Toutes New sportives autres que la moto

[Norton]

Cyclisme

Déjà vainqueur à Grindelwald, Peter Sagan enlève au sprint la 8e étape du Tour de Suisse, à Schaffhouse

18.06.2011 17:34 - mise à jour: 18:18

Peter Sagan est bel et bien un coureur complet. Le Slovaque de 21 ans, déjà vainqueur d'une étape de montagne à Grindelwald, a également facilement remporté au sprint à Schaffhouse la 8e étape du Tour de Suisse. Damiano Cunego conserve la tunique jaune de leader. Sagan est l'homme en forme de la semaine sur la Boucle nationale. En plus de ses 2 succès, le coureur de la Liquigas a également terminé une fois 2e et 2 fois 3e! Bauke Mollema est lui le grand battu du jour. Deuxième au général avant cette étape, le Néerlandais s'est retrouvé piègé dans un groupe et n'a pas pu revenir. Il perd 3 rangs au général.

Vlà finisch pour ce samedi, bonne nuit les petit le marchand de sable à passé

[Norton]

football
La Suisse est en demi-finales de l'Euro M21!




18. juin 2011, 23h04
LeMatin.ch & les agences


La Suisse disputera pour la deuxième fois les demi-finales de l’Euro M21. A Aarhus, elle a très aisément assuré sa qualification.
La cause était déjà entendue grâce à un doublé de Mehmedi. © Keystone

La formation de Pierluigi Tami s’est, en effet, imposée 3-0 devant la Biélorussie.
A la pause, la cause était déjà entendue grâce à un doublé de Mehmedi. A nouveau titulaire, le joueur du FCZ a ouvert la marque à la 6e minute sur un penalty provoqué par Emeghara avant de doubler la mise à la 43e sur une frappe imparable.
Il a été nommé meilleur homme du match par le jury de l’UEFA.
Demi-finaliste comme la sélection dirigée par Bernard Challandes en 2002, la Suisse connaîtra dimanche soir l’adversaire qu’elle affrontera mercredi à 21 heures à Herning.
Il s’agira selon toute vraisemblance de la République tchèque ou de l’Angleterre. Si les Anglais battent les Tchèques, les Suisses seront également qualifiés pour le tournoi olympique de Londres l’an prochain.
La Suisse marque encore d’entrée
Pierluigi Tami n’a pas tremblé bien longtemps lors du match «le plus important de sa carrière».
Comme trois jours plus tôt face à l’Islande, ses joueurs ont eu le bonheur de marquer d’entrée de jeu. A la 5e, Shaqiri initiait une rupture sur son flanc droit pour adresser une passe parfaite à Emeghara.
Le joueur de GC était déséquilibré par Veretilo pour obtenir un penalty qui ne souffre aucune discussion.
Avec ce but, les Suisses pouvaient tranquillement abandonner l’initiative aux Biélorusses. Ce fut sans grand danger face à un adversaire qui ne s’est procuré aucune occasion véritable.
Sommer n’était alerté que sur deux frappes de Dragun (18e) et de Veretilo (36e).
Le match basculait définitivement à la 43e avec une récupération de Xhaka à vingt mètres de la cage adverse. Le Bâlois servait Mehmedi qui enroulait sa frappe avec un très grand sang froid.
Cet assist a sans doute consolé quelque peu Xhaka qui avait été averti à la 27e. Ce second carton jaune du tournoi le privera malheureusement de la demi-finale.
Une défense invincible
A la reprise, Xhaka était le premier joueur remplacé.
Le Champion du monde M17 cédait sa place à Abrashi. Ce changement fait du demi de GC un titulaire en puissance pour mercredi. Face à un adversaire qui était surtout préoccupé par le résultat de Danemark - Islande, les Suisses géraient cette seconde période avec une totale sérénité avec le 3-0 qui tombait dans les arrêts de jeu par Feltscher.
La défense fut, une fois de plus, remarquable. Elle est toujours invaincue depuis le début du tournoi.
Toujours aussi «affamé», Xherdan Shaqiri ne se privait pas de réussir de nouvelles prouesses qui ne peuvent qu’augmenter sa valeur marchande. Il provoquait au passage l’expulsion de Matveychik à la 68e coupable d’un nouveau foul grossier à son encontre.
Le Bâlois restait sur le terrain jusqu’au coup de sifflet final contrairement à Emeghara et Berardi.
Bien terne lors de cette rencontre, la Biélorussie disputera contre toute attente les demi-finales. Les joueurs de Minsk sont les grands bénéficiaires de la défaite inattendue 3-1 du Danemark devant l’Islande à Aalborg.
Battu 1-0 par la Suisse lors du premier match, le pays organisateur sort du tournoi par la petite porte.
Qualifié d’office, il l’avait pourtant préparé avec une minutie extrême.
Suisse - Biélorussie 3-0 (2-0)
Aarhus. 1000 spectateurs. Arbitre: Strömbergsson (Su). Buts: 6e Mehmedi (penalty) 1-0. 43e Mehmedi 2-0. 93e Feltscher 3-0.
Suisse: Sommer; Koch, Rossini, Klose, Berardi (75e Daprelà); Lustenberger; Shaqiri, Frei, Xhaka (52e Abrashi), Emeghara (65e Feltscher); Mehmedi.
Biélorussie: Gutor; Veretilo, Filipenko, Polyakov, Matveychik; Nekhaychik, Dragun, Sivakov, Peprepechko (46e Khvoshchynski, 70e Gayduchik); Baga, Skavych (54e Voronkov).
Notes: la Biélorussie sans Politevich et Bukatkin (suspendus). Expulsion: 68e Matveychik (2e avertissement). Avertissements: 6e Veretilo. 27e Xhaka (sera suspendu pour la demi-finale). 29e Nekhaychik. 41e Matveychik. 65e Khvoshchynski. 83e Mehmedi.

