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Par défaut Re : Toutes New sportives autres que la moto - 09/10/2011, 17h14

La folle semaine du XV de France

Dimanche 9 octobre 2011 - 16:26
Vainqueur de l'Angleterre (19-12) samedi à Auckland, le XV de France, qualifié pour les demi-finales du Mondial-2011, a vécu une semaine comme il en possède le secret, de la honte après la défaite face aux îles Tonga à la révolte des joueurs, jusqu'à la joie mesurée d'une revanche face au XV de la Rose.

Entre la défaite de Wellington le 1er octobre face aux Tongiens (19-14) et le combat héroïque face aux Anglais (19-12) samedi à Auckland, le contraste est saisissant. Sur le terrain mais aussi en dehors.

"J'ai apprécié que tout de suite après le match, les joueurs aient été mesurés, qu'ils aient fait preuve de pudeur dans la victoire", a déclaré Marc Lièvremont dimanche.

Au retour à l'hôtel dans le centre-ville d'Auckland, "les joueurs ont été sages. Ils sont restés au pub à dix mètres de notre restaurant. Notre match était retransmis, puis celui des Gallois (adversaires en demi-finale, ndlr). Ca a été une soirée studieuse", a également rapporté l'entraîneur français.

Une semaine auparavant, le XV de France était au fond du trou, qualifié pour les quarts de finale mais ridiculisé par les Tonga.

Après la rencontre, Marc Lièvremont, en quête d'un grand déballage, avait selon ses dires "sorti trois packs de bière" qui n'avaient pas trouvé preneur. Ses joueurs, dont certains aperçus par leur entraîneur "avec leur agent plutôt que de se rassembler", s'étaient déjà "éparpillés" façon puzzle, avec femmes et enfants pour quelques-uns.

La grande explication eut finalement lieu le lendemain. Dans l'après-midi, les couloirs du spacieux hôtel de Wellington étaient curieusement vides. Après une mémorable engueulade de Lièvremont, les joueurs et leur entraîneur s'adonnèrent à une troisième mi-temps "pas très diététique" (Imanol Harinordoquy), voire franchement houblonnée.

"On se sent vivant"


De retour à Auckland, les choses sérieuses commencèrent. La séance d'analyse vidéo de la défaite "fut la plus longue de notre histoire commune", dixit Lièvremont. "Ce n'est pas moi", a reconnu le vétéran du groupe Lionel Nallet, avant de déclarer, poignant: "J'ai 35 ans, je ne revivrai certainement plus jamais ça. Je suis en train de me dire: +qu'est-ce que j'ai foutu?+."

Les joueurs demandèrent ou eurent droit, selon les versions, à des séances d'entraînement plus intenses, avec oppositions, contact et protections de rigueur. La défense se resserra "comme par hasard" (Nallet). Les critiques et interrogations sur le projet de jeu de Lièvremont n'étaient plus à l'ordre du jour. "Le jeu, j'en ai rien à foutre", résumait le 2e ligne Pascal Papé.

Les plus anciens ou plus expérimentés du groupe France (Servat, Nallet, Harinordoquy, Bonnaire, Clerc...) furent également priés publiquement par Lièvremont de venir au soutien du capitaine Thierry Dusautoir. Samedi face à l'Angleterre, ils furent au diapason du "Dark Destroyer" lui-aussi revenu à son meilleur niveau.

"Beaucoup d'entre nous se sont rendu compte que l'on passait à côté d'une chance extraordinaire, celle de jouer une Coupe du monde pour son pays. Ce sont des instants qui sont très rares dans une vie", a expliqué Dusautoir après la rencontre pour justifier la spectaculaire transformation des Français sur le terrain.

"On se sent vivant pendant ces semaines", a savouré Lièvremont. Le même discours qu'après la défaite (22-21) en Italie en mars dans le Tournoi des six nations, avant la belle réaction (28-9) face au pays de Galles. Le XV du Poireau, adversaire des Français samedi prochain en demi-finale, connaît la chanson.


Bonnaire regarde devant


Julien Bonnaire, qui a livré l'un des meilleurs matches de sa carrière avec le XV de France face à l'Angleterre, ne veut pas d'un "feu de paille" et croit aux chances françaises de décrocher le titre mondial, qui passent par une victoire face au pays de Galles samedi en demi-finales.

Tout simplement rayonnante, la troisième ligne fut l'une des clés du succès (19-12) du XV de France face au XV de la Rose samedi à l'Eden Park d'Auckland.

Aux côtés du capitaine Thierry Dusautoir et d'un Imanol Harinordoquy également dans un grand jour, Bonnaire (33 ans, 68 sélections) fut omniprésent, justifiant les louanges déjà anciennes de l'entraîneur Marc Lièvremont pour qui le Clermontois est "le meilleur joueur de rugby, le joueur le plus complet de [son] groupe."

