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La Juventus reprend la tête, les Milanais se sont réveillés


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La Juventus de Turin a repris la tête du championnat d'Italie en ramenant un point de Catane (1-1), dimanche lors d'une 5e journée marquée par les premières victoires très attendues des Lombards samedi: l'AC Milan qui a battu Cesena (1-0) et l'Inter de Ranieri vainqueur à Bologne (3-1). La Juve a profité de la défaite à la dernière seconde du leader Genoa au Chievo vérone (2-1), et reste juste devant l'Udinese au nombre de buts marqués, les Frioulans ayant eux aussi signé un nul, à Cagliari (0-0).

La Juventus d'Antonio Conte n'a pas laissé une aussi bonne impression que lors de ses deux premiers matches de la saison. Elle a été malmenée à Catane et menée sur un but de l'ex-stéphanois Gonzalo Bergessio (21), mais Milos Krasic a égalisé (49). Ce but devrait faire du bien au Serbe, peu en confiance depuis quelques mois.

L'Udinese, où Antonio Di Natale n'a pas marqué pour la première fois depuis le début de la saison, est toujours 2e. Le surprenant Genoa a raté une belle occasion de prendre le large en tête. Grâce au quatrième but de la saison de son homme en forme, l'Argentin Rodrigo Palacio, le Genoa avait pourtant ouvert le score, mais Sergio Pelissier (74) et Davide Moscardelli, d'une tête plongeante (90+3), ont donné la victoire au Chievo, qui s'était déjà payé un leader en battant Naples mercredi (1-0).

Inter: Ranieri commence par une victoire
Naples, après un début de saison marqué par le 3-1 passé à l'AC Milan grâce à un triplé d'Edinson Cavani, cale un peu. Tenue en échec par la Fiorentina, l'équipe de Walter Mazzarri doit déjà se tourner vers la réception de Villarreal en Ligue des champions, mardi. Les clubs milanais, engagé eux aussi en C1, se sont réveillés au bon moment. Samedi, l'Inter a gagné à Bologne (3-1), pour le premier match du nouvel entraîneur Claudio Ranieri, et l'AC Milan a difficilement dominé le modeste Cesena (1-0).

L'Inter a retrouvé quelques assurances avec une défense à quatre et un bon match de Giampaolo Pazzini (un but, des gestes décisifs), que le prédécesseur de Ranieri, Gian Piero Gasperini, faisait peu jouer. A confirmer à Moscou, mardi, face au CSKA. L'AC Milan n'a dû qu'à un but tôt marqué par Clarence Seedorf (5) de battre Cesena, mais a l'occasion de confirmer son redressement contre le modeste Viktoria Plzen, mercredi à San Siro.

La Lazio a de nouveau calé à domicile contre Palerme (0-0), et les promus ont confirmé leur forme. L'Atalanta Bergame a battu Novara (2-1) et serait en tête sans les 6 points de pénalité dus à l'affaire des matches truqués. Trois victoires et un nul, il s'agit du meilleur départ cette année en Serie A. Sienne a torpillé Lecce 3-0 pour sa première victoire de la saison.

L'AS Rome de Luis Enrique, qui aimerait bien remporter aussi enfin un succès, tente sa chance à Parme pour le dernier match de la journée (20h45).

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Polémique entre Ferrari et Alguersuari


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Une polémique a éclaté dimanche après le GP de Singapour de F1 entre le pilote Toro Rosso Jaime Alguersuari et l'écurie Ferrari, qui accuse l'Espagnol d'avoir gêné volontairement Fernando Alonso pour aider Mark Webber, pilote de Red bull, l'écurie-soeur de Toro Rosso.

"Webber a doublé grâce à l'aide d'Alguersuari", a commenté Ferrari dans un tweet pendant la course, alors que Webber (3e) et Alonso (4e) tentaient de prendre un tour Alguersuari. "Certains retardataires, peut-être un peu distraits, créent des problèmes inattendus. Ce qui rend tout plus difficile", a estimé le pilote Ferrari, sans mentionner son jeune compatriote.

