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Christian Constantin: «Nous jouerons à Rennes le 20 octobre!»

Affaire FC Sion | Le président du FC Sion ne cache pas sa joie jeudi après ses victoires remportées contre la Swiss Football League, l’UEFA et la FIFA. «Nous jouerons à Rennes le 20 octobre!», promet-il.

© KEYSTONE | Christian Constantin, président du FC Sion, a remporté deux victoires de taille cette semaine face à la Swiss Football League, l’UEFA et la FIFA.

• Affaire du FC Sion: l’Association Suisse de Football dans l'embarras

ATS | 06.10.2011 | 16:21

«Nous jouerons à Rennes le 20 octobre!», scande Christian Constantin, tout heureux des deux importantes batailles remportées cette semaine par le FC Sion face à la Swiss Football League, l’UEFA et la FIFA. Pour le président, les mesures provisionnelles accordées par deux tribunaux civils à ses recrues estivales et à son club ont le poids d’un jugement sur le fond.
Il développe: «Quand on regarde les décisions de justice qui nous ont accordé ces mesures provisionnelles et leurs justifications, on peut penser que le jugement sur le fond sera grosso modo identique. Peu importe si le jugement sur le fond intervient dans un, deux ou trois ans. Il n’a plus d’importance.»
Une théorie qui semble corroborée par Me Dominique Warluzel dans «Le Matin» de jeudi. L’avocat y parle de «triomphe total pour le FC Sion» dans son litige contre l’UEFA pour sa réintégration en Europa League et estime également que le Tribunal cantonal vaudois n’a pas uniquement prononcé des mesures provisionnelles en première analyse, mais «a tranché sur le fond».
Europa League bloquée
Christian Constantin reporte cette lecture de la situation à la procédure devant juge Nicolas Biner du Tribunal de Martigny, une procédure opposant les joueurs et la SFL et qui a également abouti à des mesures provisionnelles. «Le juge a mis en avant que la Ligue est grandement responsable du chaos et de l’anarchie dont elle se plaint», étaye le président du FC Sion.
Les deux affaires ne sont pourtant, et de loin, pas terminées. «Inutile de trop se focaliser sur les jugements sur le fond, poursuit Christian Constantin. L’affaire sera réglée avant, car sans notre réintégration, l’Europa League sera bloquée à la fin de la phase de poules.»
Pour le boss, il ne fait aucun doute que son équipe va jouer en Europe cet automne. «C’est une décision de justice étatique et personne sur Terre ne peut aller à son encontre, à part des hors-la-loi... Nous jouerons le prochain match prévu dans le groupe I, le 20 octobre à Rennes. Et nous rattraperons ensuite les deux premières journées.»
Le vestiaire plutôt que les euros
Il assure n’avoir jamais envisagé un règlement financier de la question (compensation financière pour le club du fait de son exclusion, contre l’abandon de la procédure et, donc, la possibilité de poursuivre l’Europa League telle quelle, soit avec le Celtic Glasgow). «Je préfère l’odeur des vestiaires du stade Vicente Calderon (ndlr: celui de Atletico Madrid) à l’odeur des euros», tranche le président de Sion.
Prise en otage depuis le début de cette affaire, la SFL mise sur la prudence au moment de communiquer, surtout après les nouvelles pressions de la FIFA sur l’ASF. La Ligue a fait recours de la décision du juge Biner au Tribunal cantonal du Valais. Elle attend aussi de connaître la réaction et les directives de l’ASF.
Elle se donne finalement un temps de réflexion pour déterminer sa stratégie après le retrait par Sion de son appel devant le TAS, qui signifie juridiquement que le club reconnaît de facto l’interdiction de qualifier ses recrues estivales. Il n’est dès lors pas impossible que la SFL, la semaine prochaine, prononce des sanctions à l’encontre des Valaisans.


Va y Constantin enterre Blatter et Platini, ces deux ripoux..