Intraitable en défense (19 plaquages), toujours aussi précieux en touche avec un ballon volé à l'alignement anglais dans les 22 mètres tricolores à cinq minutes de la fin, l'ex-Berjallien fut également l'un des plus présents au soutien des offensives françaises, se permettant même d'initier quelques percées plein champ.

Sa performance personnelle fut, comme toujours, vite évacuée par l'intéressé. "Oui, je suis content. Je n'avais pas envie que ça soit mon dernier match de Coupe du monde. J'avais envie de continuer l'aventure et elle continue. Il reste deux matches pour arriver au sommet, ce n'était qu'une étape", a déclaré Bonnaire, titulaire depuis le deuxième match de la compétition, face au Canada.

L'humiliante défaite (19-14) subie une semaine plus tôt face aux Tonga a servi d'électrochoc. "On a été concentré toute la semaine. On était forcément très déçu, très frustré par rapport à ce match, par rapport à tous ces gens qui sont venus pour nous, qui pour certains ont économisé depuis quatre ans pour pouvoir se payer ce voyage, et les gens restés à la maison qui nous regardaient. On avait envie de leur montrer le vrai visage de l'équipe de France", a raconté Bonnaire.

Le Clermontois, qui avait encore "en travers" la défaite (19-14) en demi-finale face à l'Angleterre au Stade de France en 2007, voit bien plus loin qu'une simple revanche. Un autre adversaire bien connu s'avance sur la route de la finale: le pays de Galles, samedi à l'Eden Park. "Une équipe qui envoie énormément de jeu avec des joueurs de talent. Mais peu importe qui on a en face de nous", a-t-il assuré.

"On reste concentré sur l'objectif d'être champion, a-t-il poursuivi. On sait par quoi ça passe, il y a beaucoup de sacrifices à faire sur le terrain. Il faut s'en donner les moyens mais je crois qu'on en a les moyens et le potentiel. Ne nous posons pas de questions, continuons à nous faire plaisir comme aujourd'hui (samedi), pas forcément en touchant beaucoup de ballons mais en étant dur à l'impact. C'est aussi ça le rugby. C'est surtout ça."


Ne pas retomber dans les travers face à Galles


Le XV de France devra puiser dans ses ressources mentales et méditer les échecs de ses devanciers pour battre le pays de Galles samedi à Auckland et accéder à la finale du Mondial-2011, pour ne pas réduire sa belle victoire contre l'Angleterre (19-12) à un énième sursaut passager.

Deux théories bien françaises, et... complémentaires, sont connues de toute la planète ovale. Premièrement, les Français, capables de se ridiculiser (défaite 19-14) face aux îles Tonga, sont d'autant plus capables de se sublimer lors du match suivant, cette fois-ci aux dépens de l'Angleterre (19-12), la bête noire des demi-finales de 2003 et 2007.

Le second axiome veut que ces succès de prestige soient invariablement promis à ne rester que de vulgaires coups sans lendemain.

L'histoire du XV de France en Coupe du monde fourmille d'exemples à cet égard: la finale perdue en 1987 contre la Nouvelle-Zélande après une demi-finale d'anthologie contre l'Australie. Celle de 1999 perdue face aux Wallabies après le "match du siècle" devant les All Blacks. Dernier exemple en date: la demi-finale de 2007 cédée à l'Angleterre au Stade de France après le nouvel exploit face aux All Blacks à Cardiff.

"L'histoire s'est répétée mais l'histoire a montré à chaque fois, quel que soit le talent des générations passées, après un match gagné aux forceps où tous les leviers de l'orgueil, de la fierté, de la colère avaient été actionnés, que derrière, il y a eu échec", a rappelé l'entraîneur du XV de France Marc Lièvremont.

Cette fatalité est dans le collimateur du XV de France version 2011, qui s'est redécouvert en équipe samedi face au XV de la Rose après un début de compétition très mitigé et une humiliation finalement salutaire face aux Tonga.

Après avoir appelé ses joueurs à "se responsabiliser" et à prendre leur destin en mains, Lièvremont entend manifestement appuyer de nouveau sur cette corde sensible. "On verra si cette génération, peut-être plus sollicitée que ses devancières par son entourage, par les sollicitations, les dispersions, l'individualisme, saura écrire sa propre histoire et s'affranchir un peu des précédentes", a-t-il lancé à la presse dimanche.

"Les Gallois sont quand même un argument de choc. A mon sens, c'est l'équipe qui joue le meilleur rugby depuis le début de la compétition. Ils sont en pleine confiance, ils sont impressionnants" a averti l'entraîneur pour qui les Français ne sont pas devenus "du jour au lendemain des joueurs de rugby extraordinaires".

"On s'est juste battu avec beaucoup d'énergie et de solidarité. Il va falloir se remobiliser", a poursuivi l'entraîneur français, sans oublier de pointer "les approximations de la deuxième mi-temps" face aux Anglais, "le fait qu'on aurait pu perdre le match."