"Il y a 24 voitures avec de grosses différences et une grosse dégradation des pneus. C'est un circuit où les dépassements sont très difficiles à réaliser. Je dois dépasser (un concurrent) et me laisser laisser par lui (Alonso), qui est plus rapide, dans les 3 ou 4 premiers", s'est expliqué Alguersuari, dans un entretien à Catalunya radio.

"C'est une situation très compliquée. Alors rejeter la faute sur quelqu'un d'autre parce qu'on n'arrive pas à monter sur le podium est complètement hors-jeu. C'est non professionnel !", s'est insurgé le pilote Toro Rosso, qui a abandonné à Singapour après être parti en tête-à-queue en fin de course.

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Mondial de rugby: l'Irlande écrase la Russie


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L'Irlande a étalé face à la Russie, balayée (62-12), toute la confiance accumulée depuis la victoire face aux Wallabies, et poursuit sa route vers les quarts de finale de la Coupe du monde, voire plus. Certes, l'opposition était modeste. Mais les Irlandais, privés de la plupart de leurs cadres (O'Connell, O'Driscoll, D'Arcy...) laissés au repos, ont livré une performance sans faute, ponctuée de neuf essais, contre deux aux Russes.

"C'était important de poursuivre sur la lancée de la victoire (face à l'Australie 15-6) et d'entretenir la dynamique", a souligné le deuxième ligne Leo Cullen, capitaine d'un soir. Ce match, notamment la première période conclue sur le score de 36 à 0, a confirmé la forme éclatante des troisièmes ligne Jamie Heaslip et Sean O'Brien, et de Keith Earls, déplacé de l'aile au centre.

Surtout, Ronan O'Gara, auteur de 15 points au pied (6 transformations, 1 pénalité) a posé sa candidature pour une place de titulaire, dès le prochain match face à l'Italie, le dimanche 2 octobre à Dunedin, au détriment de Jonathan Sexton.

"Comme dans toutes les équipes, il y a de la concurrence dans nos rangs", a lâché l'entraîneur Declan Kidney, dont l'équipe devra quand même battre la Squadra Azzura pour être assurée de terminer en tête de la poule C, et ainsi éviter l'Afrique du sud en quarts de finale. (afp/dl)



25/09/11 10h26

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Lyon reprend provisoirement la tête de la Ligue 1


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Lyon a battu Bordeaux (3-1) samedi pour reprendre provisoirement la tête de la L1 (devançant Toulouse à la différence de buts), tandis que Marseille, réduit à dix, a été rejoint sur le fil par Valenciennes (1-1), tout comme Lille contre Lorient (1-1).

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Sur les trois représentants français en Ligue des champions, seul l'OL a donc passé un bon samedi soir à l'occasion de la 8e journée du championnat, avant de retrouver la compétition continentale reine la semaine prochaine.

Lyon recevra le Dinamo Zagreb, Marseille accueillera Dortmund. Et Lille ira en Turquie contre Trabzonspor, pas vraiment rassuré, incapable de gérer un avantage au score.

Le champion de France en titre voulait en finir avec sa mini-série frustrante: c'est raté, avec un 4e nul consécutif (toutes compétitions confondues) en dépit du premier but en L1 de Joe Cole, d'une splendide frappe dans la lucarne. Le LOSC est 6e.

Toulouse (2e), sourit en revanche après avoir battu Nancy (1-0), les Lorrains de Jean Fernandez étant toujours lanterne rouge.

L'OL a donc prouvé que sa première défaite de la saison après un non-match à Caen (1-0) était bien un accident. Et c'est +Bafé+ Gomis, qui, d'un doublé a fait oublier cette mésaventure en Normandie (et devient provisoirement meilleur buteur de L1 avec 6 buts), Bastos aggravant la marque.

Lyon restera-t-il longtemps leader ? C'est le choc de la soirée, Montpellier-Paris SG qui le dira. Les Héraultais de René Girard reprendraient la tête en cas de victoire ou de nul (grâce à leur meilleure différence de buts dans ce dernier cas). Et le PSG rejoindrait l'OL et le TFC en cas de succès. Suspense.

