Toutes New sportives autres que la moto

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Football



13 juillet 2011 22:51

Les Etats-Unis ont décroché leur qualification pour la finale du Mondial dames, en battant la France 3-1 à Moenchengladbach. La meilleure équipe du monde au classement FIFA affrontera le Japon en finale dimanche à Francfort. Les Nippones ont dominé la Suède 3-1. Les Bleues se sont montrées supérieures techniquement aux Américaines. Mais elles ont encaissé trois buts sur les 4 premiers tirs cadrés de l'adversaire. Dans l'autre demi-finale, les Japonaises n'ont pas été perturbées par l'ouverture du score suédoise (10e). Leur moral à toute épreuve et leur jouerie ont eu raison des Scandinaves.

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Auto - Formule1



13 juillet 2011 17:35

Mark Webber "resignera" avec l'écurie Red Bull, a affirmé Dieter Mateschitz, le PDG de l'entreprise autrichienne. La renconduction du contrat de l'Australien est un thème central au niveau du marché des transferts pour 2012. Les noms de Lewis Hamilton ou de Sébastien Buemi ont notamment été avancés pour le remplacer.

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Autres sports

"Une ambiance incroyable, et des gens très sympas"

13 juillet 2011 16:15 Près de 20'000 gymnastes participent à la World Gymnaestrada de Lausanne. [Dominic Favre - Keystone]

Cette année, 55 pays participent à la World Gymnaestrada, soit près de 20'000 gymnastes de tous horizons. Qu'ils soient Canadiens, Sud-Africains ou Mexicains, tous apprécient Lausanne, même si la vie est très chère en Suisse. Ambiance.

Pour sa 14e édition, la World Gymnaestrada accueille le total record de 55 pays, soit près de 20'000 athlètes. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on vient de loin pour participer à cet événement d'envergure mondiale. Ainsi, en observant de près la liste des nations participantes, on remarque les présences de gymnastes argentins, australiens, chinois, kazakhs, vénézuéliens ou encore sud-africains.
"Rencontre et partage", la Gymnaestrada porte bien sa devise. Lundi, au jour de la 1ère journée "officielle" de présentation des divers spectacles, on a ainsi croisé bon nombre de gymnastes échangeant pin's, casquettes, t-shirts et autres sacs officiels. "L'ambiance est vraiment incroyable", confie Jessica, jeune gymnaste française, après avoir posé en galante compagnie mexicaine sur des photos. "C'est ma première Gymnaestrada, mais franchement, j'adore!".
"Tout est si vert en Suisse"

Une gymnaste canadienne profite de l'ambiance estivale du début de semaine à Gymnaestrada. [Keystone] Helen, Sharon et Dina, elles, sont un peu plus âgées - une belle trentaine -, et ne boudent pas non plus leur plaisir d'être à Lausanne. "Les gens sont vraiment très sympas ici, très accueillants", confient les trois Canadiennes d'Ottawa. "L'ambiance est bon enfant et il fait vraiment bon être ici, pendant les vacances". Des vacances que la délégation canadienne va poursuivre au-delà de la semaine de Gymnaestrada, pour certains en Europe, pour d'autres toujours en Suisse. "Il est prévu d'aller à Interlaken ou encore Saas-Fee", explique Sharon. "Je me réjouis vraiment. C'est la 1ère fois que je viens en Suisse, et c'est magnifique".
"Tout est si vert en Suisse, c'est incroyable". Esiko Nagai n'en revient pas, et peine même à vous regarder dans les yeux. "Au sud du Japon, d'où je viens, nous n'avons pas cette chance. Il y a énormément d'entreprises, de buildings et évidemment de la pollution. Me retrouver ici, en Suisse, me fait vraiment beaucoup de bien. En plus, c'est l'été, il fait beau et chaud...".
Les gymnastes nippons sont marqués par le côté "vert" de la Suisse. [Keystone] La Nipponne, qui affiche une bonne cinquantaine, nous abandonne un court instant. Un gymnaste néo-zélandais lui a demandé de venir sur sa photo, avec des Belges et deux grandes et blondes Suédoises. "C'est ça l'esprit Gymnaestrada, confie Esiko, qui en est à sa quatrième édition. En bonne Japonaise qu'elle est, elle profitera de son séjour européen pour faire un peu de tourisme, en Italie, à Chamonix et au Mt-Blanc.
"On nous aide volontiers quand nous sommes perdues"

