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Le triple raté de l'année (vidéo)

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Flamengo accueillait mercredi Palmeiras dans le cadre de le 29ème journée du championnat brésilien. Pas de vainqueur dans ce duel puisque les deux équipes se sont quittées sur un match nul (1-1).

Des deux formations, c'est sans doute Flamengo qui peut avoir le plus de regrets. Les coéquipiers de Ronaldinho (absent pour cause de sélection avec le Brésil) ont gaspillé une énorme triple occasion. Trois ratés qui confirment que les joueurs brésiliens et le jeu de tête, ça fait deux... (JC)

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Yanina Wickmayer met un terme à sa saison


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Yanina Wickmayer a déclaré forfait pour le tournoi de tennis de Luxembourg et a mis un terme à sa saison 2011, rapportent vendredi La Dernière Heure et la Libre Belgique.

Yanina Wickmayer, 26e mondiale, n'a plus joué depuis son abandon à l'US Open en août dernier. Blessée au dos, elle avait dû jeter le gant dans son match du 2e tour face à la Russe Alla Kudryavtseva.

La joueuse belge devait reprendre la compétition la semaine prochaine au Luxembourg mais elle a finalement renoncé à disputer l'épreuve grand-ducale et ne jouera donc plus cette année.

Aucun risque
"La revalidation évolue parfaitement", déclare Marc Wickmayer, le père de la joueuse. "Yanina pourrait même jouer, mais Lieven Maesschalk, chez qui elle est en traitement, considère qu'il est idiot de prendre des risques pour un seul tournoi. Cela ne vaut pas la peine, d'autant qu'elle se présenterait au Grand-Duché sans la moindre préparation. Nous sommes entièrement d'accord".

L'année 2011 ne restera pas un grand cru pour Yanina Wickmayer, qui avait commencé à souffrir du dos en mai au tournoi de Bruxelles.
"Yanina est déçue, forcément. C'est une mauvaise année", dit Marc Wickmayer. "Elle a disputé six tournois, dont Roland- Garros, Wimbledon et l'US Open avec un mal au dos. Elle a bien réussi à atteindre les huitièmes de finale à Londres, mais par la suite, les choses se sont compliquées. Bref, elle n'a pu jouer qu'une demi-saison. Elle a toutefois sauvé l'essentiel, à savoir une place de tête de série à l'Australian Open". (belga)

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Le cycliste Soler peut quitter l'hôpital après quatre mois


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Le cycliste colombien Mauricio Soler (Movistar) a été autorisé à quitter l'hôpital, quatre mois après sa lourde chute dans le Tour de Suisse. Soler peut retourner à son domicile de Pampelune, en Espagne, bien qu'il devra encore quotidiennement se rendre à l'hôpital pendant un bon moment.

Soler, 28 ans et vainqueur du classement de la montagne au Tour de France en 2007, a effectué une chute le 16 juin dernier lors de la sixième étape du Tour de Suisse, soit quatre jours après avoir remporté la deuxième étape. Soler a été relevé avec une fracture du crâne, un hématome au cerveau, un poumon perforé et une fracture de la cheville. Il a dû être maintenu durant une semaine en coma artificiel.

"C'est un jour important pour nous. Nous avons longtemps vécu dans l'incertitude mais Mauricio va beaucoup mieux", a déclaré l'épouse du coureur, Patricia Flores. "Il a gardé des séquelles de sa chute. Pour marcher, ça ne va pas encore bien car il se sent étourdi. Bien qu'il ait encore mal à sa cheville, il peut marcher pendant une heure et demi avec de l'aide. Dans sa tête, il se sent bien. Il est plein de motivation. Ce n'est pas toujours facile mais il sait que chaque jour ça va un peu mieux. Il s'engage à cent pour cent pour se remettre complètement."

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Messi se cache dans un cockpit pour échapper aux fans


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Pas facile, la vie de star. Lionel Messi en a fait l'expérience, lors du vol qui devait le ramener en Espagne, après avoir disputé un match avec l'Argentine contre le Venezuela.

