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Passons aux choses sérieuses....
Football
Sion s’offre une victoire de prestige face au PSG


09. juillet 2011, 23h26
Jérôme Beuchat | Le Matin Dimanche

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Les Sédunois se sont imposés sur le score de 3-2 face au Paris Saint-Germain hier au Mouret. Les Valaisans étaient plus en jambes que les Parisiens, qui commencent leur préparation.
Laurent Roussey © Keystone

A une semaine de la reprise du championnat de Suisse, Sion était supposé plus fort physiquement que son hôte parisien. Des Parisiens arrivés hier en fin de matinée à l’aéroport et reparti directement, dès le coup de sifflet final.

Ce décalage dans la préparation entre les deux formations a avantagé l’équipe de Christian Constantin, mais ce détail n’enlève en rien la belle performance des joueurs valaisans. «Nous avons eu une organisation solide, un bon jeu vers l’avant et une grande efficacité avec ces trois buts», relevait Laurent Roussey.

Trois réussites de toute beauté qui ont été chaleureusement applaudies par le nombreux public du petit stade du Mouret: un coup franc à 25 mètres d’Obradovic en pleine lucarne, un face-à-face gagné par Afonso contre le portier Douchez et un tir plein de finesse de Prijovic. A chaque fois, ce sont des actions rondement menées qui ont abouti, avec une circulation de balle déjà bien huilée entre les différentes lignes. «On a vu que Sion était prêt pour commencer sa saison, bien que je sois quand même déçu d’avoir perdu cette partie», expliquait l’entraîneur parisien, Antoine Kombouaré.

Malheureusement, les Valaisans se sont fait peur dans les dernières minutes de la partie et ont vu le PSG revenir à une longueur en l’espace de cinq minutes. «C’est vraiment dommage d’avoir encaissé ces deux buts, expliquait l’entraîneur sédunois. Les remplaçants n’ont pas eu le même état d’esprit que les autres».

Choix à faire
Ce n’est donc pas un problème physique à une semaine d’affronter Zurich? «Nous sommes prêts et très impatients que cela recommence, mais nous verrons qu’à ce moment-là si nous avons fait les bons choix», continuait Roussey.

Le FC Sion jouera encore aujourd’hui à Chalais face à Etoile Carouge avec, comme objectif, de donner du temps de jeu à tout le monde. «Nous allons aligner les joueurs qui n’ont pas ou peu évolué aujourd’hui (hier). J’aurai des choix à faire dès la semaine prochaine et pour cela, il faut que je fasse tourner mon effectif».


Je me marre, vivent les (paysans)

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tennis
L’équipe de Suisse se rapproche de l’élite mondiale


09. juillet 2011, 23h05
Gaëlle Cajeux | Le Matin Dimanche


L’union retrouvée de Roger Federer et Stanislas Wawrinka a maté le Portugal (3-0) et laisse présager le meilleur pour l’équipe nationale en Coupe Davis. Sauf blessure ou indisponibilité.
Humour, complicité et talent; Roger Federer et Stanislas Wawrinka ont tous les ingrédients nécessaires entre les mains pour envisager de décrocher un jour le saladier d’argent. © Gaëlle Cajeux

«Super! Fedrinka!» Une fusion de noms, imaginée en tribunes, qui traduit en un mot l’efficience et le charme de l’alliance présente sur le terrain. Roger Federer, souvent absent ces dernières années - «je suis le premier à le regretter»-, a rejoint Stanislas Wawrinka, fidèle soldat de la Coupe Davis. Complémentarité des talents, complicité des âmes; après leurs victoires en simple, les deux hommes ont triplé l’avantage de la Suisse sur le Portugal. Trois à zéro, la partie est (presque) finie. Déjà gagnée. La brigade helvétique peut partir à l’assaut de l’élite mondiale. Pour entreprendre la conquête du Graal.

«Notre objectif est de réintégrer le groupe mondial. Nous avons fait un premier pas, mais maintenant il ne faut par regarder trop loin. Attendons déjà mercredi pour voir contre qui l’on jouera notre match de barrage en septembre», tempère le capitaine Severin Lüthi. Avant d’avouer: «Oui, nous pouvons presque battre toutes les équipes au monde.» Son groupe, emmené par le duo doré sur l’Olympe, laisse effectivement à chacun une conviction: le saladier d’argent est à sa portée.