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JO: une règle antidopage de la charte olympique inapplicable

Publié le 06-10-11 à 14:01 Modifié à 18:26 Réagir
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par Karolos Grohmann
BERLIN (Reuters) - Le Tribunal arbitral du sport (Tas) a ouvert la voie jeudi à la participation aux Jeux olympiques de Londres l'an prochain de dizaines d'athlètes suspendus pour dopage, en jugeant inapplicable une disposition du code de la Charte olympique.
Selon la règle 45 de ce texte, souvent appelée "Règle Osaka", tout athlète suspendu pour une période de plus de six mois en raison d'une violation des règles antidopage ne peut pas participer aux JO qui suivent l'expiration de sa suspension.
Invité à se pencher sur cette disposition prise en juin 2008 par le Comité international olympique (CIO), le TAS explique dans un communiqué publié par ses services que cette règle est "non valable et inapplicable".
Cette décision signifie notamment que l'Américain LaShawn Merritt, champion olympique du 400m et condamné à 21 mois de suspension pour dopage en 2009 et 2010, pourra concourir à Londres.
Sa suspension a pris fin en juillet et il a participé en août en Corée du Sud aux championnats du monde, s'adjugeant la médaille d'argent du 400m et la médaille d'or du relais 4x400m avec les Etats-Unis.
La révocation de la règle du CIO permettrait également à des athlètes condamnés pour dopage à de longues peines de prendre part aux prochains Jeux d'hiver qui auront lieu à Sotchi, en Russie, en 2014.
Le CIO a pris acte de la décision du Tas en exprimant sa "déception" et sa volonté d'obtenir à l'avenir des sanctions encore plus dures pour les contrevenants, en s'appuyant sur l'Agence mondiale antidopage (Ama).
TOLÉRANCE ZÉRO
"Le CIO respecte pleinement le tribunal arbitral du sport et se conformera bien sûr à son jugement. Le CIO a une politique de tolérance zéro contre le dopage, et a montré et continuera de montrer sa détermination à attraper les tricheurs", dit-il.
Dans une interview accordée à Reuters TV, son président, Jacques Rogge, est allé plus loin. "Nous sommes très déçus, bien évidemment, car cette règle était faite pour protéger les athlètes propres", a-t-il expliqué.
"Nous allons tenter de modifier le code antidopage de l'Ama lors de sa révision en 2013 pour établir une règle qui aura les mêmes effets que celle qui vient d'être invalidée", a-t-il prévenu.
Selon l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF), une cinquantaine de personnes sont concernées par cette décision pour l'athlétisme.
"Nous ne pensons pas que la décision du Tas aura un impact négatif sur le mouvement antidopage. S'il s'agit d'aggraver les sanctions pour violation des règles antidopage, la possibilité existe déjà dans le Code mondial avec des sanctions allant de deux à quatre ans dans les cas graves", a estimé Nick Davies, porte-parole de l'IAAF.
La patineuse de vitesse Claudia Pechstein, l'athlète la plus médaillée aux Jeux d'hiver de l'histoire du sport allemand, condamnée en 2009 à deux ans de suspension pour dopage, s'est déclaré satisfaite du jugement du Tribunal.
"la justice l'a emporté et la voie est libre désormais pour ma dixième médaille olympique", a déclaré Pechstein, qui veut participer aux épreuves de cyclisme aux Jeux de Londres, et au patinage de vitesse à Sotchi deux ans plus tard.
Interdit de Jeux par le Comité olympique britannique, le cycliste David Millar a indiqué de son côté qu'il lui fallait un peu de temps pour "digérer" cette nouvelle.
"Le jugement du Tas sur la règle 45 du CIO est une bonne chose pour l'avenir du sport international. Il ne s'agit qu'une question de temps avant que tous les pays ne respectent le code de l'Ama", écrit-il sur son compte Twitter.
Avec Julien Prétot à Paris, Olivier Guillemain et Pascal Liétout pour le service français, édité par Gilles Trequesser

Qui chante à quoi sa sert?

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Sport

Facchinetti SA coupe les ponts avec Xamax

06.10.2011 15:06 - mise à jour: 17:07 Gilbert Facchinetti, le président historique de Xamax. [Sandro Campardo - Keystone]

C'est un pan d'histoire du Neuchâtel Xamax qui cède. Le groupe Facchinetti, fondateur du club rouge et noir, n'a pas accepté la décision de Chagaev de se séparer de deux groupes de supporters. Comme l'annonce le bureau neuchâtelois de la TSR, l'entreprise se retire.

