Toutes New sportives autres que la moto

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TENNIS
Toutes les mêmes, cruelles et si fragiles


28. juin 2011, 22h58
Christian Despont | Le Matin


Des huit joueuses opposées hier en quarts de finale, six étaient originaires du bloc de l’Est. Jeu identique pour des personnalités hermétiques.
© DR

Wimbledon

Le tennis féminin est une industrie du spectacle qui contrôle tout, sauf l’essentiel: le choix des actrices. A Wimbledon, elles s’appellent Cibulkova, Kvitova, Pironkova. Et la nave va: faute de stars originales, ce générique peut-il séduire une clientèle plutôt distante, culturellement et géographiquement, au-delà du réflexe pavlovien? En d’autres termes, le quart de finale entre Tamira Paszek et Victoria Azarenka, hier, a-t-il passionné les familles de l’Arkansas et du Poitou-Charentes? «Les audiences sont excellentes», insiste la WTA.

Avant la chute du mur, trente des cinquante meilleures joueuses du monde étaient américaines, tandis que six étaient issues du monolithe communiste. Avant le prochain recensement de la WTA, lundi, seuls trois membres du top 50 proviennent des Etats-Unis, tandis que vingt-neuf sont originaires du bloc de l’Est.

Dominika Cibulkova, contrite, admet qu’il soit difficile de mettre un visage sur un nom: «A la sortie des courts d’entraînements, les chasseurs d’autographes nous demandent parfois d’épeler notre patronyme, ou de l’inscrire au bas de la feuille.» Fondamentalement, Radwanska, Azarenka et Pavlyuchenkova seraient mieux valorisées sur une grille de Scrabble que dans ce milieu où elles ne marquent pas de points. «Inconnues et destinées à le rester», dit un brûlot prophétique du Sun.

«Le tennis s’est toujours nourri de rivalités, il ne peut se suffire de querelles impersonnelles, analyse un coach expérimenté, actif sur le circuit WTA. Aucune joueuse n’est capable d’installer son emprise dans la durée. Ces filles ont abandonné leur enfance, elles ont endossé tant de charges de travail que, une fois au sommet, libérées du carcan parental, elles n’ont plus envie de travailler, comme ce fut le cas pour Safina et Ivanovic. Ou alors elles finissent en dépression, comme Vaidisova.»

Clones tristes

Zvonareva, Kutznetsova, Sharapova. Ainsi va la procession des clones tristes, chichement vêtues et sommairement équipées, robes légères et défaites amers. Le jeu est monolithique, basique, identique. Cursus classiques pour des personnalités hermétiques. Les pièces maîtresses sont interchangeables et formatées, pugnacité féminine garantie d’usine, championnes made in Bradenton, Floride, où la brusquerie schématique est reproduite en chaîne par une demi-douzaine d’académies.

Les familles de l’Est y affluent dans des équipées pionnières, avec leurs revanches sociales en bandoulière, leur progéniture sous le bras. Qualitativement, le tennis féminin en tire une forte densité dans les strates inférieures de son classement, et une dilution équivalente, immaîtrisable, à son plus haut niveau, sous le double effet des organismes fragiles et des esprits mal préparés. Ces joueuses n’ont pas de plan B, pas de variantes, pas de solutions de rechange. Uniformes et monomaniaques. Toutes les mêmes, cruelles et tellement fragiles.

Dans ce tennis de type utilitaire, d’obédience industrielle, les esthètes guettent la réhabilitation du geste, l’insolente incursion de la jugeote dans la véhémence. «Les joueuses de l’Est sont très précoces au plan athlétique, où elles ont imposé de nouveaux paradigmes. Elles sont habitées par ce sentiment d’urgence, de gain immédiat, lié à une précarité antérieure», nous expliquait Phil de Picciotto, patron de l’agence Octagon, en 2008.