Les encouragements de Sefolosha
Thabo Sefolosha assistait hier à son premier match de tennis «en direct dans le stade». «C’était une belle expérience de voir Stan et Roger en même temps. Remporter la Coupe Davis me semble plus qu’envisageable, la Suisse a vraiment deux joueurs d’exception et je ne vois pas pourquoi elle n’y parviendrait pas, souligne le basketteur. En tout cas je leur souhaite bonne chance, je vais continuer à suivre ça de très près.»

Ancien joueur et entraîneur, désormais consultant pour la télévision alémanique, Heinz Günthardt renchérit: «Roger et Stan forment l’une des meilleures équipes au monde. Si les deux jouent ensemble, s’ils sont en forme et qu’on a la chance d’évoluer à la maison, je ne trouve pas une seule raison qui les empêcherait de battre n’importe quelle équipe. Mais c’est ça la question: est-ce qu’ils vont jouer ensemble?»

«C’était notre deuxième match avec Rodg’ en Coupe Davis, notre seconde victoire, j’espère qu’il y en aura d’autres», glisse Stanislas Wawrinka. Si la tournée américaine ne laisse pas de bobos, le Vaudois assure qu’il «fera son maximum pour être présent et en forme» lors du match de play-off, du 16 au 18 septembre. «Une blessure, la maladie», seules ces choses-là pourraient empêcher Federer d’y participer. «Il faut aussi voir où l’on joue, parce que le monde est grand… et après l’US Open ça peut ne pas être envisageable de s’y rendre. Mais je vais me décider rapidement. Une chose est sûre, je vais plus jouer en Coupe Davis dans le futur.»

Etre membre de la brigade pour décrocher ce précieux saladier, rare bien manquant encore à son palmarès. Et pour ces moments uniques, entre potes. Les parties de yass le soir à l’hôtel, la déconne à l’entraînement. Même en match. «Ce qu’on se dit entre les points?» Federer éclate de rire. Wawrinka: «Dis-leur la vérité, Rogd’.» «Vous voulez la vérité? Ah oui, que la vérité, toujours… Bon, ben, ce sont des conneries de temps en temps pour se changer un peu les idées. Parce que dire uniquement: je sers le coup droit, derrière tu fais une volée revers… ce n’est pas très marrant. On aime bien discuter d’autre chose, profiter du public. On décompresse un peu, mais en restant sérieux et professionnels. Une fois que l’échange est lancé, on est là.» Wawrinka: «Il a plus ou moins dit la vérité, je pense que c’est une bonne réponse…»

L’équipe ne cache par contre pas que son No 1 ne jouera pas aujourd’hui. «Et on décidera ce soir (hier) si Stan dispute le deuxième match.»

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CYCLISME
Rui Costa piège les favoris


09. juillet 2011, 23h11
Laurent Guyot | Le Matin Dimanche


Revenu aux affaires en avril après une suspension de 6 mois pour dopage, le Portugais de Movistar a résisté au retour des Gilbert, Evans et Cie.
Alberto Rui Costa s’est payé le luxe de gagner en solitaire après une échappée de 183 km. © Keystone

Au pays des mille volcans, les explosions se sont succédé dans le final. A la différence près que ce ne sont pas les grands favoris qui ont tiré le feu d’artifice attendu pour cette première étape au profil escarpé.

Parti dès le 6e kilomètre en compagnie de huit autres coureurs, Alberto Rui Costa s’est payé le luxe de gagner en solitaire après 183 km de fugue. Même si l’écart a chuté aussi vite que la température en raison de la pluie glaciale, celui qui était annoncé comme le plus sûr espoir du cyclisme portugais a signé un bel exploit. Au même titre d’ailleurs que Thor Hushovd, qui est parvenu à se hisser avec les frères Schleck, Basso, Evans, Cunego, Contador au sommet du mur final pour conserver son maillot jaune. Le champion du monde norvégien n’a pas caché sa satisfaction au terme de cette 8e étape. «Je me suis battu et cela m’a permis d’ajouter un 7e jour à mon rêve d’enfant. La recette est simple. Depuis que j’habite à Monaco, j’ai pris l’habitude de m’entraîner en compagnie de Philippe Gilbert. Et, dans l’arrière-pays niçois, il y a de quoi faire pour progresser. C’est d’ailleurs la seule solution si je veux encore gagner des sprints. Dans une dernière ligne droite plate, je ne suis plus à même de rivaliser avec les Cavendish, Farrar ou Rojas. Alors j’ai choisi les emballages en faux plat montant. Je ne suis pas devenu pour autant un grimpeur. Compte tenu des efforts consentis aujourd’hui (hier), je ne vais pas vous garantir d’être encore en jaune à la veille de la journée de repos (lundi).»

