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Contador: "J'ai été solide, avec de bonnes sensations"


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Alberto Contador s'est réjoui mardi d'avoir été "solide, avec de bonnes sensations dans les jambes" lors de ses attaques qui ont notamment distancé les frères Schleck dans la 16e étape du Tour.

Contador s'est plaint de douleurs au genou droit dans ce Tour.
"Je suis content, il semble que mes jambes ont répondu un peu mieux. L'essentiel, c'est que j'ai été solide, avec de bonnes sensations dans les jambes. Il reste trois jours de montagne, et il va falloir essayer d'en profiter", a déclaré l'Espagnol à l'arrivée.

"L'important, ce sont mes sensations parce que les écarts avec mes rivaux se font en fonction des jambes. Le plus important, c'est d'avoir obtenu ces écarts avec les jambes, c'est ce qui me motive le plus", a-t-il ajouté.

Le triple vainqueur du Tour (2007, 2009, 2010), qui a devancé de 18 secondes Frank Schleck et de 1:06 Andy Schleck, a toutefois estimé que ses rivaux étaient "les mêmes (...). Rien n'a changé par rapport à hier (lundi)".

"Pour moi, c'était clair dès le début qu'il fallait tenter ma chance, mais je ne savais pas quel résultat j'allais obtenir. (...) Oui, d'une certaine manière j'ai essayé de surprendre un peu".

Interrogé sur une éventuelle alliance de circonstances avec son compatriote Samuel Sanchez, Contador a répondu: "Sans doute, on est très amis, nous sommes deux coureurs qui, dans le contre-la-montre, ne sommes pas supérieurs l'un à l'autre, alors bien sûr que d'une certaine manière ça peut être un grand allié".

Ben mon dernier mot Cadel Evans......

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Hushovd est le plus fort, Voeckler perd des secondes


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7S7 mise à jour Le Norvégien Thor Hushovd (Garmin) a remporté la 16e étape du Tour de France au lendemain de la seconde journée de repos de cette 98e édition.

Il a devancé au sprint ses deux derniers compagnons d'échappée: son compatriote Edvald Boasson Hagen (Sky) et son équipier canadien Ryder Hesjedal, 3e à 2 secondes, au terme des 162,5 km entre Saint-Paul-Trois-Châteaux et Gap. L'étape a été parcourue sur un rythme élevé (46,1 km/h de moyenne) malgré la présence d'une pluie battante dans la seconde moitié du parcours. Il s'agit du 2e succès d'étape du champion du monde dans ce Tour après sa victoire dans la 13e étape le 15 juillet à Lourdes.

Derrière les autres échappés, où Dries Devenyns a pris la 9e place à 1:55, l'Espagnol Alberto Contador a attaqué à plusieurs reprises dans le Col de Manse qui précédait l'arrivée. Il a réussi à s'échapper en compagnie de l'Australien Cadel Evans et de l'Espagnol Samuel Sanchez. Evans s'est isolé dans la descente et pris la 11e place à 4:22 devant Contador, 5e à 4:26 et Sanchez. Philippe Gilbert a terminé 15e à 4:44.

Le Français Thomas Voeckler, 18e à 4:44, a conservé le maillot jaune. Evans lui a repris 21 secondes. Il est désormais 2e à 1:45. Le Luxembourgeois Franck Schleck est 3e à 1:49. Le grand perdant du jour est Andy Schleck, 32e à 5:32. Il se retrouve 4e à 3:03. Contador est 6e à 3:42.

Un Contador qui est passé à l'attaque dans le col de Manse, à quelque 17 kilomètres de l'arrivée, pour reprendre du temps à ses rivaux. Sous la pluie battante, le vainqueur sortant n'a été accompagné que par l'Australien Cadel Evans et par l'Espagnol Samuel Sanchez. Evans a pris les devants dans la descente pour précéder ses deux compagnons de 3 secondes sur la ligne d'arrivée, au terme des 162,5 kilomètres.

Le Luxembourgeois Andy Schleck, qui n'avait pu suivre Contador et Evans dans la montée, a été distancé plus encore dans la descente. Il a perdu près d'une minute sur ses rivaux directs. Voeckler a limité la perte de temps à une grosse vingtaine de secondes sur Evans, désormais deuxième du classement général à 1 min 45 sec du Français. Pour le gain de l'étape, Hushovd a réglé ses deux compagnons d'échappée, son compatriote Edvald Boasson Hagen et son coéquipier canadien Ryder Hesjedal.