Soif de pouvoir

La soif de pouvoir avant le goût du risque, l’aliénation à un système avant la lecture et la libre interprétation du jeu. Sorties de ce dogme prosaïque, les gagnantes n’ont rien à dire, mais elles le disent volontiers: «J’ai bien servi, j’ai bien joué, puis je suis devenue nerveuse mais, heureusement, j’ai fini par gagner», synthétise la gauchère Petra Kvitova, vainqueur de Tsvetana Pirenkova.

Pour joindre le geste à la parole, elles crient: 108 décibels pour Maria Sharapova, 95 pour Victoria Azarenka. Wimbledon qui, cette semaine, a signifié sa réprobation des nuisances sonores, continue de leur prêter une oreille distraite. Hier, passé l’épuisement de Marion Bartoli, battue par l’Allemande d’origine polonaise Sabine Lisicki, les quarts de finale n’ont éveillé qu’un intérêt subsidiaire, sinon un rejet idéologique, stimulé par le couinement obscène des demoiselles en lutte. Les demi-finales, jeudi, opposeront quatre filles de l’est.

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28. juin 2011, 22h14
Christian Maillard | Le Matin

Un entraîneur, deux athlètes et un organisateur s’indignent: pour eux, la Française ne devrait pas être au départ du 1500 m.
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L’ancien athlète Pascal Thurnherr, l’entraîneur Laurent Meuwly, les athlètes Lea Sprunger et Clelia Reuse (de g. à dr.) sont tous opposés à la venue de Hind Dehiba, demain soir à la Pontaise. © Yvain Genevay

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/athle2.jpg Hind Dehiba © Keystone




Athletissima Lausanne

Son mari, Fodil, a parlé de discrimination, de mesure illégale. Son avocat a rajouté: non-respect des lois de la concurrence et le droit de la personnalité de l’athlète qui veut exercer son métier. «Même les criminels qui sortent de prison ont le droit de travailler», a déclaré d’ailleurs l’époux dans notre dernière édition. Hind Dehiba, 32 ans, qui avait été suspendue en 2007 deux ans pour usage d’EPO, n’était pas la bienvenue à Lausanne. Mais un juge vaudois du Tribunal cantonal a ordonné Jacky Delapierre à l’inscrire, via une mesure provisionnelle, dans l’épreuve du 1500 m de demain soir. Du coup, le boss d’Athletissima «marche sur des œufs» en attendant la séance qu’il a fixée avec les organisateurs des autres meetings et d’autres personnes jeudi après-midi.

Dopés bannis à vie?

Alors que des jeunes écoliers se sont entraînés hier soir à la Pontaise avec des stars du meeting (Hind Dehiba n’était pas présente), plusieurs spécialistes du milieu se sont indignés contre la décision de la justice. Ex-sprinter suisse, aujourd’hui journaliste à la Radio Suisse Romande et organisateur de l’AtletiCAGenève, est abasourdi. «C’est comme si un acteur saisissait la justice pour imposer un metteur en scène pour le faire jouer dans son film. Ce n’est tout simplement pas normal. Si j’étais à la place de Jacky Delapierre je demanderai à la justice d’organiser le meeting, de choisir eux-mêmes les athlètes.» Entraîneur de Lea Sprunger et de Clelia Reuse, qui disputeront un 100 m et le relais 4 x 100 m à Lausanne, Laurent Meuwly ne comprend pas «tout à fait» la raison pour laquelle on peut obliger une athlète à prendre le départ. «Quel est le point juridique qui peut forcer la porte d’un meeting? Sur 100 m, il y a 8 couloirs, il y en a qui courent plus vite que d’autres.» Lea Sprunger se met, elle, à la place de Jacky Delapierre: «Dans un championnat d’Europe ou des Mondiaux, on pourrait se poser la question, mais là, j’estime que l’organisateur d’un meeting a le droit de refuser une athlète qui a été contrôlée positive. De saisir la justice pour cela, c’est moche.» Et Pascal Thurnherr de revenir à la charge: «Toujours à la place de Jacky Delapierre, je l’inscrirais dans une série B, avec des jeunes à ses côtés. De toute manière son temps de référence n’est que le 60e de l’année.»