Episodes peu glorieux
Héros du jour, Alberto Rui Costa a retrouvé les devants de la scène de la Grande Boucle juste une année après un fait divers tout aussi explosif. A Gueugnon, le 10 juillet 2010, le Portugais s’était signalé au monde entier en se battant comme un chiffonnier avec l’Espagnol Carlos Barredo au terme de l’étape. Les deux hommes avaient joué des poings et s’étaient même tapés avec des… roues de vélo pour laver leur honneur après des insultes échangées en cours de route.

Le jury des commissaires les avait gardés en course tout en leur infligeant une amende de 400 francs. Un épisode peu glorieux qui est demeuré sans suite au dire du vainqueur. «Nous avons mis les affaires à plat. Je suis devenu un ami de Carlos.»

En revanche, le gagnant des Quatre Jours de Dunkerque 2009 a moins parlé de sa suspension de six mois purgée entre les mois d’octobre et mars dernier. Le Portugais était tombé dans les mailles du filet de la lutte antidopage pour avoir utilisé un médicament à base de methylhexanamine. «J’aimerais remercier Eusebio Unzue (manager général de Movistar) de m’avoir donné une nouvelle chance. Ce qui me permet aujourd’hui de dédicacer ce succès à Javier Tondo, mon chef de file décédé accidentellement voici deux mois, et à Mauricio Soler, toujours sur son lit d’hôpital en Suisse.»

Tactique en question
Si l’édition 2011 de la Grande Boucle a attendu la 8e étape pour fêter une victoire d’un échappé, cette journée ne restera pas dans les annales pour ce qui concerne le classement général. Pas plus que la tactique appliquée par l’équipe BMC et justifiée par son directeur sportif John Lelangue. «Nous ne voulions pas le maillot jaune. Toutefois, il nous appartenait de mener la chasse derrière l’échappée pour éviter un écart trop conséquent. Nous avons pris le relais des Garmin (Hushovd) bien sollicités toute la semaine. Et surtout nous avons voulu éviter de perdre du temps sur nos principaux adversaires.»

A ce jeu, la formation américano-suisse s’en est tirée avec les honneurs grâce à la 3e place de Cadel Evans. Reste à savoir si les efforts déployés durant près de 100 km par les Schär, Bookwalter, Burghardt, Quinziato puis Hincapie, Moinard, Santaromita et Morabito ne se paieront pas cash dans les Pyrénées et les Alpes. Le lieutenant valaisan de Cadel Evans a minimisé le problème. «Nous ne nous sommes pas épuisés. Tout le monde a bien joué le jeu sur le plat afin de ne pas permettre aux échappés de prendre 10-15 minutes d’avance. Et, par la suite, nous avons cédé notre place aux Astana et Garmin. Même les Lotto et les Leopard sont venus en première ligne.»

Heureux d’être arrivé sur son terrain de prédilection, le vice-champion suisse a mis du cœur à l’ouvrage dans le premier col (la Croix-Saint-Robert). «Je me suis senti à l’aise. J’ai mené une bonne partie de l’ascension avant de piloter Cadel en descente. Ensuite, une moto de la TV est venue me gêner dans un virage où nous avons échappé au pire. Le temps de reprendre mon rythme et la tête du peloton était bien loin. Alors j’ai préféré finir à mon rythme. Le travail n’est pas terminé.»

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Olivier Rochus pour la 9e fois en finale d'un tournoi ATP


© ap
Olivier Rochus (ATP 74/N.6) disputera dimanche à Newport face à l'Américain John Isner (ATP 46/N.1) sa 9e finale sur le circuit ATP.
L'Auvelaisien, qui n'avait plus atteint ce stade de l'épreuve depuis l'année dernière...à Newport, visera un 3e titre sur le circuit, après ceux conquis à Palerme à 2000, et à Munich en 2006.

