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Re : Toutes New sportives autres que la moto
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Par défaut Re : Toutes New sportives autres que la moto - 22/10/2011, 17h41

Géant de Sölden: Lara Gut 10e après la première manche

Ski alpin | Lara Gut est dans le coup après la manche initiale du géant de Sölden (en Autriche), première épreuve de la saison de Coupe du monde.

© KEYSTONE | Lara Gut.















ATS | 22.10.2011 | 11:32

La Tessinoise a certes concédé un écart conséquent par rapport à la leader italienne Federica Brignone (1''93), mais sa 10e place reste prometteuse en vue de la seconde manche (12h45).
A la peine l'hiver dernier dans la discipline, la skieuse de Comano n'a plus intégré le top 10 en géant depuis janvier 2009 (6e à Maribor).
Partie avec le dossard 18, Lara Gut a aussi prouvé qu'elle s'était bien acclimatée à son changement de skis, elle qui est passée d'Atomic à Rossignol durant l'entre-saison.
Ses compatriotes Dominique Gisin (24e à 2''63) et Fabienne Suter (25e à 2''72) ont perdu beaucoup de temps. Elles seront toutefois de la partie en deuxième manche, contrairement à Fränzi Aufdenblatten (34e à 3''47).
De son côté, Federica Brignone est bien partie pour fêter à 21 ans son premier succès en Coupe du monde. Médaillée d'argent aux derniers Mondiaux à Garmisch, la native de Milan compte une marge de 0''44 sur Elisabeth Görgl (Aut) et de 0''56 sur la tenante du titre Viktoria Rebensburg (All).
Quatrième, Lindsey Vonn (EU) semble déjà hors course pour la victoire avec 0''82 de retard.
Sölden (Aut). Coupe du monde. Géant dames. 1ère manche: 1. Federica Brignone (It) 1'09''43. 2. Elisabeth Görgl (Aut) à 0''44. 3. Viktoria Rebensburg (All) à 0''56. 4. Lindsey Vonn (EU) à 0''82. 5. Maria Pietilae-Holmner (Su) à 0''92. 6. Tessa Worley (Fr) à 1''28. Puis les Suissesses: 9. Lara Gut à 1''93. 24. Dominique Gisin à 2''63. 25. Fabienne Suter à 2''72. 34. Fränzi Aufdenblatten à 3''47.


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Tennis



22 octobre 2011 13:06

Stéphane Bohli a été balayé en demifinales du tournoi Challenger de Séoul. Le Vaudois, qui a dominé son compatriote Marco Chiudinelli au tour précédent, n'a pas fait le poids face à Yen-Hsun Lu, matricule 77 à l'ATP et tête de série no1 de l'épreuve. Le Taïwanais s'est imposé 6-4 6-1.


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Ligue 1 - Lyon, de retour au premier plan ?

Lille accueille l'OL à Villeneuve d'Ascq ce dimanche soir (21h), à l'occasion de la 11e journée de Ligue 1. Une rencontre aux allures de match de Ligue des Champions.


22 oct. 2011 16:14:00






Plus d'infos : LOSC, Olympique Lyonnais, Hugo Lloris, Maxime Gonalons, Rémi Garde, Bafetimbi Gomis





Lille accueille l’Olympique lyonnais ce dimanche soir (21h), à l’occasion de la 11e journée de Ligue 1. Tous deux défaits cette semaine en Ligue des Champions, les cadors du championnat de France veulent se remobiliser, et replonger comme il se doit dans le rythme de la Ligue 1. Lyon est sans doute l’équipe qui doit le plus se reconcentrer suite à la gifle reçue face au Real à Santiago Bernabeu (4-0).
A ne pas manque




Un OL à réaction ?
Les Gones ont perdu de leur superbe face aux Madrilènes mardi soir. Encaissant un sévère, mais logique 4-0, les joueurs de Rémi Garde affichaient tout de même des sourires à l’entrainement, au lendemain de la défaite. Plutôt bon signe pour l’effectif rhodanien, car c’est un déplacement chez le champion de France en titre qui les attend demain (21h), en clôture de la 11e journée. Un match qui prendra les allures d’une rencontre de Ligue des Champions, tant les équipes ont des joueurs de qualité. Les Lyonnais ont-ils digéré le traumatisant revers face aux Merengues ? Telle est la question. Les coéquipiers de Bafétimbi Gomis, fantomatique face au Real, ont déçu tout au long de la partie mardi. Certes, les chances de victoire lyonnaise étaient plus que réduites en terre espagnole, mais l’OL a livré une prestation bien en dessous de ce qu’il est capable de faire depuis le début de la saison. Rémi Garde a remobilisé ses troupes à la veille de ce match décisif face à Lille, car une défaite face au LOSC éjecterait certainement l’Olympique lyonnais du podium de la Ligue 1. Chose non concevable par le staff du septuple champion de France. Les Lyonnais qui restent sur deux défaites à l'extérieur (1-0 à Caen; 2-0 à Paris) veulent inverser la tendance, et repartir sur une dynamique construite de succès.

