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[Norton]

Carter, le drame national

C'est privée de son demi d'ouverture vedette que la Nouvelle-Zélande va devoir poursuivre sa Coupe du monde. Touché aux adducteurs ce samedi durant un entraînement, Dan Carter souffre d'une déchirure d'un tendon de l'aine gauche qui le contraint au forfait. Graham Henry s'y est résigné ce dimanche, confiant les clefs de son équipe au jeune Colin Slade.


C'est en s'entraînant au tir au but que Dan Carter s'est sérieusement blessé... (Reuters)


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"C'est une tragédie pour Dan. Nous sommes dévastés." Tels ont été les mots de Graham Henry, ce dimanche matin, lors d'une conférence de presse improvisée à l'hôtel des Blacks. A quelques heures de son dernier match de poule contre le Canada, la Nouvelle-Zélande est touchée, blessée dans la chair de Dan Carter et forcément minée. Dire que la meilleure équipe du monde a perdu ce week-end l'un de ses meilleurs éléments est un euphémisme. Car c'est bien une partie de son âme que la sélection à la fougère argentée a perdu avec le forfait de son n°10.

C'est à l'entraînement, samedi, que la fête a été gâchée. Alors qu'il travaillait sa botte, le demi d'ouverture a ressenti une douleur vive au niveau des adducteurs. Une alerte telle que sa participation au match face au Canada a de suite été écartée. Une batterie d'examens plus tard et la sanction, tant redoutée, est tombée. Dan Carter souffre d'une déchirure d'un tendon de l'aine gauche. La Coupe du monde a pris fin sur un terrain d'entraînement pour l'atout majeur des All Blacks.

"Il faut avancer, s'est efforcé de répéter Graham Henry, la voix tremblante, devant les médias. Nous devons réaliser un grand match contre le Canada. C'est notre objectif. Nous n'oublions pas de rendre hommage au grand joueur qu'est Dan Carter, qui allait disputer son 86e match sous le maillot des All Blacks. Certainement un des plus grands joueurs du pays." Dimanche, c'est le jeune Colin Slade, 23 ans, qui officiera à l'ouverture, avec la lourde tâche de suppléer son aîné. L'ouvreur de Manawatu Aaron Cruden remplacera numériquement Dan Carter dès lundi.

[Norton]

Créé le 02/10/2011 - 12:20
Rallyes Alsace-ES22: Ogier proche du but

Sébastien Ogier a partagé le meilleur chrono de la 22e spéciale du rallye d'Alsace ce dimanche avec Jari-Matti Latvala et conforte sa première place au général en reprenant huit dixièmes à Dani Sordo. Le Français possède désormais 6"7 sur l'Espagnol avant l'ultime spéciale dans les rues d'Haguenau. Ce dernier chrono revêt une grande importance puisqu'il rapportera trois points de plus au championnat à son vainqueur, deux au deuxième et un au troisième selon le principe du Power Stage établi en début de saison.

[Norton]

Et maintenant l'Angleterre

Baptiste Desprez(Sport24.com) Publié le 01/10/2011 à 15:19 Réactions (9)

Le XV de France doit crever l'abcès avant son quart de finale devant l'Angleterre. Crédits photo : Reuters

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Encore sous le choc de son revers face au Tonga, le groupe de Marc Lièvremont a malgré tout assuré l'essentiel, à savoir la qualification pour les quarts de finale. Samedi prochain, les Bleus retrouveront l'Angleterre.

