résurrection
Un cheval dans la ville
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Image © Sabine Papilloud
Une équipe de trois personnes accompagne «Schaline», jument de trait belge âgée de 7 ans, dans sa tournée quotidienne.
Le cheval fait son grand retour à Lausanne. La ville teste, durant cette semaine, son utilité lors de la collecte des déchets dans les parcs publics au bord du lac
Dominique Botti - le 21 juin 2010, 21h10
Le Matin
A Lausanne, la star de la semaine s’appelle «Schaline». Cette jument de trait belge, âgée de 7 ans, a l’honneur de conduire un programme inédit dans la capitale vaudoise. La Ville teste en effet l’utilisation du cheval pour entretenir les espaces verts du bord du lac. «Schaline» tire ainsi, depuis hier, un char pour le ramassage des ordures.
«Schaline» n’est pas seule à la tâche. Une équipe de trois personnes l’accompagne. Deux employés communaux et Benoît Breton (32 ans), le conducteur de la jument. «La puissance de «Schaline» convient parfaitement à ce type d’emploi. Elle a une bonne capacité de traction.» Le char pèse près de 800 kilos.
Le choix de la jument s’est fait aussi en fonction de son bon caractère. «Elle est très calme, poursuit le conducteur. Elle s’adapte aussi facilement aux imprévus. Elle n’a pas de réactions inattendues.» Autant de qualités nécessaires, selon le spécialiste, à la bonne cohabitation entre l’homme et le cheval en milieu urbain.
Beat Meier (46 ans) et Pierre Mellioret (55 ans) composent l’équipe de ramassage. Employés communaux, ils se sont portés volontaires pour ce test. «Parce que cela change du quotidien, expliquent-ils. Et parce que cette expérience est intéressante.» Les deux employés sont chargés, entre autres, de vider les poubelles dans le char tracté. Mais aussi de répondre aux questions de la population.
Véhicule maniable
«Nous n’avons rien inventé», avoue Philippe Curdi (42 ans). Le délégué à la nature de la Ville de Lausanne rappelle qu’il y a encore un peu plus d’un siècle les chevaux étaient bien présents au centre-ville. Leur retour correspond à une gestion des déchets respectueuse de l’environnement. Selon la Ville, les véhicules hippomobiles sont maniables et génèrent peu de nuisances sonores et visuelles.
D’Ouchy au parc Bourget, le public pourra ainsi découvrir «Schaline» durant cette semaine. L’expérience vise aussi à connaître les réactions du public. Un deuxième essai sera reconduit l’année prochaine. Si l’opération est un réel succès, la Ville envisage même de pérenniser la présence des chevaux en ville.
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Sympa la Schaline............