Déjà vainqueur à Pau de la 13e étape, Hushovd a signé son deuxième succès depuis le départ, son dixième dans le Tour dont il a porté à plusieurs reprises le maillot jaune. La course a commencé à se dénouer seulement après les deux premières heures, marquées par une succession d'attaques (48,9 km/h de moyenne). Un groupe de dix coureurs (Boasson Hagen, Hushovd, Roy, Hesjedal, Ignatyev, Devenyns, Grivko, Marcato, A. Perez, Martin) a fini par trouver l'ouverture et le peloton a laissé faire, hormis la contre-attaque d'un trio (Jeandesboz, Mollema, Dumoulin).

Au pied du col de Manse, la principale difficulté du jour classée en deuxième catégorie, le Russe Mikhail Ignatyev a pris les devants à 21 kilomètres de l'arrivée. Mais il a été rejoint et dépassé par Hesjedal qui a basculé au sommet avant Boasson Hagen et Hushovd, lesquels l'ont rejoint dans la descente. Au classement général provisoire, Contador pointe désormais à 3 min 42 sec de Voeckler et à 1 min 57 sec d'Evans, le mieux placé des favoris.

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L'oncle d'un coureur retrouvé mort sur le Tour de France


Patrick Guay est l'oncle du coureur de l'équipe belge Quick Step. © getty
7S7 mise à jour Un technicien-chauffeur de 59 ans, employé d'un sous-traitant de la société organisatrice du Tour de France, et également oncle du coureur Jérôme Pineau, a été retrouvé mort mardi vers 6H00 à Gap (Hautes-Alpes), aux abords immédiat de l'arrivée du jour de l'épreuve cycliste, a indiqué le parquet de Gap.

Il s'agit de Patrick Guay, l'oncle du coureur de l'équipe belge Quick Step qui est présent dans le peloton de la Grande boucle 2011, a précisé dans un communiqué l'organisation du Tour en présentant ses condoléances. Le corps a été retrouvé en partie immergé dans la rivière la Luye, selon le parquet.

Le substitut du procureur de la République de Gap, Rémy Avon, qui s'est rendu sur les lieux, a ouvert une enquête judiciaire pour tenter de déterminer les causes et les circonstances de ce décès. Patrick Guay, qui a été retrouvé près de son camping-car, accomplissait son 27e Tour de France, a indiqué l'organisation du Tour. Il était passionné de cyclisme, lui-même ancien coureur à la fin des années 1970.

Les camions des chaînes de télévision sont stationnés depuis lundi sur les bords de la Luye, au site de la Blâche, à Gap, à proximité de l'arrivée de la 16e étape du Tour de France entre Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme) et le chef-lieu des Hautes-Alpes. .

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Frank Schleck: "On ne s'attendait pas à une attaque"


© afp
Frank Schleck a reconnu mardi que lui et son frère Andy "ne s'attendaient pas à une attaque des leaders", dont Alberto Contador, qui les a distancés respectivement de 18 secondes et de 1:06 à l'arrivée de la 16e étape du Tour de France.

"Très franchement, on ne s'attendait pas une attaque des grands leaders, des favoris. C'est bien vu, il faut le dire. Il y a aussi Bjarne (Riis, leur ancien manager) qui sait qu'on n'aime pas trop le froid et la descente était dangereuse. Chapeau à eux, ils ont fait un bon coup", a reconnu l'aîné des frères luxembourgeois.

"Bien sûr, on s'attendait à une autre journée mais c'est comme ça. Ce n'est pas une tragédie. Nous, on reste sur notre chemin, on reste concentré. Il ne faut pas ne pas perdre de temps, il nous faut en gagner", a-t-il ajouté.

Son frère Andy Schleck a estimé que l'écart "ne veut rien dire".

En concédant qu'il ne s'est pas "senti super" quand Contador a attaqué dans le col de Manse, il a ajouté que "le Tour n'est pas fini, il a juste commencé".

"Je suis en forme dans la montagne, je suis affirmatif. Je l'ai montré, je vais continuer à le montrer. Je garde le moral, je serais là", a-t-il assuré.

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"Hamilton manque d'humilité et de maturité"


Nigel Mansell n'arbore plus la moustache d'antan mais ne manque pas de piquant lorsqu'il s'agit de s'exprimer sur le monde de la F1 et en particulier sur Lewis Hamilton. © photo news
L'ancien champion du monde Britannique Nigel Mansell
n'a pas épargné Lewis Hamilton. Dans une interview accordée à F1 Racing, Mansell a estimé que le pilote McLaren manquait de maturité. Une petite pique survenue suite à la déclaration douteuse d'Hamilton, qui avait associé sa double pénalité à Monaco à sa couleur de peau.