Marseille devait de son côté démontrer que sa première victoire de la saison contre Evian/Thonon mercredi (2-0) n'était pas un feu de paille. Par rapport au match contre les Hauts-Savoyards, Didier Deschamps avait décidé de ne pas laisser cette fois Alou Diarra sur le banc au coup d'envoi. Mais il a été très décevant.

L'OM croyait se libérer avec un but de Souleymane Diawara -- enchaînement contrôle-frappe -- sur une action partie d'un coup franc de Mathieu Valbuena. Mais José Saez, entré en fin de match, a égalisé dans les arrêts de jeu ! Entre-temps, les Marseillais se sont fait peur: ils ont d'abord été sauvés par une transversale, puis, plus tard par la maladresse de Grégory Pujol, auteur d'un penalty trop mou, trop facile pour Steve Mandanda.

A l'origine de ce penalty, il y a une faute spectaculaire de Rod Fanni dans la surface qui lui a valu --double peine-- un rouge. Le défenseur marseillais a couru bizarrement tête baissée, sans toucher le ballon, dans le front de son adversaire direct, Foued Kadir, sorti en saignant abondamment sur une civière. Kadir, emmené à l'hôpital passer des examens, a été victime d'un traumatisme crânien, mais le staff médical nordiste, interrogé par Canal +, jugeait son état satisfaisant.

Fanni avait déjà été exclu il y a deux semaines, en Ligue des champions cette fois... Il peut s'en vouloir pour ce nul: l'OM est 13e. Dans les autres matches, Evian/Thonon s'est lourdement incliné à domicile contre Caen 4 à 2 (il y a eu également deux cartons rouges) et Dijon ramenant un nul de Nice (1-1). (afp/jc)

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Divers



25.09.2011 19:17 - mise à jour: 20:41

Juliane Robra a fêté une nouvelle victoire en Coupe du monde, une semaine après son succès à Tashkent (UZB). A Almaty (KZK), la Genevoise s'est imposée en finale par Ippon contre la Brésilienne Portela. Robra poursuit sereinement son approche des Jeux de Londres Dominique Hischier s'est également illustré en remportant ses deux combats du tour préliminaire. En demi-finale, le parcours du Genevois s'est arrêté sur Ippon contre l'Ouzbek Nabiev. Il a ensuite perdu la "petite" finale

[Norton]

Le Mans

24 Heures du Mans. Victoire de la Kawasaki N°11

Motocyclisme dimanche 25 septembre 2011

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Et de deux pour la Kawasaki n°11. Après son succès acquis en 2010, le trio Julien Da Costa, Grégory Leblanc, Olivier Four réalise un doublé historique sur le circuit manceau. La Kawasaki n°11 a affiché une régularité exemplaire durant 24 heures allaint expérience et efficacité sur la piste. Grâce à ces forces, la Kawasaki n°11 a pu contenir les ambitions de la Suzuki du SERT qui termine à un tour.
La Yamaha autrichienne du YART empoche la 3e place.
Dans cette course, BMW perd beaucoup d'illusions. Candidate déclarée à la victoire, l'électronique a trahi la mécanique allemande. La n°99 se classe 7e et perd de gros points au classement du championnat du monde au profit du SERT de Dominique Méliand qui se présentera en leader lors de la dernière manche à Doha mi novembre. Une course qui sera décisive pour l'obtention du titre mondiale en EWC.

En Superstock, grâce à son succès, la Suzuki du Motors Events Bodyguard décroche le titre mondial. La Kawasaki n°83 se classe 2e et la Suzuki du Junior Team complète le podium.

En catégorie Open, la Metiss du Metiss JLC Moto s'impose.