[Norton]

VOILE
Le D 35 «Alinghi» remporte enfin son Bol d'Or


18. juin 2011, 22h44
Jean-Guy Python | Le Matin Dimanche


Après huit ans de longue attente, le team d'Ernesto Bertarelli remporte la compétition lémanique. Dans le temps record, pour un Décision 35, de 6 heures et 25 minutes de navigation tactique.
1 / 4


Le D35 «Alinghi», barré par Ernesto Bertarelli, a rapidement pris la tête de la course et ne l'a plus lâchée. © Jean-Guy Python

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/voile2.jpg Michel Desjoyeaux et ses équipiers de «Foncia» ont vu «Alinghi» et «Veltigroup» prendre un départ très rapide. © Jean-Guy Python

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/voile3k.jpg Ernesto Bertarelli n’a pas échappé à la tradition qui veut que le skipper vainqueur se retrouve dans l’eau à l’arrivée. © Keystone

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/voile4.jpg L’«Hydroptère» a eu un peu de peine au départ, mais a montré quelques belles choses au large d’Evian. © Jean-Guy Python




«On a été agressif jusqu'au bout car je voulais être devant tout le temps pour anticiper les transitions en tête. On a fait une très belle descente en 2 h 10 vers le Bouveret. C'est vrai qu'à force d'attaquer, au passage de la marque, on s'est fait peur. On a failli capoter à ce moment-là. On a eu de la peine à passer la barge du Bouveret. Il y avait beaucoup de vagues, 25 noeuds de vent et nous avions décidé de ne pas prendre de ris contrairement à nos poursuivants. C'était assez chaud.» Encore trempé après le traditionnel bain forcé offert par ses équipiers devant la Nautique, Ernesto Bertarelli explique avec un immense sourire, les conditions de sa victoire dans ce 73è Bol d'Or. Il poursuit en enlevant une botte qui regorge d'eau: «C'était très dur mais c'était beau parce qu'un Bol avec du vent comme cette année, c'est vraiment magnifique et surtout, c'est celui qu'on veut gagner.».

Mission accomplie donc pour Ernesto Bertarelli et l'équipage d'«Alinghi». Et de très belle manière puisqu'ils remportent pour la première fois en Décision 35 cette compétition mythique, plus grande régate d'Europe sur plan d'eau fermé. Après huit ans d'attente, le D35 «Alinghi» accroche enfin cette distinction à son palmarès déjà bien fourni. Bertarelli avec ses différentes versions des bateaux «Alinghi» - à l'exception justement du D35 - a déjà remporté à cinq reprises le Bol d'Or.