"Lewis n'est pas mature et il n'a pas la tête sur ses épaules. Je pense qu'il doit se calmer car le récent épisode de Monaco n'était pas nécessaire et n'était pas très flatteur, tant pour lui que pour la Formule 1. En revenant sur cette course, son style de pilotage était très mauvais et Lewis n'avait aucun respect pour ses adversaires," a déclaré Mansell.

"Dire que les dépassements sont impossibles à Monaco, eh bien... J'ai moi-même dépassé plusieurs fois à la sortie du tunnel. Mais ensuite tenir de tels propos au sujet des commissaires, c'était consternant. J'étais très déçu et il doit se rappeler qu'il a été un champion du monde. Il devrait donc agir en conséquence et de manière appropriée en tout temps."

"Lewis, tout comme Jenson Button, ont été de grands champions du monde, et il est vraiment fantastique de les voir dans la même équipe. Mais pour moi, Jenson peut compter sur ce petit plus de maturité."

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Tour de France

Le Tour "déjà réussi" de Thomas Voeckler

18.07.2011 17:05 - mise à jour: 19:11 "Ti-Blanc" a pris la pause lors de la journée de repos à Valence. [Christophe Ena - Keystone]

Héros de cette deuxième semaine sur les routes du Tour de France, Thomas Voeckler est décidé à aller au bout de sa souffrance pour conserver son maillot jaune. Mais l'Alsacien est convaincu qu'il ne le gardera pas indéfiniment.

Thomas Voeckler a estimé son Tour de France "déjà réussi" pour lui et pour l'équipe Europcar, lors de la seconde journée de repos de la course dont il porte le maillot jaune. "On n'aurait jamais espéré avoir le maillot jaune pendant autant de temps", s'est enthousiasmé l'Alsacien de 32 ans, qui a répondu aux médias, une heure durant, dans la cour de son hôtel à Valence.
Estimez-vous toujours vos chances de victoire finale à zéro?
Thomas Voeckler: Sincèrement oui. Comme tout le monde en parle, je me demande si c'est moi qui ai raison de ne m'accorder aucune chance ou vous qui avez raison d'en parler. L'Alsacien tient à sa tranquillité et savoure un moment de lecture bien mérité. [Keystone] Depuis 2004, où j'ai eu la chance d'être sous le feu des projecteurs, je sais comment ça marche, ça fait du bien en France de penser qu'un Français peut gagner le Tour. Mais je suis certain de ne pas être celui-là.
Comment vous sentez-vous?
Thomas Voeckler: Beaucoup mieux qu'après l'étape du Plateau de Beille. J'ai passé une bonne nuit. Hier (ndlr: dimanche), j'étais dans un sale état. Si ça avait été une étape de montagne, j'aurais fini à un quart d'heure.
Et la fatigue psychologique?
Thomas Voeckler: Heureusement, j'ai vécu 2004. On gère beaucoup plus qu'à l'époque, pour moi et encore plus le staff. La ligne franchie, je préférerais me doucher et aller à l'hôtel avec les collègues... Mais on ne peut pas tout avoir. (ndlr: La médiatisation) c'est un passage obligé. En 2004, j'étais content qu'on s'intéresse à moi. Là, je mentirais si je disais que je prends énormément de plaisir, ça fait partie du métier.
Ressentez-vous la pression?
Thomas Voeckler: Je ne suis pas là pour gagner le Tour. On arrive dans les Alpes, c'est le moment pour les coureurs qui sont là pour gagner le Tour. Moi, j'ai juste une obligation morale envers mes coéquipiers qui ont tout donné, l'obligation d'aller au bout de ma souffrance. Et, quand ça ne marchera plus, ça ne marchera plus... Si je perds le maillot demain, ça ne m'empêchera pas d'être tranquillement chez moi, lundi, avec mon épouse et mes enfants.
Cadel Evans détient les clés

