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Dix-huit Belges au départ samedi du 66e Tour d'Espagne


© belga
Avec 18 coureurs, issus de huit équipes différentes, la Belgique sera bien représentée samedi à Benidorm au départ du 66e Tour d'Espagne cycliste.

Chez Omega Pharma-Lotto, Jan Bakelants et Françis De Greef viseront le classement final mais c'est surtout vers Jurgen Van den Broeck que les regards se porteront. "J'ai eu la chance qu'il ne m'a fallu que deux et non quatre semaines pour me rétablir et je suis donc ravi de pouvoir reprendre la compétition. Je suis curieux de voir comment mon corps va réagir aux efforts et où se situe ma forme. Ce n'est qu'alors que je pourrai situer mes ambitions." Omega Pharma-Lotto alignera encore trois autres compatriotes: Gert Dockx, Jurgen Van de Walle et Olivier Kaisen.

Il y aura cinq Belges chez Quick Step: Tom Boonen, Kevin De Weert, Nikolas Maes, Kevin Seeldraeyers et Kristof Vandewalle. Très discret lors de sa rentrée au Tour de Pologne, Boonen doit démontrer qu'il peut toujours être dans le coup au sprint.

Après son rôle d'équipier dans le Tour, Maxime Monfort pourra jouer sa carte personnelle chez Leopard-Trek, tout comme Greg Van Avermaet chez BMC. Stijn Devolder (Vacansoleil) voudra faire oublier sa saison manquée. Il visera un succès d'étape. Une ambition que partage certainement Nick Nuyens (Saxo Bank), le vainqueur du Ronde.

Un autre lauréat de classique, Johan Vansummeren est présent. Le vainqueur de l'Enfer du nord est aligné en compagnie de Sep Vanmarcke chez Garmin-Cervelo. Nico Sijmens est lui présent comme équipier de Moncoutié et Taaramae chez Cofidis.

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Nibali, favori à sa succession pour la Vuelta


© ap
Alberto Contador, Cadel Evans et les frères Andy et Fränk Schleck ne seront pas au départ de la 66e Vuelta samedi à Benidorm. Les animateurs du dernier Tour de France, avec Thomas Voeckler, et même tous les coureurs du Top 10 aux Champs Elysées brilleront par leur absence sur les routes espagnoles. Dès lors l'Italien Vincenzo Nibali s'affiche comme le principal favori à sa succession le 11 septembre prochain à Madrid.

L'Italien de 26 ans, était annoncé comme le principal rival d'Alberto Contador au Tour d'Italie. Mais la forme déficiente du Sicilien et l'éclatante domination de l'Espagnol ont relégué Nibali sur la 3e marche du podium à près de 7 minutes de Contador.

Parmi les candidats à la victoire en Espagne, ce sont les coureurs en vue sur le Giro qui retiendront l'attention. A commencer par Michele Scarponi 2e à Milan, mais aussi Joaquin Rodriguez, 5e, Denis Menchov, 8e, Steven Kruijswijk, 9e, ou encore Kanstantin Sivtsov, 10e.

Trois autres coureurs figurant parmi les dix premiers de la Vuelta sont de retour Nicolas Roche, 7e, Carlos Sastre, 8e, et Luis Leon Sanchez 10e. Mais il faut aussi retenir les malchanceux du dernier Tour. Victimes de chutes, ils n'ont pu aller au bout de la Grande Boucle: Bradley

Wiggins, Andreas Klöden, Janez Brajkovic et Jurgen Van den Broeck. Ambitieux débuts juillet, ils le sont sans doute aussi fin août. Igor Anton a aussi soif de revanche. Bien parti l'an dernier pour ramener le maillot rouge à Madrid, il avait chuté dans la 14e étape.

On n'oubliera pas non plus de suivre la performance du Slovaque Peter Sagan. le lauréat du récent Tour de Pologne s'annonce à 21 ans comme un futur grand. Equipier de Nibali, il devra sans doute remettre ses ambitions personnelles.