Le XV face au pays de Galles sera connu mardi
Marc Lièvremont dévoilera "mardi en milieu de journée" (nuit de lundi à mardi en France, ndlr) la composition du XV de départ qui affrontera le pays de Galles samedi à l'Eden Park d'Auckland en demi-finale de la Coupe du monde de rugby. "Le programme de la semaine ne va pas varier avec une composition d'équipe qui vous sera dévoilée mardi en milieu de journée", a déclaré Lièvremont en conférence de presse. "Quelque part, on a gagné une journée puisque la troisième mi-temps, on l'a faite samedi soir et non dimanche comme la semaine dernière", a ironisé l'entraîneur français en référence aux franches explications du lendemain de la défaite (19-14) face aux îles Tonga lors du dernier match de poule le 1er octobre à Wellington. De son côté, l'entraîneur des Gallois Warren Gatland annoncera son XV de départ jeudi.


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Par défaut Re : Toutes New sportives autres que la moto - 09/10/2011, 17h15

Suisse éliminée de l'Euro 2012: un manque à gagner de 5 millions


Si - 09. octobre 2011, 13h18


Cinq millions de francs: tel est le "coût" de l'élimination de l'Euro 2012 pour le football suisse.
"Après la déduction de tous les frais, nous aurions touché 5 millions de francs de la part de l'UEFA pour une participation à l'Euro 2012, confirme le délégué aux équipes nationales Peter Stadelmann. Cette somme aurait été divisée par deux: 2,5 millions pour l'ASF et 2,5 millions pour la Swiss Football League".
Peter Stadelmann assure que l'ASF peut supporter un tel manque à gagner. "Nous avons encore des réserves, lâche-t-il. Nous pourrions même nous permettre un nouvel échec lors de notre prochaine campagne. Mais pas trois de suite ! Nous devrions alors réduire la voilure". La refonte de l'Euro, dont la phase finale en 2016 en France se jouera avec vingt-quatre équipes, rend une une telle hypothèse toutefois improbable.
Peter Stadelmann a déjà fixé le calendrier de l'équipe de Suisse pour ces onze prochains mois. Elle disputera ainsi deux rencontres amicales en novembre, le 11 à Amsterdam contre les Pays-Bas et le 15 sans doute à Lucerne contre un adversaire encore à désigner. Le 29 février, elle accueillera l'Argentine à Berne. "Nous livrerons ensuite deux rencontres à la fin mai contre, je l'espère, deux équipes qualifiées pour l'Euro, poursuit Peter Stadelmann. Nous jouerons encore un dernier match amical en août avant d'attaquer la campagne pour la Coupe du monde 2014".
Le 22 novembre prochain à Zurich, Peter Stadelmann et les dirigeants de l'ASF rencontreront les représentants de leurs cinq adversaires du tour préliminaire de la Coupe du monde 2014 - Norvège, Slovénie, Albanie, Islande et Chypre - pour établir un calendrier. "Il n'y a aucune chance que nous parvenions à un accord, avoue-t-on du côté de l'ASF. Nous avons des souhaits particuliers: rencontrer la Norvège en début ou en fin d'année, ne pas aller tout de suite jouer en Albanie. Il est douteux qu'ils soient entendus". Le calendrier sera donc établi par tirage au sort.


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Par défaut Re : Toutes New sportives autres que la moto - 09/10/2011, 17h18

Inter : ridiculisé par une D2 suisse en amical !

Rien ne va plus du côté de l'Inter Milan. Profitant de la trêve internationale pour disputer un match amical face à la modeste formation du FC Lugano pour retrouver la confiance, les Nerazzurri se sont inclinés...

Encaissant deux buts coup sur coup, le club lombard, champion d'Europe 2010 et qui comptait dans ses rangs des joueurs du calibre de Maicon, Diego Milito, Esteban Cambiasso ou encore Mauro Zarate, a réussi à perdre face au modeste pensionnaire de Division 2 helvète.

Brava Lugano


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Coupe du monde de rugby: des demi-finales prometteuses pour le jeu

