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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
23/07/2011, 10h23
F1 - Lotus Renault
Kubica : «Je serai là en 2012»
Robert Kubica, qui poursuit sa rééducation après son terrible accident lors d'un rallye en Italie début février, est confiant sur ses chances d'être présent sur la grille en 2012.
Robert Kubica va de mieux en mieux et se voit sur la grille en 2012. (EQ)
Robert Kubica va de mieux en mieux et sa rééducation se passe bien, comme il l'espérait. C'est ce qu'il a rappelé lors d' un chat avec des fans sur le site de son écurie, Lotus Renault. Et le Polonais, dans ces conditions, pense bien pouvoir être au départ du premier Grand Prix de la saison prochaine. « Oui, je serai là (l'année prochaine), a-t-il affirmé. Je suis satisfait de la manière dont tout se passe. Je progresse de la manière prévue, et heureusement, il n'y a pas de complications. Mais il est encore trop tôt pour établir un programme de retour. Physiquement, je suis encore un peu faible, mais ma condition générale est bonne. J'ai retrouvé mon poids normal et dans quelques semaines je serai capable de marcher sans aide.»
« Je ne pense pas (que l'accident va affecter mes performances), a-t-il ajouté. Je ne me souviens de rien, je sais juste quelles conséquences il a eu. Mais pour moi, il ne s'est rien passé.»
Le Polonais a également réaffirmé son engagement avec son écurie : « Je suis un pilote Lotus Renault. Cela me manque de ne pas pouvoir piloter pour eux cette saison, mais je sens que mon travail à Enstone n'est pas encore terminé.»
Tu vois que je participe (un peu)
Je viens ici très régulièrement, comme beaucoup d'autres je pense, tu ne travailles donc pas pour rien.
Merci Norton
"Même si cela ne se passe pas ici. Cela ne veut pas dire que cela ne se passe pas. "
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
23/07/2011, 10h32
Citation:
Envoyé par Pasky
F1 - Lotus Renault
Kubica : «Je serai là en 2012»
Robert Kubica, qui poursuit sa rééducation après son terrible accident lors d'un rallye en Italie début février, est confiant sur ses chances d'être présent sur la grille en 2012.
Robert Kubica va de mieux en mieux et se voit sur la grille en 2012. (EQ)
Robert Kubica va de mieux en mieux et sa rééducation se passe bien, comme il l'espérait. C'est ce qu'il a rappelé lors d' un chat avec des fans sur le site de son écurie, Lotus Renault. Et le Polonais, dans ces conditions, pense bien pouvoir être au départ du premier Grand Prix de la saison prochaine. « Oui, je serai là (l'année prochaine), a-t-il affirmé. Je suis satisfait de la manière dont tout se passe. Je progresse de la manière prévue, et heureusement, il n'y a pas de complications. Mais il est encore trop tôt pour établir un programme de retour. Physiquement, je suis encore un peu faible, mais ma condition générale est bonne. J'ai retrouvé mon poids normal et dans quelques semaines je serai capable de marcher sans aide.»
« Je ne pense pas (que l'accident va affecter mes performances), a-t-il ajouté. Je ne me souviens de rien, je sais juste quelles conséquences il a eu. Mais pour moi, il ne s'est rien passé.»
Le Polonais a également réaffirmé son engagement avec son écurie : « Je suis un pilote Lotus Renault. Cela me manque de ne pas pouvoir piloter pour eux cette saison, mais je sens que mon travail à Enstone n'est pas encore terminé.»
Tu vois que je participe (un peu)
Je viens ici très régulièrement, comme beaucoup d'autres je pense, tu ne travailles donc pas pour rien.
Merci Norton
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Merci à toi Pasky, ne te gêne pas de donner ton avis....
J'apprécie beaucoup Kubica et suis hureux d'avoir de bonnes nouvelles..
Bonne journée et à plus..
Aujourd'hui le tour se gagne ou se perd, toujours mon favori Cadel Evans une bête contre la montr mais Andy et en super forme.....ä voir...
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
23/07/2011, 11h15
[QUOTE=Norton;485020
Aujourd'hui le tour se gagne ou se perd, toujours mon favori Cadel Evans une bête contre la montr mais Andy et en super forme.....ä voir... [/QUOTE]
Ben quoi... ils sont pas Suisses !