Du tourisme, Milena, Mariana et Yasmine espèrent aussi en faire un peu durant la semaine, même si rien n'est encore agendé. Nos trois jeunes Brésiliennes de Rio de Janeiro espèrent aller voir Genève, "pour faire un peu de shopping". "C'est aussi pour ça qu'on vient en Suisse, non", demande l'une d'elles. "En tout cas, je dois dire que les gens de votre pays sont très sympas, coupe Milena, qui avait déjà participé aux Gymnaestrada de Berlin (1975) et Lisbonne (2003). "En plus, on nous vient volontiers en aide quand nous sommes perdues", ajoute-t-elle en rigolant.
Deux gymnastes néerlandais s'entraînent ou s'amusent sur une fontaine de Beaulieu. [Keystone] Le sourire est également bien présent du côté de ces gymnastes mexicaines de Guadalajara, "même si les organisateurs ont oublié de nous fournir les matelas pneumatiques pour dormir". "Après deux nuits, on a déjà mal au dos", raconte Maria Fernanda, les yeux rivés sur le beau gymnaste portugais qui semble lui faire de l'oeil quelques mètres plus loin. "L'ambiance est vraiment sympa ici, surtout avec ce beau temps et cette chaleur. C'est fou, il fait plus chaud que chez nous!", s'exclame Paola Corona, qui était déjà de la partie à Dornbirn, en 2007. "J'espère vraiment que nous aurons l'occasion de revenir en Suisse un jour". Andrea est, elle, un peu plus réservée, la faute sans doute à une cheville un brin endolorie.
"Tout est huit fois plus cher que chez nous"

Bien des gymnastes "amusent la galerie" dans les jardins de Beaulieu. [Reuters] Jetlaba et Lebogang, eux, viennent d'Afrique du Sud. Leur délégation compte près de 500 membres, tous de Rustenburg, dans la province du "North West". "Les gens sont très sympas avec nous. On nous dit bonjour dans le bus, ce qui nous surprend parfois. Et il faut bien dire que les filles sont jolies dans le coin...". Les deux jeunes hommes, la petite vingtaine, roulent un peu "des mécaniques", effectuant moult vrilles et sauts piqués dans les jardins de Beaulieu, alors que d'autres athlètes se prélassent au bord des bassins.
Si les deux garçons regrettent que leur délégation ait été parquée aussi loin de Lausanne - on n'a pas réussi à comprendre où ils étaient logés... -, c'est surtout après les prix en vigueur en Suisse qu'ils en ont. "Tout est vraiment très cher. Comparé à chez nous, en Afrique du Sud, tout est huit fois plus cher", s'estomaquent-ils.
Daniel Burkhalter

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Autres sports

Mickelson en embuscade au British Open

13 juillet 2011 14:41 Mickelson est l'atout numéro un des Etats-Unis. [Matt Dunham - Keystone]

Les golfeurs américains ne remportent plus le moindre titre depuis 5 épreuves du Grand Chelem. Phil Mickelson tentera de mettre fin à cette disette dès jeudi lors du British Open. Tiger Woods, blessé, sera absent.

L'Europe, forte de trois récents vainqueurs d'un tournoi majeur, et l'Afrique du Sud, qui détient le trophée grâce à Louis Oosthuizen, sont les grandes favorites du 140e British Open qui débute jeudi sur le parcours côtier du Royal St George's dans le Kent. L'Amérique est sevrée de titre depuis cinq épreuves du Grand Chelem.
Les Etats-Unis compteront sur les vieux briscards Phil Mickelson (41 ans), Steve Stricker (44 ans) et Matt Kuchar (33 ans) pour tenter de mettre fin à cette disette inhabituelle, démarrée bien avant les problèmes conjugaux suivis de blessures et de méforme de sa figure de proue Tiger Woods. L'ancien no1 mondial, aujourd'hui seulement 19e, va d'ailleurs manquer pour la première fois de sa carrière un deuxième majeur d'affilée après l'US Open.
Pas un déclin