Tout avait été prévu pour que le double Ballon d'Or passe entre les mailles du filet. Javier Mascherano, German Denis, Ever Banega et deux entraîneurs, également programmés sur le vol, avaient pris place sur leur siège en attendant "la Pulga." Une fois les lumières éteintes, le but était de faire rentrer Messi le plus discrètement possible, pour qu'il rejoigne son siège à-côté de ses partenaires.

La cohue
Malheureusement, le joueur du Barça a été reconnu. La cohue s'est emparée de l'avion, chacun voulant approcher la star. Finalement, il n'a eu d'autre solution que de rejoindre le cockpit pour faire l'entièreté du vol. Une autorisation exceptionnelle, qui n'a sans doute pas dû déplaire aux pilotes... (JC)

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L'esprit de la Coupe de Suisse étouffe sous les contraintes

Football | Le coût de la sécurité et les contraintes sont devenus tels que les petits clubs auront bientôt perdu tout intérêt pour cette compétition autrefois savoureuse

© Allenspach Olivier | D’importants moyens sont mis en place pour accueillir les «grandes» équipes. Ils compliquent singulièrement la vie des petits clubs.

Si les petits clubs n’ont plus les moyens d'y participer, la Coupe de Suisse de football a-t-elle encore sa raison d’être?
François Ruffieux | 14.10.2011 | 23:00

Quel avenir pour la Coupe de Suisse? Evénement à part dans le calendrier, cette compétition a la particularité de réunir des clubs de catégories différentes pour des rencontres qui, souvent, défrayèrent la chronique. Depuis quelques saisons pourtant, l’émergence d’une frange de supporters fauteurs de troubles expose les petits clubs à des soucis d’organisation. Et surtout à des problèmes de coûts – ceux de la sécurité essentiellement.
De quoi ruiner leur bel enthousiasme, les incitant parfois à déménager, voire à inverser purement et simplement l’affiche. C’est le cas ce week-end du Stade Nyonnais, qui préfère jouer à Sion plutôt que dans son fief de Colovray. Ainsi, la compétition perd de son charme. A terme, elle pourrait même y laisser toute sa saveur, si la tendance se confirmait.
«Pour nous, c’est clair: on ne peut pas se permettre de perdre de l’argent en organisant un match de Coupe.» Président du Stade Nyonnais, Didier Henriod n’a pas hésité longtemps au moment du tirage. Même si l’adversaire avait pour nom le FC Sion (référence absolue avec ses 12 victoires en 12 finales disputées), il valait mieux inverser le match que s’exposer à une déconvenue financière. «La saison passée, nous avions reçu Lucerne devant 800 payants, rappelle Henriod. Au final, un passif de 10 000 francs, une catastrophe.» La facture de la sécurité se montait alors à 36 000 francs; elle aurait été plus conséquente encore avec la venue de Sion.
Le président assure au passage que la décision d’inverser la rencontre n’a rien à voir avec le voisinage immédiat entre Colovray et le siège de l’UEFA, et le risque de manifestations liées au litige actuel entre le club de Christian Constantin et l’instance européenne. «Bien sûr, il est dommage d’en arriver là, concède Didier Henriod. Mais nous avons expliqué la situation à nos 600 fidèles supporters. Et puis c’est plutôt sympa de se rendre en Valais à cette saison. De plus, je ne suis pas sûr que l’équipe jouera moins bien devant une belle assistance.» La recette sera simplement partagée entre les deux clubs, comme il est d’usage en Coupe.
«Il n’y a plus aucun plaisir!»
Même problématique du côté du FC Grand-Lancy. «C’est l’enfer! Avec ce qu’on nous impose, il n’y a plus aucun plaisir!» lance le responsable administratif, Jean-Jacques Lapaire. Son club (première ligue) s’apprête à recevoir le leader actuel de Super League, le FC Lucerne. «Près de 20 000 francs de frais pour 300 ou 400 supporters lucernois, parmi lesquels une vingtaine qui risquent de semer le désordre, c’est débile!» Concrètement, le club genevois a dû aménager son stade de campagne avec un secteur autonome entièrement réservé à l’adversaire.
«Nous tenions à jouer chez nous, précise Daniel Casutt, président de Grand-Lancy. Nous avions reçu Sion il y a une vingtaine d’années. Je me souviens que tout le monde se mélangeait sans le moindre souci. C’était drôlement sympa! Là, c’est encore l’idée d’une fête qui prévalait. Mais il faut reconnaître que c’est devenu beaucoup moins facile.» Il faudra la présence de 1500 spectateurs à Marignac pour couvrir les frais de ces 16es de finale.
Groupe de réformes
A l’Association suisse de football (ASF), pas question de se montrer alarmiste. «On ne peut pas nier le problème des coûts pour les petits clubs, admet Robert Breiter, responsable de la compétition. Mais ils varient en fonction de la facture envoyée – ou non – par le service public; et cela dépend des cantons. A mon sens, la Coupe reste attractive. Parfois, j’ai l’impression qu’en Suisse romande on voit surtout les problèmes.»
L’ASF vient tout de même de mettre en place un groupe de réformes. Il y sera notamment question de calendrier, de procédure de tirage au sort et… des coûts pour l’organisation. Une partie de l’argent du marketing pourrait servir à créer un fonds de soutien. L’esprit de la Coupe est peut-être à ce prix.