Dwain Chambers et Justin Gatlin vont-ils désormais lui emboîter le pas? «Comme Bosman, cela pourrait en effet ouvrir des portes et faire jurisprudence, craint Laurent Meuwly, qui propose à la Fédération internationale de revoir son règlement: «Qu’on interdise simplement les cas positifs de revenir à la compétition.» Comme le pense Clélia Reuse: «Les dopés devraient être bannis à vie.» A commencer par Hind Dehiba, qui n’est vraiment pas la bienvenue à Lausanne.

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Rugby: le début d'une nouvelle ère pour le Stade Français


AFP - 28. juin 2011, 22h19


Le sauvetage du Stade Français, autorisé lundi à jouer en Top 14 la saison prochaine grâce à de nouveaux investisseurs, marque le début d'une nouvelle ère pour le club parisien qui doit à présent préparer l'avenir au plan sportif, quatre ans après son dernier titre en 2007.
Des joueurs du Stade Français à Cardiff contre les Harlequins, le 20 mai 2011 © AFP/Archives

. Un changement d'ère. Président depuis 1992, artisan de la remontée au sommet du club parisien cinq fois champion de France et deux fois finaliste de la Coupe d'Europe depuis son retour dans l'élite en 1997-98, Max Guazzini passe la main. Le nouvel homme fort, Thomas Savare, directeur général et fils du fondateur de la société Oberthur Technologies, va prendre la présidence du club et proposer le poste de président d'honneur à Max Guazzini qui va devenir actionnaire minoritaire.
Lundi, la Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion (DNACG) a accordé 48 heures au Stade Français pour accomplir les formalités juridiques liées aux versements effectués et aux engagements pris par le nouveau tour de table. Restent à préciser la composition du nouvel actionnariat, qui devra être entérinée en assemblée générale, et les apports respectifs des différents investisseurs (environ 10 millions d'euros au total selon des sources concordantes): Thomas Savare, Michel Glize, fondateur de l'Atelier de Sèvres et déjà actionnaire du club, et Jacques Veyrat, ex-président du groupe Louis-Dreyfus. Et également le scénario retenu pour remplacer la régie sportive Sportys --par ailleurs actionnaire minoritaire-, en redressement judiciaire et dont le défaut de paiement depuis décembre a précipité la chute du club.
Bernard Laporte est vraisemblablement le grand absent de la nouvelle direction du club. L'ancien entraîneur du Stade Français puis du XV de France et ex-secrétaire d'Etat aux Sports avait créé une société avec la mystérieuse fondation canadienne FACEM censée apporter 12 millions d'euros au club et à qui il avait versé plus de 180.000 euros de frais, avant de porter plainte pour escroquerie. Il s'agit du second retour raté en quelques mois de Laporte dans le Top 14 après son éphémère aventure à Bayonne.
. Avec quels joueurs ? L'incertitude règnait sur le sort de la vingtaine de recrutes déjà annoncées par le club parisien sur la base de l'ancien projet de reprise, dont les Néo-Zélandais Byron Kelleher et Aled de Malmanche, l'Australien David Lyons, l'Argentin Felipe Contepomi ou encore l'Anglais Paul Sackey et les Français Jérôme Fillol et Olivier Milloud. "Ces contrats seront honorés. A priori la saison des recrutements est terminée. C'est autour de cette équipe que va se construire l'avenir du Stade Français la saison prochaine", a déclaré Thomas Savare mardi sur BFMTV. Le Stade Français pourrait cependant être tenté de se séparer de quelques éléments pour alléger la masse salariale.
En attendant, l'entraînement a repris lundi, dirigé par Michael Cheika, directeur sportif depuis août 2010. Sans la plupart des internationaux ayant joué en juin avec les Barbarians Britanniques (Parisse, Bastareaud, Sackey) et français (Dupuy, Rabadan, Attoub), qui bénéficient encore d'une semaine de vacances. La nouvelle direction aura également à gérer le cas de Mathieu Bastareaud que le sauvetage du Stade Français, selon une source proche du joueur, n'a pas dissuadé de vouloir rejoindre Toulon. "Son cas n'est pas réglé, je n'ai pas encore rencontré M. Bastareaud. laissez-moi un peu de temps pour en décider", a indiqué mardi M. Savare.

