bon ... pour les lecteurs acidus et patients (surtout le seul .... merci Dyst ...), épisode II :
Le 2ème installation du campement est rapide (devient des pros !) et nous v'là vélocement débarqué dans Bayonne. Premier objectif et pas des moindre : trouver une place pour la charrette. Tt le monde s'est +/- garé n'importe où (rond point, ilôts, etc..) mais sachant que nous sommes que de pauvres touristes égarés, nous restons patients et avec 1 miracle (décidément!), nous trouvons notre bonheur à proximité du centre ville.
Après qlqs pas, nous atterrissons dans la fête foraine et je commence à entendre l'écho d'une poussette me disant ...."oh, des manèches" (a bien fait de passer par là tiens!) Donc aps que mon p'tit pirate est dragué la nénette sur sa moto (ben oui!) tournant à 5 km/h, nous décidons de nous parer de la tenue locale et oh combien célèbre des férias. Nous achetons donc des bérets et foulards rouges et décidés nous affrontons le centre ville.
Alors ... euh ... comment vous décrire cette fête ? D'abord, Bayonne est une ville mignonette traversée par un canal (?) et truffée de p'tites ruelles (c'est peu dire) piétonnes qui se transforment en un grand n'importe quoi lors de la féria et où s'acollent des comptoirs +/- réglementaires (2 planches et 2 tonneaux font parfois l'affaire) avec de la muzik' de tt style hurlante (chant basque, rock, reggae, ....) Bon j'oublie la corrida et le laché de vachettes, spectacles que je n'apprécie guerre. Mais surtout la feria, c'est une fête .... A BOIRE ! D'ailleurs y vendent ça au litre les gars du pays et hormis qlqs alcools traditionnels et bien connus (hips!), vous dégustez qlqs breuvages locaux : le rosé limé = 1/2 limonade + 1/2 rosé et surtout la JACQUELINE (???!!!!) = larmichette de sirop de grenadine + 1/2 limonade + 1/2 rosé (ou blanc). Tt ça servi dans des bouteilles en plastique ressemblant à celle du lait et surtout que vous devez porter en bendoulière à proximité de votre orifice buccale .... BREF ! Ayant le "goût" prononcé pour l'aventure, nous nous payons une Jacqueline, et nous v'là devenu famille Bidoch' dont pendouille d'un côté de la poussette le bib' de jus d'orange et de l'autre le litron de Jacqueline .... N'empêche qu'y a un monde fou et nous avons été obligé pls fois en catastrophe de remballer la poussette (tt en faisant attention de ne rien renverser... non mais!) et "épaulé-jeté" de p'tit pirate sur grd loulou obligatoire !
Vers 1h00, les 3/4 des "festayres" sont imbibés et nous commencons à voir des gars qui roupillent où ils peuvent (a même vu 1 mec, dormir en équilibre sur 1 C15) Les p'tites ruelles deviennent des latterines et commencent sérieusement à sentir l'urine et le vomis (ben ouaip, au bout de 4 jours de féria ...) Nous avons une p'tite pensée pour les services municipaux ....
Le gros +: les gens qui sont chaleureux, sympas et accueillants. Pis faut pas oublier les bandas ....
Nous sommes revenus au camp conquis et surtout fiers d'être restés sérieux (pour 1 fois....) et aps une nuit de sommeil bien méritée, nous avons remis ça le lendemain où la féria c'est finie dans des chants, un défilé de chars, un feu d'artifice superbe et .... qlqs tours de manèches !!!!
C'est décidé, l'année prochaine on y retourne en adulte (faut pas trop l'habituer ...) avec cop' (déjà prévenus, eh!eh!eh!) et on prévoit juste not' béret, un duvet (les nuits sont fraîches ... quoiqu'aps avoir rencontré Jacqueline...), 10 boîtes d'aspirine et 1 carton de Maalox !
Ahhh! Quelle fête !!
C'est fini la féria ... on décide alors de descendre encore vers St Jean de Luze. A peine éternué et la tente est debout pour la 3ème étape ! Trop forts ! Le camping est pas terrible mais bon, on est venu pour se ballader vers l'Espagne, l'arrière pays Basque ... sans oublier le Col d'Irbadin.
A suivre ...