Gabet Chapuisat: «On casse le jouet»
Finaliste malheureux en 1967, vainqueur en 1981, Gabet Chapuisat «joue» Bellinzone aujourd’hui avec Malley. Souvenirs épiques et quelques piques.
«La Coupe reste… la Coupe. Le petit caresse toujours le rêve de créer l’exploit. Hélas, nos éminences grises à Berne ont tué l’intérêt de la compétition. Jusqu’en 8es de finale, le tirage au sort devrait être régional. A l’affiche, un Malley - Lausanne serait quand même plus attractif qu’un Malley - Bellinzone, non? On casse le jouet.»
Gabet n’a jamais la langue dans sa poche et a toujours des idées et des envies s’agissant du football, le sport pour et par lequel il vit. L’entraîneur
de Malley stigmatise aussi l’attitude des clubs. «Avec Le Mont, on avait perdu de l’argent en recevant Bâle à la Pontaise. N’empêche… Nyon aurait dû jouer à domicile. Pour ses supporters, pour l’esprit festif. Je ne minimise pas les problèmes de hooliganisme en Super League mais, à l’inverse, il ne faut pas exagérer la portée d’incidents en Coupe. Là encore, on casse le jouet. Concernant l’aspect sécuritaire, pourquoi l’ASF ne participerait-elle pas aux frais?»
Le souvenir de la Coupe de Suisse ramène, invariablement, Pierre-Albert Chapuisat en 1967 et à la finale interrompue et perdue 3-0 par forfait contre Bâle. Les Lausannois avaient fait la grève suite à une décision litigieuse de l’arbitre. Gabet avait 19 ans. «Je préfère me rappeler la demi-finale. Nous nous étions qualifiés à Sion. J’avais marqué.» Quand il fouille dans sa mémoire (d’éléphant), Gabet ne se souvient que d’un seul match où son équipe avait frémi devant le supposé plus faible. «C’était en 1971. Sur la pelouse du Breite, à Schaffhouse. Burgener avait été expulsé.» LS avait dû son salut à un but de Chapuisat à la 118e.
Malley accueille Bellinzone ce soir à 19 heures. «La faute à notre président (ndlr: Didier Mann). Il est très superstitieux. Au tour précédent, on a sorti Delémont, autre sociétaire de Challenge League, à cette heure-là. Il pense que c’est la nôtre. De toute façon, y en a-t-il une bonne?» Au moment de se pencher sur le public, l’omniprésence des ultras le dispute à l’absentéisme. «En Suisse, on met la désaffection des spectateurs sur le compte de la multiplication des matches à la télé. Mais, que je sache, les Allemands ont aussi la possibilité de capter plusieurs chaînes; ça ne les empêche pas de venir en nombre au stade.»
Patrick Testuz

Je connais bien Man et Gabet des amis, j'ai joué contre Gabet, un grand à l'époque et son fild Stéphane , une montagne de talent et de simplicité...