La défaite face à Madrid a peut être permis aux lyonnais de remettre les pieds sur terre. En grande forme depuis le début de l’exercice, les pendules ont été remises à l’heure dans les têtes des joueurs, par le Real Madrid. Et ce n’est pas plus mal. Car une réaction est attendue ce dimanche face aux Lillois. Notamment de la part de la charnière centrale Lovren-Koné, qui a semblé dépassée par les attaques madrilènes. Si brillante, et solide jusqu’à présent, la défense et plus particulièrement le jeune Koné se sont effondrés. Son manque d’expérience sur la scène européenne a coûté cher à Lyon. Hugo LLoris n’a également pas été exempt de tout reproche, coupable d’une faute de main sur le troisième but espagnol. Gourcuff, aligné d’entrée de jeu, on l’a vu, était à court de rythme. Ce match lui a permis d’accumuler du temps de jeu, et de retrouver certainement quelques automatismes. Enfin le tandem Bastos-Gomis a tout simplement été invisible, lui qui est pourtant décisif dans chaque rencontre de Ligue 1 cette année. C’est toute la colonne vertébrale lyonnaise qui est passée à côté de son match en Ligue des Champions. Les dogues devront se méfier de cette seconde bête blessée, après l’Inter, qui est venu arracher une victoire précieuse à Villeneuve d’Ascq (0-1). Une équipe rebiffée qui avait su convertir sa seule occasion franche de la partie. Lyon tâchera de faire de même ce dimanche soir. Le retour de Gonalons sera également le bienvenu. Malheur au perdant, qui se verra distancer de la tête du championnat, car dans le même temps, Paris reçoit Dijon, et Montpellier se rend à Caen, deux matchs plus faciles en perspective.


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Ski alpin - Sölden

22/10/2011 - 16:01 - Mis à jour le 22/10/2011 - 17:33 Worley nous refait le coup du bâton




AFPComme aux Mondiaux de Val d'Isère en 2009, Tessa Worley a laissé filer ses chances de podium voire de victoire après avoir perdu un de ses bâtons lors du géant de Sölden. Quatrième, la Française nourrit quelques regrets mais préfère positiver avant Aspen, dans un mois. Rageant mais encourageant.

"Cette fois-ci, j'avais bien les deux (bâtons)". On le sait, Tessa Worley a généralement beaucoup de mal à faire disparaître son joli sourire. Mais au sortir du géant de Sölden, la Française a également rencontré quelques difficultés à masquer sa déception. Des regrets légitimes à l'issue d'une épreuve d'ouverture de haute volée, dominée par l'Américaine Lindsey Vonn.

Quelques jours avant la reprise de la Coupe du monde, la Bornandine nous avait confié son envie de "rentrer immédiatement dans le bain". A Sölden, selon elle, les filles ont pour habitude de s'observer, sept mois après leur dernière confrontation, lors des finales. Mais, ce samedi, il n'était pas question d'en garder sous la spatule. Alors la Française a tout lâché. Trop peut-être. Partie avec le dossard 6 sur le dos, Worley a failli tout perdre en haut du premier tracé, dessiné par le coach tricolore, Anthony Séchaud.
"J'ai péché sur le bas"
Pénalisée par la perte précoce de son bâton gauche, la puce tricolore a concédé beaucoup de temps. A mi-épreuve, elle accusait plus d'une seconde de retard (1"28) sur l'Italienne Federica Brignone. Un épisode qui rappelle ce qui lui était arrivé lors des Mondiaux de Val d'Isère en 2009. "C'est un peu dommage cette histoire de bâton, ça m'a peut-être coûté le podium. J'avais trop envie d'être à fond sur les portes et j'ai accroché à l'entrée du mur". Mais selon l'intéressée, cet accident lui a aussi permis "de (se) détendre, de penser à skier le plus vite possible". Un mal pour un bien ? N'exagérons rien, d'autant que "ça n'aide pas pour l'équilibre".
Son second passage a montré toute son impétuosité dans la pente mais aussi ses actuelles difficultés sur les plats. "J'ai péché sur le bas, là où Lindsey a fait la différence. Mais je ne suis pas trop déçue. Franchement, ça va". A Sölden, Worley a raté le podium pour quatre dixièmes, c'est un fait. Mais a également réussi sa meilleure performance sur le glacier du Rettenbach. A 22 ans, la Française aurait plutôt tendance à voir le verre à moitié plein. Sa cinquième place en 2007, pour son quatrième départ en Coupe du monde et la découverte des lieux, était due à "son insouciance". Cette 4e place doit lui servir pour le reste de la saison, et notamment pour Aspen, dans un mois : "Je pars plus sereine pour les prochaines étapes. Au pied du podium, en Coupe du monde, ce n'est pas comme aux Jeux olympiques ou aux Championnats du monde, quand on perd une médaille. Ici, c'est l'addition des points en fin de saison".