Le groupe Facchinetti, fondateur de Neuchâtel Xamax, se retire complètement du club.
Selon une information du bureau neuchâtelois de la TSR, l'entreprise neuchâteloise est fâchée suite à la décision du président tchétchène Bulat Chagaev de se séparer du Club des 200 et du Club des Amis. Décision qui veut qu'aucun membre ne puisse désormais assister aux matches avec sa carte de soutien.
Facchinetti SA a écrit à Neuchâtel Xamax pour résilier toute collaboration de sponsoring. Le club a pris acte de cette décision. Gilbert Facchinetti reste en revanche actionnaire du club, du moins "jusqu'à nouvel avis".
Il n'y aura donc plus de pancartes Facchinetti autour du stade et le groupe ne veut plus figurer non plus dans le programme de matches. Enfin, la loge Facchinetti a également été remise.
Raphaèle Tschoumy

Bravo Gilbert me souviens il y a 10 ans avoir bu un verre d'oeil de perdrix et d'avoir discuté avec toi quelques minute. Vous ête un grand Monsieur, merci pour le Xamax et de ne pas marcher aver cette MAFIA TCEHTCHENE Casse toi BULAT

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Rugby: Pourquoi l'Angleterre bat-elle toujours la France?

Créé le 06/10/2011 à 15h02 -- Mis à jour le 06/10/2011 à 15h22
Demi-finale de la coupe du monde de rugby 2007. Angleterre-France, au stade de France. Josh Lewsey et Damien Traille. REUTERS/Robert Pratta

COUPE DU MONDE - Si les Anglais sont la bête noire des Bleus en phases finales ce n'est pas un hasard. Paroles d'anciennes «victimes»...

De notre envoyé spécial en Nouvelle-Zélande,
Les Bleus peuvent toujours hausser les épaules quand on leur prononce les mots «bête noire», l’histoire de l’équipe de France rappelle qu’une Coupe du monde sur deux s’achève en Waterloo (quart de finale en 1991, demi-finale en 2003 et 2007). Les Anglais ont juste eu la gentillesse de laisser la troisième place aux Français en 1995. Mais quand il s’agit d’un match couperet, le XV de la Rose connaît le mode d’emploi pour battre son rival préféré. Quatre vaincus tricolores témoignent.
Parce qu’ils sont pragmatiques et cyniques
L’histoire des France-Angleterre en Coupe du monde a commencé par une agression planifiée, celle subie par Serge Blanco, à la réception d’une chandelle tapée dans le ciel de Paris en 1991 (19-10). Le ton était donné. «Avec Brian Moore et Will Carling, ils avaient deux spécialistes pour nous faire disjoncter», dénonce Olivier Roumat, alors tout jeune deuxième-ligne international. Peu importe les moyens pourvu qu’il y ait le résultat, voilà résumée la stratégie anglaise lors de ce quart de finale. «Ils sont d’abord efficaces. Contre eux, ça se joue toujours à des détails et il faut croire qu’ils sont toujours de leur côté», prolonge Jean-Luc Sadourny, alors doublure de Blanco.
Parce qu’ils ont parfois une grande équipe
La défaite de 2003 (24-7) sous le déluge de Sydney a souvent été mise sur le compte de l’incapacité des Bleus à s’adapter aux conditions. Présent lors du naufrage, Olivier Magne préfère d’abord rendre hommage à ses bourreaux. «Cette année-là, ils ont la meilleure équipe du monde, assure l’ancien troisième-ligne. Ils évoluaient ensemble depuis quatre ans et disposaient de grands joueurs à tous les postes avec un Wilkinson au sommet de son art.» Le consultant d’Europe 1 est en revanche moins emballé par la cuvée 2011: «Selon moi, c’est une des équipes d’Angleterre les plus faibles. Elle est très prévisible en attaque et a juste pour elle une bonne défense.»
Parce qu’ils sont plus forts mentalement
Si Jean-Luc Sadourny refuse «de parler d’un avantage psychologique», Olivier Roumat admet, lui, que le représentant de la Perfide Albion sait se préparer pour les grands rendez-vous. «C’est leur grande force, ils ne doutent jamais, même quand ils sont mauvais. En 2007, ils sont au fond du trou au premier tour et arrivent quand même en finale.» Olivier Magne va plus loin. «Mentalement, les Anglais ont toujours été plus forts que nous. Contre eux, il ne faut pas vouloir partir au bras de fer psychologique, sinon on est certains de perdre.
Parce qu’ils sont bien aidés par les Français
Parfois, les Bleus tendent le bâton pour se faire battre, comme lorsqu’en 2007, Damien Traille offre un essai à Josh Lewsey au bout de deux minutes pour une défaite 14-9. «Sur cette demi-finale, on doit gagner, ils sont plus que prenables», regrette Olivier Magne. Déjà présent à l’époque, Vincent Clerc confirme: «On n’a pas eu l’impression de perdre contre plus forts, déplore l’ailier toulousain. On s’est crispés alors qu’on menait encore à dix minutes de la fin.» Olivier Roumat, lui, a une dernière inquiétude. «Vous savez s’il pleut samedi? Sous la pluie, jamais on ne gagne.» On allait oublier: l’Anglais adore la pluie. Et pour l’instant, la météo néo-zélandaise n’a pas tranché: on annonce un ciel nuageux au-dessus d’Auckland.
Alexandre Pedro à Auckland

Pas moi qu'il est dit......