Pourquoi ils t'intéressent ces deux là ?
Et le Suisse qui gagnait, il trichait non ?
En fait, pour le moteur électrique, je m'étais beaucoup intéressé au truc et, pour moi, ça ne tient pas debout cette histoire. Vu la dimension des batteries qu'aurait pu tenir le cadre, ça lui aurait donné 100 W pendant 3 mn ce qui aurait été suffisant pour placer son démarrage mais vu le poids que ça aurait occasionné, sur la distance, ça l'aurait plutôt handicapé qu'autre chose.
Tout ça pour te faire remarquer, mon petit trésor, que je m'intéresse aussi à ta rubrique sportive.
Tu veux que je te dise merci pour chaque article ?
Vais demander à Xor de me faire un truc automatique !
Evitez de prendre tout ce que j'écris au premier degré, sinon, vous allez mal me juger
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
23/07/2011, 12h26
Citation:
Envoyé par Cinquante
En fait, pour le moteur électrique, je m'étais beaucoup intéressé au truc et, pour moi, ça ne tient pas debout cette histoire. Vu la dimension des batteries qu'aurait pu tenir le cadre, ça lui aurait donné 100 W pendant 3 mn ce qui aurait été suffisant pour placer son démarrage mais vu le poids que ça aurait occasionné, sur la distance, ça l'aurait plutôt handicapé qu'autre chose.
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Il me semble que c'était le pédalier qui disposait d'un système de récupération de l'énergie, après je suis pas vraiment spécialiste
Citation:
Envoyé par Cinquante
Tu veux que je te dise merci pour chaque article ?
Vais demander à Xor de me faire un truc automatique !
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Mets-le dans ta signature
Sinon pour dire que moi aussi je jette tous les jours un œil à cette rubrique, même si tout ne m'intéresse pas forcément
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
23/07/2011, 13h17
moi je m'en fou des suisses et des autres aussi
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
24/07/2011, 05h50
Citation:
Envoyé par pool
moi je m'en fou des suisses et des autres aussi
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Il te manque une visière tu verrais mieux devant toi, un peu plus loin que ton nombril....
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
24/07/2011, 06h10
AUTOMOBILISME
Ecclestone, la controverse de trop?
23. juillet 2011, 23h16
Luc Domenjoz, Nürburgring | Le Matin Dimanche
C’est un petit homme devenu grand. Véritable génie commercial, le Britannique qui a mené la formule 1 au sommet voit désormais sa gouvernance remise en question par une affaire de corruption. Histoire d’une ascension fulgurante et d’une chute annoncée.
Venu d’un milieu modeste, Bernie Ecclestone s’est construit un véritable empire à coups de stratégies commerciales plus ou moins douteuses. Mais la roue est en train de tourner et Bernie n’est pas loin de la sortie de piste. © Keystone
Dans les paddocks de formule 1, il existe un vieux dicton jamais démenti: «… et, à la fin, c’est Bernie qui gagne!» Depuis que Charles Bernard Ecclestone (dit «Bernie», ou encore «Mister E») a posé le pied dans un paddock de F1, dans les années 60, son influence n’a cessé de croître et sa richesse de s’accroître.
Quels que soient les problèmes surgis au fil des ans, ou les menaces qui ont pesé sur son contrôle de la F1, il a toujours fini par écarter ses ennemis, en profitant même généralement pour renforcer son pouvoir. Rien ne prédisposait pourtant le petit Bernard à une telle destinée. Mal connue jusqu’ici, sa vie vient de faire l’objet de deux biographies qui éclairent son ascension, mais aussi ses méthodes brutales*.
Parti de rien
Bernie Ecclestone naît le 28 octobre 1930 à St Peter, en Angleterre, dans un foyer extrêmement modeste dont les revenus ne permettent pas d’offrir de cadeaux à leurs deux enfants. La famille vit seule, personne ne leur rend jamais visite, et aujourd’hui encore Bernie Ecclestone a horreur des fêtes ou des cadeaux.
Après avoir passé son enfance à monter et démonter la vieille moto de son père pour tout passe-temps, il se lance, la guerre terminée, dans le commerce des deux-roues, puis des voitures d’occasion.