Le classement final :
1. Julien Da Costa/Olivier Four/Grégory Leblanc (FRA/Kawasaki N.11) 834 tours
2. Anthony Delhalle/Daisaku Sakai/Baptiste Guittet (FRA/JPN/FRA/Suzuki N.1) à 1 tour
3. Igor Jerman/Steve Martin/Loris Baz (SLO/AUS/FRA/Yamaha N.7) 8 tours
4. Horst Saiger/Roman Stamm/Jérôme Tangre (AUT/SUI/FRA/Kawasaki N.8) 11 tours
5. John McGuiness/Keith Amor/Cameron Donald (GBR/GBR/AUS/Honda N.77) 15 tours
6. Daniel Ribalta Bosch/Pedro Vallcaneras Flores/Jose Manuel Luis Rita (ESP/Yamaha N.4) 17 tours
7. Sébastien Gimbert/Erwan Nigon/Damian Cudlin (FRA/FRA/AUS/BMW N.99) 1:14.758
8. Vincent Bocquet/William Grarre/Mathieu Gines (FRA/Suzuki N.50) 1re Superstock 21 tours
9. Axel Maurin/Lionel Richier/Frédéric Moreira (FRA/Kawasaki N.83) 2e Superstock 23 tours
10. Camille Hedelin/Mickael Varesco/Vincent Houssin (FRA/Suzuki N.27) 3e Superstock 24 tours

[valent45]

Tennis : Tsonga gagne le tournoi de Metz :



Jo-Wilfried Tsonga (N.1) a remporté le tournoi de Metz, son premier titre de l'année. Le Français a battu en trois sets le Croate Ivan Ljubicic (N.4) 6-3, 6-7 (4/7), 6-3. Le Manceau aurait pu conclure la rencontre plus tôt mais a tout de même été au-dessus de son adversaire tout au long du match.
Depuis presque deux ans, Jo-Wilfried Tsonga n'avait pas goûté à la victoire. C'est désormais chose faite. Le Manceau s'est imposé en finale du tournoi ATP de Metz contre le Croate Ivan Ljubicic 6-3, 6-7 (4/7), 6-3. Il a conclu en trois sets et 2h36 une rencontre qui lui tendait les bras depuis la fin de deuxième manche, face au vainqueur de l'édition 2005. Mais la manière a tout de même été au rendez-vous, la tête de série N.1 montrant une réelle domination sur son adversaire. Tsonga poursuit la belle série tricolore à l'Open de Moselle, succédant au palmarès à Gael Monfils et Gilles Simon.
Oubliée la déroute en Coupe Davis une semaine auparavant, le Français a conclu de belle manière sa semaine à Metz. Il a démarré pied au plancher le match avec un break d'entrée face à la tête de série N.4. A 5-2, après un nouveau break, il s'est relâché l'espace d'un jeu, avec des prises de risque trop importantes. Sa réaction a toutefois été immédiate, terminant le premier set sur le score de 6-3. Dans le deuxième, le Français de 26 ans menait 4-2 mais s'est laissé remonter par Ljubicic. Le Croate a réussi la même performance dans le jeu décisif, revenant de 2/4 pour l'emporter 7/4. Mais Tsonga était bel et bien le plus fort et a fait la différence dans le troisième set avec un break à 1-1 puis un décisif à 5-3. Avec sa première victoire de l'année, la dernière étant à Tokyo en octobre 2009, le Manceau porte son total à six titres en simple. Il devient également le deuxième Français victorieux en 2011 accompagnant désormais Gilles Simon, doublement titré.

Le Masters en vue

Ce lundi, cette victoire aura pour conséquence de faire de lui le N.1 français. JWT va doubler Gaël Monfils (8e) au classement ATP. Un statut somme toute mérité compte tenu de ses derniers mois de compétition, avec notamment une demi-finale à Wimbledon et un quart à l'US Open. Il devrait pointer au septième ou au huitième rang, non loin du meilleur classement de sa carrière (sixième en novembre 2008). Et il a l'avantage de ne pas avoir de points à défendre en cette fin de saison. Tsonga se rapproche également un peu plus des Finales de Londres fin novembre. Avant le tournoi de Metz, JWT pointait au septième rang à la Race et conforte sa position. La route sera encore longue mais le premier virage a été bien négocié.

[webamanu]

UFC : Jones force Rampage à l'abandon

ASSOCIATED PRESS

DENVER - Jon Jones a défendu son titre de champion en forçant Quinton "Rampage" Jackson à abandonner au quatrième round du UFC 135.

