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AUCKLAND
Mondiaux de rugby: les All Blacks rejoignent les Bleus en finale

16. octobre 2011, 12h12
LeMatin.ch & les agences


Après avoir dominé l’Australie (20-6) dimanche en demi-finale, à Auckland, la Nouvelle-Zélande jouera la finale contre de XV de France.
Passage en force du Néo-Zélandais Israel Dagg. © KEYSTONE

Les All Blacks ont rejoint le XV de France en finale de la Coupe du monde le 23 octobre après avoir dominé l’Australie (20-6) dans une demi-finale impressionnante d’intensité et de maîtrise, dimanche à l’Eden Park d’Auckland.

La finale (21 heures locale, 10 heures en Suisse) sera un remake de celle de la première édition de la Coupe du monde, remportée par les Néo-Zélandais (29-9) face à la France à l’Eden Park d’Auckland le 20 juin 1987. Ils n’en ont plus remporté depuis.

Pour accéder à "leur" finale, les All Blacks ont exercé une pression de tous les instants sur les Australiens, et particulièrement sur l’ouvreur Quade Cooper dont la fébrilité a fait rugir de plaisir les 60.000 spectateurs de l’Eden Park.

Surmotivés, dominateurs dans tous les secteurs, notamment dans le jeu au sol, ils ont pu déployer leur jeu basé sur la
vitesse, emmenés par Aaron Cruden apparu très à l’aise au poste d’ouvreur, Cory Jane plein d’assurance sur son aile et l’arrière Israel Dagg qui a multiplié les démarrages.

Sans faire preuve du plus grand réalisme, avec notamment quatre échecs au pied de Piri Weepu et un de Cruden, ils n’ont jamais été inquiétés. Deux pénalités de Weepu (12, 36), un essai de Ma’a Nonu (6) et un drop de Cruden (22) les ont mis en tête à la pause (14-6). Weepu (42, 71) a ajouté deux pénalités en deuxième période.

Les Wallabies, muselés par une rude défense, ont su se contenter d’une pénalité de James O’Connor (15) et un drop de Cooper (32).

La France et la Nouvelle-Zélande se sont affrontées à cinq reprises en Coupe du monde pour trois victoires des All Blacks. La dernière confrontation, en match de poule le 24 septembre dernier, avait été remportée par les Néo-Zélandais (37-17).

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Créé le 16/10/2011 à 11:46 Par LAURENT DUYCK
De Sports.fr

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  Les Blacks, comme prévu...

Comme en 1987, la finale de la Coupe du monde 2011 opposera le week-end prochain, à Auckland, la Nouvelle-Zélande à la France. Au lendemain de la victoire crispante des Bleus face aux Gallois (9-8), les All Blacks ont dominé, sans génie mais avec lucidité, l'Australie dimanche dans l'autre demi-finale (20-6). 24 ans après, un pays rêve déjà d'un autre titre...

Richie McCaw et ses hommes regardent encore vers le titre... (Reuters)



"Dans nos rêves les plus fous, on s'est toujours vu jouer la finale contre la Nouvelle-Zélande." Voeu exaucé pour Marc Lièvremont qui, décidément, devrait jouer au loto... Le sélectionneur du XV de France est joueur. Et quel plus beau défi que d'affronter les meilleurs joueurs au monde, sur leur sol et pour le titre ? Si la présence des Bleus en finale ne doit qu'à on ne sait quel miracle, celle des All Blacks était elle attendue par tout un peuple qui n'imaginait pas autre chose de la part de Richie McCaw et de ses hommes. Les All Blacks ont répondu présents, prenant le meilleur dimanche à Auckland, dans cet Eden Park qui se refuse à l'Australie depuis 1986, sur les Wallabies (20-6). Comme en 1987, là où tout a commencé, la France et la Nouvelle-Zélande se retrouveront donc le week-end prochain en finale de cette Coupe du monde 2011.