Publié le 09-10-11 à 16:01 Modifié à 15:51 Réagir




WELLINGTON, Nouvelle-Zélande (AP) — La présence de la Nouvelle-Zélande, de l'Australie, de la France et du Pays de Galles dans le dernier carré de la Coupe du monde de rugby laisse espérer une fin de tournoi favorable au jeu d'attaque et au spectacle.
Dimanche soir à Auckland, la Nouvelle-Zélande a complété le tableau des demi-finales en venant à bout de la belle résistance de l'Argentine (33-10). Un peu auparavant, à Wellington, l'Australie, bien que copieusement dominée par l'Afrique du Sud, avait réussi le hold-up parfait et privé les Sud-Africains de la possibilité de poursuivre la défense de leur titre (11-9).
La veille, le Pays de Galles avait battu l'Irlande (22-10), tandis que la France puisait dans son orgueil flétri pour écarter l'Angleterre (19-12)
Le week-end prochain, le Pays de Galles et la France rejoueront samedi le Tournoi des Six Nations dans la première demi-finale, tandis que l'Australie défiera le lendemain la Nouvelle-Zélande, le pays hôte du Mondial, dans un monumental sommet austral au parfum de Tri-Nations.
Avec les All Blacks, les Wallabies et les Gallois, ce sont les trois meilleures attaques du tournoi qui briguent la succession des Springboks. La Nouvelle-Zélande a inscrit 38 essais en cinq sorties, l'Australie et le Pays de Galles 26 chacune. Au regard de ce trio, la France brille d'un éclat moindre, n'ayant marqué que 15 essais. Elle possède, cependant, en la personne de l'ailier Vincent Clerc le meilleur marqueur d'essais de la compétition avec six réalisations.
En modifiant certaines règles, les instances du rugby avaient en tête de favoriser l'expression du jeu d'attaque. Les demi-finales pourraient leur donner raison d'autant que sont, maintenant, éliminées l'Afrique du Sud, l'Angleterre et l'Argentine, les trois équipes qui figuraient dans cet ordre sur le podium de la précédente édition mais qui apparaissaient comme ayant le jeu le plus restrictif des huit quarts de finaliste.
Ces quarts ont montré la capacité d'adaptation des deux cadors de l'hémisphère sud. L'Australie n'a rien montré en attaque, mais a pu compter sur une défense rigoureuse pour ne pas être étouffée par le pressing des champions du monde sortants. La Nouvelle-Zélande a pu mesurer combien il lui serait difficile de remplacer Daniel Carter, mais a su progressivement construire le score en se reposant sur les pénalités de son demi de mêlée Piri Weepu.
De son côté, la jeune formation galloise a été fidèle à son tempérament offensif et se rapproche du niveau lui ayant permis de remporter le Grand Chelem en 2008. Quant à la France, elle a puisé dans son orgueil pour bousculer les certitudes des Anglais et les faire déjouer.
En demi-finale, l'ambition de l'Australie de devenir la première nation à gagner à trois reprises le trophée William Webb Ellis se heurtera à la volonté des All Blacks de saisir l'occasion unique de jouer à domicile pour conquérir son deuxième titre 24 ans après le premier lors de l'édition inaugurale en 1987.
Pour les Gallois, qui n'avaient plus atteint le dernier carré depuis 1987, l'objectif sera de disputer leur première finale mondiale. Le XV de France, lui, en a déjà disputé et perdu deux en 1987 et 1999, cela à chaque fois après avoir mentir les augures comme il vient de le faire face à l'Angleterre. Pareillement en 2007, il avait signé un exploit en quart de finale face aux All Blacks avant de connaître une rechute au match suivant.
Marc Lièvremont, l'entraîneur tricolore, était de la campagne de 1999 et n'a pas besoin qu'on lui rappelle qu'avec les Tricolores la décompression peut vite succéder à l'euphorie d'un match gagné au mental. "L'histoire se répète", a-t-il noté. "Elle a aussi montré qu'après une victoire difficile où on a montré colère et orgueil, et en dépit du talent de chaque génération, il y a un échec".
Les Tricolores n'avaient pas envie de rentrer penauds à la maison après avoir perdu deux fois. La suite appartient à la confiance qu'ils auront puisée dans le succès sur l'Angleterre et, surtout, à ce qui leur reste de motivation.
"J'ai le sentiment que, d'une certaine manière, les joueurs ont honoré leur part du contrat. On fait aussi bien que certaines générations passées", a estimé Lièvremont au soir du match. "Reste à savoir si cette équipe a seulement envie de d'imiter les illustres équipes qui l'ont précédé où si elle souhaite écrire sa propre histoire". AP


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Par défaut Re : Toutes New sportives autres que la moto - 09/10/2011, 18h38

Cyclisme : Van Avermaet remporte Paris-Tours :