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Tous supporters des Bleus: Jérôme Fernandez

Tout au long de la semaine, nous interrogeons des sportifs (ou acteurs du monde du sport) français sur la finale de la Coupe du monde, entre le XV de France et les All Blacks. Ont-ils suivi le parcours des Bleus ? Leur avis sur ce parcours ? Et enfin leur pronostic pour la finale ? Capitaine de l'équipe de France de handball, lui-même triple champion du monde, Jérôme Fernandez se prête au jeu.


Fernandez voit bien une victoire des Bleus. (Reuters)
Et aussi...
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Jérôme, avez-vous suivi le parcours du XV de France ?
Bien sûr. Je les suis depuis le début. Après la défaite face aux Tonga, je m'étais dit que ça dépendrait de la réaction des joueurs. Et le groupe s'est vraiment pris en main. Je pense désormais que cette équipe est capable d'aller au bout. Elle me fait penser aux Barjots en 1995. Ils font une semaine de poule catastrophique, et ils arrivent en huitièmes de finale vraiment mal en point psychologiquement. Mais voilà, ils se sont dit leurs quatre vérités, et ils ont été capable, même sans être la meilleure équipe, d'aller en finale, et de la gagner. C'est un petit peu ce qu'il se passe aujourd'hui avec le rugby. Ils ont des niveaux de performance collective qui sont irréguliers, et qui ne leur permettent pas d'envisager les matches sereinement. Mais par contre, ils se sont recroquevillés sur de vraies valeurs qui sont la défense et le combat, qui sont importantes dans les sports co et notamment dans le rugby. A partir du moment où ils sont très très bons en défense, que ce soit face à l'Angleterre ou le pays de Galles, ils ont la possibilité de gagner, avec un bon buteur qui passe les pénalités. Contre les Blacks, il va falloir peut-être une meilleure défense que face aux Gallois, et essayer de prendre moins de 15 ou 20 points pour essayer de gagner ce match. Je vois mal l'équipe de France, avec son niveau actuel, gagner un match à trente points.

Quel est votre pronostic ? Une victoire des Bleus ?
Je pense que les Bleus vont écraser la Nouvelle-Zélande quelque chose comme 18-13 (rires). A l'ancienne, comme un vrai match de V Nations, avec de la défense, et des pénalités dès qu'il y a une faute de main, ou un hors-jeu adverse. Je pense que malheureusement c'est notre seule chance de gagner.

Vous serez donc devant votre télé dimanche matin ?
Bien sûr, et j'espère de tout coeur qu'ils seront champions du monde parce que le rugby français le mérite. C'est la seule grande nation à ne pas avoir été titrée en Coupe du monde. En plus il y a des bons gars dans cette équipe, que je connais un petit peu. Il y a notamment Thierry Dusautoir, que j'ai eu la chance de rencontrer. Je sais que ces gars-là, ils ont le bon état d'esprit, ils ont tout ce qu'il faut pour réussir.


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AUTOMOBILISME
Jo Siffert, ce héros immortel


22. octobre 2011, 19h40
Jean-Claude Schertenleib | Le Matin Dimanche


Le 24 octobre 1971, le Fribourgeois se tuait au volant de sa formule 1. Des fidèles se retrouveront demain sur la tombe du plus populaire pilote automobile suisse de l’histoire. Fauché en pleine gloire, comme James Dean, Jo Siffert est devenu un mythe.
Jo Siffert dans son élément, trois ans avant sa disparition. © Keystone

Philippe Siffert, fils de Joseph: «Son décès est le facteur clé de sa popularité, la tragédie en pleine gloire.» Jacques Deschenaux, son premier biographe: «Après sa disparition, toute une génération s’est sentie le besoin de transmettre l’admiration qu’elle portait à Siffert. Encore plus pour l’homme que pour le pilote.» Dominique De Buman, conseiller national, dans la préface qu’il avait signée pour le livre de notre confrère fribourgeois Gilles Liard: «Le mythe a dépassé le pilote, et l’icône a succédé à l’image.»

Jo Siffert s’est tué il y a quarante ans. A 14 h 18, ce 24 octobre 1971, alors qu’il s’était lancé dans une remontée exceptionnelle après avoir connu un souci au départ de la Course des champions organisée en l’honneur de Jackie Stewart, le pilote suisse de BRM est sorti de la piste à plus de 200 km/h dans «Hawthorn», un virage clé de ce circuit que Jo adorait. Sa monoplace blanche s’est embrasée, Siffert allait mourir asphyxié. Souci de boîte de vitesses – certains l’ont vu se battre avec son levier? On ne le saura jamais. Jackie Stewart, le champion du monde, affirmera pourtant rapidement: «Jo n’a pas commis la moindre erreur.»

Un pilote est mort, un mythe vient de naître. La Suisse du sport est en deuil, des dizaines de milliers de personnes, silencieuses, suivent le cortège mortuaire cinq jours plus tard, dans les rues de Fribourg. Jamais un sportif n’a eu droit à un tel hommage dans notre pays.