Sans éducation, sans la moindre qualification, il ne réussit que par un amour maladif de l’argent ainsi qu’un fabuleux sens des affaires et des magouilles. Son truc est simple: il débarque dans un garage et propose à son interlocuteur d’acquérir l’intégralité de son parc de véhicules pour une somme qui semble importante. Le vendeur accepte sans se rendre compte que Bernie est venu la nuit précédente évaluer avec précision toutes les voitures présentes et formuler une offre nettement inférieure à la valeur du tout.
Il a aussi la chance de se trouver dans le bon créneau. Dans les années 50, la classe moyenne anglaise se passionne pour les voitures et en achète avec les économies réalisées pendant la guerre. Bernie Ecclestone s’enrichit de manière indécente.
Mais si l’homme d’affaires est redoutable, le personnage n’inspire guère de sympathie. Brillant, cassant et colérique, ses amis disent qu’ils ne l’ont jamais vu heureux. Avec ses employés, il se montre impitoyable. «Je me fiche de l’avis des autres, et je me débarrasse de ceux qui me le donnent, reconnaît-il. Je suis petit, et les petits doivent se battre pour survivre. J’ai mené toutes les batailles que j’avais une bonne chance de remporter. Devant les autres, je fuyais…»
Son caractère irascible le voit exploser ses téléphones contre les murs à chaque fois que la conversation prend une mauvaise tournure, tandis que sa passion maniaque de l’ordre le pousse à exiger un garage d’une propreté clinique. Dans les affaires, il ne cesse de tricher, s’étant fait une spécialité de «reculer» les compteurs kilométriques des voitures qu’il rachète.
Fils, mari et père indigne
Marié à trois reprises, il se moque de sa famille, ne prenant pas la peine de se rendre au mariage de sa fille, Debbie, ou à l’enterrement de ses parents. Au moment de se marier avec sa première épouse, Ivy, il quitte la cérémonie et retourne à son bureau dès les consentements échangés, sans faire la fête, et… en oubliant la mariée!
Devenu très ami avec l’Allemand Jochen Rindt, l’un de ses clients, il assiste à quelques grands prix vers la fin des années 60. A Monza, en 1970, Rindt est en passe de remporter le championnat du monde de formule 1 lorsqu’il se tue au volant de sa Lotus.
Bernie n’affiche pourtant aucune émotion et rachète l’écurie Brabham dans les mois qui suivent. Une fois encore, il a flairé la bonne affaire: à l’époque, les écuries négocient individuellement les primes versées par les circuits. Bernie leur propose de tout centraliser et de s’en occuper, moyennant une commission de 2%. En 1976, au moment de regrouper des droits télévisés jusqu’alors désorganisés, il augmente sa commission – qui finit par s’élever à plus de 50%.
La machine Ecclestone est lancée. En quelques années, le Britannique transforme un championnat pour passionnés aux mains graisseuses en un show à l’aura mondiale. En 1999, il acquiert les droits commerciaux de la formule 1 jusqu’en 2109, et vend ses sociétés à une chaîne de télévision allemande, EM.TV pour 3 milliards de livres sterling.
C’est alors que l’affaire se complique: peu après, EM.TV est reprise par le groupe de médias Kirch. Ce dernier fait faillite en 2002, et ses trois banques créancières se retrouvent propriétaires des droits commerciaux de la F1.
L’une d’entre elles, la Bayerische Landesbank, charge Gerhard Gribkowsky, l’un de ses employés, de se débarrasser de cet actif encombrant. L’Allemand se lie d’amitié avec Bernie, et tous deux convainquent la société CVC Capital Partners, un fonds d’investissement, de racheter la F1 des mains des banques. Sur l’insistance de Gribkowsky, le contrat de vente prévoit que Bernie Ecclestone reste le patron absolu de la F1.
La valse des millions
En échange de son aide, Bernie Ecclestone verse alors une commission de 44 millions de dollars à Gribkowsky, et tout cela serait passé inaperçu si l’Allemand n’avait été arrêté, début 2011, par les autorités de son pays pour fraude fiscale – il n’avait pas déclaré cette rondelette commission.
Mais depuis, la justice d’outre-Rhin est sur la piste de Bernie Ecclestone. Et alors qu’il avait toujours nié avoir versé le moindre pot-de-vin dans l’affaire de la vente à CVC, le Britannique, avant-hier, a avoué avoir effectivement payé 44 millions de dollars à Gribkowsky. Tout en réfutant la moindre illégalité. «Il me menaçait, justifie désormais Bernie Ecclestone. Il voulait me dénoncer au fisc anglais. On était justement en train de finaliser un accord fiscal qui avait nécessité cinq ans de négociation. Je n’avais aucune envie que «Gribko» vienne leur dire n’importe quoi. J’ai préféré payer.»