Jones, 24 ans, s’est servi de sa vitesse et sa longue portée pour infliger des dommages. Jones a finalement réussi un étranglement poussant Jackson à déclarer forfait. C’était la première fois de sa carrière en UFC que Jackson abandonnait.

Dans un autre combat important, Josh Koscheck a vaincu Matt Hughes par K.-O. et ce dernier pourrait bien tirer sa révérence.

[Norton]

AUTOMOBILISME
Hamilton dans le collimateur


26. septembre 2011, 12h00
LeMatin.ch & les agences


Souvent brillant, volontiers brouillon, Lewis Hamilton (McLaren) multiplie cette saison les incidents en piste.
Lewis Hamilton, pilote chez McLaren. © Keystone

Les visites du tumultueux Britannique au stand des commissaires de piste ne se comptent plus. En quatorze courses, Hamilton a écopé de cinq pénalités, drive-through -passage à vitesse réduite dans la ligne droite des stands- ou sanctions rétrospectives. Quatre incidents cette année sont particulièrement édifiants.
GP de Malaisie: dépassement interdit! Hamilton est pénalisé de vingt secondes pour avoir changé plusieurs fois de trajectoire alors que Fernando Alonso (Ferrari) l’attaquait, pour empêcher l’Espagnol de le dépasser. Il rétrograde d’une place, pour finir 8e.
GP de Monaco: auto-tamponneuse. Le Britannique commence par être sanctionné le samedi pour avoir coupé un virage lors de son tour qualificatif le plus rapide, ce qui lui vaut de partir de la 9e place.
Le lendemain, il emboutit Felipe Massa, endommageant la Ferrari du Brésilien, victime d’un accident quelques hectomètres plus loin. Il écope d’une nouvelle pénalité. Plus tard, il pousse la Williams de Pastor Maldonado, alors 6e, dans le décor, mais n’est pas sanctionné.
"C’est une p... de blague. J’ai été voir les commissaires cinq fois en six courses cette saison. Massa m’a retenu en qualifications, j’ai eu la pénalité. Il m’est rentré dedans (en course). J’ai eu la pénalité. Ces pilotes sont ridicules. C’est stupide", s’emporte-t-il alors.
Interrogé sur les raisons de ces sanctions, Hamilton ironise : "Peut-être est-ce parce que je suis noir. C’est ce que Ali G. (un comique britannique) dit". Il s’excusera ensuite pour ces propos.
GP du Canada: affaires de famille. Sanctionné à Monaco 15 jours plus tôt, il récidive dès la course suivante. Parti 5e d’une course débutée derrière la voiture de sécurité, Hamilton, survolté, commence par toucher Mark Webber (Red Bull) dès le premier virage, poussant l’Australien en tête-à-queue.
Il heurte ensuite une première fois son coéquipier Jenson Button, sans conséquence, avant d’essayer de le doubler en ligne droite. Button réplique en le serrant contre le muret des stands, jusqu’à l’accident (7e tour). Roue arrière-gauche arrachée, Hamilton abandonne. Button finit par remporter la course.
GP de Singapour: récidive. Hamilton, dans la dernière partie des qualifications, tente de dépasser Massa à l’entame d’un tour rapide. Le Brésilien freine et le laisse passer pour éviter l’accident.
Le Britannique, auteur d’un mauvais départ, le remercie en le tamponnant en piste, lui crevant un pneu. Au passage il endommage son propre aileron avant. Les deux pilotes doivent s’arrêter à leur stand pour réparer. Hamilton est sanctionné d’un nouveau drive-through.
Massa, "en rage", selon ses dires, explose : "Combien de fois cette année a-t-il fait cela ? Il se trompe, il paie, mais il n’apprend jamais. La FIA (Fédération internationale de l’automobile) doit s’en occuper, parce qu’il l’a tellement fait."
"A la fin de la course, j’ai essayé de lui parler pour éclaircir l’épisode, mais il s’en est allé sans même me répondre. (Dans la zone d’interview) je suis allé le retrouver et je lui ai dit: du bon boulot. Comme ça tu gagneras beaucoup d’autres Championnats!"
"Lewis fait son auto-critique. La course a été très dure pour lui. Mais il s’en remettra", a réagi dimanche Martin Whitmarsh, le directeur de McLaren. L’intéressé, lui, s’est refusé à tout commentaire.