Comme un air de déjà vu. Samedi prochain, sur la pelouse de l'Eden Park d'Auckland (9h30, heure française), l'Angleterre en découdra une nouvelle fois avec son voisin français. Comme en 1991, 1995 et plus récemment en 2003 et 2007. Et même si l'on souhaite une fin bien plus joyeuse que les deux précédentes pour les Tricolores, force est de constater qu'ils débarqueront le moral en berne, marqués par les productions indigentes qui ont atteint leur paroxysme contre le Tonga à Wellington (19-14).
Fin du Mondial samedi prochain ?
Pathétiques face aux joueurs du Pacifique, en témoigne les carences affichées en mêlée, en conquête et dans les systèmes offensifs, les Français possèdent quelques jours pour se refaire une santé mentale et crever les abcès. Et ce même si les dires de chacun : «tout se passe bien dans le groupe», «il n'y a aucune cassure entre les joueurs et le staff» prétendent supposer une unité totale au sein du groupe France. Contre les Anglais, ces errements auront pour effet immédiat une élimination dès les quarts de finale, synonyme de billet retour immédiat pour l'Hexagone.
Le favori, c'est l'Angleterre
«Si on reste sur ce tempo contre l'Angleterre, on rentrera en France», prévient Thierry Dusautoir, bien conscient des progrès à effectuer pour espérer une qualification en demi-finale. «Les Anglais ont été bien meilleurs que nous, assume de son côté Marc Lièvremont. Il nous reste au pire une semaine, au mieux trois semaines. Le plus important, c'est de mettre les actes sur les mots.» Finalement, et le passé pas si lointain l'a démontré, le XV de France n'a jamais été aussi surprenant au moment ou il touchait le fond. Après l'Australie l'an dernier, l'Italie en mars et le Tonga samedi dernier, les mauvaises langues diront que l'ordre de marche a été respecté. A eux de prouver enfin leur potentiel. Contre leur meilleur ennemi, le coup peut faire rêver

C'est tout pour aprè-midi

[Texas Terror]

Envoyé par Norton

Carter, le drame national

C'est privée de son demi d'ouverture vedette que la Nouvelle-Zélande va devoir poursuivre sa Coupe du monde. Touché aux adducteurs ce samedi durant un entraînement, Dan Carter souffre d'une déchirure d'un tendon de l'aine gauche qui le contraint au forfait. Graham Henry s'y est résigné ce dimanche, confiant les clefs de son équipe au jeune Colin Slade.


C'est en s'entraînant au tir au but que Dan Carter s'est sérieusement blessé... (Reuters)


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"C'est une tragédie pour Dan. Nous sommes dévastés." Tels ont été les mots de Graham Henry, ce dimanche matin, lors d'une conférence de presse improvisée à l'hôtel des Blacks. A quelques heures de son dernier match de poule contre le Canada, la Nouvelle-Zélande est touchée, blessée dans la chair de Dan Carter et forcément minée. Dire que la meilleure équipe du monde a perdu ce week-end l'un de ses meilleurs éléments est un euphémisme. Car c'est bien une partie de son âme que la sélection à la fougère argentée a perdu avec le forfait de son n°10.

C'est à l'entraînement, samedi, que la fête a été gâchée. Alors qu'il travaillait sa botte, le demi d'ouverture a ressenti une douleur vive au niveau des adducteurs. Une alerte telle que sa participation au match face au Canada a de suite été écartée. Une batterie d'examens plus tard et la sanction, tant redoutée, est tombée. Dan Carter souffre d'une déchirure d'un tendon de l'aine gauche. La Coupe du monde a pris fin sur un terrain d'entraînement pour l'atout majeur des All Blacks.

"Il faut avancer, s'est efforcé de répéter Graham Henry, la voix tremblante, devant les médias. Nous devons réaliser un grand match contre le Canada. C'est notre objectif. Nous n'oublions pas de rendre hommage au grand joueur qu'est Dan Carter, qui allait disputer son 86e match sous le maillot des All Blacks. Certainement un des plus grands joueurs du pays." Dimanche, c'est le jeune Colin Slade, 23 ans, qui officiera à l'ouverture, avec la lourde tâche de suppléer son aîné. L'ouvreur de Manawatu Aaron Cruden remplacera numériquement Dan Carter dès lundi.

Trés trés mauvaise nouvelle pour la Nouvelle Zelande,surtout que derriere a l'ouverture il y a pas grand monde...Slade ou Piri Weepu.

Colin Slade ne me convainc pas,assez fébril,passe souvent a coté de ses match(en tout cas le peu que j'ai vu),peu en réussite au pied.

Pas vu le match encore contre le Canada mais Weepu je pense est bien plus solide pour finir la coupe du monde !!