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Les Pays-Bas sans Robben

(Sport24.com) Mis à jour le 06/10/2011 à 14:21 | publié le 06/10/2011 à 13:48 Réagir Les Pays-Bas ne pourront pas compter sur Arjen Robben pour le match qualificatif à l'Euro 2012 contre la Suède (groupe E) la semaine prochaine. Le joueur du Bayern Munich, qui se ressent à nouveau de douleurs à l'aine, avait déjà déclaré forfait pour le match vendredi contre la Moldavie. Pour rappel, les Pays-Bas ont déjà validé leur ticket pour le prochain Euro 2012.

Merci de passer lire les nouvelles surtout pour vos nombreux commentaires......

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XAMAX
Chagaev: «C’est une cabale!»


06. octobre 2011, 23h37
Sandra Jean et Ludovic Rocchi | Le Matin


Dans un entretien fleuve accordé hier au «Matin», le boss tchétchène s’en prend aux «clans» neuchâtelois qui veulent sa peau. Il affirme avoir les moyens de résister.
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Hier, dans ses bureaux genevois, le boss tchétchène de Xamax Bulat Chagaev a montré au «Matin» les factures anciennes du club, qu’il estime ne pas devoir payer selon le contrat de rachat qu’il a signé ce printemps. © Michel Perret

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/chaga_2.jpg © Michel Perret

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/Bulat_Chagaev_6_10_2011z8.jpg © Michel Perret




M. Chagaev, vous n’avez pas assisté mercredi à l’anniversaire spectaculaire du président tchétchène, Ramzan Kadyrov. Etes-vous fâché avec lui?

Non, je ne suis pas du tout fâché avec notre président et il ne l’est pas avec moi.

Alors, pourquoi vous a-t-il critiqué devant la Tchétchénie entière dans une intervention à la télévision d’Etat?

Je n’ai pas vu cette intervention. Mais je sais ce que m’a dit M. Kadyrov directement. Il m’a dit: «Bulat, nous ne partageons pas la même vision pour l’avenir de notre équipe de football – le Terek Grozny.»

Mais Kadyrov vous accuse de ne pas avoir mis l’argent promis et d’avoir «mangé» le sien. Cela vous décrédibilise face à Xamax aussi…

C’est faux, j’ai toujours travaillé avec mes propres moyens pour le Terek comme je le fais maintenant pour Xamax.

En avez-vous vraiment de l’argent, car le doute s’installe avec les poursuites qui s’accumulent à Neuchâtel et les difficultés à garantir votre licence auprès de la Swiss Football League (SFL)?

Bien sûr que j’ai la solidité financière qu’il faut pour mener Xamax en tête du championnat. Faites-moi confiance et croyez en ce club, plutôt que de me mettre des bâtons dans les roues tous les jours dans votre journal. (Il rigole.)

Pourquoi les banques, elles, ne vous font plus confiance?

Cela fait partie de la cabale menée contre moi et Xamax. Le gérant du Credit Suisse à Neuchâtel, et toutes les autres banques du canton à sa suite, m’a signifié la rupture de nos relations d’affaires, après que j’ai rompu les relations avec le Club des amis et des 200 dont il fait partie lui-même. Actuellement, je n’ai plus de banque, y compris pour mes sociétés à Genève!

Comment faites-vous?

Ce problème de banque n’existait pas avant la campagne de dénigrement selon laquelle je suis venu à Xamax pour blanchir de l’argent. C’est ridicule: si on veut blanchir, on choisit un moyen plus discret qu’un club de foot avec toute la lumière et les polémiques qui vont avec. On ouvre une pizzeria, un casino ou un night-club!

Pourquoi faites-vous alors tant de mystères sur la provenance de vos fonds?

Mais je vous le dis volontiers. Après avoir tout perdu lors de la prise de pouvoir des indépendantistes en Tchétchénie, j’ai reconstruit mon business dans les engrais agrochimiques à la fin des années 1990. Puis, avec les bénéfices, j’ai créé trois sociétés qui travaillent encore à l’heure actuelle avec les Bourses de New York, de Hongkong et de Séoul.