Un contre parfaitement négocié, la roue de Marcato (Vacansoleil), l'homme le plus costaud du groupe de tête, pour s'envoler, et un sprint parfaitement négocié. Greg Van Avermaet (BMC) a construit à la perfection le plus beau succès de sa carrière en enlevant Paris-Tours. Entre opportunisme et intelligence de course. Le Belge a profité de sa bonne pointe de vitesse pour régler Marcato au bout de l'avenue de Grammont. Il n'y avait rien à faire pour l'Italien, sans doute plus fort ce dimanche mais qui n'a pas su décrocher le lauréat du jour. Les deux hommes sont sortis à 11 kilomètres du terme, en contre derrière Arnaud Gerard (FDJ). Tous ces coureurs ont fait partie d'un coup de 22 coureurs qui a pris le meilleur sur un peloton piégé par de nombreux coups de bordures. Privés de nombreux coéquipiers, les favoris, Mark Cavendish (HTC) en tête, ont assisté impuissants à un scénario inattendu.
Cette conclusion surprenante et à l'image de cette course totalement débridée. Dès le départ, sept hommes se sont échappés. Il s'agit de Rony Martias (Saur Sojasun), William Clarke (Leopard Trek), David Boucher (Omega Pharma Lotto), Sebastien Delfosse (Landbouwkrediet), Rubens Bertogliati (Team Type 1), Jurgen Van Goolen (Veranda's Willems) et Andreas Klier (Garmin-Cervelo). Ils ont compté près de dix minutes avant que le peloton accélère petit à petit et explose après plusieurs coups de bordures à plus de 100 kilomètres du final de ce Paris-Tours. Les détonateurs de cette course débridée ont été repris à moins de 60 km de l'arrivée par un groupe de 13 hommes où se trouvait le futur vainqueur Van Avermaet (BMC). Derrière, le peloton des favoris, avec le champion du monde 2011, Cavendish, a tenté de revenir mais n'a jamais réussi a comblé le maigre retard sur les échappés (entre 1' et 1'40"). Gilbert, double vainqueur de l'épreuve en 2008 et 2009, Chavanel (Quick Step) ou encore Dumoulin (Cofidis) sont partis en contre, en vain.

Souvent placé

Avec plus d'1'40 d'avance à près de 20 km de l'arrivée et au vu de l'attitude du peloton totalement désorganisé, il était désormais certain que la victoire allait se jouer entre les 20 coureurs aux avant-postes. L'attaque d'Arnaud Gérard (FDJ) à 15 kilomètres de l'arrivée a fait exploser le groupe de tête. Marcato et Van Avermaet, partis en contre derrière le coureur tricolore, ont déposé Arnaud Gérard. Le Français de la FDJ a ensuite essayé d'aider son coéquipier Delage mais il n'avait plus les jambes. Mais les Français signent malgré tout un beau tir groupé : Bodrogi termine 5e et devance d'un rien Delage (6e), Lequatre (7e) et Gérard (10e).
Avec le succès de Van Avermaet, la Belgique peut se targuer de compter 40 succès dans cette épreuve. C'est surtout la concrétisation du potentiel de ce coureur de 26 ans qui a si souvent brillé cette saison. Il a remporté une victoire d'étape dans le Tour de Wallonie et dans le Tour d'Autriche. Il a surtout fait mieux en se plaçant dans le Top 10 à trois reprises d'illustres classiques : 3e de la Clasica San Sebastian, 7e de Liège-Bastogne-Liège et 9e lors de Milan-San Remo. Il lui manquait une belle victoire sur une course d'un jour à son palmarés. C'est chose faite.




   
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Suisse romandeSuisse alémaniqueSud des Alpes
Prévision pour la Suisse romande et le Valais, valable jusqu'au vendredi 14 octobre : Actualisée le 10.10.2011, 06.30
Aujourd'hui, Temps souvent très nuageux, quelques précipitations principalement en matinée et dans les Alpes. L'après-midi, développement d'éclaircies. En montagne, vent du nord-ouest modéré à fort, ouest parfois modéré sur le Plateau .


Mardi : assez ensoleillé, bancs de brouillard matinaux sur le Plateau. Maximum 18°.
Mercredi : assez ensoleillé. Passages nuageux, rares gouttes possibles au nord du pays. Maximum 18°.
Jeudi : Passages nuageux et quelques gouttes possibles au nord des Alpes. Plus ensoleillé en Valais. Maximum 15-18°.
Vendredi : bien ensoleillé. Doux en montagne. Stratus sur le Plateau avec de la bise. Maximum 14-16°.

Tendance pour samedi 15 octobre et dimanche 16 octobre :
Indice de confiance modéré, 6 sur 10.
Samedi : bien ensoleillé. Doux en montagne. Grisailles probables sur le Plateau.
Dimanche : bien ensoleillé. Doux en montagne. Grisailles probables sur le Plateau.

de mauvaise sais pas le pourquoi


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TRIATHLON
Bel exploit d’Aigroz au triathlon d'Hawaii


09. octobre 2011, 23h04
LeMatin.ch & les agences


Sixième de l’Ironman à Hawaii, le Vaudois a réalisé la plus belle performance de sa carrière. Steffen, 5e chez les dames
Mike Aigroz peut jubiler. Sa performance fera date. De quoi retourner à Hawaii l’an prochain. © Keystone

Le Vaudois Mike Aigroz (33 ans) a pris une remarquable 6e place lors de l’Ironman d’Hawaii. Mike Aigroz, qui réside à Château-d’Œx, a sans aucun doute signé la plus belle performance de sa carrière. «Réussir une telle performance ici constituait mon grand objectif: je l’ai réalisé», a déclaré le Vaudois, qui a touché un chèque de 12 500 dollars. La course a réuni quelque 1800 hommes et femmes «de fer».