L'éclipse de l'homme aux 14 victoires en Grand Chelem a coïncidé avec l'émergence de joueurs plus ou moins jeunes, qui se sont imposés un peu à la Tiger Woods! Ainsi, Oosthuizen, alors seulement 54e joueur mondial, avait remporté le 139e British Open avec 7 coups d'avance sur Lee Westwood. Le jeune prodige irlandais Rory McIlroy s'est quant à lui imposé au dernier US Open avec 8 coups sur son dauphin Jason Day pour devenir le plus jeune vainqueur de l'épreuve depuis 1923!
Pour Lee Westwood, l'absence de victoires US depuis le Masters 2010 (Mickelson) n'est pas le signe d'un déclin de l'empire américain. "C'est cyclique. Il y a quelque temps, on ne voyait pas beaucoup d'Européens ou de joueurs du reste du monde gagner des majeurs. C'était alors l'apanage des Américains. Et quand un ou deux joueurs issus d'une région donnée se mettent à gagner, ça inspire les autres", souligne l'Anglais.
Et Westwood de citer l'Irlandais Graeme McDowell (US Open 2010), Oosthuizen, l'Allemand Martin Kaymer (Championnat PGA 2010), le Sud-Africain Charl Schwartzel (Masters 2011) et bien sûr McIlroy, sans doute le plus talentueux de tous. Le classement mondial est d'ailleurs occupé aux quatre premières places par des Européens (Luke Donald, Westwood, McIlroy et Kaymer).
McIlroy ne se voit pas favori

Avant de survoler l'US Open, Rory McIlroy était déjà entré dans l'histoire du Grand Chelem en réussissant une carte record de 63 d'entrée au British 2010 avant d'exploser "en vol" 24 heures plus tard (80) en raison du vent et d'une météo changeante. "Je préfère les parcours bordés d'arbres comme à Augusta, Quail Hollow ou Akron qui conviennent mieux à mon style de jeu aérien", avait expliqué le jeune Nord-Irlandais.
S'il ne se compte pas parmi les favoris, McIlroy est persuadé que son succès à l'US Open peut amener d'autres jeunes à briller en Grand Chelem. "Ryo (le Japonais Ishikawa, 19 ans) est le meilleur jeune au monde. Il a déjà remporté tant de tournois au Japon. Jason Day a terminé deuxième à ses deux premiers majeurs de l'année (Masters et US Open). Et il n'a que 23 ans!", explique-t-il.
Après cinq vainqueurs inattendus aux cinq derniers tournois du Grand Chelem, la 140e British va-t-il sourire, enfin, à un favori comme l'Anglais Luke Donald, un no mondial toujours à la recherche d'un majeur, ou son compatriote Lee Westwood? Ou couronnera-t-il un homme d'expérience comme Mickelson ou le Sud-Africain Ernie Els, vainqueur en 2002. Réponse dimanche.
agences/tai

[Norton]

CYCLISME
Tour de France: Sanchez gagne la grande étape des Pyrénées


14. juillet 2011, 17h32
LeMatin.ch & les agences

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L'Espagnol Samuel Sanchez, champion olympique des Jeux de Pékin, s'est imposé à l'arrivée à Luz-Ardiden. En terminant 9e de l'étape, le Français Thomas Voeckler est parvenu à sauver son maillot jaune. Alberto Contador a fini distancé.
© DR

L’arrivée dans les Pyrénées n’a pas décanté la situation en tête du Tour de France. Thomas Voeckler (Fr/Europcar) reste en jaune au terme d’une 12e étape remportée par Samuel Sanchez (Esp/Euskaltel).

Sanchez, champion olympique en titre, a fêté en solitaire son premier succès sur le Tour, dont il avait fini 4e du général l’an passé. Le grimpeur espagnol de 33 ans a largué dans les 500 derniers mètres son compagnon d’échappée, le Belge Jelle Vanendert, qui a concédé 7’’.

Seul parmi les favoris à avoir tenté une attaque franche, le Luxembourgeois Frank Schleck a pris une belle 3e place à 10’’ du vainqueur. Il a ainsi pris 20’’ à Ivan Basso (It), Cadel Evans (Aus) et à son frère Andy.

Contador pas au mieux

Mieux encore, il a récupéré 33’’ sur Alberto Contador, 8e à 43’’. Le triple vainqueur de la Grande Boucle (2007, 2009, 2010) a cédé du terrain dans le dernier kilomètre et il n’est pas apparu au sommet de sa forme dans la montée finale sur Luz-Ardiden, terme de cette étape de 211 km partie de Cugnaux et qui proposait notamment l’ascension du Tourmalet.