Un record chez les D35

«Alinghi» a franchi la ligne d'arrivée à 16 h 25 hier après-midi, suivi de Foncia, barré par Michel Desjoyeaux, Ylliam, barré par Arnaud Psarofaghis, et Okalys-Corum, barré par Loïck Peyron.

La victoire du team Alinghi constitue un record de temps dans la catégorie des D35 puisque l'ancienne performance était détenue depuis 2004, par «Zebra 7», qui avait alors remporté le Bol en 8 h 59'19''. Le Team «Alinghi» vainqueur de ce 73e Bol d'Or Mirabaud, était composé d'Ernesto Bertarelli (à la barre), Pierre-Yves Jorand, Nils Frei, Yves Detrey, Tanguy Cariou et Coraline Jonet.

A la deuxième place, le skipper de «Foncia», Michel Desjoyeaux, s'est fait l'auteur d'une fulgurante remontée pendant le retour vers Genève. Mais son effort n'a pas suffi: «La difficulté principale était de sortir du Petit Lac, explique-t-il. Les conditions sont souvent tordues. En plus, avec tous les bateaux spectateurs présents, le plan d'eau était très agité et le risque de collision important. Il fallait sortir de cette marmite le plus rapidement possible.»

Pour Michel Desjoyeaux, c'était concentration maximum à quelques minutes du coup de canon libérateur. Stève Ravussin sur «Veltigroup» avait la hargne, tout décidé qu'il était, de s'offrir une fois le fameux Bol très convoité. Rapidement, la bataille s'est engagée entre «Alinghi» et «Veltigroup» à la hauteur de la Pointe à la Bise. Dans les vagues soulevées par les bateaux suiveurs et sous les déluges de grains que n'aurait pas reniés un marin pêcheur breton, Ernesto Bertarelli et le marin d'Aclens ont doublé la bouée de dégagement au coude à coude et pied au plancher. On comprenait alors que Bertarelli n'avait pas l'intention de laisser le précieux Bol lui échapper. Attitude qui s'est rapidement concrétisée pour l'équipage rouge et noir. En prenant la tête de la course au large de Morges, et en passant la barge du Bouveret sur le coup de 12 h 10, «Alinghi» marquait ainsi sa détermination à revenir le plus vite possible sur Genève à un train d'enfer.

Beau spectacle de l'«Hydroptère»

Pendant ce temps, l'«Hydroptère» peinait à décoller vraiment. Déplaçant des tonnes d'eau, il avait plutôt tendance à enfourner méchant. Alain Thébault nous a quand même offert un beau spectacle dans un long bord plein pot, à grande vitesse, sur une coque au large d'Evian.

«Tilt» a remporté la course dans la catégorie des M2, après 7 h 46 de régate, suivi de «Team Parmigiani» auteur d'un très beau début de course.

A 18 h, 11 multicoques avaient franchi la ligne d'arrivée alors que 95 bateaux avaient passé au Bouveret. Le premier monocoque, «BDO», a atteint quant à lui le Bouveret à 16 h 05, suivi par «Full Pelt» 6 minutes après. Le premier Toucan, «Carpediem bis», passait à 17 h 21, suivi de près par «Baloo» à 17 h 23.

Dans la catégorie des monocoques, c'est «Syz and Co», barré par Jean Psarofaghis, qui s'est imposé en franchissant la ligne d'arrivée à 21 h 16.

