Avis intéressant que je partage plus ou moins sur le drame sur le blog de Moto Journal :
La disparition de Shoya Tomizawa après sa chute en Moto2 sur le circuit de Misano est aussi insupportable que dramatique… Ce qui m’est tout aussi insupportable, ce sont les polémiques qui s’élèvent déjà, quelques minutes à peine après l’annonce du décès du jeune pilote japonais :
« Ça devait arriver… » « Trop dangereux, le Moto2… » « Trop de pilotes en piste, trop de risques… »
De suite, trouver des responsables, enfoncer des portes ouvertes, lancer la chasse aux sorcières, débusquer les boucs émissaires… Oui, la course moto reste un sport à risque et Tomizawa nous le rappelle avec douleur. Mais sa terrible chute n’est qu’un fait de course. Un dramatique fait de course et rien d’autre.
Ni Alex de Angelis ni, Scott Redding, alors à l’aspi du pilote japonais dans cette très rapide cassure à droite (plus de 250 km/h), ne sont responsables de cette double percussion fatale, à pleine vitesse. Pas plus que le circuit de Misano, ou l’organisation même de cette nouvelle catégorie Moto2 si disputée. Tomizawa a commis une simple erreur de pilotage, sanctionné de la plus terrible des façons. La faute à pas de chance…
Sûr, près de 40 pilotes au départ, ça fait du monde en piste, des coups de coudes aux premiers virages et des risques supplémentaires lorsque la course se déroule en paquet. Mais ne nous voilons pas la face : c’est aussi ce qui fait l’intérêt et la beauté du spectacle. Voir tout simplement la noblesse de la course moto.
Que l’on parte un par un au
Tourist Trophy, à 40 de front en Moto2 où seul pour aller chercher une baguette de pain, le risque est toujours présent au guidon d’une moto. C’est hélas la seule chose à retenir de ce 12e tour du Grand Prix de San Marin, catégorie Moto2.
Thiebs,
bien triste au fond de son canapé
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