On lui a raconté son père

Né le 28 janvier 1971, soit neuf mois avant la disparition de son père, Philippe Siffert n’a bien sûr pas de souvenirs précis. Il a donc dû se faire une image en triant dans tout ce qu’on lui racontait, encore enfant. «Je pense que le personnage Jo Siffert est rapidement devenu l’illustration de la fierté suisse; il y avait autour de lui des racines profondes, il représentait des valeurs très helvétiques comme l’abnégation, le travail. Mais de là à en faire un tel mythe, il y a un pas que lui-même n’aurait certainement jamais imaginé. Il faudrait essayer de lui poser la question, il répondrait peut-être: «Eh bien là, j’ai vraiment fait fort!»

Jacques Deschenaux est né au sport automobile autour de Jo Siffert. Attaché de presse avant l’heure, secrétaire, homme à tout faire, il fut le premier à raconter l’histoire de ce gamin de la vieille ville de Fribourg, qui récoltait ferraille et chiffons pour se faire un peu d’argent: «Le personnage a profondément marqué les gens à l’époque. Il était arrivé au sommet en venant de nulle part. On peut fabriquer une légende, pas un mythe. Le mythe doit naître de lui-même.» Qui avant lui? Ferdi Kübler, le cycliste, peut-être. Qui après lui? Bernhard Russi, le skieur, éventuellement. «Roger Federer, je suis sûr que des jeunes gens en parleront encore dans vingt ans, reprend l’ancien Monsieur F1 de la Télévision suisse romande. Mais, on le voit, les exploits éphémères qui traversent le temps, qui résistent aux années qui passent, sont très rares.»

Le gamin pauvre

Et la spécificité du phénomène Jo Siffert, c’est que sa popularité, son aura sont disproportionnées en regard de la lecture sèche de son palmarès: «C’est vrai, acquiesce Philippe Siffert. Mais je crois qu’il faut se replonger dans son époque. La Deuxième Guerre mondiale n’était terminée que depuis une vingtaine d’années et même un pays qui avait été en grande partie épargné, avait besoin, à cette époque, de belles histoires. De personnages. Alors oui, le gamin pauvre qui s’était ouvert les portes de la F1, c’était une histoire. Humainement, le sport automobile à cette époque ne ressemblait en rien à celui d’aujourd’hui, les stars ne se comportaient pas comme elles le font désormais; il y avait un côté chevaleresque évident et après une course, on ne se gênait pas de faire la fête. Car tous ceux qui avaient terminé le GP avaient gagné; gagné une semaine de vie supplémentaire.» Il faut dire qu’à cette époque, la garde-robe du pilote tenait en peu de chose: la combinaison de course et le costume sombre, qu’il fallait enfiler lorsqu’on allait rendre hommage au copain disparu le dimanche précédent.

Fils d’un père qu’il n’a pas connu, Philippe doit vivre avec son nom, pas toujours facile à porter. S’il a été plutôt protégé durant son enfance, il a découvert le poids de son patronyme quand, à son tour, il a tâté du sport automobile: «Il y a alors eu des moments plus pénibles, parce que l’attente était là, parce que j’étais le fils de… On voulait me connaître, me conseiller, parce qu’on avait connu mon père. Mais en sport automobile, un nom, cela ne fait pas la différence. Très vite, le jugement du chronomètre est là, qui ne pardonne rien, que l’on ne peut pas adapter à sa propre situation et c’est là que ça devient difficile; car si ça passe, on aura tendance à dire que c’est normal. Mais si cela ne va pas assez vite, on va vous tomber dessus. J’ai eu parfois l’impression que je devais prouver deux fois plus que les autres.»

Vis vite et meurs jeune

Aujourd’hui, Philippe Siffert dessine et crée des montres, qui portent le nom de son père. Epanoui dans sa profession et dans sa vie de famille, il se demande parfois «s’il n’y a pas d’autres choses à commémorer que la mort». Alors, les manifestations en l’honneur de son père disparu, il laisse ça aux inconditionnels, comme il les appelle, ceux qui demain vont défiler dans la vieille ville jusqu’au cimetière. Ceux qui ont déjà découvert l’exposition de photos du Japonais Akira Mase; ceux qui étaient le 23 août dernier à Altbüron (LU) pour une rétrospective de la carrière du Fribourgeois; ceux qui ont dans leur bibliothèque «Joseph Siffert, Tout pour la course», de Jacques Deschenaux (1971), «Jo Siffert», de Richard Von Frankenberg (1972), «Jo Siffert, Le mythe a dépassé le pilote», de Gilles Liard (2007) et «Jo Siffert», d’Ed Hewink (2010). Ceux qui se passent en boucle le film «Live fast, die young». Vis vite et meurs jeune. Oui, Fribourg a pour toujours son James Dean.
Une carrière bien remplie
Polyvalent