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Le futur stade de Vidy vaut bien un temps de réflexion

Lausanne | Le jury du concours des Prés-de-Vidy a différé le choix de son lauréat. Deux à quatre concurrents ont jusqu’au mois de janvier pour affiner leurs projets
















Daniel Audétat | 14.10.2011 | 23:00

A Lausanne, le suspense se prolonge autour du futur stade olympique de Vidy. Celui-là même qui devrait remplacer l’historique stade de la Pontaise d’ici à 2017. Pour sa réalisation, un concours opposant seize groupements d’architectes et d’ingénieurs a été lancé le 2 mars dernier. Rigoureusement réglé, le programme prévoyait que le nom du lauréat soit annoncé le 5 octobre. Mais aujourd’hui, on attend encore la proclamation des résultats.
Silence radio
Que se passe-t-il? Où est le problème? Rien ne filtre. Ni auprès des autorités de la commune de Lausanne – maître d’œuvre de l’ouvrage – ni parmi les seize membres du jury et la vingtaine d’experts qui les assiste. «De tels concours sont soumis à la plus stricte des confidentialités, sous peine de poursuites judiciaires», explique après-midi Olivier Français, directeur des Travaux de la ville et président du jury.
Jusqu’ici, aucune explication n’a été donnée aux architectes sélectionnés pour participer au concours. D’où quelques manifestations d’impatience. On peut comprendre. Selon un spécialiste du domaine, l’élaboration d’un projet pour une telle épreuve exige facilement 1000 à 1500 heures de travail. Pourtant, au final, seuls six ou sept candidats toucheront une indemnité en décrochant un prix. Les autres auront travaillé à titre bénévole. Alors évidemment, des rumeurs courent.
Opération vitale
Le projet des Prés-de-Vidy est hors du commun. Sur 8,7 hectares en mains communales, à quelques centaines de mètres du lac, il ne s’agit pas seulement de construire des installations sportives dignes d’une «capitale olympique». Mais aussi de concevoir «un bout de ville qui deviendra la porte sud de Lausanne», comme l’a souvent dit le municipal radical Olivier Français.
C’est bien joli. Mais, comme l’a rappelé la Municipalité en présentant mardi son budget pour 2012, ses moyens financiers sont loin d’être à la hauteur des investissements qu’implique un projet aussi ambitieux: au total, le coût de la réalisation du programme des Prés-de-Vidy est estimé entre 600 et 700 millions de francs.
La belle affaire
L’autorité communale compte donc sur un partenariat public-privé pour parvenir à ses fins. Elle cédera le périmètre à une «entreprise totale» sous la forme d’un droit de superficie. En échange, le «développeur» – comme on dit dans le jargon de la branche – s’engage à assumer le financement et la construction des installations publiques prévues par le programme du concours d’architecture. Il pourra rentabiliser cette opération en construisant et en exploitant des surfaces de logement, de travail et de commerces dans le même périmètre. Cette partie «privée» du projet sera conditionnée par un plan d’urbanisme. La conception du futur quartier devrait s’inspirer des idées des architectes et ingénieurs participant au concours.
Dénouement en janvier
La proclamation des résultats du concours se faisant attendre, certains imaginent déjà que ce partenariat public-privé pourrait connaître des problèmes de viabilité, ou que des difficultés de nature plus technique ou politique seraient apparues. Selon nos informations, la question n’est pas là. Aujourd’hui même, les quatorze groupements d’architectes et ingénieurs encore en lice recevront un courrier notarié. Après un rappel des exigences de confidentialité, ils apprendront que la sélection finale n’interviendra qu’à la mi-janvier. Quelques projets ont été retenus pour être affinés d’ici là, en fonction des compléments demandés par le jury. Ils sont à notre connaissance au nombre de deux à quatre.