C'est la 32e fois qu'un Belge est présent en finale d'une épreuve ATP. Jusqu'à présent, seuls cinq joueurs belges ont inscrit leur nom au palmarès d'un tournoi ATP: Bernard Mignot, Filip Dewulf, Olivier Rochus, Xavier Malisse et Steve Darcis, pour un total de dix titres belges.

Les Belges en finale des tournois ATP:
- Les cinq vainqueurs et dix titres belges:
Bernard Mignot (1)
- en 1974 à Dusseldorf (All) bat Jiri Hrebec (Tch) 6-1, 6-0, 0-6, 6-4

Filip Dewulf (2)
- en 1995 à Vienne (Aut) bat Thomas Muster (Aut) 7-5, 6-2, 1-6, 7-5
- en 1997 à Kitzbuhel (Aut) bat Julian Alonso (Esp) 7-6 (7/2), 6-4, 6-1

Olivier Rochus (2)
- en 2000 à Palerme (Ita) bat Diego Nargiso (Ita) 7-6 (16/14), 6-1
- en 2006 à Munich (All) bat Kristof Vliegen (BEL) 6-4, 6-2

Xavier Malisse (3)
- en 2005 à Delray Beach (USA) bat Jiri Novak (Tch) 7-6 (8/6), 6-2
- en 2007 à Chennai (Inde) bat Rafael Nadal (Esp) 7-6 (7/4), 7-6 (7/4) - en 2007 à Delray Beach (USA) bat James Blake (USA/N.1) 5-7, 6-4, 6-4

Steve Darcis (2)
- en 2007 à Amersfoort (P-B) bat Werner Eschauer 6-1, 7-6 (7/1)
- en 2008 à Memphis (USA) bat Robin Soderling (Suè) 6-3, 7-6 (7/5)

- Les finalistes belges:
Eduardo Masso (1)
en 1990 à Hilversum (P-B) battu par Francisco Clavet (Esp) 3-6, 6-4, 6-2, 6-0

Steve Darcis (1) en 2008 à Amersfoort (P-B) battu par Albert Montanes (Esp) 1-6, 7-5, 6-3

Kristof Vliegen (2)
- en 2003 à Adelaïde (Aus) battu par Nikolay Davydenko (Rus) 6-2, 7-6 (7/3)
- en 2006 à Munich (All) battu par Olivier Rochus (BEL) 6-4, 6-2

Christophe Rochus (2)
- en 2003 à Valence (Esp) battu par Juan-Carlos Ferrero (Esp) 6-2, 6-4
- en 2006 à Rotterdam (P-B) battu par Radek Stepanek (Tch) 6-0, 6-3

Olivier Rochus (7)
en 2002 à Copenhague (Dan) battu par Lars Burgsmuller (All) 6-3, 6-3
en 2003 à Copenhague (Dan) battu par Karol Kucera (Svq) 7-6 (7/4), 6-4
en 2005 à Auckland (N-Z) battu par Fernando Gonzalez (Chi) 6-4, 6-2
en 2007 à Bombay (Inde) battu par Richard Gasquet (Fra) 6-3, 6-4
en 2009 à Stockholm (suè)
battu par Marcos Baghdatis (Chy) 6-1, 7-5 en 2010 à Newport (USA)
battu par Mardy Fish (USA) 5-7, 6-3, 6-4 en 2011 à Newport (USA) face à John Isner (USA)

Xavier Malisse (8)
en 1998 à Mexico City (Mex) battu par Jiri Novak (Tch) 6-3, 6-3
en 1999 à Delray Beach (USA) battu par Lleyton Hewitt (Aus) 6-4, 6-7 (2/7), 6-1
en 2001 à Atlanta (USA) battu par Andy Roddick (USA) 6-2, 6-4
en 2001 à Delray Beach (USA) battu par Jan-Michael Gambill (USA) 7-5, 6-4
en 2004 à Lyon (Fra) battu par Robin Soderling (Suè) 6-2, 3-6, 6-4
en 2004 à St-Poelten (Aut) battu par Filippo Volandri (Ita) 6-1, 6-4
en 2006 à Adelaïde (Aus) battu par Florent Serra (Fra) 6-3, 6-4
en 2006 à Delray Beach (USA) battu par Tommy Haas (All) 6-3, 3-6, 7-6 (7/5)
en 2011 à Chennai (Ind) battu par Stanislas Wawrinka (Sui) 7-5, 4-6, 6-1. (belga)