On est loin des records qui s’affolent, des statistiques qui s’emballent, des victoires en F1 qui s’empilent. Et des titres qui vont avec. A l’époque de Jo Siffert, on n’était pas pilote de formule 1, on était pilote automobile. Le Fribourgeois, s’il a remporté deux GP comptant pour le championnat du monde (celui de Grande-Bretagne, à Brands Hatch, en 1968; puis celui d’Autriche, à Zeltweg, un peu plus de deux mois avant son mort), était un génial touche-à-tout. Pilier de l’équipe Porsche en endurance, il a tout gagné dans la spécialité, sauf les 24 heures du Mans. Il a goûté aux courses de côte en Suisse, il a osé traverser l’Atlantique pour découvrir les épreuves de Canam, au volant d’une Porsche dont le moteur développait près de 1000 chevaux.

On lui proposait une pige en formule 2? Il en était. Une série de courses en Amérique du Sud? Mais bien sûr. Et parallèlement à cette carrière si hétéroclite, il dirigeait un garage à Fribourg. Et quand un pilote était à la recherche d’une pièce de rechange introuvable pour sa Porsche, il allait chez Jo. Car Jo trouvait toujours.



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SKI ALPIN
Daniel Albrecht a retrouvé son instinct de chasseur


22. octobre 2011, 21h45
Laurent Guyot | Le Matin Dimanche


Le Haut-Valaisan s’aligne en géant aujourd’hui à Sölden. Vainqueur voici trois ans sur le glacier de Rettenbach, le Haut-Valaisan retrouve la station autrichienne avec des ambitions intactes.
Daniel Albrecht doit absolument faire un résultat à Sölden pour ne pas chuter dans les profondeurs des listes de la FIS. © Keystone

La pression de la compétition pèse sur ses épaules. Sur son corps qui, plus de deux ans après son effroyable chute sur le dernier saut de la Streif de Kitzbühel le 22 janvier 2009, a retrouvé toute cette musculature nécessaire à un skieur pour signer des exploits.

Les 19 jours passés dans le coma sont relégués au rang des mauvais souvenirs. Un timide sourire éclaire le visage de Daniel Albrecht. Sa voix se teinte même d’émotion et des larmes brillent dans ses yeux au moment d’évoquer ce premier rendez-vous de la saison. Ces deux manches du géant de tous les dangers ou presque puisque le skieur de Fiesch est appelé à perdre son statut de blessé qui l’autorise, encore ce matin, à partir parmi les trente meilleurs géantistes. En cas d’élimination ou de non-qualification pour la seconde manche, le Haut-Valaisan chuterait dans les profondeurs des listes de la FIS.

Le vice-champion du monde 2007 de géant ne botte pas en touche au moment d’exprimer ses sentiments. «J’ai déjà gagné ici (ndlr: le 26 octobre 2008). Je suis donc un homme averti. L’année passée d’ailleurs, j’ai préféré renoncer pour me concentrer sur une ou deux courses plus adaptées à mes qualités de l’époque (21e à Beaver Creek et 29e à Adelboden). Aujourd’hui, je suis placé au pied du mur. Le temps a passé. Et il n’est plus question de test mais bien d’un rendez-vous majeur pour la suite de ma carrière. Alors je vais donner le meilleur de moi-même, comme je l’ai toujours fait d’ailleurs. Reste à savoir si cela sera suffisant pour ne pas être éjecté du top 30.»

Pas de figuration

Remonté sur des skis le 4 juin 2009 sur le glacier du Kaunertal de manière à exorciser sa terrible cabriole, Daniel Albrecht a gravi les échelons un à un avant de pousser le portillon d’une Coupe du monde. Le 5 décembre 2010, le protégé de Sepp Brunner s’est payé le luxe de terminer 21e du géant de Beaver Creek quelque 700 jours après le drame connu à Kitzbühel. Une belle récompense qui lui a donné envie de poursuivre sa progression. «J’ai cru en moi et je me suis entraîné avec l’objectif d’être compétitif dès la reprise de la saison 2011-2012. Si j’ai choisi de continuer, c’est pour marquer les esprits et non pas pour jouer au figurant. Inspirer de la compassion ou de la pitié n’est pas vraiment ma tasse de thé. Si j’ai recommencé à zéro ou presque, ce n’est pas afin de me battre pour les accessits. J’ai déjà goûté aux victoires (4 victoires et 8 podiums pour 129 départs en Coupe du monde) et suis décidé à retrouver ces moments d’euphorie.»

Manque de régularité

Vainqueur lui aussi à Sölden en 1996, Steve Locher, désormais coach au sein du groupe technique de Swiss-Ski, a bien observé le champion du monde 2007 du super-combiné lors de l’entraînement estival. «Je l’ai vu à l’œuvre au mois de juillet et visionné des vidéos d’août. Ce n’était pas du grand ski. Alors j’ai été très surpris de le voir la semaine passée tirer des courbes comme à ses grandes heures lors des tests effectués à Saas Fee. Son souci viendra de sa régularité car il est sorti presque toutes les fois où il a attaqué. Si c’est vraiment son jour, il peut tous nous bluffer, même s’il peine à mettre les gaz dès la première manche. Or ici comme ailleurs c’est celle-là qui pèsera lourd dans la balance. Même si franchement je ne le pensais pas capable de revenir à ce niveau après son accident, il possède vraiment les jambes pour relever son défi.»