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Mondial des moins de 20 ans: les Bleus visent le bronze, finale Brésil-Portugal


AFP - 20. août 2011, 14h56


L'équipe de France de la génération 1991 cherchera à boucler en beauté son vécu en commun en visant la 3e place du Mondial des moins de 20 ans, samedi face au Mexique (17h00 locales, 00h00 française), avant la finale lusophone Brésil-Portugal (20h00 locales).
Les Bleuets posent avant le match contre le Portugal, en demi-finale du Mondial des moins de 20 ans, le 17 août 2011 à Medellin, en Colombie © AFP

Cette génération a connu l'argent (vice-championne d'Europe des moins de 17 ans en 2008) et l'or (championne d'Europe des moins de 19 ans en 2010): il manque un métal pour compléter un beau parcours, d'ores et déjà le meilleur d'une équipe de France dans un Mondial des moins de 20 ans.
"Il y a un vrai podium à aller chercher. La Coupe du monde 1958, on sait ce que ça représente", avance à l'AFP le sélectionneur Francis Smerecki, en référence à la 3e place des Bleus de Just Fontaine décrochée en Suède.
Bruno Bini, le sélectionneur de l'équipe de France féminine qui a terminé 4e du Mondial en juillet, lui a écrit qu'il mesurait "l'écart entre les 3e et 4e places". "La 3e place reste dans les écritures, c'est le cas dans tous les sports", argumente Smerecki.
Il assure que ses joueurs "vont mieux ce (vendredi) matin", après le coup au moral infligé par le Portugal, vainqueur 2-0 d'une demi-finale que les Bleus ont largement dominée.
"Moi, je ne repars pas sans la médaille de bronze", lance crânement Koulibaly. "Ce sera la fin de la génération 1991, ça nous tient à coeur de finir sur une médaille", avance Sunu.
Opposition de styles
Contre le Mexique, pas trop de rotation a priori: Smerecki compte aligner "la meilleure équipe possible". Mais la fatigue accumulée des titulaires pourrait modifier le onze.
Les Français s'attendent à un autre match que face au Portugal. "Contre la Colombie (3-1 en quart de finale), les Mexicains ont su ressortir le ballon proprement. C'est une équipe qui veut créer du jeu", analyse Faure. Des Mexicains qui lorgneront eux aussi une médaille pour parachever un bel été, après le titre mondial des moins de 17 ans et la victoire des A en Gold Cup.
La finale, elle, opposera deux styles opposés. Le Brésil, battu aux tirs au but par le Ghana en finale de l'édition 2009, s'appuie sur des joueurs offensifs comme Henrique (meilleur buteur avec cinq réalisations, à égalité avec l'Espagnol Alvaro Vazquez), Dudu et Willian, avec le meneur Coutinho en soutien.
Le Portugal en revanche assume son style ultra-défensif, qui lui a permis de conserver sa cage inviolée, avec son gardien Mika, grande révélation de ce Mondial. "Je ne sais pas si nous avons joué suffisamment bien pour gagner la finale, mais ne pas avoir encaissé de but nous donne du crédit pour nous retrouver à ce stade", estime le sélectionneur lusitanien, Ilidio Vale.
Le Portugal a remporté deux fois le titre, en 1989 et en 1991, tandis que le Brésil vise un cinquième sacre (après 1983, 1985, 1993 et 2003), pour s'approcher de l'Argentine (six titres).

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Tennis
Cincinnati: Djokovic et Murray en finale, comme en 2008


21. août 2011, 00h00
LeMatin.ch & les agences


Novak Djokovic, N.1 mondial, et Andy Murray (N.4) s’affronteront comme en 2008 dimanche en finale du tournoi Masters 1000 de Cincinnati (Ohio), où le Serbe visera son 10e titre de l’année.
Murray a peiné pour arriver en finale. © Keystone