Et dire qu'ils ont libéré Mc Alister pour Toulouse

[valent45]

WRC : ITW de Sebastien Ogier vainqueur du Rallye de France :



Victorieux du stress et de Dani Sordo (Mini) en Alsace, Sébastien Ogier (Citroën) est revenu à trois points de son coéquipier n°1 mondial Sébastien Loeb au championnat. Il n'a pas la priorité dans l'équipe mais les deux derniers rallyes peuvent encore réserver des surprises. Il croit au titre.
Racontez-nous ces trois jours de course, avec cette belle victoire à la fin...
Sébastien Ogier : "Ça a été long, je peux vous le dire ! Après le problème de Seb (casse moteur de Loeb dans l'ES3), ça a été une course difficile pour nous : toutes les responsabilités étaient sur nos épaules. Il fallait impérativement être à l'arrivée pour marquer de gros points. Je ne vous cache pas que c'était important sur un plan personnel aussi, pour se relancer au championnat. Ce fut un week-end très long et très stressant. Je suis heureux d'avoir cette victoire en poche. On a géré au mieux, on a regardé les temps de Dani tout le week-end. Il faut sincèrement le féliciter car ce n'était pas facile de faire la différence. C'est le moment de décompresser ; je peux vous dire que ce n'était pas un rallye facile.
C'était un rallye très abouti pour vous, en termes de gestion de la course...
S.O. : La gestion a été bonne, on peut féliciter toute l'équipe. Excepté le seul abandon de Seb, vendredi, l'équipe nous a fourni toute l'année une voiture parfaite, sans jamais le moindre problème.
L'écart avec Dani Sordo n'a jamais dépassé les 10 secondes.
S.O. : Oui, Ça a été très difficile. Encore une fois je le félicite pour le rythme qu'il a eu tout le week-end. Ça n'a pas été facile de prendre le dessus.
C'est votre 5e victoire de la saison : vous devenez le meilleur performer.
S.O. : Sur un point de vue personnel, c'est un bon bilan, et il reste encore deux courses. Maintenant, le championnat est relancé. C'est très serré entre trois pilotes. Tout est possible.
Il y a trois points entre Loeb, Hirvonen et vous... Comment voyez-vous la fin de saison ?
S.O. : Intéressante. C'est le moins que l'on puisse dire... (petit sourire)
Vendredi après-midi, vous avez traqué chaque bruit, chaque odeur suspecte dans la voiture...
S.O. : C'était le début d'un long week-end. A partir là, on était à l'écoute du moindre problème, et on est inconsciemment tombé dans un rythme un peu plus "sauvegarde" que d'habitude. Du coup, les temps ne tombaient plus. Et là, c'est pareil : quand on a tendance à gérer, on ne se rend plus compte. On a l'impression qu'on n'y arrive plus, qu'on n'est plus capable d'aller vite. C'est toujours le cas quand on a des courses à gérer. Je ne vais pas dire que j'ai géré tout le week-end, car Dani a roulé très fort ; il a fallu s'employer pour faire la différence.
Qu'est-ce qui a fait que vous n'avez plus gambergé après ?
S.O. : J'ai gambergé un minimum, quand même.
Le choix de gommes ce matin ("dur" contre des "tendre" à Sordo) était-il un risque calculé ? Etiez-vous sûr qu'il allait vous donner raison ?
S.O. : Non. Franchement, les avis étaient partagés dans l'équipe. Finalement, on a pris cette décision. A posteriori ce n'était pas forcément la bonne. C'était difficile en pneus "dur" ce matin : c'était plus piégeur. Je pense que ce n'était pas la solution la plus performante. Je pensais que ça allait être bien pour la power stage du fait que la température avait bien monté. Mais on a eu un long regroupement avant le départ, et ça nous a fait partir en pneus froids.
Y aura-t-il encore des risques accrus de crevaison en Catalogne du fait de couper les virages ?
S.O. : Beaucoup moins que d'habitude. Il y a de moins en moins de cordes sur ce rallye. C'est de plus en plus typé circuit

[valent45]

Football : L'OM trébuche encore... :




Marseille a encore lâché des points à domicile en concédant un nul (1-1) au Vélodrome contre Brest. Très mal entré dans son match, l'OM a su égaliser mais jamais prendre le dessus sur une équipe bretonne disciplinée. L'équipe phocéenne reste coincée à la 13e place, un point devant la zone rouge.