[Norton]

Tiger Woods ne donne toujours pas de date pour son retour


© getty
Tiger Woods, l'ancien N.1 mondial blessé depuis avril, ne donne toujours aucune date pour son retour à la compétition et demeure donc incertain pour le British Open qui débute dans deux semaines (14 au 17 juillet).

"Evidemment je suis déçu, je ne joue pas, a déclaré Woods lors d'une conférence de presse en marge du tournoi de Newton Square (AT&T National) qu'il ne dispute pas. J'aimerais être là pour jouer mais je ne suis pas tout à fait prêt. Mais ça progresse". "Je retiens les leçons du passé. Cette fois, je reviendrai quand je serai à 100%. Je ne sais pas quand ça sera", a-t-il poursuivi.

Sa participation au British Open reste donc incertaine. Woods, qui soigne un problème au genou gauche (déjà opéré quatre fois dans sa carrière) et un autre au tendon d'Achille gauche, n'a plus joué un tour entier en tournoi depuis le Masters d'Augusta début avril.

Vainqueur de 14 tournois du Grand Chelem, il n'a pas gagné depuis novembre 2009. L'Américain a salué la victoire à l'US Open du grand espoir Rory McIlroy, tout en espérant bientôt montrer qu'il peut rivaliser avec l'Irlandais du Nord, âgé de 22 ans, et la nouvelle génération.

"J'ai 35 ans. Je n'ai pas 65 ans. J'ai encore quelques années devant moi, a souligné Woods. Je sens que mes meilleures années sont devant moi". "Ma motivation est de revenir pour jouer de la façon dont je sais que je peux jouer et me sentir bien à nouveau", a ajouté Woods, sans fixer de date pour son retour. (afp/chds)

[Pasky]

Envoyé par Norton

Beaucoup s’interrogent sur l’anxiété qui, depuis plusieurs semaines, accompagne l’Espagnol dans sa conservation du pouvoir, et la gravité réelle des blessures qui, dans le même temps, le distraient de cette pensée obsédante.

Envoyé par Norton

Puis, il y eut ce débat sur les capacités de Juan Martin del Potro à exceller sur gazon

Envoyé par Norton

Enfin, il y eut cette question inoffensive autour des gauchers, et les avantages que lui-même pouvait tirer de cette singularité

C'est amusant de consater que les journalistes utilisent toujours et encore les mêmes vielles recettes.
Ici on s'interroge sur l'anxiété, on parle de capacités sur gazon, et d'avantages du gaucher, ailleurs on parle de dépression, de capacités en bagarre et d'avantages du poids...
Font bien un peu chier les journalistes

[Pasky]

Envoyé par Norton

Tiger Woods ne donne toujours pas de date pour son retour

Il fait comme il veut, tout le monde sait qu'il a le choix dans la date

[Norton]

Wimbledon

Un coriace Tsonga au menu de Federer

28.06.2011 15:59 - mise à jour: 21:25 Federer n'aura pas la tâche forcément facile face à Tsonga. [Anja Niedringhaus - Keystone]

Roger Federer (no 3) détient les clés du quart de finale qu'il disputera mercredi (14h) à Wimbledon face à Jo-Wilfried Tsonga (no 12). Vainqueur de quatre de leurs cinq affrontements précédents, le Bâlois partira avec les faveurs de la cote.