Sa course fut un modèle de répartition de l’effort: 32e à l’issue des 3,8 km de natation, le Vaudois était 15e après les 180 km à vélo, et donc 6e à l’arrivée, grâce à un bon temps de 2h54’07 pour le marathon final (42,195 km). Son temps total de 8h21’07 représente un nouveau record personnel sur un parcours très exigeant. Aigroz, 44e en 2009, s’était affûté outre-Atlantique avec notamment quinze jours d’acclimatation sur l’île hawaiienne de Maui.

Chez les dames, Caroline Steffen (5e, mais 2e l’an passé) et l’ancienne cycliste Karin Thürig (6e, elle a égalé son meilleur rang de 2003 et 2010) ont réalisé une belle prestation d’ensemble.


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Slava Bykov: «Je ne suis pas un cheval de course»


09. octobre 2011, 22h54
Propos recueillis par Thomas Dayer | Le Matin


Libre de tout engagement, Slava Bykov prend le temps de vivre. Il se confie sur sa famille, sa philosophie, l’importance de la franchise.
© Jean-Guy Python

Les Fribourgeois le croisent souvent, légende restée homme, déambulant parmi le monde. Entre deux balades, Slava Bykov a pris le temps de recevoir «Le Matin» autour d’un café.

Malgré les bons moments sportifs, les sept années que vous venez de passer en Russie ont quand même dû être humainement difficiles, non?
La rupture, cette absence de contact permanent… (Silence.) C’est comme être un «Marine», ou se sacrifier à n’importe quelle profession qui exige un éloignement. Bien sûr, une telle séparation est dure à vivre et je ne la souhaite à personne. On ne peut jamais rattraper le temps perdu, mais on essaie. Enfin, il ne faut pas parler de temps perdu, plutôt d’absence de contact quotidien. Parfois on doit décider, choisir, assumer. On ne vit pas pour travailler, on vit aussi pour se laisser vivre. C’est du moins comme ça que je le perçois. Mais là, le travail était nécessaire pour répondre à des besoins. J’avoue avoir été égoïste parce qu’il me fallait répondre à certaines questions. Je voulais savoir si ce métier me plaisait, s’il m’était synonyme d’émotions et de plaisir.

Et avez-vous pu répondre à la question?
Oui. Sept ans, c’est déjà une réponse. (Sourire.)

Seriez-vous prêt aujourd’hui à repartir sept ans à Ufa, ou à Magnitogorsk, ou ailleurs?
Je devrais y réfléchir. Que signifient sept ans? Est-ce beaucoup, est-ce peu? Ce que je sais, c’est que cette période-là a été très riche en émotions. Ce n’était pas sept ans, mais trente ans. (Sourire.) Ça m’a pris beaucoup d’énergie, de force. Maintenant, je suis entré dans une autre étape de ma vie, une étape de réflexion.

Le hockey ne vous manque-t-il donc pas?
Non.

Ne voulez-vous pas à tout prix retrouver de l’embauche au plus vite?
Au contraire. Je suis content de me retrouver dans cette phase de réflexion. Je ne suis pas un cheval de course devant lequel est tracé un chemin et qui court jusqu’au gong. (Sourire.) Ce n’est pas que je me laisse aller au vent, mais presque.

En Russie, vous avez côtoyé de nombreuses stars millionnaires. Est-ce que cela donne à réfléchir?
Oui, parce qu’ils sont comme vous et moi. Malgré leur compte en banque, ils restent des humains avec des forces et des faiblesses, des qualités humaines et des défauts. Ils restent des gens avec qui vous pouvez construire quelque chose. C’est en ça que je trouve cette profession charmante: la relation humaine et la façon dont elle peut surpasser les egos.

Vous disiez que les émotions vous avaient fait prendre trente ans. La critique y a-t-elle aussi contribué?
En tant que joueur, vous êtes déjà prêt à affronter la critique. Bien sûr, l’entraîneur a davantage de responsabilités. Mais si, dans votre vie, vous avez une ligne que vous essayez de suivre sans faire de… (Il mime des virages de ses mains.) Si vous ne vous prostituez pas, si vous êtes honnête, vous êtes capables de tout affronter. Et vous êtes capables de collaborer avec la critique qui est nécessaire et permet de grandir. Une tête, c’est bien. Deux, c’est mieux. Trois, c’est encore mieux. On peut toujours en tirer quelque chose. Après, il y a critique, et critique.

Vous faites la distinction entre critique constructive et critique destructrice.
Exactement. Mais il faut partir du principe que les critiques destructrices sont inévitables, en sport comme partout.