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AUTOMOBILISME
Toro Rosso, l'année des choix


14. octobre 2011, 23h28
Luc Domenjoz | Le Matin


L'écurie de Buemi est l'une des seules à n'avoir signé avec aucun pilote pour 2012. Hier, elle a testé Jean-Eric Vergne.
C'était journée de test sous la pluie hier aux essais pour Jean-Eric Vergne au volant de la Toro Rosso. © AFP

L'écurie Toro Rosso bénéficie d'un statut particulier: propriété de Red Bull, la petite équipe italienne, quoiqu'indépendante, fait partie intégrante de la stratégie sportive de la marque.

C'est fin 2005 que Dietrich Mateschitz, le propriétaire de Red Bull, a racheté l'écurie Minardi, qu'il a rebaptisée «Toro Rosso», traduction baroque de sa marque. Son idée était de la transformer en une sortie de vivier à champions en prenant les meilleurs pilotes de sa filière pour les accoutumer à la Formule 1 avant de les promouvoir au sein de l'écurie-phare du groupe, celle de Sebastian Vettel et de Mark Webber.

Sur le papier, cette stratégie semblait imparable. Mais dans la pratique, seul le jeune double champion du monde allemand a suivi cette trajectoire. Mark Webber, lui, avait été embauché en 2007, aux débuts de l'écurie Red Bull, et n'était pas issu de sa filière. Contre toute attente, et en dépit d'une saison 2011 très décevante (il n'a remporté aucun Grand Prix alors que Sebastian Vettel vient de décrocher le titre mondial!), l'Australien conservera son volant la saison prochaine, bloquant ainsi toute promotion de l'un des pilotes de l'écurie Toro Rosso.

Et c'est bien là que se situe le problème. Ses deux pilotes actuels, Sébastien Buemi et Jaime Alguersuari, roulent pour la petite équipe depuis trois ans, et ne peuvent toujours pas passer à l'échelon supérieur puisque les deux places y sont prises. Les voir rester une quatrième saison, en 2012, semble inutile dans la logique de la marque de boisson.

D'autant que le docteur Helmut Marko, l'Autrichien en charge de la filière de Red Bull, semble impatient de voir l'un de ses nouveaux poulains rouler en Formule 1 la saison prochaine. Il semble juger que l'Australien Daniel Ricciardo et le Français Jean-Eric Vergne possèdent le niveau suffisant.

Déluge coréen

Si l'Australien a déjà roulé le vendredi matin des Grands Prix (lorsque les écuries sont autorisées à tester un troisième pilote) avant d'être promu au sein de l'écurie HRT, le Français a effectué son grand début en F1, hier matin, sous le déluge du circuit coréen.

Au terme d'une séance un peu laborieuse, il s'est classé à plus de 4 secondes de Sébastien Buemi, mais sans être parti à la faute. «C'était la première fois que je montais dans cette voiture, mais j'étais plutôt bien installé», commentait le Parisien à l'issue de sa séance. «La dernière fois que j'avais roulé dans une Formule 1, c'était il y a un an, pendant les essais privés d'Abu Dhabi... c'est loin! Et je dois dire que la pluie ne m'a pas facilité la tâche. C'était très glissant. Mais je suis content de ma journée, et surtout de ne pas avoir cassé la voiture!»

De leur côté, tant Sébastien Buemi que Jaime Alguersuari n'ont encore vu leur contrat renouvelé. Pour eux, c'est l'attente. Une situation d'autant plus difficile que les opportunités de trouver un autre volant en 2012 - au cas où ils ne seraient pas conservés par Toro Rosso - se réduisent avec les semaines.

La petite équipe italienne va-t-elle jouer la sécurité et maintenir son tandem actuel? Va-t-elle tester l'un de ses deux espoirs en 2012, ou va-t-elle tout bouleverser pour miser sur ces deux derniers?

Il semble qu'aucune décision ne tombera avant la fin de la saison. Ce ne sera donc qu'en décembre, au mieux, que Sébastien Buemi sera informé de la décision de son équipe. En attendant, le Suisse sait qu'il n'a rien d'autre à faire que de signer de bons résultats, histoire de se rappeler aux bons souvenirs de ses patrons...