[Norton]

Rallye de l'Acropole: Ogier fonce puis ralentit, Loeb leader malgré lui


AFP - 18. juin 2011, 22h48


Le Français Sébastien Loeb (Citroën DS3) était en tête du rallye de l'Acropole, 7e manche du Championnat du monde (WRC), samedi soir à Loutraki, avec 2 secondes et 2/10 d'avance sur "l'autre" Sébastien, Ogier, qui a attaqué toute la journée... et ralenti à la fin.
1 / 2


Sébastien Ogier à bord de sa Citroen DS3 WRC le 18 juin 2011 à Klenia AFP

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/depeches/photo_1308430081404-1-0.jpg Sébastien Loeb à bord de sa Citroën DS3 WRC, le 18 juin 2011 à Klenia AFP




"C'est plutôt une belle journée, je suis très content de ce qu'on a fait aujourd'hui, les écarts ne sont pas énormes et rien n'est joué", a d'abord dit Ogier avant l'ES13, disputée en soirée. Le jeune coéquipier de Loeb, sur l'autre DS3 officielle, venait de signer quatre temps scratch dans les six premières épreuves spéciales de cette 2e journée (ES7 à ES9, puis ES12). Puis, il a changé son fusil d'épaule, dans l'ES13.
"On a fait ce qu'on a pu, mais il y avait beaucoup de poussière et au vu des écarts, ça ne valait pas le coup de rester devant, alors on a décidé de reculer. Il va falloir se battre jusqu'au bout, mais tout est encore jouable", a ensuite plaidé Ogier à sa descente de voiture, de retour au parc d'assistance.
Premier avec 15 secondes d'avance sur Loeb, Ogier a levé le pied à la fin de l'ES13 pour perdre 17 secondes sur lui et bénéficier dimanche d'une meilleure position sur la route. Le plus dur avait été fait dans la matinée, reprendre plus de 50 secondes à Petter Solberg, en tête vendredi soir dans sa DS3 privée.
Loeb a fait à peu près la même chose, mais comme il passait avant Ogier dans la dernière spéciale, il n'a "pas eu le choix". S'il avait ralenti lui aussi, tous les autres auraient ralenti après lui... et il serait resté en tête, obligé de balayer dimanche pour ses petits camarades.
"Il a fallu attaquer fort toute la journée, la voiture et les pneus ont bien fonctionné. Je suis obligé de rouler libéré, parce que ça roule vraiment fort, j'ai juste assuré un petit peu dans les portions les plus cassantes. La bonne nouvelle, c'est qu'on a repris tout le retard qu'on avait hier soir sur Solberg", a d'abord dit Loeb.
Samedi soir, les pessimistes estimaient que Citroën avait offert sur un plateau la victoire à Solberg ou Mikko Hirvonen (Ford Fiesta RS), respectivement 3e et 4e à une vingtaine de secondes, et qui seront mieux placés dimanche dans les cinq dernières spéciales (ES14 à ES18) du rallye, soit 65 km chronométrés.
Quant aux optimistes, ils espéraient qu'entre les deux Sébastien, séparés par 30 points au championnat, il y aurait à nouveau un combat loyal, sans intox, en dépit du facteur balayage. "Ca va dépendre du balayage, c'est clair", a dit un Loeb de fort méchante humeur, après l'ES13, puis il est allé se réfugier dans la structure Citroën.
Une chose est sûre, il n'y aura pas de consigne d'équipe dimanche chez Citroën Racing, comme il n'y en a jamais eu depuis le début de l'année, et aucun des deux "Seb" ne fera de cadeau à l'autre. D'autant qu'avec trois DS3 contre une seule Fiesta RS, la partie est quand même très bien engagée pour la marque française.
Derrière le quatuor de tête, il y a un gouffre. Henning Solberg (Fiesta RS), le frère de Petter, pointe à quatre minutes, Matthew Wilson (Fiesta RS), le fils de Malcolm, à cinq minutes et demie, et Kimi Räikkönen (DS3), l'ex-champion du monde de F1, à près de sept minutes, sous la menace de son compatriote Juho Hanninen (Skoda Fabia S2000).

[Norton]

Plongeon de haut-vol de La Rochelle: victoire du Britannique Gary Hunt


AFP - 18. juin 2011, 22h00


Le Britannique Gary Hunt a remporté samedi la quatrième étape de la Coupe du monde de plongeon de haut-vol (27 m), qui s'est déroulée au port de La Rochelle, sur le site de la Tour Saint-Nicolas.
Gary Hunt en plein plongeon, le 18 juin 2011 à La Rochelle © AFP

Hunt, déjà vainqueur dans la cité maritime l'an dernier, a devancé le Tchèque Michal Navratil et l'Ukrainien Slava Polyeshchuck.
Cette victoire lui permet de conforter sa place de numéro un de la Coupe du monde de la spécialité qui se dispute en sept manches sur deux continents (4 en Europe, 3 en Amérique).
Cyrille Oumedjkane, seul Français engagé, a pris la 10e place.