Le problème, pour Bernie Ecclestone, c’est que la justice allemande le soupçonne d’avoir reçu, en échange de ce versement, un montant de 66,5 millions de dollars venant de la Bayerische Landesbank (qui appartient à l’Etat) sur instructions de Gribkowsky. Bernie Ecclestone l’admet, mais conteste toute irrégularité, affirmant que ces 66,5 millions n’étaient qu’une commission classique liée à la vente à CVC.
Bernie Ecclestone semble dans une position très difficile, ainsi que le prouvent ses aveux soudains de vendredi. Désormais dans le collimateur de la justice allemande, il pourrait se voir prochainement inculpé de corruption et de fraude. Ce qui, à 80 ans, menacerait sérieusement sa position à la tête de la F1.
A moins que, comme toujours… à la fin, ce soit Bernie qui gagne.
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
24/07/2011, 06h11
Football
Copa America: le Pérou s'empare de la 3ème place
23. juillet 2011, 23h25
LeMatin.ch & les agences
Le Pérou sur le podium de la Copa America. Grâce à 3 buts de Guerrero, le Pérou bat le Venezuela et monte sur la troisième marche du podium.
Trois buts de Guerrero emmènent le Pérou sur la troisième place du podium © Keystone
Le Pérou a confirmé son regain continental en s’emparant de la troisième place de la Copa America, samedi à La Plata, grâce à un triplé de Guerrero au détriment du Venezuela (4-1), généreux mais naïf, et qui a de toute façon réalisé le meilleur tournoi de son histoire.
L’Albirroja, titrée en 1939 et 1975 et dont le meilleur résultat récent était une 4e place en 1997, monte sur le podium d’une Copa America pour la septième fois de son histoire.
Elle effectue surtout un spectaculaire rétablissement après avoir terminé à la dernière place du groupe sud-américain de qualifications au Mondial-2010. Le sélectionneur Sergio Markarian, qui avait repris à la suite de ce fiasco, peut envisager plus sereinement la campagne pour 2014.
Signe de l’importance donnée à cette petite finale par les deux équipes, les sélectionneurs avaient limité la rotation, à rebours de la tradition de laisser jouer les "coiffeurs". Manquaient cependant au coup d’envoi les capitaines Vargas (suspendu) et Arango (remplaçant).
Le Pérou, apparu bien terne en demi-finale (0-2 face à l’Uruguay), a réagi en montrant un peu plus d’envie et d’esprit d’entreprise. Mais c’est par un grand réalisme, s’appuyant sur un Guerrero décisif, qu’il fit la différence.
Seule la naïveté vénézuélienne en défense, doublée du sens de la contre-attaque des Péruviens, ont fait basculer le match en leur faveur, sous l’impulsion de Guerrero, auteur d’un triplé (65e, 90e, 90e+3) et passeur décisif sur l’ouverture du score de Chiroque (42e). Le capitaine de l’équipe à bande rouge prenait ainsi seul la tête du classement des buteurs du tournoi (5 buts).
La Vinotinto, même réduite à dix après le carton rouge de Rincon (59e), son deuxième du tournoi, affichait pourtant la même générosité qu’en quart contre le Paraguay (0-0 a.p., 3-5 t.a.b.) et dominait les débats en multipliant les occasions nettes, entre les tentatives de Fedor détournée par le gardien (34e) et à ras du poteau (47e), et la reprise ratée de Cichero devant la cage grande ouverte (82e).
Un activisme récompensé par la réduction du score d’Arango (78e). Mais en terminant au pied du podium et avec une telle raclée, le Venezuela pourra nourrir des regrets.
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
24/07/2011, 06h17
DÉMOCRATISATION
Les filles ne cessent de faire tomber les bastions masculins du sport
23. juillet 2011, 19h47
Bertrand Monnard | Le Matin Dimanche
Le Mondial de foot féminin a été un triomphe. Les dames brillent aujourd’hui dans des disciplines qui leur furent longtemps inaccessibles.