Dites-nous leurs noms, puisqu’on ne connaît que celle de votre holding à Genève…

Je ne veux pas donner leurs noms, car je veux préserver mon dernier gagne-pain de tous les ennuis que j’ai maintenant en Suisse. Mais je peux vous dire qu’à l’étranger je travaille sans problème avec une des vingt plus grandes banques du monde. C’est d’ailleurs à travers elle que j’ai déposé la garantie financière pour Xamax auprès de la SFL.

Pourquoi alors votre licence n’a pas été confirmée?

La SFL exige que la banque soit en Suisse, mais on fait tout pour m’en empêcher! D’autre part, la fiduciaire qui devait établir notre comptabilité ne l’a pas fait correctement aux yeux des experts de la SFL. Nous avons donc dû tout recommencer avec de meilleurs professionnels. Ils travaillent en ce moment dans l’urgence, car le nouvel ultimatum de la SFL court jusqu’à la fin de cette semaine.

A vous entendre, tout joue contre vous, alors que vous avez l’argent et la volonté de porter Xamax au sommet. Vous n’avez rien fait faux?

A 50 ans, je concède que j’ai des défauts. Et il y a probablement un choc culturel entre la population neuchâteloise et moi. Mais j’ai acquis maintenant la conviction qu’il existe une campagne pour me faire partir et dédouaner de leurs responsabilités les anciens dirigeants qui m’ont vendu le club. Pour moi, Gilbert Facchinetti, Walter Gagg et des agents que j’ai écartés cherchent à récupérer le gâteau de Xamax qu’ils ont mangé sous la table pendant trop d’années.

Mais les dettes, vous deviez les reprendre comme le prévoit votre contrat de rachat?

C’est faux, le deal ne prévoyait pas que je doive payer pour les erreurs commises avant mon arrivée. Voyez toutes ces factures qui font partie du lot de 3,3 millions de poursuites de Xamax: elles datent de l’époque de M. Bernasconi!

Vous voulez dire que Silvio Bernasconi vous a arnaqué?

Je ne veux pas condamner sa réputation. Mais j’ai découvert tellement d’irrégularités en reprenant les affaires de Xamax, que je me suis senti comme si on me poussait dans un donjon sans issue en fermant la porte dans mon dos…

Vous vous plaignez de vous retrouver bien seul avec tous les ennuis, mais c’est d’abord vous qui faites le vide autour de vous, non?

Disons que je dérange tous ces clans qui gravitent autour de Xamax. Alors il est facile de me dépeindre comme le méchant, comme le tyran, mais je suis juste lucide et obligé de me séparer de ceux qui ne font pas correctement leur travail ou qui trichent. Prenez par exemple les sponsors: ils ont insisté pour que je fasse des contre-affaires «à la russe» avec eux. J’ai refusé, je leur ai expliqué qu’on est en Suisse et que ce n’est pas mon genre de travailler sous la table.

Tout semble tellement noir et pourri au royaume de Xamax qu’on se demande vraiment ce que vous êtes venu y faire…

C’est exactement ce que me demande chaque jour ma mère. Elle me dit: «Bulat, pourquoi tu dépenses ton argent pour te faire traiter de tous les noms et avoir autant d’ennuis?» Je lui réponds que je joue de malchance mais que je ne vais pas abandonner. C’est une question d’honneur, pour moi, ma famille, le peuple tchétchène tout entier. Venez me revoir à la fin du championnat pour juger si j’ai raté ou non mon engagement pour Xamax.

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FOOTBALL
Les Grenat et les Verts se quittent dos à dos


06. octobre 2011, 23h25
Daniel Visentini


En match amical, les Servettiens sont rejoints à la dernière seconde par Saint-Etienne.
© Eric Lafargue