Le sextuple lauréat du tournoi est cependant conscient de la menace que pourrait représenter le Français, qu'il s'attendait d'ailleurs à retrouver à ce niveau.
Vengeance

Convaincant jusqu'ici dans ce tournoi malgré la perte du premier set lundi face à Mikhail Youzhny (no 18), Roger Federer saura certainement encore élever son niveau de jeu et de concentration face à un Jo-Wilfried Tsonga en pleine confiance. Et il voudra tout faire pour "venger" la défaite subie l'an passé face à Tomas Berdych en quart de finale à Londres.
Appuyer là où ça fait mal Roger Federer sait exploiter au maximum les limites de Jo-Wilfried Tsonga. Sa faculté à varier les angles et les effets, Avant sa défaite de l'an dernier, "RF" restait sur sept finales consécutives sur le gazon londonien. [Keystone] sa capacité à accélérer la cadence pratiquement quand bon lui semble font particulièrement mal au puissant Manceau (1m88, 91 kg), dont la vitesse de déplacement n'est évidemment pas le point fort.
Recette gagnante

Le Bâlois affiche en outre une efficacité redoutable sur son engagement depuis le début de la quinzaine, avec 51 aces réussis dans ses quatre premiers matches et surtout 84% de points remportés derrière sa première balle. Or, le retour de service n'est pas non plus l'un des points forts de Jo-Wilfried Tsonga.
A l'exception du couac de Montréal 2009 où il s'était incliné 7-6 1-6 7-6 après avoir mené 5-1 dans le dernier set -, il a toujours su appliquer la recette gagnante face au Français de 26 ans. Il l'avait même écoeuré lors de leur unique affrontement en Grand Chelem, s'imposant 6-2 6-3 6-2 en demi-finale de l'Open d'Australie 2010 avant de conquérir le titre.
Tsonga au top

Jo-Wilfried Tsonga est proche du niveau de jeu qui lui avait permis d'atteindre la finale de l'Open d'Australie 2008 en pratiquant un tennis d'attaque flamboyant. Il a d'ailleurs brillé sur le gazon du Queen's: il s'offrait le scalp d'un Rafael Nadal certes fatigué par les efforts consentis pour conquérir un sixième titre à Roland Garros, avant de manquer de peu le titre. Le Vaudois d'adoption a en effet mené 6-3 5-5 15/40 sur le service d'Andy Murray en finale avant de s'incliner 3-6 7-6 6-4.
"Jo-Wilfried pratiquait un autre sport que moi dans les deux premiers sets", avait tenu à relever sur le court son bourreau écossais. Roger Federer est également prêt à retrousser les manches et à laisser passer l'orage le cas échéant, comme ce fut d'ailleurs le cas face à Mikhail Youzhny. Il sait que Jo-Wilfried Tsonga est capable d'enchaîner les aces et les coups gagnants, mais a souvent prouvé que son jeu de défense pouvait être à la hauteur de son jeu d'attaque.
agences/lper

Vais pas rater ce match, va il y avoir de la bauche....

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Wimbledon

Tsonga déboulonne le maître Federer en quarts!

29 juin 2011 17:23 Le ciel est tombé sur la tête de Federer. [Toby Melville - Reuters]

2011 ressemble à 2010 pour Roger Federer à Wimbledon. Eliminé en quarts par Tomas Berdych l'an passé, le Bâlois a cette fois chuté devant Jo-Wilfried Tsonga. Vainqueur des 2 premiers sets, 6-3, 7-6, Federer a ensuite craqué devant la puissance du Français.