Qui dit critique dit pression. FR Gottéron, que vous suivez de près en observateur, y est fortement soumis cette saison.
Mais c’est normal, c’est compréhensible. FR Gottéron n’a jamais été champion et les gens ont le droit d’attendre impatiemment leur tour d’avoir la coupe. Les gens d’ici ont vu que l’équipe se renforçait mais que les résultats ne suivaient pas. La pression, il faut vivre avec elle, convaincre les spectateurs. Cela dit, je fais toujours passer un autre message aux partisans: la compréhension et la tolérance ne sont pas interdites.

D’autant que certains événements nous ramènent à notre condition. Le crash d’avion du Lokomotiv Jaroslav vous a beaucoup touché.
C’est le destin. Quelquefois il dépend d’une erreur humaine. L’homme est imparfait, il a le droit de commettre des erreurs. En sport, cela débouche sur un but, un match, un tournoi perdu. Personne n’en meurt. Là, c’est irréparable. Il y a une frontière infime entre la vie et la mort. Dans ce contexte, j’aime dire que le sportif est peut-être privilégié en regard d’autres professions, car il vit la mort une fois dans sa vie, au jour de sa retraite. Mais chaque tragédie prouve l’importance du respect de l’homme vers l’homme. De la vie avec les proches. De la tolérance. Du pardon. Quand des proches partent, on regrette souvent de ne pas avoir assez dit de mots d’amour. Il ne faut pas regretter de dire, et encore moins de faire.

Depuis votre retour, à quoi consacrez-vous votre temps?
Les gens peuvent le voir, ils me croisent souvent dans la rue. Je suis Fribourgeois, Marlinois, «Dzodzet». Je me promène, je prends mon temps. Je vois des amis, je n’ai pas croisé certains d’entre eux pendant sept ans. Je discute, je prends un verre avec eux. Je vais assister aux matches de hockey de FR Gottéron, à des matches de football. Je m’occupe de mon gazon, de rénovations à la maison, je voyage un peu. Je vis sans penser au travail. Et je profite de voir ma famille.

Vos enfants Masha et Andreï habitent-ils encore à la maison?
Non, mais ils ne vivent pas loin. Andreï vient de déménager. Cette période-là était un peu triste parce que, désormais, ça manque de mouvement à la maison. (Sourire.) Mais on est contents qu’ils embrassent leur propre vie.

Et qu’est-ce que ça vous fait de voir vos enfants partir alors que vous-même revenez?
C’est normal qu’ils construisent leur vie. L’essentiel est qu’ils soient heureux, honnêtes et corrects. Ils ont trouvé un équilibre. Pour Andreï, cela se reflète dans le sport. Masha aussi trouve son chemin. Elle fait un stage de marketing au Lausanne Hockey Club. Ma femme est plus tranquille désormais. (Sourire.) Il y a deux ou trois semaines, elle me disait que j’étais toujours trop nerveux, crispé. Elle me disait qu’elle avait toujours l’impression que le téléphone allait sonner et que je partirais sur le champ.

Mais ça peut toujours arriver, non?
Je n’y pense même pas. Si une proposition se présente, je réfléchirai. Mais la réflexion recommencerait à l’origine, avec tous mes proches. Je dis toujours à mes enfants qu’ils doivent dire ce qu’ils pensent. Il faut aller son chemin, apprendre, prendre des responsabilités. Et ne jamais regretter.

Dire ce qu’on pense contraste avec le cliché du Russe discret et réservé.
On est tous différents. Dans chaque société, il y a des introvertis et des extravertis, il n’y a pas de vérité absolue. Selon moi, il vaut toujours mieux parler, même dans les problèmes et les soucis. Sinon, on en devient malade.


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SKI ALPIN
De la neige pour l'ouverture de la Coupe du monde de ski à Sölden


09. octobre 2011, 14h40
Laurent Guyot | LeMatin.ch


Grâce aux chutes de neige de ces derniers jours, les géants d’ouverture de la saison de Coupe du monde 2011-2012 sont pratiquement assurés.
En octobre 2010. © Keystone

A toutes choses, malheur est bon. Directeur des géants d’ouverture de la Coupe du monde de ski alpin prévues à Sölden (Autriche) les 22 et 23 octobre, Rainer Gstrein ne prétendra pas le contraire. En danger suite à l’été indien connus fin septembre, les épreuves devraient se dérouler comme prévues. Avec les 50 centimètres de neige fraîche tombées depuis le retour du mauvais temps, tout devrait être prêt pour l’inspection du délégué de la FIS prévue jeudi. Les canons à neige fonctionnent à plein régime avec le retour du froid. Le glacier de Rettenbach donnera lieu à une première empoignade intéressante en vue d’une saison hivernale sans championnats du monde, ni Jeux Olympiques. Et ce n’est ni Lara Gut, ni Didier Cuche, Didier Défago, Carlo Janka et autres qui se plaindront de cette bonne nouvelle.