«Aujourd’hui, c’était un peu la conséquence de mes chutes», a estimé Contador. «Je ne me sentais pas au mieux dans les jambes, je n’avais pas mon meilleur coup de pédale». Mais il s’est voulu optimiste pour la suite: «je suis quand même satisfait. Ca ira de mieux en mieux».

Thomas Voeckler s’est très bien battu pour conserver le maillot jaune. Le Français s’est classé 9e à 50’’. Il est resté au contact des favoris jusqu’à 2,5 kilomètres de l’arrivée, au moment du démarrage de Frank Schleck. Avec l’aide de son coéquipier Pierre Rolland, il a tenu bon jusqu’à la ligne, placée à l’altitude de 1715 mètres.

«Ce n’est pas inespéré mais ce n’était pas gagné au départ», a souri le Français, fatigué à l’arrivée. «J’avais dit que logiquement je devrais le perdre... Je suis content d’avoir eu tort. Pour aller loin dans la souffrance, il me faut une motivation», a expliqué Voeckler. «Le maillot ne m’a pas rendu plus fort mais il m’a donné la motivation pour atteindre un seuil de souffrance plus élevé. Ca a rejailli sur toute l’équipe».

Au général, Voeckler précède désormais Frank Schleck de 1’49 et Cadel Evans de 2’06. Andy Schleck occupe le 4e rang à 2’17, alors que Contador (7e) se retrouve à 4’00 du leader.

Longue échappée

Six coureurs (Mangel, Kadri, Roy, Gutierrez, Perez Moreno, Thomas) ont mené une longue échappée dès le départ. Le groupe a abordé le premier col, la Hourquette d’Ancizan, avec près de six minutes d’avance. Dans la descente, plusieurs coureurs ont chuté mais ont pu poursuivre la course, notamment Voeckler qui en a été quitte pour une frayeur en touchant une voiture sur le bas-côté.

Jérémy Roy a franchi le sommet du Tourmalet en tête (Km 175,5) devant le Gallois Geraint Thomas. Mais le duo s’est présenté au pied de l’ascension finale avec un avantage à peine supérieur à deux minutes sur leurs premiers poursuivants. Sanchez et Vanendert se sont alors dégagés du groupe intercalé pour prendre le commandement à 7 kilomètres de la ligne. Derrière eux, les favoris se sont timidement testés jusqu’à l’attaque franche de Frank Schleck.

Au vu des difficultés de Contador pour assumer la poursuite, Basso - qui a confirmé sa montée en régime - et Evans ont accéléré le rythme pour ne lâcher qu’une vingtaine de secondes à l’aîné des frères Schleck. «C’était un premier test, et pas le dernier», a commenté Andy Schleck. «Une journée parfaite pour nous».

Le Tourmalet a condamné le Néerlandais Robert Gesink, qui a cédé son maillot blanc de meilleur jeune au Français Arnold Jeannesson. Les Allemands Andreas Klöden (plus de 8 minutes de retard) et Tony Martin (plus de 9 minutes) ont eux aussi lâché prise.

Vendredi, la 13e étape mènera le peloton de Pau à Lourdes sur 152,5 km. La principale difficulté sera le col de l’Aubisque, dont le sommet est situé à une quarantaine de km de l’arrivée.

Bravo Phil Thomas à gardé le maillot jaune mais d'un fil....Belle course de Thomas........Les Schleck sembles en forme.....

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Sanchez s'impose devant un Vanendert héroïque


© ap
7S7 mise à jour Samuel Sanchez a remporté la première étape de haute montagne à Luz Ardiden, devant le Belge Jelle Vanendert et Frank Schleck. Contador a perdu encore de précieuses secondes pour le classement général.

© afp




L'Espagnol Samuel Sanchez a remporté la 12e étape du Tour de France, première grande étape de montagne, sur 211 km entre Cugnaux et une arrivée au sommet à Luz Ardiden dans les Pyrénées, jeudi. Le champion olympique a devancé de 7 secondes Jelle Vanendert (Omega Pharma-Lotto) qui a accompagné Samuel Sanchez durant toute la montée de Luz Ardiden.

Frank Schleck (Leopard-Trek) a pris la troisième place décrochant les autres favoris lors d'une attaque à 2,5km de l'arrivée au sommet. Le Luxembourgois termine à 10 secondes, mais prend quelques secondes sur les autres prétendants à la victoire finale comme l'Italien Ivan Basso, 4e à 30 secondes de Sanchez, l'Australien Cadel Evans, 5e, son frère Andy Schleck, 6e, l'Italien Damiano Cunego, 7e à 35 secondes, mais surtout l'Espagnol Alberto Contador, 8e à 43 secondes.