Daniel Albrecht confirme les propos du citoyen de Salins. «J’ai effectué des progrès depuis la reprise sur neige au mois de juillet. Mais je ne suis pas encore arrivé à retrouver cette régularité si importante pour emmagasiner la confiance nécessaire. Au printemps en passant d’Atomic à Head, j’ai perdu du temps pour trouver les réglages des chaussures et choisir les bons skis. Même si je ne suis pas arrivé en terre inconnue pouvant compter sur les conseils de Didier Cuche. Toutefois chaque athlète réagit différemment. J’ai donc corrigé et adapter ma technique à ce matériel tout nouveau pour moi. Il me faudra encore du temps pour en tirer le meilleur parti. Ce qui ne m’empêche pas d’entamer la saison avec optimisme. Même si je devais subir un échec lors de ce géant, il me restera du temps pour revoir ma copie avant les épreuves prévues au Canada et aux Etats-Unis fin novembre-début décembre.»


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FOOTBALL
Tous ces traîtres valaisans passés chez l’ennemi genevois


22. octobre 2011, 22h51
Bertrand Monnard | Le Matin Dimanche


Le derby toujours si chaud entre Servette et Sion a lieu aujourd’hui. Pendant longtemps, les talents valaisans ont systématiquement rejoint Servette.
1984: le Valaisan Jean-Paul Brigger en finale de la Coupe sous le maillot… servettien. © Keystone

D’Umberto Barberis à Alain Geiger, de Jean-Paul Brigger à Johann Lonfat, on ne compte plus le nombre de grands joueurs valaisans formés au FC Sion qui, dans le passé, ont cédé aux sirènes de ce qui était alors le richissime Servette. Des années 70 aux années 90, cela avait même pris des allures d’émigration. Sion formait les talents, puis Servette engageait les meilleurs. C’était l’époque où l’immobilier au bout du lac cartonnait, celle où Servette et GC, clubs emblématiques des deux grandes villes, faisaient la loi dans le foot suisse. Pour un Valaisan, une offre de Servette ne se refusait pas.

Cela avait, par exemple, été le cas de Christophe Bonvin. Après avoir joué 4 ans au FC Sion, il avait signé au Servette en 1987, à 23 ans. «On était alors tous attirés par le Servette, y signer était une promotion sportive. Je me souviens que mon transfert avait atteint 420 000 fr. A l’époque, il s’agissait du deuxième plus gros transfert de l’histoire, après celui de Heinz Herrmann. Mes présidents s’appelaient Lavizzari puis Warluzel. J’étais resté trois ans, il y avait des stars dans l’équipe, comme Rummenigge, Lucien Favre ou Türkyilmaz», raconte le Valaisan (45 ans), aujourd’hui adjoint de direction chez un grand marchand de vins.

Une rivalité ancestrale

Les derbies entre les deux clubs, dont un nouvel épisode aura lieu cet après-midi à Genève, ont toujours été les plus chauds de Suisse romande. «Il y a une rivalité ancestrale, un peu comme Gottéron - Berne en hockey», poursuit Bonvin. Les supporters, via Internet, s’allument à coup de vieux clichés, même s’ils ne sont plus d’actualité. Genevois égalent grandes gueules arrogantes. Valaisans, montagnards attardés. Les débats dérapent souvent le jour du match.

«En fait, c’est le seul vrai derby de Romandie, bien plus enfiévré qu’un Servette - Lausanne, ajoute Sébastien Fournier, autre Valaisan à avoir joué au Servette de 97 à 2004. Il y a toujours eu des rapports d’amour-haine entre Genève et le Valais. Des milliers de Valaisans travaillent à Genève. Beaucoup de Genevois passent leur week-end en Valais. Cette éternelle opposition ville-montagne subsiste, au moins entre fans», raconte l’actuel directeur de la formation du Servette.

Aujourd’hui, bien sûr, la tendance, au niveau des moyens, s’est inversée entre les deux clubs. Malgré ses déboires actuels avec les instances du foot, c’est Sion qui possède – et de loin – le plus gros budget grâce au président Constantin. Servette, remonté cette saison en Super League après un long purgatoire, joue plutôt les outsiders, ce qui ne l’a pas empêché fin août d’humilier Sion à Tourbillon (4-0), au grand dam des supporters valaisans. Car pour les fans sédunois rien n’est pire que s’incliner face à Servette. Nul n’a oublié, même si c’est du passé, l’exode doré des meilleurs Valaisans vers le bout du lac.

