est fusionnel. Les joueurs se sentent investi d’une force qui les dépasse.» Laurent Roussey lui-même, qui, conséquence de ses origines marseillaises, en a déjà vu d’autres, se dit impressionné par l’extraordinaire engouement populaire. «En réalité, reprend son coach, la Coupe n’appartient pas au FC Sion, elle est la propriété des 200 000 Valaisans qui peuplent ce canton.» Il en découle un sentiment d’appartenance aussi irrationnel que légitime.
Mais la Coupe, exaltation suprême de la compétition du k.-o., possède aussi ses règles spécifiques, ses lois, ses rites immuables, qu’il importe de respecter pour ne pas en subir les conséquences. «Une finale n’est jamais un match normal, convient à cet égard l’entraîneur du FC Sion. Lorsque tout s’annule, la différence vient souvent de paramètres extra-sportifs.» Où il est question de surpassement, de motivation décuplée. Pour se montrer digne de l’histoire, tant Xamax que Sion ont cultivé à leur façon cette approche mentale en usant de méthodes très particulières (à découvrir en page 34). «Afin que chaque joueur trouve en lui les ressources qu’il ne pensait pas avoir», précisent de concert les deux entraîneurs.
Sans calcul
Si nul ne sait à l’avance la trame qu’empruntera le rendez-vous de Saint-Jacques, Neuchâtelois et Valaisans sont à 90 minutes (voire 120) de rejoindre leurs rêves. «La Coupe, c’est l’instantanéité sans calcul, le moment présent, alors que le championnat, c’est la durée, le train-train ronronnant.» Quatre jours après le point valaisan du sauvetage, Challandes sait que son Xamax revient de nulle part. «Si l’équipe a dû lutter jusqu’à la dernière seconde, c’est qu’il lui manque quelque chose.» Mais la Coupe, c’est autre chose, surtout quand on l’aborde l’esprit libéré, sans la pression ressentie dans l’autre camp. Challandes à la volée: «Une finale, c’est un match de fou pour les fous. Il faudra donc le devenir. On ne va pas à une sortie de contemporains. Ce n’est pas du 50-50, c’est du 70-30 pour Sion, voire du 90-10, mais ça peut suffire.» Il y a aussi le clin d’œil du destin, avec un changement volant de banc, la meurtrissure d’une blessure à l’âme. «J’étais venu en Valais pour soulever la Coupe. Je vais peut-être la gagner aujourd’hui avec Xamax, ce qui n’aurait pas été possible si j’étais resté à Sion.»
Du poids de l’histoire à l’avantage que lui procurera la présence de 25 000 Valaisans dans les gradins, tout plaide pourtant en faveur du FC Sion au coup d’envoi. C’est paradoxalement la grande chance de NE Xamax de bousculer les traditions.
REPLAY
CHRISTIAN DESPONT, Rédacteur en chef adjoint

Il ne peut en rester qu’un
Tous les anciens le disent: il n’y a rien de pire dans une carrière que de perdre une finale. Du vaincu, il ne reste qu’une futile réminiscence, quelques mots dans les journaux et une pensée émue. Tout ce chemin pour finir comme un perdant.
D’une finale, il ne reste que les ardeurs triomphales, les bras noueux qui étreignent la coupe, les lèvres humectées qui l’embrassent fiévreusement, les joues rubicondes d’avoir trop osé, les carcasses défrusquées d’avoir tout donné. Le soir, c’est le retour au pays, le trophée brandi comme un butin, les chants, les grandes soifs, la félicité dans la ville, où les anciens portent beau et les enfants ne sont pas couchés.
Une finale obéit rarement à des données rationnelles, elle réclame du courage et de l’unité là où beaucoup se contentent d’être parfaits. Alors, contrairement à ce que prétendent, ou s’efforcent de croire, ses anciennes victimes, le FC Sion n’a pas bâti son invincibilité sur des coïncidences. Il a fait de chaque finale une épopée, une aventure valaisanne, une question d’ADN et d’attachement aux valeurs. Il a fait d’un terrain de foot un champ d’honneur. C’est un peu comme s’il avait décidé qu’il réussirait, que son orgueil viendrait à bout de toutes les supériorités.
Sion les a toute gagnées, jusqu’aux plus désespérées, car il était sûr de sa force et de la fascination que, insidieusement, il exerce sur ses semblables.
Mais cet après-midi, il peut perdre, et il le sait. Tout est à recommencer. Plus rien ne compte que les 90 (ou 120) minutes à jouer. Christian Constantin ne les a jamais autant redoutées. Car pour lui, comme pour tous ses joueurs, il n’y aurait rien de pire que cette défaite-là.


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Par défaut Re : Toutes New sportives autres que la moto - 29/05/2011, 07h46

Dimanche bien rempli:

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Final du tour d'Italie

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Bon dimanche


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Par défaut Re : Toutes New sportives autres que la moto - 29/05/2011, 21h23

Je viens de regarder la fin des 500 miles d'Indy: alors je ne connais rien à cette catégorie, je ne regarde jamais les courses sur ovale,je ne comprends rien donc je me suis emmerdé pendant les 20 tours que j'ai vu mais la fin de course a été mémorable. Celui qui est en tête (5 secondes d'avance sur le 2ème) se plante dans le dernier virage (sur ovale il faut le faire) du dernier tour et finit la voiture toute défoncée qui continue avec l'élan mais il se fait passer 20 mètres avant la ligne. Tout le monde fêtait sa victoire dans son team et là c'est LE raté. Le gars qui était juste derrière n'en revenait pas d'avoir gagné.
   
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