Djokovic, époustouflant cette saison avec un bilan de 57 victoires pour une seule défaite, a profité de l’abandon de Tomas Berdych (N.8), blessé à l’épaule droite, alors que le Tchèque venait de céder le premier set (7-5) au service.
Murray a de son côté peiné pour dominer l’Américain Mardy Fish (N.7) 6-3, 7-6 (10/8) mais cette accession en finale fait oublier son élimination décevante dès son entrée en lice au Masters 1000 de Montréal.
Le Serbe et l’Ecossais s’affronteront comme en 2008 dimanche en finale du tournoi Masters 1000 de Cincinnati (Ohio). Ils s’étaient déjà rencontrés en finale dans l’Ohio, ce dernier enlevant à l’occasion le premier tournoi Masters 1000 de sa carrière.
Face à Berdych, Djokovic a mal entamé les débats en perdant son service à 3-3 mais le Tchèque a alors commencé à décliner. La vitesse de son service a baissé et il a perdu deux de ses trois jeux de service suivants.
"J’avais un peu mal au début mais au cours du match ça a empiré, surtout au service", a déclaré Berdych, qui avait dû recevoir des soins à l’épaule à la fin de son match victorieux contre Roger Federer vendredi en quarts de finale.
"Nous avons un peu les mêmes problèmes", a expliqué Djokovic, qui se plaignait aussi de l’épaule droite la veille contre Gaël Monfils. "Mais c’est plus grave pour Tomas. J’espère qu’il sera remis pour l’US Open."
Le Serbe a l’occasion dimanche de porter son record 2011 de victoires en Masters 1000 à six face à l’Ecossais, pas non plus épargné par les pépins physiques.
Murray a souffert pour conclure en deux sets. Il s’est souvent tenu l’arrière de la cuisse gauche mais a quand même assuré une couverture de terrain impressionnante.
"L’arrière de ma cuisse se durcissait par moments, ça faisait longtemps que je n’avais pas senti un problème physique sur le court", a-t-il dit.
"A ce stade de la saison, tout le monde a un problème ou deux à gérer", a réagi Fish, lui-même gêné au pied droit.
Le N.1 Américain à l’ATP, finaliste dans l’Ohio la saison passée, était l’un des joueurs les plus en forme de l’été avec un titre à Atlanta puis une finale à Los Angeles et au Masters 1000 de Montréal. Mais la douleur au talon droit qui l’avait handicapé à Los Angeles contre le Letton Ernests Gulbis s’est réveillée. Il a toutefois assuré: "Cela n’a pas pesé sur l’issue du match".
Murray s’est compliqué la tâche. Par trois fois, il a eu un break d’avance dans le deuxième set - alors que Fish n’avait pas perdu un jeu de service jusqu’alors - et par trois fois, il a laissé l’Américain débreaker.
Mais Fish a plusieurs fois laissé passer sa chance. Il a eu deux balles de set à 6-5 sur service Murray alors qu’il avait repris l’ascendant. Il a ensuite eu une 3e balle de set dans le tie break mais Murray a fait preuve d’une très grande qualité au service dans ce jeu décisif pour l’emporter en 2 h 18 min.
L’Américain n’a pas eu son rendement habituel au service, normalement son point fort, avec seulement 63% de points gagnés sur premiers services et 7 aces, lui qui en réussit bien plus d’habitude. Il n’a d’ailleurs servi aucun ace dans le jeu décisif et n’a passé que deux premiers services sur huit.

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FOOTBALL
Chili-Espagne: Genève laisse filer le match


20. août 2011, 23h45
Nicolas Jacquier | Le Matin Dimanche


Les champions du monde se produiront le 2 septembre à Saint-Gall, plus motivé que Genève.
© Keystone

La Suisse qui s’apprête à accueillir les champions du monde espagnols, c’est un événement. Le 2 septembre, la «Roja» disputera un match de prestige contre une autre «Roja», en l’occurrence celle du Chili. Alors que le match était pressenti à la Praille, la rencontre a finalement été déplacée à Saint-Gall, dans un stade plus petit, l’AFG Arena ne pouvant contenir que 20 000 spectateurs.

Mais pourquoi le stade de Genève s’est-il fait «souffler» l’organisation du match? Des raisons économiques et un apparent manque d’intérêt expliqueraient ce revirement. «St-Gall s’est montré plus réactif. Là-bas, les responsables n’ont pas non plus exagéré leurs prétentions. Pour eux, la venue de l’Espagne représente un cadeau», précise Marc Biolley, patron de Matchworld, qui, en mai 2010, avait déjà organisé en Autriche le camp d’entraînement des futurs champions du monde.

L’accueil que Genève était prêt à réserver à l’Espagne a surpris notre interlocuteur, tout comme les conditions exigées. «Quand on vous propose une équipe comme l’Espagne, vous devriez être ravis de l’accueillir les bras ouvert. Ça n’a pas été le cas.»