Servette, c’était New York

62 ans, à la retraite aujourd’hui, Serge Trinchero, considéré alors comme le meilleur libero du pays, avait signé au Servette en 1977 après avoir joué dix ans au FC Sion. A 28 ans, il avait rejoint d’autres «stars» valaisannes déjà émigrées comme Barberis et Valentini. «Sion était alors une petite équipe composée quasi que de Valaisans, qui chaque saison naviguait entre la 6e et la 8e place, se souvient-il. On travaillait tous à plein-temps, moi j’étais dessinateur. Au FC Sion, je gagnais 20 000 fr. par année. Servette avait triplé mon salaire. J’avais vécu trois saisons comme pro dans un véritable Eldorado. J’y avais gagné un titre en 79.»

Buteur patenté du FC Sion, idole de tout le canton, Jean-Paul Brigger avait suivi le même chemin en 82, à 25 ans. «A l’époque, c’était un honneur d’avoir des offres du Servette, se souvient-il. GC me voulait aussi, mais j’avais préféré Servette, pour imiter les Valaisans qui y avaient joué. Pour moi qui venais de St. Nicklaus, petit village du Haut-Valais, signer à Genève c’était comme partir pour New York».

Resté trois ans à Genève, il y avait remporté un titre de champion et marqué de nombreux buts, même à Tourbillon, le stade qui en premier l’avait élevé au rang de héros. «Marquer, c’était mon job. Mais à Tourbillon, par respect, je n’ai jamais célébré mes buts signés avec Servette comme ailleurs. Je suis toujours resté très discret».

«Genève capitale du Valais»

Les émigrés valaisans du Servette ont-ils parfois eu le sentiment de passer pour des traîtres? «Ça m’est arrivé, oui, concède Johann Lonfat qui a joué à Genève de 98 à 2002. Lors d’une fête foraine en Valais un supporter m’avait lancé: «OK, tu joues au Servette, mais ton cœur, au fond, il te dit quoi?» L’animosité entre les deux clubs est viscérale, comme en France entre Marseille et Paris, la province contre la ville, une sorte de «je t’aime, moi, non plus».

Aujourd’hui, Johann Lonfat est employé de banque à Martigny. Les trophées qu’il a remportés dans sa carrière se partagent entre les deux clubs ennemis: un titre de champion avec Sion comme avec Servette, deux Coupes avec Sion et une avec Servette. Idem pour la plupart des autres «émigrés». Revenus à leurs racines, Brigger, en 92, et Bonvin, en 97, avaient tous deux fini leur carrière en apothéose en remportant un ultime titre de champion avec Sion, manière de se faire pardonner l’exil tant honni à Genève.

Selon l’historien Philippe Bender, les raisons de cette jalousie valaisanne envers Genève dépassent le seul cadre du ballon rond. «Avant la Première Guerre mondiale, de nombreux Valaisans se sont exilés à Genève pour fuir la pauvreté. De terre d’émigration, Genève est devenue ensuite terre de promotion. Aujourd’hui, Genève est la vraie capitale du Valais, avec plus de 30 000 Valaisans, dont bon nombre ont fait carrière dans la banque, comme avocat, en politique. Plus que Lausanne trop austère, Genève reste la grande ville, cosmopolite et ouverte sur le monde, qui a toujours attiré les Valaisans. Sans oublier à l’opposé que de nombreuses bonnes familles genevoises, fortes de leurs chalets à Verbier ou dans le val d’Hérens, continuent à considérer notre canton comme leur réserve alpine. Le foot ne fait que ressortir tout cela».
Cinq stars

Umberto Barberisc 1975-1980
Avec les «grenat», il remporte un championnat en 1979 et deux Coupes, en 1978 et 1979.

Alain Geigerc 1981-1986
Devient champion en 1985 et remporte la Coupe en 1984.

Jean-Paul Briggerc 1982-1985
Devient champion en 1985, remporte la Coupe en 1984.

Christophe Bonvinc 1988-1990
Aucun trophée.

Johann Lonfatc 1998-2002
Devient champion en 1999 et remporte la Coupe en 2001.


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Par défaut Re : Toutes New sportives autres que la moto - 23/10/2011, 05h04