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Gilbert: "Voir jour par jour pour le vert"


© photo news

© reuters


Pas de deuxième succès sur le Tour de France pour Philippe Gilbert samedi à Super-Besse, mais bien un deuxième accessit après sa deuxième place lors du sprint massif de la 5e étape.

"Costa était trop loin pour la victoire. Même si j'avais pu partir avant, Costa aurait gagné", a réagi le champion de Belgique à sa descente de vélo. "J'ai vraiment fini dans la douleur, que j'ai ressentie jusqu'au bout des doigts. L'effort a été intense."

"La première fois que j'ai démarré mon dérailleur n'a pas bien
fonctionné à cause de la pluie et je suis resté sur le petit plateau. J'ai dû me rasseoir pour faire passer le 53 dents et j'ai perdu un peu de temps avant de redémarrer."

Grâce à cette deuxième place et à son sprint intermédiaire, où il a devancé Rojas, Gilbert reprend le maillot vert de l'Espagnol avec 15 points d'avance sur le sprinter de la Movistar. "Pour le vert, je verrai jour par jour", a encore confié le Remoucastrien qui dit de pas encore avoir regardé le profil de la 9e étape, traversant le Cantal dimanche entre Issoire et Saint-Flour

Je l'apprécie... il est vraiment sympa (le Belge...

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Kevin Borlée remporte le 400 m à Madrid


© epa
Kevin Borlée a remporté le 400 m du meeting d'athlétisme de Madrid, comptant pour le World Challenge IAAF, samedi soir dans la capitale espagnole.

Le champion d'Europe en titre s'est imposé en 44.74, à 3 centièmes du record de Belgique (44.71) détenu par son frère jumeau Jonathan depuis les demi-finales de l'Euro de Barcelone l'été dernier.

Il a aussi réalisé le meilleur chrono européen de la saison, la meilleure marque européenne 2011 étant jusque là détenue par Jonathan Borlée (45.04 le 12 juin à Strasbourg), et le 3e meilleur temps mondial de l'année, derrière les 44.65 du Grenadin Rondell Bartholomew et les 44.68 de l'Américain Tony McQuay.

Vendredi, Jonathan Borlée avait pris la 2e place du 400 du meeting Diamond League de Paris en 45.05, derrière le Bahaméen Christopher
Brown (44.94).

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Webber signe la pole au Grand Prix de Grande-Bretagne


© getty
L'Australien Mark Webber (Red Bull) occupera dimanche la pole position du Grand Prix de Grande-Bretagne de Formule 1, 9e épreuve de la saison 2011, après avoir réussi le meilleur temps des qualifications, samedi à Silverstone (centre).

© afp


Webber, auteur de sa deuxième pole de la saison, permet à Red Bull de continuer son sans faute dans le domaine, son coéquipier allemand Sebastian Vettel, 2e dimanche, ayant gagné les sept autres.

Red Bull, pour la 4e fois de l'année, monopolise la première ligne. L'Espagnol Fernando Alonso, 3e s'élancera du deuxième rang aux côtés de son coéquipier, le Brésilien Felipe Massa.

Les monoplaces de la Scuderia semblent s'être rapprochées des Red Bull à la faveur du changement de réglement, qui neutralise l'effet du diffuseur soufflé, un élément aérodynamique procurant de l'appui - et donc de la performance - aux monoplaces. Le Britannique Jenson Button (McLaren) est 5e.