D’abord, il y a l’envie. L’envie de redresser la tête. Ensuite, il y a la nécessité. De reprendre confiance. Enfin, il y a cette opportunité de tenter des choses, de profiter de la situation pour tester des joueurs, leur donner du temps de jeu. Pour ce Servette - Saint-Etienne d’hier soir, le caractère amical de la rencontre ne devait pas occulter le besoin de trouver des solutions. D’en envisager tout au moins.
Avoir Saint-Etienne pour se confronter à ces réalités était forcément une belle occasion. Même si plusieurs titulaires stéphanois étaient ménagés. Les Verts, souffreteux en championnat (12e rang de L1), ont d’ailleurs pris les choses en mains dès les premiers instants. Avec une alerte très sérieuse pour Barroca à la deuxième minute déjà (le péché mignon des Grenat), quand Saadi frappait: le gardien portugais répondait présent.
Un avertissement sans frais. Servette pouvait alors se reprendre. Revenus à un 4-2-3-1 qui avait fait son bonheur au début de saison, les Grenat alignaient Saleiro devant, Esteban juste derrière, et Schlauri en latéral gauche. C’est surtout Julian Esteban qui s’est signalé. Non seulement en ouvrant le score à la 16e, sur une percée et une frappe qui rappelait tout son potentiel, mais aussi en étant souvent impliqué dans les bons coups grenat, malgré deux énormes ratés qui auraient assuré le succès genevois.
Saleiro? Toujours hors de forme… Derrière, Schlauri a offert une belle alternative à Moubandje. Roderick, dans l’axe, a soufflé le chaud et le froid, Rüfli a montré qu’il était une valeur sûre sur le flanc droit et Diallo, sur sa lancée de Bâle où il était bon, est resté solide.
Bref, Servette a marqué, et aurait gagné sans la dernière seconde de jeu: un tir de Saadi une claquette de Gonzalez, mais Batlles avait suivi…
Il y a eu de bonnes choses dans le clan genevois. Reste à confirmer. En Coupe à Yverdon, puis en championnat contre Sion, lors des deux prochaines échéances officielles.

[Norton]

FOOTBALL
Pays de Galles - Suisse: un strapontin pour la finale


06. octobre 2011, 23h24
Mathieu Aeschmann | Le Matin


Ce soir contre le Pays de Galles (20 h 45), l’équipe de Suisse doit faire aussi bien que le Monténégro qui reçoit l’Angleterre. Elle pourra ainsi rêver de l’Euro 2012 jusqu’à la rencontre capitale de mardi.
L’équipe de Suisse a découvert le Liberty Stadium de Swansea, hier soir. Aujourd’hui, elle y jouera sa place en barrages. © Keystone

L’équipe de Suisse s’élance ce soir dans la bourrasque galloise pour prolonger l’irrésistible élan qui l’habite depuis quatre mois et s’offrir le droit de disputer mardi soir une «finale» contre le Monténégro.

Pour une sélection qui avait complètement manqué sa première moitié de qualification – 4 points en autant de matches – ce simple état de faits représente un exploit.

Stoïque, l’œil faussement perdu dans le vague, le sélectionneur Ottmar Hitzfeld ne se privait d’ailleurs pas, hier matin, de souligner la performance. «De mon côté, je n’ai jamais cessé d’être optimiste. Et alors que de nombreux journalistes nous avaient déjà enterrés, je me préparais à disputer un dernier match décisif pour accrocher les barrages. Simplement parce que j’étais persuadé que notre calendrier retour était plus abordable que celui des matches aller.»

Quelque part entre l’esbroufe et le règlement de comptes, les certitudes du sélectionneur sont finalement de bonne guerre à la veille d’une rencontre que l’on aimerait voir comme l’antichambre d’une trilogie décisive. En prenant le risque de les interpréter un peu au-delà du raisonnable, elles témoignent également de la confiance presque aveugle d’un technicien qui en a vu d’autres à un groupe qui a tout à prouver. «Depuis Wembley, cette équipe évolue de façon très positive. Nous avons trouvé un bel amalgame entre d’un côté une génération arrivée à maturité qui possède de l’expérience et un état d’esprit de gagneur et, de l’autre, cette nouvelle vague douée techniquement, avide de succès et intelligente tactiquement.»

Preuve de cette fusion des talents et des générations, le milieu de terrain suisse se composera ce soir d’un duo d’anciens au filtrage (Behrami, Inler) et de l’insouciant trio bâlois à la création (Shaqiri, Xhaka, Frei).

Promu «vieux sage» à seulement 26 ans, le Genevois Philippe Senderos confirme la tendance. «Cette nouvelle équipe de Suisse produit plus de jeu que les précédentes, elle possède davantage le ballon. Du coup, si nous défendons juste et avec une belle mentalité, je crois qu’elle peut aller loin.»

Les mots du patron de la défense helvète dégagent des tendances fortes. Une identité de jeu, un partage assumé des tâches mais aussi un rappel des exigences de rigueur et de volonté. Est-ce à penser que cette jeune équipe doit encore s’endurcir pour s’imposer sur la durée? «Lorsque nous avons encaissé le premier but contre la Bulgarie, l’équipe n’a pas modifié sa philosophie de jeu. Je crois qu’il y a quelques mois, elle se serait mise à douter et à déjouer. J’y vois la preuve du caractère et de la maturité de ce groupe, malgré sa jeunesse.»