MARSEILLE - BREST : 1-1
Poyet (5e), A.Ayew (19e)

Sortis du terrain sous les sifflets du Vélodrome et même sous des projectiles, les joueurs marseillais étaient repassés en mode "Ligue 1", dimanche en ouverture de la 9e journée, trois jours après leur large victoire en Ligue des champions contre le Borussia Dortmund (3-0). Le résultat qui a justifié une telle fureur ? Un nul 1-1 contre le relégable Brest. Le spectacle ? Indigent. L'OM a déjoué comme il le fait trop souvent depuis le début de la saison. Il n'a cadré que deux frappes, s'est procuré moins d'occasions que son adversaire (quatre contre six) et n'a même pas ou s'appuyer sur ses leaders techniques présumés, Lucho et Valbuena, sortis en cours de jeu. Encore heureux que les Phocéens aient réagi à une entame de match catastrophique... Après que Poyet eut profité d'une défense terriblement fébrile et d'une boulette de Mandanda pour ouvrir le score d'un tir tout mou (5e), Marseille a égalisé par sur un tacle d'A. Ayew à la reprise d'un centre de remy (19e). Cette action restera comme la seule chose réussie par l'équipe de Didier Deschamps dimanche soir. Treizième après n'avoir gagné qu'un match en L1, elle ne possède qu'un point d'avance sur Ajaccio (18e), premier relégable que Brest devance désormais à la différence de buts.
L'OM, qui n'arrive pas à enchaîner deux matches de bon niveau, est plombé par trop de lacunes pour pouvoir se montrer dangereux: passes approximatives, erreurs individuelles, absence de mouvements et manque d'agressivité. Seules circonstances atténuantes pour les Olympiens: un tunnel de 7 matches en 22 jours qui finit par peser sur les organismes. Ainsi, Lucho Gonzalez touché à un mollet contre Lyon puis de nouveau contre Valenciennes et Dortmund, était beaucoup moins saignant que contre les Allemands mercredi en Ligue des champions (3-0), avant de céder sa place à l'heure de jeu à Benoit Cheyrou remis de douleurs aux adducteurs. Tout comme Mathieu Valbuena remplacé au même moment par Jordan Ayew. Seul à s'en sortir, André Ayew auteur d'un doublé mercredi, a carrément converti l'unique occasion marseillaise de la première période.
A douze points du leader ce soir ?
La suite de la première période ? Rien d'autre qu'une tête smatchée de Diarra, juste au dessus des buts de Elana (26e) et une occasion ratée de Lucho, mais qui était finalement en position de hors-jeu (42e). Les Brestois, historiquement très à la peine au Vélodrome, auront regretté après le match de ne pas avoir poussé un peu leur audace pour remporter leur première victoire de la saison. Ils ont quand même inscrit le premier but hors de leurs bases de l'exercice en cours. Sans ressort ni inspiration, les Marseillais ont surtout inexorablement sur une défense brestoise parfaitement dirigée par Jonathan Zebina. Rémy, profitant d'un erreur de jugement de Gentiletti sur une longue balle en avant, aurait certes pu conclure mais son tir trouvait les bras de Steeve Elana (75e).
Avec ce nouveau nul (le cinquième en 9 journées), l'OM a réellement du souci à se faire. Son excellent départ en Ligue des champions ne peut à lui seul camoufler les carences. Si le public s'est encore montré solidaire dimanche pendant la quasi totalité de la rencontre, il a copieusement hué la sortie à la 85e minute de l'une des recrues qui déçoit le plus, Alou Diarra Marseille possède neuf points de retard sur le podium et potentiellement douze sur le leader du Championnat, si PSG - Lyon désigne un vainqueur ce soir (21 heures).

[valent45]

Football : Paris gagne le choc contre Lyon et s'empare de la tête de la Ligue 1 :