Et au vu cette deuxième demi-finale, quoi qu'on puisse penser du mérite des Bleus, Thierry Dusautoir et ses coéquipiers ne partiront pas battus d'avance. Depuis deux matches, ces derniers se sont en effet recentrés sur la conquête et le combat. Deux ingrédients que les Néo-Zélandais ont repris à leur sauce dimanche pour étouffer l'Australie. "Ils ont fait une entame de match féroce, ils n'ont laissé aucune chance aux Australiens qu'ils ont dominé devant dans le combat", soulignait ainsi à chaud Marc Lièvremont sur TF1 après avoir suivi la rencontre en compagnie de ses "sales gosses" rentrés trop tard à son goût la veille.

Weepu leader mais pas buteur

Cette pression d'entrée n'est pas sans rappeler celle que les All Blacks avaient eux-mêmes subie en début de match face aux Bleus en phase de poules, à la différence près que la Nouvelle-Zélande n'a pas gâché l'occasion de prendre le score rapidement. Grâce, il faut le dire, à ses individualités, une carte dont le XV de France ne dispose pas dans son jeu. Les talents sont en revanche partout chez les Néo-Zélandais, la différence venant cette fois-ci de Dagg, de retour à l'arrière : prise d'intervalle, raffut sur Elsom et passe en déséquilibre malgré le plaquage désespéré de Cooper, Nonu n'a plus qu'à se servir pour inscrire le premier (et seul) essai de la rencontre (6e, 0-5).

Un numéro dont tente de s'inspirer Cruden, le remplaçant du remplaçant de Carter, mais l'impétueux n°10, à vouloir prouver à tout un pays qu'il n'a pas volé sa place, en fait trop et oublie ses soutiens à l'aile, une action heureusement pas vaine puisque Pocock, le gratteur australien, se met à la faute, une pénalité convertie par Weepu (12e, 8-0). Mais s'il est un formidable meneur de haka (en l'occurrence le Kapo o Pongo a été réservé aux Wallabies), le demi de mêlée néo-zélandais n'est pas un vrai buteur - un point faible dont pourront tenter de profiter les Bleus - et les All Blacks peinent à creuser l'écart à hauteur de leur domination territoriale. Huit points, c'est ce qui sépare d'ailleurs les deux équipes à la pause (14-6) après une pénalité et un drop de chaque côté.

Sous la menace les Blacks ? Peut-être mais Richie McCaw et ses hommes rappellent à ceux qui ne l'auraient pas encore compris depuis la première demi-finale que le rugby est d'abord un combat. Et à ce jeu-là, les Néo-Zélandais se montrent impressionnants, n'offrant pas le moindre point à des Australiens impuissants en seconde période malgré dix à quinze minutes de révolte. Les deux pénalités de Weepu à chaque extrémité de la seconde période (43e et 73e) suffiront au bonheur de l'Eden Park. 24 ans après, la Nouvelle-Zélande est de retour en finale chez elle. Pour un même résultat face aux Français ? Marc Lièvremont a rêvé d'autre chose...

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Tennis



16 octobre 2011 11:27

Le Suédois Robin Soderling, toujours pas remis de sa mononucléose, a dû renoncer à faire sa rentrée dans "son" tournoi de Stockholm la semaine prochaine. Le no6 mondial est absent des cours depuis la mi-juillet et risque d'être trop court pour défendre son titre au Masters 1000 de Paris-Bercy début novembre.

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Divers



16 octobre 2011 11:25

Un Américain nommé Dewey Bozella, qui a passé 26 ans en prison pour un meurtre qu'il n'a pas commis, a remporté à 52 ans son 1er combat professionnel de boxe. Il a battu son compatriote Larry Hopkins dans la catégorie des poids lourds-légers à Los Angeles.