Il partira de la 3e ligne avec l'Ecossais Paul di Resta (Force India-Mercedes), auteur de très jolies qualifications, tandis que le Vénézuélien Pastor Maldonado (Williams), lui aussi très bon samedi, et le Japonais Kamui Kobayashi (Sauber) se partageront la 4e. Classements des qualifications du Grand Prix de Grande-Bretagne de Formule 1, courues samedi à Silverstone. (afp/chds)

Grille de départ:
1re ligne: Mark Webber (AUS/Red Bull-Renault) Sebastian Vettel (GER/Red Bull-Renault) 2e ligne: Fernando Alonso (ESP/Ferrari) Felipe Massa (BRA/Ferrari) 3e ligne: Jenson Button (GBR/McLaren-Mercedes) Paul di Resta (SCO/Force India-Mercedes) 4e ligne: Pastor Maldonado (VEN/Williams-Cosworth) Kamui Kobayashi (JPN/Sauber-Ferrari) 5e ligne: Nico Rosberg (GER/Mercedes) Lewis Hamilton (GBR/McLaren-Mercedes) 6e ligne: Adrian Sutil (GER/Force India-Mercedes) Sergio Perez (MEX/Sauber-Ferrari) 7e ligne: Michael Schumacher (GER/Mercedes) Vitaly Petrov (RUS/Lotus-Renault) 8e ligne: Rubens Barrichello (BRA/Williams-Cosworth) Nick Heidfeld (GER/Lotus-Renault) 9e ligne: Heikki Kovalainen (FIN/Team Lotus) Jaime Alguersuari (ESP/Toro Rosso-Ferrari) 10e ligne: Sébastien Buemi (SUI/Toro Rosso-Ferrari) Timo Glock (GER/Virgin-Cosworth) 11e ligne: Jarno Trulli (ITA/Team Lotus) Jérôme d'Ambrosio (BEL/Virgin-Cosworth) 12e ligne: Vitantonio Liuzzi (ITA/Hispania-Cosworth) Daniel Ricciardo (AUS/Hispania-Cosworth).

Si Vettel gagne ou est 2ème on peut couper la télé et le championnat avec....

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Bon au boulot.....


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Journée noire sur le Tour de France

Deux coureurs renversés par une voiture, Vinokourov et Van den Broeck à terre: journée noire.

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Ligue de diamant: Asafa Powell domine ses copains de Kingston


Si - 10. juillet 2011, 22h07


Asafa Powell est mieux qu'un numéro 1 de substitution. En l'absence d'Usain Bolt et de Tyson Gay, il a confirmé sa régularité au sommet en 2010 en remportant le 100 m du meeting de Birmingham.
En 9''91 (et 9''95 en séries), Powell a signé les 70e et 71e chronos de sa carrière sous les 10''.
A part sa défaite de justesse à Rome le mois dernier devant Bolt (9''93 contre 9''91), le champion de Jamaïque, épargné par les blessures, a gagné toutes les courses qu'il a terminées cette saison et abordera les Mondiaux de Daegu à fin août gonflé à bloc. A Birmingham, dans des conditions très britanniques (fraîcheur et humidité), il a dominé ses compatriotes Nesta Carter (2e en 9''93) et Michael Frater (3e en 10''01).
Un petit sprint entre amis puisque tous trois s'entraînent ensemble à Kingston sous la conduite de Stephen Francis. Powell n'a pas forcé, se contentant de gagner après que la course a été retardée par deux faix départs.
Le Jamaïcain, qui se considère comme "l'homme à battre" cette saison, est le détenteur de la meilleure performance mondiale de l'année avec ses 9''78 réussis à Lausanne il y a dix jours.
Lisa Urech a une rivale de plus au-dessus d'elle. L'Australienne Sally Pearson a signé la meilleure performance mondiale de l'année sur 100 m haies en 12''48, reléguant la Bernoise au 5e rang de l'année avec ses récents 12''62 de La Chaux-de-Fonds. L'athlète de Sydney, vice-championne olympique à Pékin en 2008, n'a jamais été aussi forte.
Maryam Jamal a encore sept semaines pour arriver en forme en vue des Mondiaux, où elle a une couronne à défendre sur 1500 m. L'ex-athlète du Stade Lausanne n'a pas retrouvé toute la fluidité de sa foulée, et c'est à l'énergie qu'elle a arraché la 3e place sur sa distance de prédilection en 4'06''39.
La perspective des JO de Londres booste l'athlétisme britannique, qui a fêté deux autres belles victoires: par David Greene sur 400 m haies (48''20) et surtout Mo Farah sur 5000 m. Ce grand fan d'Arsenal, double champion d'Europe sur 5000 et 10'000 m, a dominé les Ethiopiens en 13'06''14.
A la hauteur, la Tessinoise Beatrice Lundmark n'a pas saisi sa chance (8e avec 1m83) dans un concours remporté par la Croate Blanka Vlasic avec 1m99.