Le Paris-SG a pris seul la tête du classement en dominant Lyon (2-0), dans le premier choc au sommet de la saison, comptant pour la 9e journée. Un superbe but de Pastore (65e) a permis au club de la capitale de construire sa victoire, avant Jallet à la 90e. Et il reste de la marge dans le jeu...
Le Championnat de France se cherchait un patron. Il en a trouvé un. En sortant vainqueur du premier duel au sommet de la saison, le Paris-SG a pris trois points d'avance sur la concurrence, qui a le visage de Montpellier (2e) et de sa victime du jour, Lyon (3e), battue (2-0) à la régulière en clôture de la 9e journée. Toulouse (4e), a aussi 17 points malgré sa défaite de samedi à Sochaux 3-0). Ce PSG-OL intense plus que spectaculaire, sans gros temps faible en dehors du premier quart d'heure de la seconde période, a basculé à la 65e minute grâce à la botte de Javier Pastore. Ce n'est pas la première fois et ce n'est sûrement pas la dernière...
Lancé par Bodmer, l'homme qui valait 42 millions s'est chargé de tout en fixant Koné puis en frappant du gauche dans les 100 centimètres qu' Hugo Lloris avait laissés pour boucher son angle. Le but de Christophe Jallet à la 90e minute, de près suite à un coup franc Nenê a surtout servi à garnir le tableau d'affichage et à décupler l'appétit du Parc. Car celui-ci va forcément croitre au fil des semaines. Cette cinquième victoire consécutive au Parc toutes compétitions confondues rend déjà caduc le discours derrière lequel Antoine Kombouaré et ses hommes cherchent à se réfugier depuis la reprise du club par QSI : ils ne visent "que" la Ligue des champions.
Interrogé par Canal+ après la rencontre, le patron du club Nasser Al-Khelaïfi a d'ailleurs cherché à maintenir cette modestie de façade. "Ffffff, c'est difficile, mais on va essayer." Pourtant, les faits sont têtus, et l'hypothèse d'un cavalier seul n'est déjà plus à exclure. Sans donner l'impression d'être au sommet de son art collectif, le club de la capitale a été suffisamment solide, constant et opportuniste pour faire toucher à la jeune équipe lyonnaise quelques-unes de ses limites dans la zone de vérité.

[valent45]

Tennis : Henri Leconte se lance dans un nouveau challenge avec Gael Monfils :

Après l'officialisation de sa collaboration avec Gael Monfils, Henri Leconte nous explique ce nouveau challenge, qui s'étalera d'abord sur les tournois de Valence et Paris-Bercy. Il a envie d'apporter toute son expérience à ce joueur dont la fougue lui rappelle ses années folles.
Le rapprochement Monfils-Leconte, que nous vous avons révélé vendredi, est une idée qui a germé dès le mois de juillet. En somme, depuis que Patrick Chamagne est devenu officiellement le nouvel entraîneur de Gaël Monfils. C'est cet "homme de confiance" qui est allé vers Henri Leconte pour lui demander de rejoindre ce duo, né de la séparation de Monfils avec Roger Rasheed. Chamagne, peu expérimenté en qualité d'entraîneur, songe à allier Leconte et Monfils pour préparer les grands événements. "L'idée est que Patrick reste son entraîneur, explique Leconte. Moi, je serai là pour donner des conseils et pour apporter mon expérience notamment sur les tournois du Grand Chelem."

Leur collaboration débutera après le déplacement en Asie de Monfils, engagé à Bangkok, Pékin, puis sur le Masters 1000 de Shanghai. L'ex-N.5 mondial sera aux côtés du N.9 actuel et de Chamagne sur le tournoi ATP 500 de Valence et le Masters 1000 de Paris-Bercy. Avec, comme premier objectif, de décrocher une place pour la Masters Cup à Londres. Si les résultats et le travail sont concluants, le trio poussera l'expérience lors de la saison prochaine. "Mon apport se fera dans tous les domaines, aussi bien techniques que psychologiques, surtout dans la gestion du stress dans les moments importants."

"Mon rôle sera de transcender son fort potentiel"