Va être champion du monde à 65 ans

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Hockey



16 octobre 2011 10:36

Les Islanders ont battu les Rangers 4-2 dans le derby new-yorkais de NHL. Grâce notamment à 2 assists de Mark Streit. Aligné pendant 25', le défenseur bernois a livré ses deux passes décisives en supériorité numérique. Battus en ouverture de saison, les Islanders se sont largement repris en enchaînant avec trois victoires. Cela va moins bien pour les Canadiens de Montréal, battus par Colorado après la séance des tirs au but (5-6 tab). Rafael Diaz (21'58 de jeu) a été crédité d'un assist sur le 1-1, tandis que Yannick Weber (21'01) a terminé le match avec un bilan de +2.

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Auto - Formule1



16 octobre 2011 10:23

Sebastian Vettel (Red Bull-Renault) écrase la formule 1. Le double champion du monde allemand a remporté sa 10e victoire de la saison en 16 courses en s'imposant lors du GP de Corée du Sud. Red Bull-Renault est assurée du titre mondial des constructeurs,comme en 2010 La 2e place est revenue à Lewis Hamilton au terme d'un gros duel avec Mark Webber. Jenson Button finit 4e. Sébastien Buemi a pour sa part pris une bonne 9e place juste derrière son coéquipier Jaime Alguersuari (Esp). Le Vaudois, auteur d'un départ moyen (17e au 1er tour), est par la suite régulièrement remonté au fil des tours.

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Le derby romain pour la Lazio, Osvaldo en hommage à Totti


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Pablo Osvaldo (AS Rome) a arboré un tee-shirt avec marqué dessus "Vi ho purgato anch'io" ("Moi aussi je vous ai purgé"), après son but, pour chambrer les supporters de la Lazio, dimanche lors du match de la 7e journée, en référence à un message analogue de Francesco Totti 12 ans plus tôt.

Totti, idole et capitaine de la Roma, mais forfait dimanche, avait défrayé la chronique - volumineuse - du derby romain lors d'une édition de 1999 en montrant un tee-shirt orné de cette phrase "Vi ho purgato ancora" ("Je vous ai encore purgé").

L'Italo-Argentin Osvaldo a été averti pour avoir soulevé son tee-shirt derrière la tête. La Lazio a finalement remporté le derby romain 2 à 1 avec un but de Klose dans les arrêts de jeu. (belga/chds)


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16/10/11 23h12

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Le PSG de Gameiro reprend son matelas, Marseille dort toujours


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Le Paris SG, qui a battu dimanche Ajaccio (3-1) grâce à un triplé de Gameiro, a repris ses trois points d'avance en tête du championnat de France sur Lyon et Montpellier, tous deux vainqueurs la veille, contrairement à Marseille (0-0 à Toulouse) qui reste empêtré en bas de tableau.

Rennes et Lorient avaient l'occasion en soirée de recoller au peloton de tête, en clôture de cette 10e journée.

A Paris, on a beaucoup parlé des débuts fracassants de Pastore et de l'arrivée probable de Beckham, sur laquelle Antoine Kombouaré a d'ailleurs refusé de se prononcer. Mais dimanche, c'est Gameiro qui s'est illustré, avec un triplé "à la Inzaghi", comme il l'a lui-même dit, qui porte son total à huit buts, en tête du classement des buteurs. Et Sakho a fait son grand retour.

Le PSG enchaîne ainsi une quatrième victoire d'affilée en championnat, à l'orée d'une route dégagée jusqu'au clasico à Marseille fin novembre (Dijon, Caen, Bordeaux et Nancy au menu parisien).

Il fallait s'imposer en Corse pour garder les poursuivants à bonne distance. Car ceux-ci n'ont rien abdiqué. Lyon, défait lors de la précédente journée à Paris lors d'une petite finale intermédiaire (2-0), n'a fait qu'une bouchée de la lanterne rouge, Nancy (3-1).

L'OL s'en est remis à ses hommes en forme, Bastos (un doublé sur coup franc et penalty) et Gomis (auteur de son 7e but), et a enregistré les retours de Cris et de Gourcuff, qui a disputé un peu plus de la moitié du match et pourrait être aligné mardi sur le terrain du Real Madrid, en raison de la blessure de Grenier.