Attention au Pays de Galles

Devant un tel déluge d’éloges, la tentation serait grande de trop vite se projeter vers le match de mardi et un Parc Saint-Jacques en fête. Là encore, le très britannique Philippe Senderos rappelle quelques vérités. «Cette équipe galloise joue beaucoup mieux depuis l’arrivée de Gary Speed en début d’année. On connaît ses trois stars, Bale, Ramsey et Bellamy, mais il ne faut pas oublier que tous les autres évoluent en Premier League.»

Une réalité qualitative à laquelle viendra s’ajouter la dimension émotionnelle du lieu et de l’instant. En organisant cette rencontre dans le Liberty Stadium de Swansea, la Fédération galloise de football honore la plus illustre des poches de résistance footballistique de cette terre d’ovalie. Premier club gallois promu en Premier League, les cygnes de Swansea City drainent l’ardeur de tout une région ravie de recevoir l’équipe nationale. «Le public du Liberty se trouve très proche de la pelouse et on sait que l’ambiance sera belle, expliquait hier Gary Speed. Mon équipe progresse et nous comptons bien l’emporter contre la Suisse pour envoyer un signal fort à nos gars en Nouvelle-Zélande. Ici, il n’y a pas de rivalité entre le rugby et le football, juste l’amour du Pays de Galles.»

Pas de rivalité, juste quelques emprunts. Comme ces valeurs de courage et d’abnégation que la Suisse devra, elle aussi, faire siennes si elle veut poursuivre sa route vers l’Ukraine et la Pologne.
L'éditorial de Mathieu Aeschmann, rédacteur
Conserver l’esprit de Wembley

L’équipe de Suisseentame ce soir à Swansea l’ultime chapitre d’une année aussi déroutante que passionnante. Un résultat positif lui assurerait de disputer mardi une «finale» contre le Monténégro avec en point de mire des barrages passionnels, ultime obstacle sur la route de l’Euro polonais et ukrainien. Quatre matches au mieux – ou au pire – pour valider une des métamorphoses les plus fascinantes de son histoire.

Car si 2011 restera à jamais l’année de Shaqiri, elle fut d’abord celle des non-dits de Sofia et du vacarme d’une double retraite bâloise. Triste et sans âme, l’équipe nationale traînait son spleen, comme condamnée à subir son éternel complexe d’infériorité technique. C’est alors qu’arriva le coup de foudre de Wembley. Cette apparition improbable d’une Suisse impertinente, raffinée, sophistiquée. En un mot: moderne.

Dans le sillage d’un Euro M21 rafraîchissant d’insouciance, la Suisse du football s’est alors éprise de ses nouveaux ambassadeurs aux patronymes chantant des conquêtes jadis impossibles. Shaqiri, Mehmedi, Xhaka. La classe n’attend pas le nombre des années. Contrairement à l’art de transformer le talent en victoires qui, lui, se nourrit du temps qui passe. Pour cette nouvelle équipe de Suisse, la lune de miel est aujourd’hui terminée. Chaque nouveau défi apportera toujours plus de mesure, voire de roublardise, à ses élans conquérants. Rien de plus normal. Puisse-t-elle conserver au fond d’elle le souvenir de cet après-midi de juin à Wembley. Comme l’intime conviction que de cette métamorphose peuvent naître les plus beaux exploits.

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HOCKEY SUR GLACE
La tragédie Peter Jaks


06. octobre 2011, 22h56
Thomas Dayer | Le Matin


Disparu depuis plusieurs jours, l’ancien joueur et dirigeant a été enlevé à la vie en Italie. Jamais il ne s’était épanché sur son malaise.
Peter Jaks avait porté les maillots d’Ambri, Lugano et des Zurich Lions. © Eric Lafargue

Le malheur parfois est muet. Il rampe et gangrène sa proie derrière quelque carapace, façade mensongère pour tromper les regards suspicieux. Le chagriné discret se mure dans un silence tranquillisant.

Depuis ce week-end, Peter Jaks (45 ans) restait introuvable et le hockey sur glace helvétique ne parlait que de ça. «Est-ce qu’on l’a retrouvé? Avez-vous des nouvelles?» D’entraîneurs, de joueurs, de managers, les questions inlassablement se répétaient.