Philippe Gilbert a tenu le choc de cette première étape de montagne terminant à un peu moins de 3:30 du vainqueur. Le Français Thomas Voeckler (Europcar), 9e de l'étape à 50 secondes, conserve son maillot jaune de leader au classement général devant Franck Schleck. La 13e étape conduira jeudi les coureurs de Pau à Lourdes sur 152,5

[Norton]

De quoi est capable Philippe Gilbert en haute montagne?


Philippe Gilbert a annoncé qu'il aimerait se frotter aux gros bras de ce Tour... © photo news

Gilbert parviendra-t-il à récupérer le maillot vert? © photo news

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Le parcours vers Luz-Ardiden, avec un col de première catégorie ( Hourquette d'Ancizan, inédit) et deux cols hors catégorie (le Tourmalet et Luz-Ardiden) sonne le véritable départ du Tour de France.

Qui allumera la mèche?
A l'issue de cette première étape de haute montagne, on aura sans doute une petite idée sur les candidats à la victoire finale. Contador, Evans et les frères Schleck devraient en découdre sur les pentes des routes pyrénéennes. L'Espagnol, qui compte plus d'une minute et demi de retard sur Evans, ne peut tergiverser et n'aura d'autre choix que d'attaquer. A moins qu'il n'attende les Alpes avant de tester ses adversaires, mais cette tactique comporte des risques.

L'une des questions que beaucoup d'observateurs se posent concerne les capacités de Philippe Gilbert à suivre les gros bras en haute montagne, vu son état de grâce du moment. Depuis l'abandon de Jurgen Vanden Broeck, le Remoucastrien est l'atout majeur d'Omega Pharma dans ce Tour. "Phil" a déjà annoncé qu'il aimerait "se tester" dans les Pyrénées, même si l'objectif numéro un reste le maillot vert, récupéré par Mark Cavendish hier à Lavaur.

"Tester ne veut pas dire exploser"
Mais le Belge ne risque-t-il pas de se "brûler" et perdre des forces précieuses en vue des sprints? C'est probable. Sans oublier les efforts consentis lors de la première semaine et lors des classiques printanières. "Gilbert n'est pas fou, se tester ne veut pas dire aller trop loin au point d'exploser complètement. Il ne fera pas d'efforts inconsidérés. Il saura trouver sa limite et aura toujours son premier objectif en tête: avoir le maillot vert sur les épaules à Paris", recadre Luien Van Impe, ex-vainqueur de la Grande Boucle, dans La Libre Belgique.

Puis surtout, Gilbert (1m79, 67 kg) n'a pas la morphologie d'un grimpeur comme Schleck (1m86, 68 kg) ou Contador (1m76, 61 kg). Son style de puncher, un peu à l'instar de Cancellara, convient mieux à des côtes plus courtes. Toutefois, si un top 10 ne semble pas à la portée du Belge, une 15e ou 16e place devrait être jouable.

"Gilbert a un potentiel fantastique et, même si la haute montagne n'est pas vraiment son domaine, je pense qu'il peut faire une bonne place. N'oublions pas que beaucoup de leaders soit ont disparu, soit connaissent des problèmes physiques à cause des nombreuses chutes qui ont émaillé ce début de Tour. Et c'est peut-être la chance de notre compatriote", termine Van Impe. (mb)

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David G. et Jeremy K. sont morts à six jours d’intervalle. Ces décès ne changeront sans doute rien à la pratique d’un sport extrême restant très peu réglementé dans notre pays.


© Keystone


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«Je suis désolé de vous informer que notre pote Jeremy G. est mort en sautant de l’Eiger depuis le spot Mushroom.» C’est ainsi que la tribu des base-jumpers a appris hier la mort de l’un des siens sur le site de référence Blincmagazine.com. L’accident a eu lieu ce mardi peu après 11 h et le disparu, un pratiquant américain «relativement nouveau» d’une trentaine d’années, a même immortalisé sa chute fatale avec une minicaméra. La police bernoise essaie de visionner ces images pour comprendre ce qui s’est passé. Pour mémoire, le base-jump est un dérivé du parachutisme consistant à s’élancer en chute libre depuis des supports fixes (ponts, immeubles, antennes, barrages ou falaises) avant de déplier une voile.