Marseille 15e
C'était moins linéaire du côté de Montpellier, mené 2-0 après seulement onze minutes de jeu ! Mais dans ce match à cadeaux défensifs, Dijon s'est montré plus généreux, et Giroud diablement efficace avec un triplé (7 buts au total). Pour un 5-3 final très spectaculaire.

Spectaculaire, Lille l'a été en seconde période à Auxerre, après avoir encaissé un but d'Oliech sur une sortie ratée de Landreau. Le Losc s'est imposé 3-1 sous l'impulsion des rentrées de Hazard, Cole et Jelen. Ce dernier a d'ailleurs marqué son premier but sous le maillot lillois, pour son retour dans son ancien écrin de l'Abbé-Deschamps, tout comme Payet.

Gignac, entré en jeu en vain en fin de match, aurait aimé fêter de la même manière son retour dans son ancien jardin de Toulouse, où Marseille n'a pu étouffer la crise latente qu'il traverse, au bout d'une semaine qui a pourtant vu l'actionnaire Margarita Louis-Dreyfus rappeler aux joueurs leur obligation de résultats.

Didier Deschamps a perçu un léger mieux dans l'attitude de ses troupes qui ont récolté "un bon point", mais l'exclusion de Kaboré (58e) leur a rendu la tâche ardue, face à de bons Toulousains. Et l'OM, toujours une seule victoire au compteur, se traîne à la 15e place, à onze points du podium...

Autre récent champion dans la panade, Bordeaux a connu une énième désillusion, une claque à Nice (3-0) qui, conjuguée à la victoire de Valenciennes sur Sochaux dimanche (3-0), l'a fait tomber dans la zone rouge (18e).

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Gala du Flandrien: Gilbert sacré pour la 3e fois de suite


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Pour la troisième fois d'affilée, Philippe Gilbert a reçu le trophée du Gala du Flandrien qui récompense le coureur belge le plus régulier de la saison sur base d'un referendum organisé par Het Nieuwsblad, dimanche à Vilvorde. Le Liégeois aura décroché 18 victoires cette saison, 24 en comptant les criteriums, dominant la saison cycliste de bout en bout.

En terminant l'année numéro 1 mondial UCI, vainqueur du classement final du WorldTour, Philippe Gilbert aura raflé au passage la Flèche Brabançonne, l'Amstel Gold Race, la Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège, le Tour de Belgique, le championnat de Belgique, une étape du Tour de France dont il aura porté le maillot jaune, le GP San Sebastian, le GP du Québec et enfin, le Grand Prix de Wallonie.

"Ce n'est pas une surprise", reconnaissait Philippe Gilbert depuis la Lombardie. "C'est surtout un trophée important parce qu'il est décerné par les collègues. C'est aussi la troisième fois pour moi. Ma saison a été fantastique et ce sera difficile de l'égaler encore à l'avenir. Mes objectifs pour 2012 se situeront surtout dans des courses que je n'ai pas encore gagnées. Je pense à Milan-San Remo, le Tour des Flandres et le championnat du monde".

Philippe Gilbert a devancé Nick Nuyens et Jelle Vanendert. Le prix du meilleur moment de l'année, désigné par les lecteurs du Het Nieuwsblad, a été remis à Jelle Vanendert pour sa victoire d'étape au Plateau de Beille dans le Tour de France.

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Benneteau prive O. Rochus d'un titre à Rennes


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Olivier Rochus a été battu en finale du tournoi de tennis de Rennes, épreuve du circuit Challenger sur surface dure dotée de 64.000 euros, dimanche après-midi en France.

L'Auvelaisiens, 81e mondial, s'est incliné 6-4 et 6-3 en 1 heure et 20 minutes face au finaliste du Challenger de Mons dimanche dernier, le Français Julien Benneteau, 64e mondial et tête de série N.3.

Le compteur d'Olivier Rochus, 30 ans, reste bloqué à sept titres sur le circuit Challenger, et deux sur le circuit ATP.