Qui a la clé du Tour?
Thomas Voeckler: Pour moi, c'est Evans, à cause de sa supériorité dans le contre-la-montre.
Au Dauphiné, vous aviez perdu moins de deux minutes sur Evans...
Thomas Voeckler: J'étais très mal parti. Brajkovic m'a rattrapé à 20 kilomètres de l'arrivée, j'ai réussi à finir avec lui en point de mire. Je suis très nul en contre-la-montre. Si j'ai un objectif devant moi, j'arrive à faire beaucoup mieux. Mais je pense qu'Evans sera plus fort (ndlr: au Tour) qu'au Dauphiné.
Et vous-même?
Thomas Voeckler: Je me suis surpris au Plateau de Beille. J'espère être meilleur qu'au Dauphiné sachant que d'ici là (ndlr: samedi), j'aurai peut-être 'craqué' un grand coup...
Voeckler sait ce qu'il doit au travail de ses coéquipiers à l'image de Pierre Rolland. Pour eux, il ira au bout de sa souffrance. [Keystone] Le regard des autres a-t-il changé sur vous?
Thomas Voeckler: Je ne sais pas, je m'occupe de moi.
Regrettez-vous d'avoir autant couru en début de saison?
Thomas Voeckler: Je me demande comment j'arrive à faire cela. J'ai beaucoup couru. En tout et pour tout, j'ai fait une semaine sans vélo après les Quatre Jours de Dunkerque. J'en ai profité pour tout remettre en ordre chez moi pour l'arrivée de la petite (ndlr: son deuxième enfant). Mais je ne regrette pas. Ce que j'aime, c'est la compétition. Je fais du vélo à ma façon, comme j'aime. Chacun a son approche. Et puis je suis déjà parti de la maison 170 jours dans l'année. Pour des courses, d'accord, pour le reste...
"Ces moments-là, on ne nous les enlèvera pas"

Votre équipe?
Thomas Voeckler: On a un très bon groupe qui s'entend super bien. Il peut y avoir des petits coups de gueule, l'essentiel est de les régler. Il y a une grosse différence entre faire son travail parce qu'on doit le faire et parce qu'on en a envie. Les gars ont très envie, ils donnent le meilleur. Ces moments-là, on ne nous les enlèvera pas.
Que faudrait-il pour gagner le Tour?
Thomas Voeckler: Je ne sais pas... il faudrait que j'ai le maillot jaune à Créteil (ndlr: départ de la dernière étape) !
Que pensez-vous de l'inquiétude des "grands" à votre égard?
Thomas Voeckler: La question montre très bien que je ne suis pas comme eux (ndlr: un grand)! Je vais essayer de suivre. Si justement ils sont grands et moi petit, ils n'ont pas à être inquiets...
afp/lper

[Norton]

Divers



19 juillet 2011 20:57

Le Français Pierre Jonquères d'Oriola, double champion olympique de saut d'obstacles (1952/1964), est décédé à son domicile. Il était âgé de 91 ans. Descendant d'une famille anoblie sous Louis XV, le cavalier avait failli manquer les JO de 1952 à Helsinki à cause de rapports tendus avec la Fédération française. En Finlande, il avait conquis l'or individuel en selle sur Ali Baba. Douze ans plus tard, le cavalier catalan, montant Lutteur B, avait offert à la France, le 24 octobre 1964, sa seule médaille d'or des JO de Tokyo, ce qui lui avait valu les félicitations appuyées du président de la République, Charles De Gaulle.

[Norton]

JO 2022
La Suisse centrale n’est plus candidate


20. juillet 2011, 11h08
LeMatin.ch & les agences

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Lucerne et la Suisse centrale ne sont plus intéressées par une éventuelle candidature pour les JO d’hiver de 2022 selon la «Neuen Zürcher Zeitung».
Le lac des Quatre-cantons © Keystone

La Suisse centrale n’est pas en mesure d’accueillir un événement international de cet ampleur, affirme la porte parole de «Luzern Tourismus».
Les Grisons (Davos/St-Moritz), Genève et le Valais demeurent donc seuls en lice pour une candidature. Ces régions auront l’occasion de s’exprimer devant le comité exécutif de Swiss Olympic lors d’une séance le 11 août.
L’exécutif de l’organisation faîtière fera ensuite savoir avec quelle région le cas échéant il envisage de déposer une candidature.
Le dernier mot reviendra aux délégués des fédérations membres, qui se prononceront lors d’une séance extraordinaire au printemps 2012.
Les JO 2022 seront attribués en 2015.

[Norton]

Richard Virenque pète les plombs en direct (vidéo)



© photo news


En 1998, Richard Virenque a longtemps nié son implication dans l'affaire Festina (scandale de dopage après l'arrestation de Wille Voet, soigneur de l'équipe) avant passer aux aveux. Et quand quelqu'un a le malheur d'évoquer cette période noire de sa vie sportive, l'ex-coureur français sort les crocs. Pas question de plaisanter sur son passé peu glorieux.