Roger Federer a été éliminé mercredi en quarts de finale de Wimbledon par le Français Jo-Wilfried Tsonga en cinq sets 3-6, 6-7 (3/7), 6-4, 6-4, 6-4. Tsonga, tête de série no12, affrontera en demi-finale le Serbe Novak Djokovic.
C'est la deuxième année d'affilée que Federer, sextuple vainqueur du tournoi, est battu en quart de finale. L'an passé, il s'était incliné face au futur finaliste, le Tchèque Tomas Berdych.
RF met la gomme avant de s'effacer

Le Suisse semblait pourtant se diriger vers une tranquille victoire après avoir dominé les deux premiers sets en commettant un minimum d'erreurs. Mais Tsonga a considérablement haussé son niveau de jeu. Impérial au service (une seule balle de break concédée), il a multiplié les coups gagnants du fond du court (31) et à la volée (37).
Federer (29 ans) n'avait jamais été battu dans un tournoi du Grand Chelem après avoir mené deux sets à zéro. Il n'avait plus perdu contre un Français dans un des quatre "majeurs" depuis plus de dix ans et sa défaite face à Arnaud Clément à l'Open d'Australie 2001.
Une première pour "Jo-Wi"

Tsonga (26 ans) jouera sa première demi-finale à Wimbledon et sa troisième dans un tournoi majeur. Il s'était révélé en atteignant la finale de l'Open d'Australie en 2008. Il avait cette année-là joué un match de rêve en demi-finale contre Rafael Nadal, avant de perdre contre Djokovic pour le titre. Le Français, 19e mondial, avait disputé une autre demie à Melbourne en 2010, perdue contre... Federer.


Djokovic bousculé par le jeune Tomic

Novak Djokovic a été bousculé par le jeune Australien Bernard Tomic, 18 ans, avant de se qualifier pour les demi-finales de Wimbledon en quatre manches (6-2 3-6 6-3 7-5). Tranquille en début de match, le Serbe a eu ensuite un gros passage à vide qui a permis à Tomic, 158e mondial, d'égaliser puis de mener 3 à 1 dans le troisième set.
Djokovic, tête de série no2, a alors réagi pour aligner sept jeux de suite, mais son jeune adversaire n'avait pas dit son dernier mot. Il a réussi à recoller, avant de concéder le break décisif à 5-5. "C'était un match très serré. J'ai été bon au premier set, mais il a suffi d'un mauvais jeu de service pour le remettre dans le match. Après il a été pendant un bon moment le meilleur sur le terrain", a reconnu le vainqueur.
Troisième demie pour "Nole"

"Tomic est imprévisible. Etant très jeune, il n'avait rien à perdre. Il frappait beaucoup de coups gagnants et ne faisait pas beaucoup de fautes du fond. J'ai essayé de changer le rythme mais ça a été dur", a ajouté le grand dominateur du début de saison. C'est la cinquième fois d'affilée que le no2 mondial atteint le dernier carré d'un Grand Chelem. Il y a un mois, il s'était incliné en demi-finale de Roland-Garros face à Federer. Il s'agissait de sa première défaite de l'année.
Djokovic disputera sa troisième demi-finale à Londres, ayant perdu les deux premières en 2007 et 2010. Il est assuré de devenir no1 mondial s'il se qualifie pour la finale ou si Rafael Nadal ne conserve pas son titre. Tomic, Australien d'origine bosno-croate, qui s'entraîne souvent avec Djokovic, était le plus jeune quart de finaliste à Wimbledon depuis 25 ans.
Sorti des qualifications, Tomic en était à son huitième match du tournoi. Il avait notamment éliminé le no5 mondial, le Suédois Robin Soderling.

Si Tsonga joue de même contre Djokovic vendredi il est en finale, superbe match Bravo Tsonga,,,,,

[Norton]

Wimbledon: Djokovic qualifié pour les demi-finales


AFP - 29. juin 2011, 17h18


Novak Djokovic a été bousculé par le jeune Australien Bernard Tomic, 18 ans, avant de se qualifier pour les demi-finales de Wimbledon en quatre manches, 6-2, 3-6, 6-3, 7-5.
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Le Serbe Novak Djokovic face à l'Australien Bernard Tomic, le 29 juin 2011 à Wimbledon AFP

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/depeches/photo_1309360414860-1-0.jpg Le Serbe Novak Djokovic face à l'Australien Bernard Tomic à Wimbledon, le 29 juin 2011 AFP