Les Casillas, Xavi, Villa et autres stars espagnoles arriveront le 1er septembre à Kloten, avant d’aller s’installer à Abtwil (SG). Le lendemain, on aurait préféré que l’Espagne affronte la Suisse - également au repos ce jour-là dans le calendrier des éliminatoires de l’Euro 2012 - pour une revanche du miracle de Durban, mais Ottmar Hitzfeld a poliment décliné l’offre. «Le sélectionneur ne voulait pas jouer quatre jours avant la venue de la Bulgarie, explique Marc Biolley. C’est vrai que d’affronter le champion du monde n’est peut-être pas la préparation idéale.» Le 6 septembre, alors que la Suisse affrontera les Bulgares, l’Espagne recevra le Liechtenstein.

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Troisième journée
Championnat de France: Lille gagne enfin, Lyon réagit bien


20. août 2011, 21h44
LeMatin.ch & les agences


Le champion de France en titre, Lille, a remporté son premier succès de la saison en allant s’imposer 2-1 à Caen samedi.
Le Lyonnais Lisandro Lopez ne parviendra pas à venir à bout de Benoit Lesoimier, et Bruno Grougi. © Keystone

Lille, a remporté son premier succès de la saison en allant s’imposer 2-1 à Caen lors de la 3e journée de Ligue 1. Lyon, pourtant mené et réduit à 10, est parvenu à ramener un point de Brest (1-1).
Cette victoire du LOSC, avec des buts de Pedretti et Debuchy, est bienvenue une semaine avant la venue de Marseille pour le premier choc de la saison. Lille a mérité les trois points puisqu’il a tiré trois fois sur les montants.
A Brest, l’OL a encaissé le premier but du match, signé Lesoimier sur une très belle frappe. Les joueurs de Rémi Garde ont été bousculés en première période et semblaient mal partis quand le jeune Sidy Koné prenait un carton rouge pour sa première apparition en Ligue 1. Mais l’international français Gomis, excellent depuis le début de saison, égalisait (1-1) et validait le choix de son entraîneur d’avoir fait tourner son effectif pour ce match coincé entre les deux manches de la rencontre face à Rubin Kazan.
Sans Grichting (remplaçant), Auxerre a ramené un point de Bordeaux (1-1). Toulouse a arraché le nul 1-1 à Nice en fin de match et conserve provisoirement la place de leader.

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Championnat
Angleterre: Liverpool bat Arsenal à Londres


20. août 2011, 21h27
LeMatin.ch & les agences


Arsenal a été battu 2-0 par Liverpool qui s'est montré plus dangereux et percutant.
Thomas Vermaelen n'a pas réussi à remonter le score pour Arsenal. © Keystone

Handicapé par de nombreuses absences, Arsenal a dû aligner plusieurs jeunes peu expérimentés. Les Gunners ont par contre joué avec Samir Nasri, dont le transfert à Manchester City aurait du plomb dans l'aile. Liverpool s'est montré plus dangereux et percutant, mais les visiteurs ont dû attendre la fin de la rencontre pour faire la décision, profitant d'une supériorité numérique (expulsion de Frimpong à la 70e).

Un malheureux autogoal de Ramsey (78e) a précipité la défaite d'Arsenal. Luis Suarez a doublé la mise à la 90e. En deux matches, les Londoniens n'ont pas encore inscrit le moindre but. Pas idéal avant de se rendre à Old Trafford dimanche prochain pour y défier Manchester United. Pour sa part, Liverpool a enfin battu Arsenal chez lui: il n'y était pas arrivé depuis l'an 2000, quand les Gunners évoluaient encore à Highbury.

Tenu en échec à Stoke lors de la 1re journée, Chelsea a empoché un premier succès en battant West Bromwich Albion 2-1 à Stamford Bridge. Mais les Blues ont souffert contre les hommes de Roy Hodgson, qui ont pris l'avantage par Long dès la 4e. Anelka (53e) et Malouda (83e) ont permis aux Londoniens de renverser la vapeur.

Championnat d'Angleterre, 2e journée: Arsenal - Liverpool 0-2. Sunderland - Newcastle 0-1. Aston Villa - Blackburn Rovers 3-1. Everton - Queens Park Rangers 0-1. Swansea - Wigan 0-0. Chelsea - West Bromwich Albion 2-1.