"Les mecs comme toi je les encule"
Olivier Bourg, spécialiste des canulars téléphoniques sur Virgin Radio, l'a appris à ses dépens. Ce dernier s'est fait passer pour un producteur des studios Pixar et lui a proposé de doubler la voix de Pinocchio, le menteur par excellence, pour son nouveau film. Ce qui n'a pas vraiment plu à Virenque, c'est un euphémisme. Petit extrait de sa réponse: "T'es un abruti. Les mecs comme toi je les encule et je leur crache à la gueule. Un jour je t'attraperai et je saurai où tu habites et par n'importe quel moyen. Si tu crois que j'ai pas le bras long, je l'ai assez long..." Fin de citation. (mb)
http://www.youtube.com/watch?v=cef8r...layer_embedded

Je me super marre

[Norton]

Football
Le Paraguay en finale sans avoir gagné un match


21. juillet 2011, 07h11
LeMatin.ch & les agences

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Le Paraguay affrontera l'Uruguay en finale de la Copa America. Il a battu le Venezuela aux tirs au but mercredi soir. Particularité de l'équipe: elle n'a jamais remporté un match en 90 ou 120 minutes depuis le début de la compétition.
Le Paraguay affrontera l'Uruguay en finale de la Copa America © Keystone

Le Paraguay a réussi mercredi soir la performance insolite de se hisser en finale de la Copa America sans avoir remporté le moindre match en 90 ou 120 minutes, battant aux tirs au but le Venezuela (0-0 a.p., 5-3 t.a.b.), pourtant meilleur dans cette demi-finale.
Le gardien et capitaine Villar, déjà héros contre le Brésil au tour précédent (0-0 a.p., 2-0 t.a.b.), a arrêté le tir au but de Lucena et envoyé le Paraguay en finale contre l’Uruguay dimanche au terme d’un cinquième nul d’affilée. Du jamais-vu.
Les Guaranis, qui atteignent la finale de la compétition pour la première fois dans la nouvelle formule de douze équipes créée en 1993, ont l’occasion de décrocher le troisième titre continental de leur histoire (après 1953 et 1979). La Vinotinto, elle, a déjà réussi la meilleure performance de son histoire en se hissant jusqu’au dernier carré du tournoi.
Un miracle
Pour le Paraguay, la belle histoire continue ! La génération Villar avait déjà écrit une page d’histoire en parvenant aux quarts de finale du Mondial-2010, seulement éliminée par l’Espagne, future championne.
Et l’aventure des Guaranis tient du miracle: sur leurs dix derniers matches de compétition, ils n’en ont remporté qu’un (contre la Slovaquie au Mondial-2010) ! Miracle aussi quand on sait que le Venezuela a touché trois fois du bois: une tête de Rosales sur la barre (43e), puis coup sur coup un tir de Maldonado dévié par Fedor sur le poteau (93e) que trouvait ensuite Arango d’un superbe coup franc brossé (96e).
La domination vénézuélienne émergeait ainsi sur la fin, renforcée par l’expulsion de Santana (103e), symbole de Guaranis perdant le fil et leurs nerfs. Il fallait d’ailleurs une prolongation pour donner un peu de souffle à cette rencontre.
Il y en avait pourtant eu en début de partie, histoire de se réchauffer dans la froidure de Mendoza. Ardeurs initiales trompeuses, car le match déclinait ensuite en pente douce. La "discipline" revendiquée par les deux sélectionneurs, Gerardo Martino et Cesar Farias, prévalait sur tout autre aspect, si bien que les défenses prenaient le dessus sur les offensives.
Côté Paraguay, une tête de Veron bien détournée par Vega (8e), et puis plus rien. Les Guaranis jouaient de manière stéréotypée, avec de long ballons devant pour Haedo Valdez, qui s’épuisait dans ces courses vaines. Santa Cruz, le meilleur buteur de l’histoire du Paraguay (25 buts, à égalité avec J. Cardozo), le remplaçait à un quart d’heure de la fin du temps réglementaire pour rester... sept minutes sur le terrain, touché derrière la cuisse.
Le mot d’ordre paraguayen ? Patience. Non pas pour marquer un but, mais pour parvenir à la séance des tirs au but, et Villar fera le reste. L’Uruguay est prévenu.