Attaquant de Lugano, Hnat Domenichelli avait lâché un appel noyé de pleurs devant les caméras de la Télévision suisse italienne: «Tout le Tessin vit des moments difficiles. C’est lui qui m’a permis de venir ici. Peter, tu manques à tout le monde. Appelle-moi si tu en as besoin.»

Et puis hier soir à 19 h 50 est tombé ce communiqué que tout le monde redoutait, ces mots que personne ne voulait lire, jamais. Un communiqué qui prend des pincettes pour tout dire: «La police cantonale, en accord avec la famille de Peter Jaks, communique que le corps d’un homme sans vie, victime d’un accident ferroviaire, a été découvert à Bari le 5 octobre à 6 heures. Sur la base des premiers éléments, il pourrait s’agir du disparu. Les procédures sont en cours pour déterminer avec certitude l’identité de la personne retrouvée.»

Malgré les précautions qui empêchent d’affirmer le suicide, la candeur s’évanouit, la tristesse vainc. «Je l’ai côtoyé souvent et jamais je n’ai eu le sentiment qu’il menait une double vie, raconte un journaliste tessinois. Il prenait un verre en soirée, n’allait pas se coucher tard.»

Bientôt l’émotion convertit le choc en colère. «Bon sang, pas lui, non, pas lui, peste un collaborateur de la télévision suisse italienne dont Peter Jaks était consultant. Tant de personnes auraient donné de leur sang pour lui et étaient prêtes à l’aider, à l’écouter. Pourquoi est-ce qu’il ne m’a rien dit, pourquoi?»

Si beaucoup s’évertuaient à souligner les facettes ordinaires de l’ancien attaquant qui avait participé à deux reprises aux Jeux olympiques, plusieurs voix ne cachaient pas que le quotidien de Peter Jaks, ces derniers mois, était infecté de peine.

«Il était quand même très introverti et partageait peu ses émotions, raconte un technicien impliqué en ligue nationale. Ce qu’a vécu Ambri depuis son départ l’a sans doute remué. Et puis il était déprimé, encore davantage depuis son divorce.» Selon d’autres sources, des problèmes d’argent ainsi qu’une passion pour les paris sportifs auraient encore endurci sa solitude.

«Apprécié et blagueur»

L’espoir de le revoir en vie s’éclipse, demeurent les souvenirs. Entraîneur de Sierre, Morgan Samuelsson avait autrefois été son coéquipier à Zurich. «Il m’avait encore appelé la semaine dernière, raconte le Suédois, choqué. Il m’avait dit qu’il viendrait bientôt me voir en Valais.»

John Gobbi, qui l’avait côtoyé plus jeune à Ambri, se remémore, bouleversé, un type «apprécié et blagueur»: «Il était fan de la Roma, je suis un admirateur de l’AC Milan. On se charriait souvent à ce propos. Il était quelqu’un d'intelligent.»

Peter Jaks a quitté le Tessin dimanche matin non sans avoir envoyé un SMS rassurant à l’une de ses trois filles. Après avoir converti 350 francs en euros, il a embarqué dans un convoi vers l’Italie. Soumis à un contrôle policier à Potenza lundi matin à 2 h 50, il a prétendu avoir assisté au match de football entre Rome et Atalanta avant de monter dans un faux train et de s’endormir. Il leur a assuré qu’il regagnerait le nord au petit matin.

Au fond de lui, dans la douleur de la nuit, marinait un autre projet, celui de la séparation définitive. Peter Jaks laisse le monde trop pressé, trop sourd ou trop aveugle, à ses larmes et à ses questions éternelles.

[Norton]

David Goffin poursuit sa folle semaine à Mons


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Après avoir réussi l'exploit d'éliminer Olivier Rochus (ATP-79) au premier tour mercredi, David Goffin s'est payé le scalp d'un autre joueur belge jeudi pour se hisser en quarts de finale de l'Ethias Trophy, le tournoi Challenger de Mons, disputé sur surface dure et doté de 106.500 euros.

David Goffin, 251e mondial et bénéficiaire d'une invitation, a battu en effet au 2e tour Yannick Mertens, 233e à l'ATP, 6-4, 6-4 en 1 heure 28 minutes de jeu. David Goffin pourrait retrouver un 3e compatriote sur sa route en quarts de finale si Xavier Malisse (N.1), 48e mondial, se défait du Colombien Alejandro Falla (ATP-93) un plus tard dans la soirée au Lotto Mons Expo.

Vainqueur la veille de Maxime Authom (ATP-244), Steve Darcis (N.8/ATP-89) s'était qualifié mercredi déjà pour les quarts de finale du rendez-vous montois.