Si Gaël Monfils a mis son temps pour accepter et confirmer cette nouvelle association, le Parisien évoluera auprès d'un personnage qu'il connaît bien. Leconte est un ami de la famille et président du club de Levallois où Gaël et son frère Daryl sont licenciés. S'occuper personnellement d'un joueur est un challenge qui a toujours intéressé l'ancien finaliste de Roland-Garros, mais cela reste un pari risqué pour lui qui n'a jamais entraîné personne. "Je veux surtout lui apporter toute mon expérience de joueur. Gaël est un garçon que j'aime beaucoup. Je suis sûr qu'il est capable de faire de grandes choses, comme gagner un tournois du Grand Chelem et un Masters 1000. Il est jeune et a un très fort potentiel. Mon rôle sera de le transcender. J'aime son jeu et sa folie qui se rapproche de la mienne quand j'étais joueur. Et comme on dit, qui se ressemble s'assemble."
Leconte, qui a suivi de loin le parcours de Monfils à Bangkok, a hâte de débuter sa collaboration. "Je suis épaté par ce qu'il a fait en Thaïlande. Il revenait d'une période de repos pour soigner un genou blessé à l'US Open. Il a fait une demi-finale pour son tournoi de reprise, je ne trouve pas ça si mal, même s'il perd face à un joueur moins bien classé que lui (Donald Young, NDLR). Il doit avant tout retrouver ses sensations perdues ces dernières semaines." Il suivra également le parcours de son protégé à Pékin, où il affrontera l'Italien Fabio Fognini au premier tour, lors de ce rendez-vous important dans sa quête d'une place pour la Masters Cup qui regroupera les huit meilleurs joueurs mondiaux de la saison à partir du 20 novembre. L'actuel 14e mondial à la Race a un retard de 600 points sur le Tchèque Tomas Berdych, actuel détenteur de la 8e et dernière place remis de sa blessure à l'épaule droite contractée à l'US Open. Et encore tous les espoirs de croire en une première qualification pour la grand-messe de fin de saison.

[Norton]

La Citroën de Solberg disqualifiée au rallye de France


© epa
La Citroën DS3 privée du Norvégien Petter Solberg, 3e du rallye d'Alsace dimanche à Strasbourg, a été "exclue du rallye" en raison d'un poids inférieur de quatre kilos à la limite inférieure fixée par le règlement, a-t-on appris auprès du pilote et de son team manageur.
"Nous ne comprenons pas. Nous avons pesé la voiture plusieurs fois, c'est catastrophique pour Petter et pour notre équipe car nous avions déjà des problèmes de budget pour finir la saison", a réagi à chaud Ken Rees, le team manageur du Petter Solberg World Rally Team.

Cette décision de la direction de course modifie de manière significative le classement du Championnat du monde, en permettant à Mikko Hirvonen, désormais 3e de ce rallye, de revenir à hauteur du Français Sébastien Loeb avec 196 points, à deux manches de la fin de saison.

Après l'arrivée, des vérifications techniques, et donc une pesée, avaient eu lieu pour les trois voitures ayant terminé sur le podium du classement général et de chaque catégorie, comme à chaque rallye.

Ford avait pris les 4e (Mikko Hirvonen) et 5e places (Jari-Matti Latvala), derrière Solberg, grand animateur de la course jusqu'à une crevaison lente, samedi, qui lui avait fait perdre 40 secondes d'un seul coup.

Le Norvégien, champion du monde en 2003, est parti dépité de la direction de course, sans vouloir faire de commentaire.

[Norton]

L'Irlande surclasse l'Italie et affrontera Galles en quarts


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L'Irlande est la dernière nation qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe du monde de rugby en surclassant, dimanche, à Dunedin, l'Italie 36-6 dans la poule C, qu'elle termine première avec quatre victoires.

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En quarts de finale, les Irlandais affronteront le deuxième de la poule D, le Pays de Galles, le samedi 8 octobre à Wellington. Les Italiens, troisièmes de la poule C, sont éliminés à l'issue de la phase de poules, comme lors de leurs six précédentes participations en Coupe du monde.

Le XV du Trèfle disputera son cinquième quart de finale, après 1987, 1991, 1995 et 2003. Il n'a jamais dépassé ce stade jusqu'ici.

L'Irlande a d'abord appliqué la même méthode que lors de sa victoire surprise sur l'Australie (15-6) il y a deux semaines: occupation, domination en conquête et concrétisation au pied.

La précision de O'Gara (16 points au total à 6 sur 7 au pied), préféré à Sexton à l'ouverture, a ainsi permis aux Irlandais de basculer en tête à la pause (9-6).

Après la mi-temps, les trois-quarts ont profité du bon travail de leurs avants, qui ont même dominé l'Italie sur son principal point fort, la mêlée fermée, pour augmenter l'écart.

Le capitaine O'Driscoll d'abord (47) puis l'ailier Earls (52, 80), auteur d'un doublé le jour de ses 24 ans, ont ainsi marqué trois essais qui ont concrétisé la nette domination du XV du Trèfle après la pause.

Sexton a également ajouté une pénalité après son entrée en jeu (70). (belga)