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FOOTBALL
Le FC Sion étend son royaume


14. octobre 2011, 23h18
Julien Caloz | Le Matin


Christian Constantin a engagé Fabian Salvi afin de développer ses activités par-delà les frontières valaisannes.
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© Isabelle Favre

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A défaut de conquérir l'Europe avec des recrues inéligibles, le FC Sion s'est découvert un nouveau terrain de jeu dans les cantons de Vaud et de Fribourg, sous l'impulsion de Fabian Salvi, dernier transfert de l'institution valaisanne.

Intégré au comité exécutif, service marketing, l'ancien président du FC Baulmes met dès aujourd'hui son carnet d'adresses au service de son nouvel employeur. «Il a une excellente pénétration dans le Chablais, le Gros-de-Vaud et Fribourg», célèbre le président sédunois Christian Constantin.

Le poids lourd FC Sion franchit le tunnel de Saint-Maurice avec douze coupes de Suisse inscrites à son tachymètre et 20 millions de budget sous le capot. A son passage, certains dirigeants vaudois tournent la tête, d'autres réagissent âprement.

«Ils n'ont qu'à rester en Valais, gronde Jean-Claude Ogiz, membre de la direction du HC Yverdon. Un club comme le FC Sion a assez de soutien dans sa vallée. Nous, on ne va pas chez eux! Prenez l'exemple du vin: on trouve du blanc valaisan dans tout le canton de Vaud, mais pas un décilitre de vin vaudois en Valais...» «Tout l'argent qui part au FC Sion ne rentrera pas dans les caisses d'Yverdon-Sport, déplore son président Paul-André Cornu. Je ne suis pas inquiet, mais il y aura des pertes de notre côté. C'est inévitable.»

Appel au patriotisme cantonal

Aux échelons supérieurs, les responsables accueillent la concurrence avec une sérénité relative. «Nous pouvons compter sur des partenaires historiques, mais l'arrivée du FC Sion sur le marché aura un impact, c'est évident, estime Harold Mrazek, vice-président de FR Olympic. Plus il y a de monde qui se partage le gâteau, moins la part de chacun est importante.»

Confronté à une concurrence nouvelle, le FC Lausanne-Sport en appelle au patriotisme cantonal. «Les sponsors vaudois vont rester dans leur canton, prône Alain Joseph, vice-président du club. Je ne vois pas très bien l'intérêt qu'une entreprise vaudoise aurait à investir dans le FC Sion, plutôt que dans les clubs de sa région. D'autant que M. Salvi intègre le FC Sion avec un actif dans le Nord vaudois, mais également avec un passif.»

25% de sponsors importés

L'allusion fait référence aux déboires du FC Baulmes sous la présidence de Fabian Salvi. Elle ne masque pas pour autant la réalité d'un marché qui «ne reconnaît plus les frontières», selon Christian Constantin.

Le développement extracantonale est ainsi encouragé par le Lausanne HC depuis deux saisons. 25% de ses sponsors sont importés, dans un souci permanent de rentabilité. «Nous sommes soutenus jusqu'en Valais, grâce à notre partenaire Giroud Vins, rappelle Chris Wolf, directeur commercial du club vaudois. Ce sont les règles du jeu. Il n'y a pas de barrière entre les cantons. Chaque club peut prospecter les entreprises qu'il souhaite.»

Vas y Fabian mon copain, tu connais le foot..

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Rugby: Castres mate Toulouse, Biarritz s'enfonce


AFP - 14. octobre 2011, 23h17


Castres, sur son terrain, a infligé une correction au leader Toulouse (24-3), pour prendre la tête du Top 14 de rugby lors d'une 7e journée où Biarritz, battu également sévèrement à Brive, a poursuivi sa dégringolade.
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Le centre sud-africain de Brive Antonie Claassen file à l'essai devant son public face à Biarritz, le 14 octobre 2011. AFP

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/depeches/photo_1318626914587-1-0.jpg Le Sud-Africain Gerhard Vosloo 3e ligne de Clermont perce la défense d'Agen, le 14 octobre 2011 à Clermont-Ferrand. AFP