Attention à Newcastle


Si - 22. octobre 2011, 20h47


Newcastle a réduit l'écart sur les ténors en battant Wigan 1 -0, à la veille du choc des leaders entre Manchester City et Manchester United. C'est le Français Cabaye qui a forcé la décision.
Les "Magpies", toujours invaincus, sont désormais quatrièmes, à égalité avec Chelsea, qui jouera également dimanche à l'extérieur chez son voisin londonien, les Queens Park Rangers. United n'a plus qu'un point d'avance et City trois.
Newcastle a longtemps piétiné face à la lanterne rouge et ne s'est imposé qu'à la 81e minute grâce à un joli tir de l'ex-Lillois, de l'intérieur du pied d'une vingtaine de mètres. C'était le premier but de Cabaye depuis son arrivée en Angleterre cet été.
Avec cinq victoires et quatre matches nuls, l'équipe d'Alan Pardew est la bonne surprise de la saison, même si son démarrage s'explique aussi par un calendrier assez favorable, le club n'ayant rencontré aucun des cinq premiers du classement, mais au contraire cinq des sept derniers.
Newcastle a fait passer à quatre points son avance sur Liverpool, tenu en échec par le promu Norwich 1-1. Les "Reds" ont ouvert la marque par le Gallois Bellamy à quelques secondes de la mi-temps, mais ont été rejoints un quart d'heure plus tard sur un but de Holt.
L'entrée, à dix minutes de la fin, de l'attaquant Andy Carroll, cantonné à un rôle de remplaçant peu en rapport avec son prix d'achat (plus de 30 millions de livres), n'a pas permis aux hommes de Kenny Dalglish de faire la différence. Le jeune Anglais a même raté une énorme occasion de la tête, pourtant son point fort, dans les arrêts de jeu.
Aston Villa a perdu sur son terrain le derby de Birmingham contre West Bromwich (2-1).
Les résultats: Wolverhampton - Swansea 2-2. Aston Villa - West bromwich Albion 1-2. Bolton - Sunderland 0-2. Newcastle - Wigan 1-0. Liverpool - Norwich 1-1. Classement: 1. Manchester City 8/21. 2. Manchester United 8/19. 3. Chelsea 8/19. 4. Newcastle 9/19. 5. Liverpool 9/15.


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L1: Marseille domine Ajaccio et se donne un peu d'air


AFP - 22. octobre 2011, 21h15


L'Olympique de Marseille, dos au mur, a logiquement battu un faible Ajaccio samedi lors de la 11e journée de Ligue 1, grâce à un doublé d'André Ayew et s'est donné un peu d'air lors d'une rencontre marquée par la grève des encouragements des supporteurs marseillais.
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L'attaquant de l'OM André Ayew (d) lors du match face à Ajaccio, le 22 octobre 2011 à Marseille. AFP

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/depeches/photo_1319310725340-1-0.jpg Une banderole hostile des supporteurs de l'OM, avant le match face à Ajaccio, le 22 octobre 2011 à Marseille. AFP




Après la nouvelle désillusion mercredi en Ligue des champions contre Arsenal (défaite 0-1), les Olympiens, sans totalement convaincre, engrangent un deuxième succès après lequel ils couraient depuis le 21 septembre (2-0, contre Evian/Thonon), qui leur permet de remonter provisoirement à la 12e place avant les derniers matches disputés dimanche.
L'entame de match, marquée par plusieurs grands arrêts du gardien mexicain Ochoa, qui repoussait notamment un penalty d'André Ayew (20e), laissait présager un nouveau match piège pour l'OM.
C'est même Ajaccio, désormais bon dernier, qui aurait pu ouvrir le score quand un lob de Cavalli s'écrasait sur la barre marseillaise.
Mais les frères Ayew allaient sauver la baraque marseillaise: Jordan prolongeait d'une aile de pigeon une touche d'Azpilicueta et André trompait Ochoa d'une jolie reprise de volée (1-0, 30).
Dans la tourmente, Deschamps avait frappé fort: exit l'Argentin Lucho Gonzalez et le capitaine de l'équipe de France Alou Diarra dans le 11 de départ.
Il confiait donc les clés du jeu aux frères Ayew, assistés de l'ancien Lorientais Morgan Amalfitano et de Mathieu Valbuena.
L'appel à la grève des encouragements, lancé par les groupes de supporteurs avec pour mot d'ordre "Silence, on coule!" était parfaitement suivi et c'est dans un silence de cathédrale qu'avait débuté la rencontre.
Si les joueurs marseillais avaient eu le temps de lever la tête, ils auraient pu lire dans les virages nord et sud quelques banderoles d'une rare hostilité: "Si vous ne jouez pas pour le maillot, jouez au moins pour les euros" ou bien "Vous êtes des rats Deschamps" ou encore "Bougez-vous le cul!".
Sur la pelouse, l'OM voulait vite se mettre à l'abri et y parvint en début de seconde période. Après une action confuse sur laquelle Ajaccio réclamait un penalty, Valbuena héritait de la balle côté droit. Son centre trouvait la tête d'André Ayew qui trompait Ochoa pour la 2e fois de la soirée (2-0, 50). Avec 4 buts, Ayew rejoint Loïc Rémy au classement des meilleurs buteurs marseillais en Ligue 1 cette saison.
Valbuena cédait sa place à l'heure de jeu à Diarra, accueilli par des sifflets. Puis Gignac faisait son apparition.
A un quart d'heure du terme, Ajaccio aurait pu faire douter des Marseillais visiblement pas encore très sûrs d'eux. Mais Ilan, profitant d'une erreur de Nkoulou, gâchait une très belle occasion (73).
Encore convalescent, l'OM a montré de l'envie à défaut de talent, et aura l'occasion de confirmer mardi contre Lens (L2) en Coupe de la Ligue.


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