[Norton]

CYCLISME
Levi Leipheimer sacré pour 4 secondes


19. juin 2011, 17h47
Laurent Guyot | LeMatin.ch & les agences


L’Américain, 3e du chrono gagné par Fabian Cancellara, a inscrit son nom au palmarès du 75 Tour de Suisse.
Fabian Cancellara a remporté le contre-la-montre de dimanche. © Keystone

Le suspense a duré jusqu’au bout. Appuyé sur une barrière, Levi Leipheimer est venu regarder les derniers mètres de Damiano Cunego. D’un maillot jaune que l’Italien a finalement dû redonner à son principal adversaire au terme des 32 km du contre-la-montre pour 4 secondes. Depuis 2002, aucun leader n’est parvenu à conserver son maillot dans l’ultime exercice individuel. Ce qui n’empêche pas Jan Ullrich de garder le record en la matière. En 2004, l’Allemand avait trouvé les moyens de s’imposer pour une seconde face à Fabian Jeker au terme de la boucle nationale. A l’heure des explications, le vétéran américain de 37 ans s’est réjoui d’ajouter une ligne à son palmarès. «Je suis très content de gagner une grande épreuve. J’ai reçu un e-mail d’Andy Hampsten, vainqueur par deux fois de ce Tour de Suisse, avant le chrono pour m’encourager. Et si je me suis imposé c’est bien parce que mon directeur sportif m’a demandé de sprinter dans les derniers mètres.»
De son côté, Fabian Cancellara a également dû attendre longtemps pour se réjouir de sa 10e victoire décrochée dans un Tour de Suisse. «Je suis tout de même arrivé à trouver la motivation nécessaire après cette semaine très difficile. J’ai atteint mes objectifs à savoir gagner en ouverture à Lugano et à Schaffhouse pour terminer. Maintenant je vais prendre quelques jours de repos avant de partir sur le Tour de France.»

[Norton]

Verbier à l’affiche du Tour de Suisse 2012


19. juin 2011, 13h05
Laurent Guyot | LeMatin.ch


Les organisateurs de la boucle nationale ont donné un premier aperçu du parcours prévu pour la 76e édition.
© Keystone

Le Tour de Suisse n’est pas encore fini. Il s’en faut encore d’un chrono de 32 km dessiné autour de Schaffhouse. La décision tombera aux alentours de 17h30. Qui de Damiano Cunego, de Steven Kruijswijk, de Fränk Schleck ou de Levi Leipheimer gagnera l’édition jubilaire? Le triumvirat à la tête de la boucle nationale ne veut pas se prononcer. En revanche, Beat Zberg s’est réjouit de la réussite d’une course intéressante et de haut niveau. En tant que responsable sportif, l’ex-pro de Rabobank a donné les dernières infos en provenance de l’hôpital cantonal de Saint-Gall où est soigné Mauricio Soler victime d’une terrible chute, jeudi, lors de l’étape menant sur les hauteurs de Vaduz. «Nous avons reçu un bulletin médical encourageant. Le Colombien est toujours plongé dans le coma artificiel et intubé mais son état est demeuré stable. La quantité de médicament a pu être réduite. Nous sommes donc optimistes même s’il faut rester prudent jusqu’à son réveil.»
De son côté, Rolf Huser, responsable administratif, a révélé les étapes de l’édition 2012 prévu du 9 au 17 juin. Le peloton empruntera de manière un peu plus conséquente que cette année les routes romandes. Une arrivée est prévue dès le 2e jour à Verbier avant de repartir de Martigny en direction d’Aarberg en traversant les cantons de Vaud et Fribourg.
Les étapes. Samedi 9 juin: Lugano – Lugano (contre-la-montre individuel). Dimanche 10 juin: Verbania (Italie) – Verbier. Lundi 11 juin: Martigny – Aarberg. Mardi 12 juin: Aarberg – Trimbach/Olten. Mercredi 13 juin: Trimbach/Olten – canton d’Argovie. Jeudi 14 juin: canton d’Argovie – Bischofzell. Vendredi 15 juin: Gossau (ZH) – Gossau (ZH). Samedi 16 juin: Bischofzell – Arosa. Dimanche 17 juin: Naefels – Sörenberg.