Au fond d’une crevasse
D’après Blincmagazine.com, Jeremy et Jeff, un ami qui l’accompagnait ce jour-là, étaient «de bonne humeur» et «en pleine forme» quand ils ont atteint leur objectif après 1 h 45’ de marche. Les conditions météo étaient bonnes. Le saut, leur premier à cet endroit, s’annonçait magnifique. Ils l’avaient minutieusement préparé en regardant des vidéos et en parlant avec des jumpers expérimentés. Jeff est évidemment choqué. Lui a sauté sans dommage quelques secondes avant son comparse. Ce n’est que lorsqu’il a vu arriver l’hélico de la Rega qu’il a compris qu’un drame s’était joué hors de sa vue derrière une butte où son ami avait fini sa course au fond d’une crevasse située au pied de la paroi nord de l’Eiger. Quelques randonneurs ont assisté au crash.

La mort de Jeremy porte à 35 le nombre de personnes décédées officiellement en Suisse lors d’accidents de base-jump depuis 2000. Cet accident mortel est le quatrième de l’année 2011 et le deuxième en moins d’une semaine. Jeudi 7 juillet en effet, David K., un Tchèque de 36 ans, s’écrasait en effet à Stechelberg (BE). Ces dernières années, le nombre de sauts est en augmentation – plus de 10 000 – et les accidents aussi.

Rarement des Suisses
Le Bureau de prévention des accidents (BPA) n’envisage pas pour autant de lancer de campagne de sensibilisation. «Ce sport reste marginal. Les base-jumpers sont bien équipés et conscients des risques encourus, explique Rolf Moning, porte-parole de cette organisation. Ce sont d’ailleurs rarement des Suisses, d’où l’inutilité de s’adresser à eux.» Dans notre pays, une centaine de personnes seulement s’adonneraient à la discipline, à en croire la non officielle Association suisse de base-jump. Les base-jumpers, dont une majorité sont dans la trentaine, viennent souvent du parachutisme. Leur discipline ne requiert l’obtention d’aucun brevet. Elle est pourtant exigeante. Sécurité oblige, plier leur voile prend par exemple 30 minutes contre seulement 5 pour un parachute.
Un durcissement de la réglementation? pas demain la veille
Contrairement aux Etats-Unis, la Suisse tolère bien le base-jump.
Ce sport extrême y est soumis à la législation sur les règles de l’air qui précise, grosso modo, que les sauts ne doivent mettre en danger ni la vie ni les biens d’autrui. La seule vraie contrainte pour le base-jumper, sous peine d’amende, est en fait d’être couvert par une RC et d’inspecter la place d’atterrissage avant son saut. Malgré les accidents, l’instauration d’une réglementation plus stricte n’est pas à l’ordre du jour. «Les communes ou les cantons concernés pourraient déjà interdire certains «spots», explique Anton Kohler, porte-parole de l’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC). Dans la région de Lauterbrun-nen (BE), l’une des Mecque mondiales, milieux touristiques et politiques sont contre de tels durcis-sements. Les base-jumpers y sont des clients réguliers et appréciés. Certains vont jusqu’à rembourser aux paysans les éventuels dégâts causés par leurs sauts. «C’est bien d’avoir encore des espaces de liberté tels que celui-là ou l’alpinisme», assène Andreas Knabe. Ce responsable de l’Ecole de parachutisme de Château-d’Œx (VD) a pourtant tourné le dos au base-jump après y avoir perdu un ami en 2006. «C’est lui qui pliait ma voile. Il avait les pieds sur terre, était marié, avait deux enfants et bossait comme cadre dans une entreprise de sécurité. A l’image de la majorité des pratiquants, c’était tout sauf un frappadingue!»

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CYCLISME
Alberto Contador au bord du gouffre


14. juillet 2011, 22h56
Laurent Guyot | Le Matin


Si Thomas Voeckler a gardé son maillot jaune, le triple vainqueur du Tour s’est effacé devant Basso, Evans et les frères Schleck.
Attaqué par Andy Schleck (à g.) et Ivan Basso (à dr.), Alberto Contador (au centre) n’a pas pu réagir. © Keystone


Sur son terrain de prédilection, à un jet de pierre de son pays, Alberto Contador a montré ses limites actuelles. Dans ce premier rendez-vous avec la haute montagne gagné par son compatriote Samuel Sanchez, le vainqueur du Giro est encore arrivé à perdre du temps. Des secondes qui risquent de peser lourd à l’heure du décompte final.

