pour les tronçons à 90 km/h, ça ne va pas être facile tant les conditions sont sévères :
http://circulaires.legifrance.gouv.f...om=auto,-98,26
je site
"L'Etat fait siennes les observations apportées par le comité des experts du Conseil
national de la sécurité routière (CN5R) qui estime que, pour limiter au maximum
l'augmentation de risque d'accident corporel nécessairement lié à l'augmentation de
la vitesse maximale autorisée, les sections de route doivent, dans leur état existant,
remplir les conditions cumulatives suivantes:
- limiter les risques de choc frontal: interdiction de dépasser sur la totalité de
la section de route concernée, avec matérialisation par simple ou double
ligne continue;
- limiter les risques de choc par un véhicule en intersection: absence
d'intersections le long de la section de route concernée, ou interdiction de
«tournez à gauche», ou aménagement des intersections considéré comme
plus sécuritaire: par exemple intersections dénivelées, giratoires;
- limiter les risques de perte de contrôle: présence d'accotements revêtus
(zonés de récupération), présence de dispositifs d'alerte sonore sur la
chaussée;
- limiter les risques de choc contre un obstacle lors d'une perte de contrôle:
obstacles latéraux supprimés ou protégés.
Le collège représentant l'État, après échanges avec l'autorité de police, donnera
systématiquement un avis défavorable dans les cas suivants:
- si l'étude d'accidentalité n'est pas communiquée;
- si la motivation de l'arrêté n'est pas présente ou est faible pour chaque
section de voie concernée;
- si l'analyse de l'accidentalité, du trafic et des infrastructures présentes
sur ces sections de route au regard des points d'attention figurant ci-dessous
fait apparaître des critères incompatibles avec le relèvement de
la vitesse maximale autorisée.
Points d'attention:
Il convient de disposer d'un état des lieux de l'accidentalité du réseau routier et
de son accidentalité sur l'ensemble du réseau routier relevant de la compétence
de l'autorité de police soumettant le projet d'arrêté à la CD5R. Il montre la
répartition des accidents graves selon les types de routes. En général, les routes
principales contribuent beaucoup plus fortement à l'accidentalité grave que leur
part de linéaire.
Elle doit montrer le calcul suivant sur une période de Sans:
- par catégorie de routes, la part qu'elle représente dans l'accidentalité grave
du réseau bidirectionnel du département.
- sur chaque itinéraire de plus de 50 km, le ratio du nombre d'accidents
graves rapporté à son linéaire (densité).
Les données de l'Etat doivent montrer à quelle catégorie de route visée ci-dessus
appartiennent les tronçons proposés en dérogation. Pour assurer une bonne
compréhension de la route pour l'usager, les tronçons feront au moins 10 km."