En Allemagne, lors de la dernière Coupe du monde, le football féminin a attiré 800 000 spectateurs dans les stades. © Keystone
De plus en plus de sports féminins, restés longtemps des bastions masculins, connaissent un succès croissant, étonnent le public et envoient valser les vieux clichés machistes. Dernier, et très symbolique, exemple en date: le Mondial de foot féminin en Allemagne, qui, au fil des matches, a vu son engouement inattendu monter à la télé, grâce au bouche-à-oreille, et pas seulement en Allemagne, pays organisateur. En attente d’un événement aussi populaire, le hockey féminin se développe en Europe et en Suisse, même s’il reste loin du phénomène qu’il connaît en Amérique du Nord. Longtemps apanage des hommes, le saut à la perche est devenu l’une des disciplines les plus prisées des organisateurs de meeting grâce à l’ambassadrice de rêve qu’est Yelena Isinbayeva. Enfin, grâce à la ténacité de ses championnes, le saut à skis féminin sera enfin introduit aux JO de 2014 à Sotchi. Tout un symbole.
«Eh, t’as vu le Mondial féminin, ça joue bien et, en plus, les filles sont jolies.» Ces derniers temps, il suffisait d’écouter les discussions de bistrot. Même les machos étaient étonnés. Loin des moqueries habituelles, le foot féminin était au centre de bien des débats. Contrairement à ce qui était attendu, les stades étaient pleins, 800 000 billets ont été vendus dans ce grand pays du foot féminin qu’est l’Allemagne. Et le scénario, même pour nous Romands, en l’absence de l’équipe de Suisse, a été idéal. Les Françaises ayant atteint les demi-finales, la sauce n’a cessé de monter chez nos voisins. L’Equipe y a consacré plusieurs unes, du jamais-vu, et les directs sur Eurosport ont atteint des chiffres records. Et puis, pour couronner le tout, il y a eu l’apothéose, la victoire finale si touchante du Japon, contre les favorites américaines, apportant un peu de baume à un pays meurtri.
Des joueuses très féminines
Tous les clichés ont volé en éclats. Des joueuses très féminines, bien loin de cette image de garçons manqués encore imaginée par certains, et surtout un jeu rapide, spectaculaire, comme le soulignait Jérôme Latta, rédacteur en chef des Cahiers du football, dans une chronique parue dans Le Monde. «Les filles disposent de toute la gamme des gestes techniques, il y a moins d’actes d’antijeu, de simulation, le rythme est élevé. Bien sûr, ce Mondial a profité d’une exposition exceptionnelle grâce à la pause du foot masculin, mais le foot s’est découvert un deuxième sexe. L’idée a toujours prévalu qu’il ne pouvait y avoir de vrai football que celui des hommes. Un jour viendra peut-être où on ne devra plus seulement dire «Coupe du monde», mais préciser «Coupe du monde masculine.» «L’avenir du foot est féminin», avait prédit un jour Sepp Blatter, patron de la FIFA.
Précurseur du foot féminin chez nous, présidente depuis vingt-quatre ans d’Yverdon-Sports, meilleure équipe romande, vainqueur des deux dernières Coupes de Suisse, Linda Viallate est ravie. «Chez nous aussi, il y a de l’engagement, de la rapidité. On nous compare souvent aux hommes en se demandant à quel niveau on jouerait chez eux. Mais, non, le foot féminin est un sport à part entière, nos joueuses ne sont pas des filles qui font du foot, mais des footballeuses. Elles sont bien dans leurs baskets, font ce qu’elles aiment, défendent de vraies valeurs comme le fair-play, qui se perd un peu ailleurs, quand on voit ce qui se passe dans le foot romand.»
Audrey Riaz (25 ans), employée de commerce, est milieu de terrain à Yverdon. «J’ai commencé à jouer à Tolochenaz avec la bande de Kevin, mon petit frère. J’étais la seule fille. Aujourd’hui, quand des gens demandent comment on joue, je leur réponds: «Mais venez nous voir!» Quant aux clichés, du genre football féminin égale homosexuelles, c’est horrible. Il y a des filles hyperféminines dans notre équipe.»