Attaqué à tour de rôle par les frères Schleck puis par Cadel Evans mais aussi affaibli par le tempo des Liquigas, le citoyen de Pinto a craqué dans les 300 derniers mètres. Son coup de pédale saccadé était à des lieues de celui vu sur les pentes de l’Etna, où l’Espagnol avait dynamité le Tour d’Italie. Ce qui n’est pas venu troubler le triple vainqueur du Tour de France. Le chef de file des Saxo Bank a donné rendez-vous à ses adversaires dans les jours à venir. «Je n’étais pas au mieux, c’est vrai. Je n’avais pas mon coup de pédale habituel. Mais cela va aller de mieux en mieux. J’en suis convaincu.»

La méthode Coué a-t-elle rattrapé le protégé de Bjarne Riis? Ou s’est-il mis à jouer au poker menteur afin de mieux rebondir dans les Alpes et lors du contre-la-montre de la dernière semaine? Ses explications ont paru un peu juste. «Je suis tout de même satisfait de mon étape. Aujourd’hui, j’avais pris le parti de rester prudent. Quand Andy et Fränk Schleck sont partis à l’attaque, j’ai gardé mon rythme. Mes jambes étaient lourdes. Je n’ai pas pu donner plus que ça lors du démarrage de Cadel Evans, d’Ivan Basso et d’Andy Schleck. Mais le Tour n’est pas fini.»

Ivan Basso en embuscade
L’avertissement n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Andy Schleck, le premier, a réagi. «Je ne suis pas inquiet outre mesure. Mais tout de même, si c’est son jour sans, alors nous devons nous faire du souci. Avec Fränk, nous avons bien manœuvré. Nous sommes parvenus à finir le travail commencé par l’équipe dès l’amorce du Tourmalet. Les gars ont accéléré et usé nos adversaires. Il faudra remettre ça lors de l’étape du Plateau de Beille. De toute façon, le Tour se jouera dans les Alpes.»

Si les frères Schleck sont passés à l’attaque à tour de rôle dans les quatre derniers kilomètres, le duo a aussi profité des services des Liquigas d’un Ivan Basso conquérant. Bien emmené par Sylvester Szmyd, dévoué serviteur, le Transalpin s’est replacé dans la course à la victoire finale. Souriant comme à ses plus beaux jours, le vainqueur du Tour d’Italie 2006 et 2010 rêve de jaune. «Je suis venu pour gagner. Et ma performance du jour m’a permis de voir que je suis sur la bonne voie.»

Un constat que peut aussi faire Damiano Cunego. Même si le Petit Prince de Vérone, battu lors de la dernière étape du Tour de Suisse par Levi Leipheimer, doit effectuer la différence avant le chrono de Grenoble la veille de l’arrivée à Paris.

Interview de Cadel Evans 3e à 2’06’’ du maillot jaune

Cadel Evans, cette première étape de haute montagne correspond-elle à vos attentes?
Il y a encore du chemin à faire. Je ne suis pas en jaune et il n’est pas sûr que je le sois à la fin de la semaine. Mais je suis très content de la tournure prise par les événements. J’ai réussi à garder le contact avec les meilleurs et même pris du temps à Alberto Contador. C’est dire que je suis toujours dans une position idéale. Je ne vais pas me plaindre.

L’équipe BMC a-t-elle tenu son rôle?
Tous les gars se sont mis en quatre pour m’amener dans un fauteuil au pied des difficultés. Ensuite, j’ai pu compter sur Steve Morabito qui m’a protégé, ravitaillé le plus longtemps possible dans l’ultime ascension. Je suis très satisfait de cette journée.

Comment voyez-vous la suite dans les Pyrénées?
Les frères Schleck voudront encore nous prendre du temps probablement à l’occasion de l’étape menant au Plateau de Beille, samedi. Mais il y a des choses que l’on peut prévoir et d’autres pas. Nous allons prendre les étapes les unes après les autres. Qui sait si d’autres n’attaqueront pas dès demain (ndlr: aujourd’hui).

L. G.

[Norton]

beau chercher, pas de nouvelles pour l'instant, faut dire que j'ai pris de l'avance.........peu pas aller plus vite que le tour.........