Classement : 1. Aston Villa et Liverpool 2/4 (3-1). 3. Chelsea 2/4 (2-1). 4. Newcastle 2/4 (1-0). 5. Bolton et Manchester City 1/3 (4-0). 7. Manchester United et Wolverhampton 1/3 (2-1).

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VTT
Quand l’Urs blond montre les crocs


20. août 2011, 23h32
Gaëlle Cajeux | Le Matin Dimanche


L’Argovien a creusé l’écart à Evolène et personne n’a pu le reprendre. Il a franchi la ligne en 6h09, laissant ses dauphins, l’Allemand Karl Platt et le Valaisan Alexandre Moos, à plus de 4 minutes.
L’Argovien Urs Huber a fêté hier sa seconde victoire en quatre participations au marathon entre Verbier et Grimentz. © Keystone

Urs Huber a sans doute fait un rêve, où il se voyait, comme en 2008, lever les bras du vainqueur à Grimentz. Car en se réveillant hier, au tout petit matin – le départ de la course a été donné à 6h30 à Verbier – l’idée, désormais claire et nette, était solidement ancrée dans sa tête. Bien sûr, il savait figurer sur la liste des favoris. Un parmi une dizaine. Mais l’Argovien de 26 ans n’entendait pas s’accommoder de ce tiède pronostic. La détermination brûlante, il se répétait: «Je veux gagner. Je vais gagner.»

Ne restait «plus» qu’à concrétiser ce désir pour revivre, comme il y a trois ans, cette «précieuse et puissante émotion de la victoire dans le marathon le plus dur, le Grand Raid». Alors, dès le départ de Verbier, le coureur de Jonen s’est installé dans le groupe des six hommes de tête. «J’ai pris un bon rythme, mais sans trop forcer.» Et lorsque le nombre d’échappés s’est réduit à trois, il en était évidemment. Mais sans vraiment prendre les devant. «J’ai laissé Alex (Moos) et Karl (Platt) travailler», avoue le fils unique d’Hanni et Walti, avec qui il travaillait à la ferme il y a encore deux ans, avant de passer pro.

Mais le grand blond a fini par montrer les crocs, attaquant au passage d’Evolène. «Pour gagner au Grand Raid, on doit tout risquer. Ça a marché pour moi cette fois. J’ai assez vite pris une minute sur Alex et Karl et ensuite j’ai essayé de gérer mon avance.» Qu’il est même parvenu à faire fructifier pour finalement franchir victorieux la ligne d’arrivée à Grimentz, après 6h09 d’effort et avec un avantage de plus de quatre minutes sur ces poursuivants.

Platt très marqué
Karl Platt, qui défendait son titre acquis en 2010, est un premier dauphin très marqué. «Je suis crevé. Pour moi, ça a été plus difficile que l’an dernier, définitivement, confie l’Allemand. Le niveau était très élevé et Urs très, très fort aujourd’hui. Lorsqu’il a creusé le trou à Evolène, je n’ai pas pu revenir sur lui. Car après ce passage, je ne sais pas ce qui s’est passé, j’étais épuisé. Je n’avais plus d’énergie et j’ai mis longtemps avant de retrouver un peu de force. J’ai même pensé que je ne pourrais pas gravir la Pas-de-Lona. J’étais complètement à plat. Je ne trouvais aucun rythme. Alors je me suis dit: relaxe, mange, bois, et essaie de repartir. Moos était devant moi à L’A Vieille, j’ai dû forcer pour le passer au Pas-de-Lona. Mes deux dernières heures de course se sont vraiment résumées à souffrance, souffrance et souffrance. Alors même si je suis venu pour gagner, une deuxième place, c’est plutôt un bon résultat.»