Les Tarnais ont détroné le champion de France en titre au cours d'une rencontre sans essai mais parfaitement maîtrisée, notamment par le buteur du soir, le joker médical sud-Africain Rory Kockott, auteur de huit pénalités et donc de tous les points castrais de la partie.
Clermont, qui retrouvait son international David Skrela auteur de 14 points, a profité de sa victoire à domicile face à Agen (29-13) pour grimper à la deuxième place du classement provisoire et réagir.
Les Agenais ont même perdu en fin de match le point de bonus défensif sur une pénalité de Brock James et un utlime essai de Buttin.
Biarritz, qui avait une occasion en or de racheter chez de modestes Brivistes un début de saison calamiteux, a laissé passé sa chance en s'inclinant lourdement (32-7). Grâce à quatre essais, les Corréziens enregistrent leur premier succès après quatre défaites consécutives tandis que Biarritz a frôlé l'humiliation, mené 32-0 avant de réagir grâce à un essai du capitaine Anthony Claasen.
En revanche, Montpellier, l'autre équipe en panne du début de saison, a confirmé son regain de forme en s'imposant à Bayonne (26-17) pour son premier succès à l'extérieur de la saison. Les Basques, à égalité à la pause (10-10) enregistrent eux leur première défaite à domicile face aux vice-champions de France.
Le promu Bordeaux-Bègles a arraché une belle victoire sur son terrain face à un Racing Metro visiblement en panne après une belle première partie de championnat. Battus 22 à 18, les hommes de Pierre Berbizier ne sont pas parvenus à concrétiser la domination affichée en première période.
Solidaire, notamment en défense, le promu girondin a gaché le retour de l'Argentin Hernandez à l'arrière après sept mois d'absence consécutive à une blessure à un genou.
Samedi, le Toulon de Bernard Laporte reçoit Perpignan dans un match important pour ces prétendants à un accessit. Dimanche, en conclusion de cette 7e journée, le promu Lyon OU reçoit le Stade Français.
Résultats de la 7e journée du Championnat de France Top 14 de rugby:
Vendredi
Brive - Biarritz 32 - 7
Bayonne - Montpellier 17 - 26
Clermont - Agen 29 - 13
Bordeaux-Bègles - Racing-Métro 22 - 18
Castres - Stade Toulousain 24 - 3
Samedi
(16h00) Toulon - Perpignan
Dimanche
(16h05) Lyon OU - Stade Français
NDLR: Victoire = 4 pts, nul = 2 pts, défaite = 0 pt
Bonus: 1 pt pour une victoire avec 3 essais de plus que l'adversaire, 1 pt pour une défaite de 7 pts ou moins.
Les 2 premiers qualifiés pour les demi-finales.
Les clubs classés de 3 à 6 disputent des barrages pour les demi-finales.
Les 2 derniers en Pro D2.

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Mondiaux d'escrime: les Russes surprennent les Italiennes en finale du fleuret


AFP - 14. octobre 2011, 21h18


Les fleurettistes russes ont créé la surprise en battant 45 touches à 44 les Italiennes, tenantes du titre, aux Championnats du monde d'escrime vendredi soir à Catane.
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Valentina Vezzali battue, c'est l'équipe féminine qui perd son titre mondial au fleuret au profit des Russes, le 14 octobre 2011à Catane (Italie AFP

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/depeches/photo_1318619858194-1-0.jpg Aida Shanaeva fait partie de l'équipe Russe de fleurétistes championne du monde face à l'Italie, le 14 octobre 2011 à Catane (Italie). AFP




Valentina Vezzali, du haut de ses 13 titres mondiaux, dont huit avec le collectif, a causé la perte de la Squadra.
Opposée à la Russe Larisa Korobeynikova lors de l'ultime relais, Vezzali a subi un 5-10 fatal. Auparavant, elle avait déjà été dominée 9-3 par Aida Shanaeva, championne du monde 2009 en individuels.
La Russie a l'occasion de remporter vendredi un second or avec ses sabreurs, en finale contre les Bélarusses.