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FOOTBALL
Fabio Celestini offre 30 ans de sa vie d’homme de terrain


09. octobre 2011, 22h18
Jacques Wullschleger | Le Matin


Jeudi, à Lausanne, le Vaudois exposera des souvenirs récoltés durant sa carrière, dont des maillots portés par des stars. Avis aux collectionneurs.
© Sébastien Féval

Hier, non pas à l’apéro mais à l’heure de la messe, qu’il a courbée pour une bonne cause, Fabio Celestini, qui aura 36 ans à la toute fin de ce mois, a dévoilé ses trésors – maillots, souliers, etc. –, qu’il présentera lors d’une soirée caritative jeudi. Souvenirs de trente?années de foot, dont dix-sept ans de carrière, parcours à la trajectoire riche et exemplaire.

Dans quelques jours, à Lausanne, ce moment de partage se fera en faveur de la Fondation 4 4 2 (for the game, for the dream, to you) que le Vaudois préside. Son but: promouvoir des actions destinées à souligner l’importance du sport comme élément d’intégration sociale des plus jeunes du monde entier. Après Cuba et Getafe (quartier de Madrid), notamment, Panama, cette fois. «Les fonds que nous récolterons serviront à ouvrir une école», précise l’intéressé. «4 4 2 existe depuis janvier 2008. Tout a commencé avec un match de gala, qui a connu un grand succès (20 000 personnes au Stade de Genève). Avec le temps, on essaie de faire des choses, mais rien est simple, ni évident, vu les problèmes économiques du moment.»

Un repas pour voir
Dans sa caverne qui pourrait être celle d’Ali Baba, Fabio Celestini abrite sa vie de footballeur, qu’il va montrer jeudi. Pas de vente aux enchères prévues. «Primo, parce que si on veut faire les choses bien, il faut un commissaire-priseur qui fixe le prix de départ. Secundo, parce que, expérience faite, les gens donnent un minimum d’argent pour un maillot, même célèbre. J’ai donc retourné le problème, raisonné différemment. Les personnes paieront un repas pour voir ma collection de souvenirs.»

Même si la soirée devrait se dérouler à guichets fermés, elle rapportera moins – il y a des frais d’organisation – que la vente de plus d’une centaine de maillots ou autres souvenirs. «C’est vrai, admet Celestini, mais je ne me sépare de rien. Ce sont toutes des pièces uniques et portées.»

Maillots protégés
Pourtant, il y a gros à parier que des collectionneurs ou des fans de foot tenteront de s’approprier l’un ou l’autre de ces «tableaux» de l’exposition, dont certains, les plus précieux, seront sous verre «J’ai bien envie de les revoir à la fin de la soirée», précise le président avec un grand sourire. «Néanmoins, je m’attends, poursuit l’ex-international et ancien capitaine de l’OM, à être abordé par des gens intéressés à posséder un maillot rare. Mais alors il faudra que ces personnes insistent et s’accrochent, se montrent convaincantes, me fassent plier ou capituler. Chose pas facile, car tout le monde sait que je n’aime pas perdre, que j’abhorre la défaite.»

Dans sa vie de footballeur, Fabio Celestini a croisé des stars. Mieux: il a joué contre ces sportifs d’exception présents dans toutes les mémoires. «A l’époque, dans un passé récent, le joueur qui m’a le plus impressionné, c’est Zidane (Celestini le connaît très bien). Aujourd’hui, comme tout le monde, c’est Messi.» Le maillot du génie, il l’a. «Avant que nous affrontions Barcelone avec Getafe, j’avais lancé un coup de fil à un de ses proches pour l’avertir que j’étais très intéressé à posséder le maillot de Messi. Son tricot, je l’avais en quelque sorte réservé. J’avais procédé de la sorte, sachant que les joueurs, sitôt le coup de sifflet final de l’arbitre, se ruent sur lui pour avoir son maillot. Quand il m’a vu, Messi a su que c’était à moi qu’il devait le donner. Quel magnifique souvenir!»

Pigiste à Malley
Présentement, Fabio Celestini effectue une pige sportive – et pas financière – avec l’ES Malley, en 1re?ligue. «Il manquait des joueurs, j’ai accepté.» Samedi, en Coupe de Suisse, la troupe pas toujours à son affaire ni concernée de Pierre-Albert Chapuisat reçoit Bellinzone. «Même à court d’entraînements, je pense encore disputer cette partie. Mais ça sera la dernière.» Et si d’aventure Malley, qualifié, tombait sur le LS en 1/8e de finale? Celestini, ancien capitaine et chef d’orchestre lausannois, réfléchit, sourit et lâche: «Alors je serai encore là. Enfin, rien est sûr.» Clin d’œil.

Jai joué 14 ans au Malley, souvenirs souvenirs............Connais bien Fabio un mec extra...


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Dernière modification par Norton ; 10/10/2011 à 07h26.
   
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