[Norton]

Rochus face au Français Kenny De Schepper à Wimbledon


© belga
Olivier Rochus (ATP 89) connaît son adversaire au premier tour du tournoi de Wimbledon, 3e épreuve du Grand Chelem de tennis qui débute lundi sur le gazon londonien. Il s'agira du qualifié français Kenny De Schepper. Agé de 24 ans, il figure au 232e rang mondial.

De Schepper disputera à cette occasion son premier match en Grand Chelem et même son premier match dans un tournoi du circuit ATP.
Ruben Bemelmans, lui aussi issu des qualifications et qui jouera son premier match en Grand Chelem, sera opposé à un autre Français Julien Benneteau (ATP 77) qui avait atteint les 1/8es de finale à Wimbledon l'an dernier.

Quant au N.1 belge Xavier Malisse (ATP 41), il débutera contre le N.8 allemand Mischa Zverev (ATP 103) qui n'a jamais franchi le premier tour à Wimbledon.

[Norton]

Philippe Gilbert remporte le Ster ZLM Toer, comme en 2009


© photo news
Leigh Howard a remporté dimanche la dernière étape du Ster ZLM Toer, longue de 192 kilomètres avec départ et arrivée à Etten-Leur. L'Australien s'est imposé au sprint devant l'Argentin Lucas Sebastian Haedo et l'Américain Tyler Farrar. Philippe Gilbert remporte le classement général final, tout comme en 2009.

Les coureurs de la formation Omega Pharma-Lotto ont imprimé le tempo dès le début de l'étape. Ce qui n'empêchait toutefois pas les Néerlandais Albert Timmer et Bert Jan Lindeman de s'échapper après 30 kilomètres de course. Ils recevaient la compagnie de leur compatriote Reinier Honig quelques kilomètres plus loin. Le peloton laissait l'échappée se développer et l'avance de celle-ci croître.

Un regroupement général avait toutefois lieu à la mi-course, et les équipiers de Philippe Gilbert reprenaient les commandes des opérations en tête de peloton. Gilbert profitait de ce regroupement pour empocher un sprint de bonifications et porter ainsi son avance sur son dauphin Niki Terpstra à trois secondes.

Une nouvelle échappée se formait à 25 kilomètres de la ligne d'arrivée avec Gianni Meersman, le Britannique Alex Dowsett et le Lituanien Ramunas Navardauskas. Le dernier cité, troisième à 12 secondes de Gilbert, constituait une menace et l'écart a donc vite été bouché par les équipiers de Gilbert. Le leader attaquait une nouvelle fois sous la flamme rouge avant d'être repris à 400 mètres de la ligne. C'est finalement l'Australien Leigh Howard qui se montrait le plus rapide du peloton dans un sprint massif

[Norton]

Marion Bartoli dompte le vent d'Eastbourne


© ap
La Française Marion Bartoli (WTA 9/N.6) a remporté samedi après-midi le tournoi sur herbe d'Eastbourne, doté de 618.000 dollars, en Angleterre. Après avoir éliminé l'Australienne Samantha Stosur en demi-finales en fin de matinée (6-3, 6-1), Bartoli s'est imposée en finale face à la Tchèque Petra Kvitova (WTA 8/N.5), par 6-1, 4-6 et 7-5, après 2 heure et 19 minutes de jeu.

Kvitova avait de son côté battu peu avant la Slovaque Daniela Hantuchova (WTA 25) qui a abandonné alors qu'elle était menée 7-6 (11/9) et 4-2.

La Française, 26 ans, est resté maître de son jeu malgré les bourrasques de vent pour décrocher le 6e titre de sa carrière. Son dernier succès en finale d'un tournoi WTA remontait presque à deux ans, lorsqu'elle avait remporté le tournoi de Stanford en 2009.