Le Mondial de hockey féminin, qui a eu lieu ce printemps en Suisse, à Winterthour, n’a pas eu, et de loin, le retentissement de son équivalent du ballon rond. L’écart trop grand entre le Canada et les Etats-Unis, largement dominateurs, et les autres nations, a tendance à tuer le suspense. «Dans l’espoir de réduire cet écart, nous allons investir 2 millions de francs ces prochaines saisons dans différents pays, assure le Suisse René Fasel, président de la Fédération internationale. Les charges étant interdites, le hockey féminin est différent, technique, agréable à regarder.»
En Suisse, pays classé au sixième rang de la hiérarchie internationale, le nombre d’adeptes ne cesse de croître, mais 80% des filles jouent côté alémanique. «Jusqu’à 15 ans, faute d’équipe junior, les filles sont obligées d’évoluer avec les garçons, ce qui est bien admis par les clubs outre-Sarine, mais pas entré dans les mœurs chez nous», regrette Estelle Devis, présidente du HC Prilly féminin (LNB), qui assume aussi le rôle de gardienne dans ce club qu’elle a fondé en 2002 malgré le scepticisme. «Le virus, je l’ai attrapé en allant voir les matches du Lausanne HC avec mes parents. Mon père était d’accord que je fasse du hockey, ma mère voulait m’orienter vers le volley. Aujourd’hui, à Prilly, nous sommes 20 joueuses de 18 à 43 ans, toutes bonnes patineuses. Tant pis pour ceux qui nous voient encore comme des camionneuses. Moi, la première, je suis plutôt féminine.»
Bientôt le saut à skis
Depuis l’introduction du 3000 steeple féminin aux JO d’Athènes en 2004, hommes et femmes disputent aujourd’hui exactement les mêmes disciplines en athlétisme. Un des derniers bastions à tomber, le saut à la perche, ouvert aux femmes en 2000 seulement, est devenu aujourd’hui l’une des disciplines les plus prisées des organisateurs de meeting. La belle et très coquette Russe Yelena Isinbayeva, qui a fait grimper le record du monde à 5,06 m, y est pour beaucoup. «C’est un sport très esthétique», relève Laurent Meuwly, patron de l’athlétisme romand. Deux Suissesses, Nicole Buchler et Anne-Catherine Schmid, figurent parmi l’élite mondiale.
Autre future conquête, le saut à skis, qui deviendra nouvelle discipline féminine aux JO de Sotchi dans trois ans. Emmenée par la championne du monde, l’Américaine Lindsey Van, les meilleures, qui participent depuis des années à un circuit parallèle sur les mêmes tremplins que les garçons, se sont battues jusque devant un tribunal civil pour que leur discipline soit enfin admise aux JO. «C’était le moment, se réjouit Sylvain Freiholz, consultant à la TSR. J’avais vu du saut féminin pour la première fois en 1995 au Canada, c’était catastrophique. Mais le niveau s’est bien amélioré. Même sur un grand tremplin, les meilleures ne perdent que quelques mètres sur les hommes. A 11-12 ans, les filles, grâce au feeling, sautent d’ailleurs plus loin que les garçons. Après, la puissance change tout.»
Deux Suissesses, les sœurs Sabrina et Bigna Windmüller, de Saint-Gall, figurent parmi l’élite. Seule Romande, Malika Schüpbach (18 ans), du Brassus, victime de trois grosses blessures, a mis sa carrière entre parenthèses: «J’ai commencé à 8 ans au Brassus avec les garçons. J’ai déjà sauté sur de grands tremplins à Oberstdorf, à Lillehammer. J’adore voler.»
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
24/07/2011, 06h19
CYCLISME
Fabian Cancellara a trouvé des meilleurs rouleurs que lui
23. juillet 2011, 23h00
Laurent Guyot | Le Matin Dimanche
Quadruple champion du monde du chrono, le Bernois, seulement 8e, ne s’est pas pris la tête malgré la défaite de ses potes Andy et Fränk Schleck.