[Norton]

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Hamilton dans le collimateur

26. septembre 2011, 12h00
LeMatin.ch & les agences


Souvent brillant, volontiers brouillon, Lewis Hamilton (McLaren) multiplie cette saison les incidents en piste.
Lewis Hamilton, pilote chez McLaren. © Keystone

Les visites du tumultueux Britannique au stand des commissaires de piste ne se comptent plus. En quatorze courses, Hamilton a écopé de cinq pénalités, drive-through -passage à vitesse réduite dans la ligne droite des stands- ou sanctions rétrospectives. Quatre incidents cette année sont particulièrement édifiants.
GP de Malaisie: dépassement interdit! Hamilton est pénalisé de vingt secondes pour avoir changé plusieurs fois de trajectoire alors que Fernando Alonso (Ferrari) l’attaquait, pour empêcher l’Espagnol de le dépasser. Il rétrograde d’une place, pour finir 8e.
GP de Monaco: auto-tamponneuse. Le Britannique commence par être sanctionné le samedi pour avoir coupé un virage lors de son tour qualificatif le plus rapide, ce qui lui vaut de partir de la 9e place.
Le lendemain, il emboutit Felipe Massa, endommageant la Ferrari du Brésilien, victime d’un accident quelques hectomètres plus loin. Il écope d’une nouvelle pénalité. Plus tard, il pousse la Williams de Pastor Maldonado, alors 6e, dans le décor, mais n’est pas sanctionné.
"C’est une p... de blague. J’ai été voir les commissaires cinq fois en six courses cette saison. Massa m’a retenu en qualifications, j’ai eu la pénalité. Il m’est rentré dedans (en course). J’ai eu la pénalité. Ces pilotes sont ridicules. C’est stupide", s’emporte-t-il alors.
Interrogé sur les raisons de ces sanctions, Hamilton ironise : "Peut-être est-ce parce que je suis noir. C’est ce que Ali G. (un comique britannique) dit". Il s’excusera ensuite pour ces propos.
GP du Canada: affaires de famille. Sanctionné à Monaco 15 jours plus tôt, il récidive dès la course suivante. Parti 5e d’une course débutée derrière la voiture de sécurité, Hamilton, survolté, commence par toucher Mark Webber (Red Bull) dès le premier virage, poussant l’Australien en tête-à-queue.
Il heurte ensuite une première fois son coéquipier Jenson Button, sans conséquence, avant d’essayer de le doubler en ligne droite. Button réplique en le serrant contre le muret des stands, jusqu’à l’accident (7e tour). Roue arrière-gauche arrachée, Hamilton abandonne. Button finit par remporter la course.
GP de Singapour: récidive. Hamilton, dans la dernière partie des qualifications, tente de dépasser Massa à l’entame d’un tour rapide. Le Brésilien freine et le laisse passer pour éviter l’accident.
Le Britannique, auteur d’un mauvais départ, le remercie en le tamponnant en piste, lui crevant un pneu. Au passage il endommage son propre aileron avant. Les deux pilotes doivent s’arrêter à leur stand pour réparer. Hamilton est sanctionné d’un nouveau drive-through.
Massa, "en rage", selon ses dires, explose : "Combien de fois cette année a-t-il fait cela ? Il se trompe, il paie, mais il n’apprend jamais. La FIA (Fédération internationale de l’automobile) doit s’en occuper, parce qu’il l’a tellement fait."
"A la fin de la course, j’ai essayé de lui parler pour éclaircir l’épisode, mais il s’en est allé sans même me répondre. (Dans la zone d’interview) je suis allé le retrouver et je lui ai dit: du bon boulot. Comme ça tu gagneras beaucoup d’autres Championnats!"
"Lewis fait son auto-critique. La course a été très dure pour lui. Mais il s’en remettra", a réagi dimanche Martin Whitmarsh, le directeur de McLaren. L’intéressé, lui, s’est refusé à tout commentaire.