Sous la couche de poussière, dont sa compagne le débarbouille délicatement, Alexandre Moos dévoile lui aussi un visage marqué. De déception? «Non, ce fut une belle édition, avec une participation de très haut niveau et un Urs intouchable aujourd’hui. Mais même si je termine troisième, je suis content, je n’ai pas de regret, j’ai tout donné, rétorque le Valaisan. Et là je suis simplement fatigué, car j’ai beaucoup investi pour préparer cette course. Vous savez, on ne termine pas sur le podium du Grand Raid en allant à la piscine durant l’été (il sourit). Je me suis entraîné très dur. Après, c’est la course. On ne peut pas savoir ce qui va se passer…» Vendredi déjà, le coureur de Miège avait connu une petite alerte. «Un de mes genoux me faisait très mal. J’étais anxieux. Au début de la course, je l’ai encore sentie, mais ensuite la douleur s’est estompée.» Avec de «bonnes jambes», les premières heures se sont déroulées au mieux. Mais Alex Moos a été rattrapé par de «petits pépins». Soit une barre énergisante avalée à Hérémence, qui, sous la violence de l’effort, a instantanément fait bloc dans son estomac. «J’ai dû vomir. A ce moment, j’ai bien cru que la course était finie pour moi. Mais je me suis remis dedans mentalement, j’avais toujours de bonnes jambes.» Pour revenir sur la concurrence, il espérait «être au top» dans la terrible montée du Pas-de-Lona. «Je n’ai pas été mauvais, mais je n’ai pas été excellent non plus. Je n’ai pas réussi à me transcender dans ce final», conclut-il au terme de cette 22eédition du Grand Raid.

Pour Alexandre Moos, «il y a de fortes chances que ce soit le dernier». «Mais je ne sais pas encore. Nous avons prévu, avec l’équipe et les sponsors, de nous réunir début septembre pour discuter de mon avenir. On réglera tout ça.»

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La 1e étape de la Vuelta pour Leopard Trek


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7S7 mise à jour L'équipe luxembourgeoise Leopard Trek a remporté samedi la 1re étape de la 66e Vuelta, un contre-la-montre par équipes de 13,5 km au parcours assez technique autour de Benidorm (est), le Danois Jakob Fuglsang s'emparant du maillot rouge de leader.

Leopard-Trek, avec un temps de 16 min 30 sec, a devancé l'équipe italienne Liquigas, 2e à 4 secondes, et les Américains de HTC-Highroad, 3e à 9 secondes.

Jakob Fuglsang, coéquipier du spécialiste des chronos Fabian Cancellara, est le premier leader de cette Vuelta. Maxime Monfort est 3e au général.

Les Liquigas de l'Italien Vincenzo Nibali, vainqueur sortant de l'épreuve, signent un bon chrono en cédant seulement quatre secondes à l'équipe luxembourgeoise.

Janez Brajkovic et Andreas Klöden, leaders de l'équipe américaine RadioShack, et Bradley Wiggins, fleuron de l'équipe anglaise Sky, ont en revanche déjà fait une mauvaise opération dans cette première étape.

Radioshack a terminé 14e, à 29 secondes des Leopard, ce retard s'expliquant en partie par les problèmes de chaîne que le Slovène Janez Brajkovic a connus dès sa sortie de la rampe de lancement du contre-la-montre.

Quant à Sky, l'équipe anglaise accuse déjà un retard de 42 secondes sur les Leopard.

Dimanche, la 2e étape de la Vuelta emmènera le peloton de La Nucia à Playas de Orihuela (sud-est), le long d'un parcours de 174 km au profil assez plat qui devrait faire le bonheur des sprinteurs.

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Rugby: trois mois de suspension pour le Français Huget


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L'ailier international Yoann Huget (Bayonne) a été suspendu pour une durée de trois mois par la Commission de première instance de lutte contre le dopage de la Fédération française de rugby (FFR) pour manquements au règlement antidopage, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.

Huget, exclu le 4 août du groupe du XV de France en préparation au Mondial-2011 en Nouvelle-Zélande, a dix jours pour faire appel de cette décision.

L'ailier de 24 ans (7 sélections) avait fait l'objet de trois avertissements de la part de l'Agence française de lutte contre le dopage pour manquements aux exigences de localisation (whereabouts).

Le principe de localisation oblige les athlètes, qui y sont soumis, à fournir leur agenda des trois mois à venir afin de pouvoir être trouvés en cas de contrôles antidopage inopinés.

"Il y a eu deux absences sur lesquelles j'ai été contrôlé et je n'étais pas présent. La première parce que j'avais mal rempli la localisation. Une négligence de ma part, un manque de renseignements nécessaires", avait expliqué le joueur le 4 août lors de l'annonce de son éviction.

"La deuxième, c'est parce que j'étais avec l'équipe de France à la veille de France-Galles (le 19 mars pendant le Tournoi des six nations). La troisième pour une séance photo pour laquelle j'ai été prévenu à la dernière minute", avait-il poursuivi