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Avec le Mondial, le football féminin français a changé de dimension


AFP - 10. juillet 2011, 21h17


En se qualifiant pour les demi-finales du Mondial allemand, l'équipe de France féminine a clairement franchi un palier, récompense de la professionnalisation rapide de la discipline, de la culture de la victoire inculquée par Lyon et du "projet de vie" mis en place par Bruno Bini.
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Les joueuses de l'équipe de France célèbrent leur victoire face à l'Angleterre en quart de finale du Mondial à Leverkusen, le 9 juillet 2011 AFP

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/depeches/photo_1310325393761-1-0.jpg Le sélectionneur des Bleues Bruno Bini félicite ses joueuses après leur victoire face à l'Angleterre à Leverkusen le 10 juillet 2011 AFP




"Et s'il n'y a pas tout ça, le tir de Bussaglia, il fait poteau sortant", résume le sélectionneur des Bleues.
. Un sport qui s'est professionnalisé
Le point de départ de la montée en puissance du football féminin français est sans doute la mise en place de la section féminine du pôle Espoirs de Clairefontaine, juste après le Mondial-98. "80% de la sélection est passée par Clairefontaine, on en profite", résume la capitaine Sandrine Soubeyrand qui fait partie des rares exceptions. Le chiffre exact est plus proche de 66%, mais il est indéniable que la formation dispensée à Clairefontaine est à l'origine d'un bond qualitatif considérable.
Bini, lui, tient à saluer le travail des clubs. "On a bossé comme des fous mais il ne s'agit pas de tirer la couverture à nous. C'est collectif. Les filles ont progressé, tout s'est professionnalisé et c'est aussi parce que les clubs bossent de mieux en mieux".
. La culture de la gagne avec Lyon
La victoire de Lyon en finale de la Ligue des champions, qui plus est face à une formation allemande (Potsdam), a fait office de déclic. "C'est psychologique, c'est la culture du +c'est possible+, la culture de la gagne", estime Bini. Les Bleues ont donc appris à gagner à travers leurs 10 Lyonnaises, comme les Bleus de 98 avaient appris à le faire dans leurs clubs en Italie ou en Angleterre.
. Le projet de vie de Bini récompensé
"Le résultat de samedi est le reflet du projet de vie instauré par Bruno", juge Bernadette Constantin, vice-présidente de la Ligue de football amateur et ancienne internationale. Ce "projet de vie" est au coeur du discours du sélectionneur, qui racontait encore dimanche avoir entendu un commentateur d'une chaîne allemande dire que la Mannschaft, éliminée, avait "manqué de la joie de vivre et de l'enthousiasme des Françaises". C'est également au nom de ce projet de vie qu'il a choisi de se passer de certaines joueuses majeures comme la gardienne de Lyon Sarah Bouhaddi ou sa coéquipière Amandine Henry. Le pari était risqué mais il est gagné: le groupe France vit bien, et ce n'est pas qu'une formule.
. Et maintenant ?
"Je ne voulais pas que les filles portent le poids du développement de la discipline. Mais bien sûr, cette qualification va aider", estimait Bini dimanche. Les fruits du parcours réussi des Bleues en Allemagne seront à récolter dans plusieurs années, à condition de parvenir à mettre en place un cercle vertueux.
"Du côté de la fédération, des projets ont été mis en oeuvre. Fernand Duchaussoy avait installé une commission de féminisation et m'avait nommée vice-présidente de la LFA. Noël Le Graët a aussi envoyé un signal fort en nommant Brigitte Henriques (elle aussi ancienne internationale) secrétaire générale de la FFF", énumère Bernadette Constantin.
"Et du côté des clubs professionnels, il y a plus que des frémissements, ça réfléchit. Jean-Michel Aulas a montré la voie mais il ne faut pas qu'il soit seul", ajoute-t-elle.
Reste la médiatisation, que Soubeyrand devine déjà "éphémère et furtive". Mais pour Bernadette Constantin, "plus l'image de la pratique va se diffuser, plus les petites iront naturellement vers le foot".