Tranquille en début de match, le Serbe a eu ensuite un gros passage à vide qui a permis à Tomic, 158e mondial, d'égaliser puis de mener 3 à 1 dans le troisième set.
Djokovic, tête de série N.2, a alors réagi pour aligner sept jeux de suite, mais son jeune adversaire n'avait pas dit son dernier mot. Il a réussi à recoller, avant de concéder le break décisif à 5-5.
"C'était un match très serré. J'ai été bon au premier set, mais il a suffi d'un mauvais jeu de service pour le remettre dans le match. Après il a été pendant un bon moment le meilleur sur le terrain", a reconnu le vainqueur.
"Tomic est imprévisible. Etant très jeune, il n'avait rien à perdre. Il frappait beaucoup de coups gagnants et ne faisait pas beaucoup de fautes du fond. J'ai essayé de changer le rythme mais ça a été dur", a ajouté le grand dominateur du début de saison.
C'est la cinquième fois d'affilée que le N.2 mondial atteint le dernier carré d'un Grand Chelem. Il y a un mois, il s'était incliné en demi-finale de Roland-Garros face à Federer. Il s'agissait de sa première défaite de l'année.
Djokovic disputera sa troisième demi-finale à Londres, ayant perdu les deux premières en 2007 et 2010. Il est assuré de devenir N.1 mondial s'il se qualifie pour la finale ou si Rafael Nadal ne conserve pas son titre.
Tomic, Australien d'origine bosno-croate, qui s'entraîne souvent avec Djokovic, était le plus jeune quart de finaliste à Wimbledon depuis 25 ans.
Sorti des qualifications, il en était à son huitième match du tournoi. Il avait notamment éliminé le N.5 mondial, le Suédois Robin Soderling.

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tennis
Roger Federer: «Tsonga a fait un grand match»


29. juin 2011, 20h03



Roger Federer (no 3) avait peu de regrets après sa défaite (3-6 6-7 6-4 6-4 6-4) subie face à Jo-Wilfried Tsonga (no 12) en quart de finale de Wimbledon. Il reconnaissait que son adversaire avait livré «un grand match».
© Keystone