Fabian Cancellara a roulé à fond dans le seul contre-la-montre solitaire de ce Tour, mais sa fraîcheur physique et les conditions météo ne lui ont pas permis de prétendre aux places auxquelles il est habitué. © Keystone
Le suspense a duré l’espace d’un match de football. Une heure et demie où Fabian Cancellara est resté sous la surveillance du chaperon antidopage. Le Bernois, par superstition, n’a pas voulu satisfaire au contrôle imposé au vainqueur. Le temps de se doucher, de s’entretenir avec Kim Andersen, son directeur sportif, mais aussi avec Pat McQuaid, président de l’UCI, venu aux nouvelles, le champion olympique du contre-la-montre est venu parler de son Tour, de son chrono mais aussi du gigantisme exagéré pris par la Grande Boucle. Tour à tour, Richie Porte, Thomas De Gendt, Tony Martin, Jean-Christophe Peraud, Samuel Sanchez, Alberto Contador et bien sûr Cadel Evans ont profité de meilleures conditions atmosphériques et surtout d’une fraîcheur supérieure après trois semaines de course pour renvoyer à ses classes celui qui figure juste derrière Jacques Anquetil comme le roi du chrono de l’Histoire du Tour de France. Avant d’aller assister à la défaite de Fränk et Andy Schleck dans un siège du bus des Leopard-Trek, pour suivre «un duel entre hommes», l’Helvète joue cartes sur table. «J’ai tout donné… pour les frères.» Parti sous un ciel gris mais peu de vent, Spartacus s’est engagé à fond devant sa voiture où avaient pris place Andy et Fränk Schleck afin de reconnaître le tracé.
«Le parcours était exigeant et je n’ai pas pu le visionner avant de partir. Pas plus que les frères, car notre descente de l’Alpe-d’Huez s’est transformée en chemin de croix. Nous avons mis plus de deux heures pour arriver à bon port faute d’avoir une escorte et d’éviter les bouchons. Le Tour est devenu une grosse usine difficile à gérer et contrôler. Mais là, il y a quand même quelque chose à dire. Cela ne peut pas continuer comme cela. Un jour ça va mal se passer et un drame pourrait se produire.»
Pas à son niveau habituel
Sur ce parcours exigeant et maîtrisé comme un chef par Tony Martin, Fabian Cancellara est resté loin du niveau connu à d’autres occasions. La faute à des conditions atmosphériques (pluie durant les deux tiers du tracé) mais aussi à une fraîcheur perdue dans le combat quotidien effectué en faveur d’Andy et Fränk Schleck. «Je me suis engagé au maximum afin de faire des temps pour les frères. Kim Andersen m’a félicité compte tenu du manque de préparation puisque je me suis référé à ses indications pour prendre les virages. J’ai évité les erreurs et une chute toujours possible sous la pluie. Compte tenu des trois semaines passées sur les routes de l’Hexagone, je suis content de ma prestation. Mais je ne vous cacherai pas que, comme beaucoup de coureurs, j’ai mal aux jambes. Les batteries sont vides. J’ai tout donné parce que je sais aussi que l’étape des Champs-Elysées n’est longue que de 100 km.»
Pas son Tour
En dialecte alémanique, en français, en italien puis encore en anglais, le fidèle lieutenant d’Andy et Fränk Schleck tire aussi le bilan d’un Tour où son 22e maillot jaune n’est demeuré qu’un rêve. «J’ai toutes les raisons de me satisfaire de cette Grande Boucle un peu particulière. Je peux continuer à vivre même si je ne me suis pas imposé une fois et que je n’ai pas porté le maillot jaune. Il n’y avait pas de prologue, ni de chrono avant cette avant-dernière étape. De plus, je suis aussi venu avec une tâche définie. J’avais la charge de protéger les deux frères et je me suis engagé à fond dans ce rôle pas évident. Avec les autres coéquipiers, nous avons réussi à éviter tous les pièges, les chutes et autres incidents mais cela ne s’est pas avéré sans mal. L’énergie dépensée a pesé lourd dans la balance lors de ce contre-la-montre.» Honnête, le champion de Suisse sur route est heureux de tourner la page après deux mois intensifs avec des reconnaissances, le Tour de Suisse, le championnat suisse et trois semaines de Tour de France. «Je peux me regarder dans la glace. L’absence d’un succès d’étape ou d’un maillot jaune ne changera rien à ma vision de cette édition 2011. Je suis à la fois content et fier du travail effectué. J’ai donné mon maximum et en sport, comme dans la vie de tous les jours, c’est la chose la plus importante. Ma satisfaction est d’autant plus importante que nous sommes arrivés à Grenoble avec un scénario idéal. Maintenant je vais récupérer en profitant de ma famille. Et il sera toujours assez tôt de se remettre à la planche en vue des championnats du monde de Copenhague d’ici deux semaines au mieux.»
mange un castor tu sauves un arbre
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