Que vous inspire cette défaite après avoir mené deux sets à zéro?
«C’est difficile et frustrant, mais à la limite, je préfère perdre comme ça, en ayant bien joué moi-même. Jo a réussi une performance spéciale pour me battre. Il a vraiment joué super bien. Il a fait un grand match de bout en bout. Il ne m’a pas donné d’ouverture. Je ne me rappelle pas d’avoir eu une seule balle de break après celle que j’ai convertie au deuxième jeu. C’était un grand match je trouve. Il me rappelle un peu ma finale contre Andy Roddick (gagnée 16-14 au cinquième set en 2009) où ça s’était également joué sur des détails.»
Avez-vous été surpris par la puissance de Tsonga?
«Je l’avais déjà rencontré, ce n’est pas comme s’il avait 16 ans et que je le découvrais. Je savais à quoi m’attendre, il est capable de grandes choses et de moins bonnes par moments aussi. Aujourd’hui (réd: mercredi), il a sorti un grand match. Il a réussi quelques jeux en retour exceptionnels et a très bien servi. A chaque fois que ça devenait important, il a sorti le grand jeu. Il a réussi les coups qu’il fallait aux moments qu’il fallait. C’est dur pour moi, mais il a vraiment fait du bon boulot.»
A quel point êtes vous déçu après cette défaite?
«C’est dur mais cette défaite est plus facile à digérer que celle de l’année dernière (face à Tomas Berdych, également en quart de finale). J’ai presque l’impression de pas avoir perdu tellement je jouais bien moi-même. Je n’ai rien à me reprocher. Peut-être ça fera plus mal dans trois jours, mais j’en doute. Je me sens bien mieux qu’il y a un an, c’est très encourageant et cette défaite ne va rien y changer. Je pense que j’avais le jeu pour gagner le tournoi et je vais continuer à travailler plus dur que jamais pour être prêt pour la Coupe Davis (8-10 juillet à Berne face au Portugal) et l’été américain.»
Tsonga: "Comme dans un rêve"
Jo-Wilfried Tsonga a joué "comme dans un rêve" mercredi pour renverser, malgré la perte des deux premiers sets, le Suisse Roger Federer et atteindre les demi-finales de Wimbledon grâce à une victoire 3-6, 6-7, 6-4, 6-4, 6-4 dans le temple du tennis.
Q: Que ressentez-vous après cette victoire?
R: "Battre Roger Federer en quarts de finale de Wimbledon, c’est spécial. En fait, c’est juste fantastique. C’est comme battre Nadal à Roland-Garros. Pour moi ça restera comme l’un des meilleurs souvenirs de ma carrière".
Q: Comment avez-vous vécu ce match?
R: "Je me suis senti bien sur le court, j’étais léger, j’étais rapide. C’était parfait, c’était comme dans un rêve. Même mené deux sets à zéro, je me disais: +tu joues Federer, le stade est plein et tu es loin d’être ridicule+. Je savourais. Quand j’allais m’asseoir aux changements de côté, je me disais que c’était fabuleux d’être là".
Q: Et puis vous renversez la situation...
R: "A deux sets zéro je me disais que je n’étais pas très bien embarqué. Mais je me suis accroché et au fur et à mesure, à force de persistance, j’ai repris le dessus. Je n’ai jamais vraiment douté car je savais qu’il n’avait eu qu’une seule balle de break contre moi, tout au début du match. Je me disais qu’il allait y penser aussi. Alors j’ai continué à frapper très fort pour l’empêcher de mettre balle où il voulait. Et ça rentrait".
Q: Vous y croyiez avant le match?
R: "C’est marrant. Hier (mardi) soir j’ai discuté avec mon frère sur la terrasse et je lui disais: +t’imagines si demain je gagne contre Federer?+ Aujourd’hui je suis rentré sur le terrain avec la sensation que j’étais capable de le faire et ça ne m’a pas lâché jusqu’à la fin".
Q: Peut-on comparer cette victoire avec celle sur Nadal en demi-finales de l’Open d’Australie en 2008?
R: "Pour moi celle-ci est encore plus belle car contre "Rafa" il n’y avait pas eu de match alors que là ça a été compliqué, dur, en cinq sets. Gagner en cinq sets en quarts de finale de Wimbledon contre Federer, je ne peux pas rêver meilleur scénario".
Q: Vous n’avez jamais été rattrapé par la nervosité?
R: "J’ai beaucoup progressé sur le plan mental, je suis plus fort qu’avant. J’ai réussi à rester concentré tout le temps, à rester calme".
Q: Avez vous déjà servi aussi bien dans un match?
R: "Sur cinq sets non, jamais. J’ai servi de manière incroyable, comme au match précédent, je suis en confiance sur ce coup et j’espère que ça va continuer".
Q: Comment allez-vous préparer la demi-finale?
R: " De la même façon, en étant relax. Je suis arrivé jusqu’ici en étant tranquille et je ne vais pas me prendre la tête aujourd’hui. Je vais profiter ce soir et demain, transpirer un peu à l’entraînement, être rigoureux sur la récupération. Pour le reste je vais rester cool".
Q: Etes-vous d’acccord si l’on vous dit que le gazon est la moins bonne surface de Djokovic?
R: "Ouais mais ça veut rien dire, c’est comme les statistiques et les pronostics, c’est fait pour changer. S’il gagne Wimbledon demain on dira que c’est un spécialiste du gazon. Il partira forcément favori de notre match car c’est le N.2 mondial et parce qu’il a gagné énormément ces derniers temps. Mais je suis déterminé à aller plus loin. J’en veux plus".

Bravo Fed...........